Epuisette. Le fonds souverain norvégien, le plus important au monde avec des encours qui dépassent 1.000 milliards de dollars, veut franchir une marche supplémentaire dans le déploiement de règles éthiques. Après l’exclusion d’entreprises coupables de violation des droits de l’Homme, les fabricants d’armes, les producteurs de tabac, les entreprises tirant une grande part de leur activité de l’exploitation du charbon, Norges, qui a appelé en début d’année les groupes dans lesquels il investit à lutter contre la corruption, va désormais demander à ces entreprises de « gérer les défis et opportunités liés aux utilisations durables des océans ». Le fonds de pension veut notamment combattre la pollution des mers par le plastique. « Les entreprises doivent s’assurer que les risques et opportunités tangibles liés aux océans sont intégrés dans leur stratégie, leur gestion du risque et leur ‘reporting’ », a-t-il annoncé la semaine dernière.
La restriction des rétrocessions sur fonds d’investissement redessine les relations entre producteurs et distributeurs. L’offre aux clients serait moins variée.
Lapins, renards, visons et zibelines, sauvages et surtout d’élevage, peuvent dormir tranquilles. Burberry va cesser d’utiliser des « vraies » fourrures pour ses collections. De même l’entreprise va-t-elle arrêter de brûler ses invendus (32 millions d’euros partis en fumée l’an dernier). « Etre un acteur du luxe moderne signifie être responsable sur un plan social et environnemental », fait savoir Burberry qui s’est donc rallié à la cause du bien-être animal. Question : ses invendus seront-ils distribués aux nécessiteux ?
La dette publique française approche peut-être le seuil symbolique des 100 % du PIB, les titres représentatifs de cette dette sont appréciés des investisseurs. L’Agence France Trésor croule même sous les honneurs pour son OAT verte. Excusez du peu : l’OAT verte a déjà remporté trois prix en septembre 2017 (Euromoney/Global Capital), trois autres en décembre de la même année (IFR), deux en mars dernier décernés par Climate Bonds Initiative et encore un trophée ce mois-ci remporté pour la deuxième année de suite, le prix de la meilleure agence gouvernementale (Euromoney/Global Capital). N’en jetez plus…
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a déclaré ce matin qu’il voulait renforcer le rôle international de l’euro, à l’occasion de son discours annuel de rentrée. «L’euro est devenu la deuxième monnaie la plus utilisée au monde. 60 pays lient d’une manière ou d’une autre leur propre monnaie à l’euro», a-t-il déclaré, tout en regrettant que l’UE elle-même recoure énormément au dollar. «Il est aberrant que l’Europe règle 80% de sa facture d’importation d'énergie en dollars américains (et) que les compagnies européennes achètent des avions européens en dollars», a-t-il insisté. Les éventuelles initiatives doivent être définies dans une communication qui sera publiée d’ici la fin de l’année.
De nombreuses entreprises ont fait part de leurs inquiétudes au sujet des tensions commerciales, alors que la récente imposition, ainsi que les menaces, de nouveaux tarifs douaniers sont susceptibles de renchérir leurs coûts de production, selon le Livre Beige publié mercredi par la Réserve fédérale (Fed). Les informations collectées par la Banque centrale américaine ont fait état d’une activité économique en progression modérée à la fin de l'été. Mais l’enquête montre que beaucoup d’entreprises ont estimé qu’elles n'étaient pas en mesure de répercuter la hausse des droits de douane sur les prix de leurs produits et services. Mais dans l’ensemble, les entreprises jugent que les effets sont minimes jusqu’ici. En écho de cette inquiétude, une soixantaine de fédérations industrielles ont lancé hier la coalition «Americans for Free Trade». Avec les élections de mi-mandat le 6 novembre, ce rassemblement espère convaincre des élus républicains de faire pression sur le président pour qu’il renonce à utiliser les droits de douane comme outil de négociation.
