Les autorités chinoises doivent parmi d’autres dossiers domestiques d’abord s’assurer d’un dégonflement sans heurts de la bulle immobilière avant de pouvoir laisser évoluer librement le yuan. C’est ce qu’a indiqué selon le South China Morning Post l’économiste Yu Yongding à l’occasion d’un forum dédié à l’immobilier. Il ne pense pas voir la bulle éclater au cours des deux prochaines années. L’économiste évalue en outre entre 6% et 7% le taux de croissance économique soutenable pour le pays. Il est par ailleurs «prématuré» à ses yeux d’envisager la fin du contrôle des capitaux, qui pourrait entraîner la fuite de 10% de l’épargne.
Le graphique ci-contre montre la structure par terme des anticipations d’inflation en Zone Euro (en %). Il montre les anticipations d’inflation à des horizons annuel et pluri-annuels (de 1 an à 8 ans) tirés du marché des swaps d’inflation.
Les tableaux ci-contre présentent les meilleures et plus mauvaises performances en euros des fonds sur le marché des fonds actions américaines et le marché des fonds actions françaises au cours du mois de mars 2014. Ces performances sont mises en perspective par le calcul de la volatilité, du ratio de Sharpe sur trois ans d’historique, ainsi que du rendement depuis un an.
A Paris pour la conférence annuelle de M&G hier, le directeur de Prudential, détaille pour L’Agefi la stratégie de l’assureur britannique dans la gestion d’actifs.
A Paris pour la conférence annuelle de M&G hier, Tidjane Thiam, DG de Prudential, détaille pour L'Agefi la stratégie de l'assureur britannique dans la gestion
Un groupe d’investisseurs «ayant des liens avec Hollywood» songerait selon le quotidien à faire renaître la plate-forme d’échange de bitcoins disparue en février à la suite de l’évaporation de centaines de milliers d’unités de la monnaie virtuelle. L’ancien acteur Brock Pierce, devenu entrepreneur, figure parmi les sauveteurs. L’opération doit recevoir l’approbation d’un tribunal des faillites japonais.
Le pays a effectué avec succès mercredi son retour sur le marché de la dette à long terme après 7 ans d’absence, levant 2 milliards de dollars (pour moitiés à 5 et 10 ans). Le ministère des Finances s’est félicité de l’engouement rencontré, visant initialement une émission de 500 millions. L’économiste d’IHS Hanna Luchnikava souligne que la dette du pays souffre encore de risques majeurs de solvabilité à long terme, en dépit de récentes réformes encourageantes.
Le ministre des Finances a indiqué à Washington que la France «devait maintenir» l’objectif de ramener l’an prochain son déficit budgétaire sous le seuil des 3% du PIB imposé par l’Union européenne. C’est «dans l’ordre du faisable» a soutenu Michel Sapin, qui a récemment indiqué souhaiter «discuter» avec la Commission européenne quant au «rythme» de réduction du déficit.
Longtemps centré sur la croissance des encours des fonds ISR, multipliés par 40 en une décennie, l’investissement responsable français se développe sous d’autres formes. Pour rendre compte de la diversification des pratiques, le centre de recherche sur l’investissement responsable Novethic a présenté hier son enquête présentant le marché français en quatre tendances : les fonds ISR (170 milliards d’euros), l’intégration ESG (440 milliards d’euros), les exclusions (1636 milliards d’euros) et l’engagement actionnarial (40 milliards d’euros). Fonds ISR et Intégration ESG Deux stratégies sont développées pour allier gestion financière et considérations environnementales, sociales et de gouvernance : Les fonds ISR poursuivent leur croissance au ralenti. Les encours des produits d’Investissement Socialement Responsable (ISR) atteignent 169,7 milliards d’euros à fin 2013 (+14% par rapport à 2012). Détenu aux deux-tiers par des investisseurs institutionnels (120 Mds€), l’ISR maintient sa clientèle de particuliers (50 Mds€) grâce à l'épargne salariale et à l’assurance-vie. Les fonds ISR représentent 5% de la gestion d’actifs en France. L’intégration ESG se consolide. Sous des formes diverses, elle consiste à intégrer dans la gestion classique des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) sans en faire des produits ISR spécifiques. L’intégration ESG est déployée sur 440 milliards d’euros en France, soit 15% de la gestion d’actifs globale. Elle se formalise de la façon suivante : processus de gestion intégrant des critères ESG pour tous les gérants et valorisation financière des enjeux ESG dans l’analyse des entreprises. Exclusions : gros volumes, petits impacts Les exclusions d’entreprises ou de secteurs sont progressivement adoptées par les acteurs français de l’investissement responsable alors qu’elles leur semblaient inconcevables il y a dix ans. Elles consistent à refuser d’investir dans des entreprises qui commettent des violations graves et répétées des conventions internationales, ou dans des secteurs aux impacts trop négatifs. Ces exclusions sont appliquées à l’ensemble des actifs sous gestion par les acteurs qui les adoptent et représentent donc 1636 milliards d’euros, même si elles ne concernent que quelques entreprises. Engagement actionnarial : petits volumes, impact progressif Organiser l’interpellation des entreprises sur des risques ESG identifiés grâce à l’analyse extra- financière est une forme d’investissement responsable qui se structure. 8 investisseurs responsables ont publié des politiques d’engagement. 340 actions ont été menées pour des encours d’une quarantaine de milliards d’euros. Elles concernaient principalement la corruption, les conditions de travail chez les sous-traitants ou la rémunération des dirigeants. L’enquête menée auprès de l’ensemble des acteurs de l’investissement responsable par le centre de recherche de Novethic permet de suivre les transformations de ce marché et de mesurer son développement. Témoin de son dynamisme, elle suppose que les praticiens de l’ISR acceptent l’idée que la transparence est une condition impérative de crédibilité de leurs démarches. Pour lire la synthèse détaillée de l’enquête de Novethic, cliquer ici.