Raise Ventures réalise sa première levée de fonds pour 60M€, auprès d’une dizaine de grands groupes et d’entrepreneurs français, parmi lesquels Bouygues, Danone et L’Oréal. La société d’investissement vise une taille finale de 100M€. L’équipe investit des tickets compris entre 500 000 et 7 millions d’euros dans des start-ups innovantes et en forte croissance, à l’image des deux premiers investissements : Bird Office, plateforme de réservation de salle de réunion pour un tour de table de 5M€ et Jabmo, spécialiste de l’account-based marketing pour un tour de table de 10M€. Raise Ventures vise à soutenir les entrepreneurs français et européens exploitant des technologies et des business models innovants et à accompagner leur développement, notamment à l’international. Lancée il y a un an, la structure s’inscrit dans le modèle de Raise puisque tous les membres de l’équipe consacrent 50% de leur intéressement sur les plus-values au profit du Fonds de Dotation RAISESHERPAS. AB.
La commission de l’Assemblée nationale chargée de l’examen du projet de loi Pacte a adopté mercredi matin une disposition créant un cadre juridique pour les émissions de crypto-monnaies, ou offres initiales de jetons (ICO), voulue par le gouvernement pour renforcer l’attractivité du marché français. Il s’agit selon lui de favoriser ces levées de fonds en plein essor en apportant une sécurité aux souscripteurs, et ce «dans l’attente de règles européennes et internationales sur ces sujets par nature transnationaux».
Azimut in August posted net subscriptions of EUR215m, for a total of EUR3.4bn since the beginning of the year. This is a steep decline compared with July, when inflows totalled EUR775m. Total assets as of the end of August came to EUR52.1bn, with EUR41.1bn in assets under management. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Candriam will be extending its exclusion policy, which for 20 years has been applied as part of SRI management, to all of its investments, covering controversal activities in thermal coal, tobacco and chemical and biological weapons, and weapons containing white phosphorous. This exclusionary policy will now be applied to all active, smart beta, index-based and alternative investment strategies (wit EUR113m in assets as of 30 June 2018), Candriam says, and this will take effect from 31 December 2018. The policy had previously affected only EUR30bn in assets under management identified as SRI.“The exclusion of coal and tobacco from our invesments is a sign of our engagement and our ambition to be a leader in sustainable investment. Coal is the most polluting source of energy and the first asset to ban as part of the energy transition, while the toxic effects of tobacco are more clear every day. With our initiative, we want to reaffirm the important role played by asset managers facing major global challenges in health care and the environment,” says Naïm Abou-Jaoudé, CEO of Candriam and chairman of NYLIM International, the parent company of Candriam.Candriam will introduce standard thresholds for exclusion to all of its assets under management. The exclusion of thermal coal is based on an exposure level (direct or indirect) of up to 10%. Candriam will also exclude all companies launching new products related to coal. The exclusion of tobacco will target both manufacturers and the supply chain.Candriam says that is has constructed one of the largest teams dedicated to SRI, and the fullest range of “pure” SRI strategies in Europe. It has also integrated ESG criteria into investment processes for all of its funds. Candriam has more recently decided to pay 10% of the income from its SRI funds to SRI education and research funds, and to social inclusion projects. These exclusions correspond to recent engagements taken by Candriam, such as the Global tobacco-free day, the Montreal Carbon Pledge, the Climate Action 100+ initiative, and the Investor Agenda initative.Candriam also says that it is committed to investing in sectors which do not have a negative impact on society.
The market fund NovESS, dedicated to financing the social and solidaristic economy, on 11 September announced that it had acquired a stake of EUR250,000 in the capital of the LearnEnjoy company. This is the eighth stake acquired by the investment vehicle, which comes as part of a EUR1.5m round of investment (with nearly one million in capital), alongside Inco and Aviva. LearnEnjoy designs and distributes educational applications for tablets and smartphones, designed with the support of the French national minstry of education. The firm offers training sessions to improve assistance to young people with special needs: issues on the autism spectrum, intellectual deficiency, ADD, etc. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
The Swiss private bank Julius Baer on 11 September announced the recruitment of eight client advisers to develop its activities in the British market, the specialist website finews has learnt. Seven of its advisers will be based in London: Michelle White, Anthony Birkbeck, Renaud Billard, Sean Gallagher, Charlotte Thomas, Oksana Torbych and Aziza Ramos. An eighth adviser, Louise Chester, will be based in Leeds, where she will be responsible for high net worth retail clients and families in North Yorkshire. Before joining Julius Baer, the new recruits had worked at RBC Wealth Management, J.P. Morgan Wealth Management, Barclays, SG Kleinwort Hambros and Royal Bank of Canada. The recruitments are a sign of a desire on the part of Julius Baer to create a circle of “highly qualified collaborators with a lot of experience and strong credibility,” says David Durlacher, CEO of Julius Baer for the United Kingdom, in a letter to finews. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
In a move being accelerated by the prospect of Brexit, J.P. Morgan Chase & Co will establish a wealth management entity in Luxembourg, and will add to its capacities, particularly in the field of fund administration and services, according to a statement released on 11 September. “As part of a long-planned restructuring, the firm is proposing to merge two banking entities into a single entity, to create integrated client assistance for these specific activities within the European economic area,” a statement says. J.P. Morgan, which has a Paris office which is very active in wealth management, led by Annabelle Azoulay, does not yet have a dedicated Luxembourg entity.J.P. Morgan International Bank Limited (JPMIB), based in London and regulated by the Prudential Regulation Authority (PRA) and the Financial Control Authority (FCA), will be merged with J.P. Morgan Bank Luxembourg S.A. (JPMBL), another entity of the JPMorgan Chase & Co group based in the European Economic Area, which is overseen by the Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) and the European Central Bank (ECB). When the merger is completed, all assets and liabilities of JPMIB (including client accounts, associated assets and legal agreements) will be transferred to JPMBL, and JMIB will be liquidated. The merger operation will take place in early 2019. J.P. Morgan states that it will maintain a significant presence in London despite Brexit.
The US asset management firm Franklin Templeton Investments on 10 September announced the creation of a new joint venture with Asia Alternatives Management, an Asian firm specialised in private equity funds of funds. The two firms have formed a partnership to launch Franklin Templeton Private Equity (FTPE), a new structure which aims to provide investors with bespoke private equity fund of fund solutions. Under the agreement signed, Franklin Templeton will control the majority of the joint venture, while Asia Alternatives Mangaement and the management team at FTPE will control minority stakes. The new entity will officially launch its activities in October 2018, Franklin Templeton says in a statement. FTPE will be directed by Arthur Wang, managing partner, who will begin to construct a new team from October. Wang, who has over 20 years of experience in financial and investment services, arrives from the San Francisco Employees’ Retirement System (SFERS), the pension fund for San Francisco city employees, where he had served as managing director responsible for private markets. In this role, he oversaw investments by the institution in private equity, venture capital, real estate, natural resources and other real assets. Asia Alternatives Management currently has USD11bn in capital under management. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Transfers are taking place at Carmignac. Yesterday, the asset management firm announced the appointment of David Older as official manager of the Carmignac Investissement fund (EUR3.9bn in assets under management), a fund which Edouard Carmignac, 71, had solely overseen since 1989. He will also take responsibility for the equity portfolio of the flagship Carmignac Patrimoine fund, and has been appointed as co-manager of the fund, alongside Edouard Carmignac and Rose Ouahba, head of the bond team.Older , who joined Carmignac in 2015 as senior equity manager specialised in the technology, telecommunications and media sectors, was promoted to head of the equity team in early 2017. He was also part of the investment steering team created by Edouard Carmignac, which included the most experienced managers, including Rose Ouahba, Frédéric Leroux and Didier Saint-Georges. “His long experience in generating alpha has already greatly contributed to the performance of our global equity portfolios, the asset management firm explains in a statement. In a market environment which will remain complex, the recognized abilities of Older to benefit from the best of his team of experts, analysts and managers will remain a determining and sustainable source of alpha generation for Carmignac Investissement.”Edouard Carmignac is not stepping back completely from management. He will still remain as chief investment officer and co-director of Carmignac Patrimoine. The rise of Older will allow him “to concentrate on the more strategic global allocation of the fund. … I now have the wealth of talent necessary to be able to concentrate my attention on the fashioning of strong market convictions, essential to long-term performance,” explains Carmignac in a statement. “This is made possible through the total confidence I have given Holder with the delegation of management of global equity portfolios, which were already important, and which have increased over the years.”
Ardian Real Estate on 11 September announced that it has signed an agreement with Conren Land AG to acquire an office property located at 2-3 Spichernstrasse, in the City West district of Berlin, in Germany. The financial details of the transaction have not been disclosed. The realty complex, located at the heart of Berlin, includes about 12,600 square metres of rental area. This is the eighth acquisition by Ardian Real Estate via its Ardian Real Estate Europe Fund (AREEF), and its third operation in Germany. The fund, which now has over EUR700m in assets under management, primarily targets transactions with a total value of EUR50m to EUR150m. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
La Banque Palatine a annoncé, ce 11 septembre, la nomination de Yvez Bazin de Jessey en qualité de président du directoire de Palatine Asset Management (Palatine AM), sa filiale de gestion d’actifs. L’intéressé, âgé de 57 ans, a débuté sa carrière en 1984 au Crédit du Nord à la direction trésorerie et changes. Il intègre ensuite, en 1986, la direction des marchés de la Banque Lazard et occupe différentes responsabilités de gestion pour compte propre, puis de gestion pour compte de tiers et, enfin, de directeur du développement chez Lazard Frères Gestion. En 2004, il rejoint la Banque Saint Olive comme dirigeant responsable Saint Olive et Cie, en charge de l’allocation d’actifs et de la relation avec les investisseurs institutionnels.Palatine AM compte 26 collaborateurs et totalise 3,7 milliards d’euros sous gestion. La société de gestion opère auprès des investisseurs institutionnels, des compagnies d’assurance et des banques disposant d’une architecture ouverture, ainsi que dans les 49 agences de la Banque Palatine.
Pour la deuxième année de publication des rapports ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) et climat (pour les institutions de plus de 500 millions d’encours) conformément à l’obligation de reporting de l’article 173 de la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTE), près d’une vingtaine de gros investisseurs institutionnels sont venus rejoindre les rangs de ceux qui se conforment à la loi. Le cabinet Indefi a passé en revue 127 investisseurs institutionnels présents dans son baromètre annuel qui leur est consacré pour analyser les rapports ESG et climat et dévoilé par Instit Invest. Le cabinet constate que plus de la moitié de son panel (55%), soit 70 investisseurs se conforment désormais à la réglementation en août 2018 contre 52 en août 2017 (38% du panel). Plus que le nombre, leur poids importe, car le montant des actifs sous gestion couvert grimpe de 88% à 95% des actifs totaux soit 2.298 milliards d’euros d’encours. Le panel d’Indefi se rapproche des 80 investisseurs institutionnels adhérents de l’AF2I. Mais si l’on tient compte de toutes les acteurs institutionnels, le nombre des investisseurs institutionnels concernées par l’article 173 atteindrait 840 selon le cabinet Novethic. Du côté du verre à moitié plein, Indefi note « une nette amélioration en matière de conformité avec l’article 173 par rapport à l’an dernier ». Tant en nombre d’institutionnels que sur la qualité des données. Sur les 70 investisseurs qui ont produit un reporting, 38% ont consacré un rapport dédié sur leur site internet. La catégorie des bons élèves ayant « publié un nouveau rapport détaillé, mettant à jour leurs activités et engagements en matière d’ISR (…) avec des rapports d’une taille conséquente et illustrés de graphiques et statistiques » a nettement progressé passant de 18% du panel en 2017 à 37% en août 2018. « Nous sommes sur une véritable courbe d’apprentissage », commente Agnès Lossi, directrice associée du cabinet. 31% des investisseurs ont publié des informations assez détaillées et 31% des informations peu détaillées. « Il reste un gros travail à réaliser ou à compléter sur la mesure des impacts ESG sur les investissements et le climat », reconnait Agnès Lossi. Les rapports restent d’ailleurs encore très hétérogènes dans les méthodologies employées pour intégrer des critères ESG dans les opérations d’investissement. Le travail de mis en transparence des fonds lorsque la gestion est déléguée reste le plus difficile à obtenir comme l’année précédente. Du côté du verre à moitié vide, les investisseurs qui ne publient pas d’informations sur leurs politiques ESG et climat préfèrent se faire discrets, n’appliquant pas le principe de la loi du « comply or explain ». Seule une institution a affirmé qu’elle ne prenait pas directement en compte les risques ESG-climat dans sa politique d’investissement, relève Indefi. « Cette option laissée ouverte par le texte de loi, n’a pas été exploitée par les investisseurs », souligne le cabinet. Si la transparence progresse malgré tout sur la publication des données, elle n’est pas de mise en ce qui concerne les auteurs de ces rapports. « Une partie a pu être faite par des prestataires externes, consultants et sociétés de gestion, indique Agnès Lossi. Certains rapports se ressemblent dans la présentation et semblent venir d’un même prestataire ». Après ces deux premiers exercices, le gouvernement devait en théorie établir un bilan des meilleures pratiques et éventuellement mettre à jour la loi avant la fin de l’année. Mais « cela est finalement peu probable à court terme », pense le cabinet compte tenu du bilan attendu par l’ACPR et l’AMF et surtout du travail en cours par la Commission européenne sur un reporting global des actifs verts. Il est donc vraisemblable que le gouvernement attende (…) pour s’assurer de l’alignement des politiques ESG et climat au niveau national et supranational. Cela suppose un voire deux nouveaux exercices de reporting », note le cabinet.
Le groupe Keys Asset Management, spécialisé dans la gestion d’actifs immobiliers, a annoncé ce 11 septembre la nomination de Hugo Forneris en qualité de secrétaire général. Ce recrutement devrait contribuer "à la stratégie de croissance maîtrisée du groupe Keys Asset Management», déclare Pierre Mattei, co-fondateur du groupe, cité dans un communiqué. Diplômé d’un Master de Droit des affaires / Droit bancaire et financier à l’Université Paul Cézanne (Aix-Marseille III), Hugo Forneris commence sa carrière en 2008 comme conseiller juridique risque & conformité au sein de l’entreprise Acofi Gestion. Il rejoint ensuite entre 2009 et 2018 Swiss Life REIM (France) en tant que responsable juridique corporate et regulatory. Hugo Forneris est ainsi devenu un expert juridique et réglementaire des sociétés de gestions de portefeuilles, des fonds d’investissements immobiliers qu’elles gèrent, de leurs structurations et des transactions relatives à leurs sous-jacents. Depuis 2015, en plus des opérations françaises, il a également participé et réalisé des montages de fonds d’investissements et des acquisitions immobiliers dans différents pays européens (Espagne, Italie, Luxembourg, Belgique, Portugal) pour le compte d’investisseurs institutionnels internationaux.
La transition s’organise chez Carmignac. Hier, la société de gestion a en effet annoncé la nomination de David Older en tant que gérant officiel du fonds Carmignac Investissement (3,9 milliards d’euros d’actifs sous gestion), un fonds qu’Edouard Carmignac, 71 ans, supervisait seul depuis 1989. Il va également prendre en charge le portefeuille actions du fonds phare Carmignac Patrimoine, étant nommé co-gérant du fonds aux côtés d’Edouard Carmignac et Rose Ouahba, responsable de l’équipe obligataire.Arrivé chez Carmignac en 2015 en tant que gérant actions senior spécialisé sur les secteurs des technologies, des télécoms et des médias, David Older a été promu responsable de l’équipe actions début 2017. Il fait également partie de l’équipe de direction des investissements créée par Edouard Carmignac rassemblant les gérants les plus expérimentés parmi lesquels Rose Ouahba, Frédéric Leroux et Didier Saint-Georges. « Sa longue expérience en matière de génération d’alpha a déjà grandement contribué à la performance de nos portefeuilles actions globales, explique la société de gestion dans un communiqué. Dans un environnement de marché qui va rester complexe, les compétences reconnues de David Older pour tirer parti du meilleur de son équipe d’experts, analystes et gérants, constitueront une source déterminante et durable de génération d’alpha pour Carmignac Investissement. »Edouard Carmignac ne lâche toutefois pas les rênes de la gestion. Il demeure toujours directeur des investissements et co-gérant de Carmignac Patrimoine. Cette montée en puissance de David Older doit lui permettre «de se concentrer sur l’allocation globale stratégique du fonds». « Je dispose désormais de la richesse de talents nécessaire pour que je puisse concentrer mon attention sur le façonnement de fortes convictions de marché, essentielles à la performance de long terme, explique Edouard Carmignac, cité dans un communiqué. Cela est rendu possible par la confiance totale que j’accorde à David Older en étendant la délégation de gestion des portefeuilles actions globales, déjà importantes, et qui a été accrue au fil des ans. »Par ailleurs, à compter du 14 septembre, la gestion financière du fonds Carmignac Investissement sera déléguée en totalité à Carmignac Gestion Luxembourg, filiale de Carmignac Gestion S.A., a indiqué la société de gestion dans un communiqué.