Suite à l’Assemblée générale des Presses Universitaires de France (PUF) qui s’est tenue le 10 avril 2014, Scor a finalisé sa prise de participation majoritaire dans le capital de l'éditeur français. Le montant de l’investissement s'élève approximativement entre 1 et 2 millions d’euros. En revanche, le cinquième réassureur mondial n’a pas souhaité révéler le pourcentage exact de sa participation au capital. Il était question de 51% en janvier dernier. Créées en 1921 par un collège de professeurs, les PUF sont une maison d'édition universitaire spécialisée dans l'édition de livres, revues, manuels universitaires, essais, monographies dans le domaine des sciences humaines et sociales. Le catalogue des PUF comprend un fonds actif de 4 000 ouvrages et de 50 collections, parmi lesquelles les collections Que sais-je ?, Quadrige, Major et Thémis. Cet investissement permettra de renforcer la structure financière des PUF et d’oeuvrer au rétablissement de sa rentabilité, dans un contexte de transformation profonde du secteur de l'édition, portée par la numérisation et le changement des modes de lecture et de consultation des ouvrages. Il s’inscrit dans une logique de rendement à terme pour les fonds investis par Scor. Les actionnaires des PUF ont également approuvé jeudi le changement de mode de gouvernance de la maison d'édition, pour passer à un régime de conseil d’administration, avec dissociation des fonctions de président du Conseil et de directeur général, ont précisé les PUF. Ce nouveau conseil d’administration a nommé Frédéric Mériot directeur général des PUF. Ce diplômé d’HEC, âgé de 50 ans, accompagnait depuis 2011 la direction des opérations du groupe Editis sur la définition et la mise en oeuvre de projets d’optimisation et d’innovation sur la chaîne du livre. Il avait auparavant rejoint Hachette Livre en 1999 et était devenu directeur général de l’imprimeur CPI France en 2007.
Le gouvernement ne s’interdit rien quant à d'éventuelles cessions de participations de l’Etat dans des entreprises, a déclaré jeudi le Premier ministre Manuel Valls, tout en insistant sur la nécessité de maintenir une forte présence dans les secteurs stratégiques. Le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, qui accompagnait le Premier ministre sur un site de Thales à Gennevilliers, a souligné que l’Etat disposait de 71 participations, d’une valeur de 110 milliards d’euros, et qu’il n’y aurait, de sa part, «pas de diminution d’influence dans les entreprises» même si, quand ces participations sont «non exploitées», l’Etat préfère vendre pour investir ailleurs.
La Banque d’Angleterre (BoE) a laissé sa politique monétaire inchangée jeudi, un statu quo anticipé par les marchés. Le taux directeur reste à 0,5%, son plus bas niveau historique, et la BoE n’a apporté aucune modification à son programme d’assouplissement quantitatif (QE, quantitative easing) de 375 milliards de livres.
Les encours des produits d’investissement socialement responsable (ISR) atteignent 169,7 milliards d’euros à fin 2013 (+14% par rapport à 2012), selon l’enquête annuelle Novethic. Détenu aux deux tiers par des investisseurs institutionnels, l’ISR maintient sa clientèle de particuliers (50 milliards) grâce à l’épargne salariale et à l’assurance vie.
Le gestionnaire d’actifs américain Legg Mason a publié des encours de près de 702 milliards de dollars à fin mars, contre 679 milliards fin décembre 2013 et 665 milliards un an plus tôt. L’obligataire représente 365 milliards, devant les actions (186 milliards) et le monétaire (150 milliards). Sur le mois de mars, le gérant a cependant connu une légère décollecte en fixed income et en actions.
La société de gestion A Plus Finance vient de lancer A Plus Transmission 2014, un fonds d’investissement de proximité (FIP) dédié au financement des opérations de transmission d’entreprise. Le fonds A Plus Transmission 2014, qui ouvre droit à une réduction d’ISF, a pour vocation d’accompagner les entreprises françaises pour lesquelles les dirigeants actuels envisagent une cession tout en voulant pérenniser et développer l’activité. Le fonds est investi jusqu’à 60% en obligations. La composante obligataire du financement proposé permet au fonds de percevoir les intérêts versés dès la première année d’investissement du fonds, pour une valorisation plus régulière. Caractéristiques : Durée de vie : 6 ans prorogeable deux fois 1 an
Le fonds Mirova Sustainable Euro Sovereign 1-3 sera rebaptisé Natixis Sustainable Euro Sovereign 1-3 à compter du 16 avril prochain. Code isin : FR0007477625
La société d’investissement indépendante Ardian a annoncé la nomination de Tobias Gewolker au poste de directeur au sein de l'équipe Infrastructure à Paris.Dirigée par Mathias Burghardt, l'équipe Infrastructure d’Ardian gère et conseille plus de 4 milliards de dollars d’actifs. En 2013, l’entreprise a annoncé le succès de la levée de sa troisième génération de fonds pour 1,75 milliard d’euros, son plus grand fonds Infrastructure, indique un communiqué.Né en Allemagne, le nouveau responsable compte plus de 13 années d’expérience dans la banque d’investissement à Londres et plus particulièrement dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures. Avant de rejoindre Ardian, Tobias Gewolker a travaillé chez DC Advisory après 4 ans passés chez Barclays Capital. Il a notamment conseillé iCON Infrastructure Partners dans le cadre de l’acquisition de Firmus Energy et également Allianz et Borealis lors de l’acquisition de Net4Gas à RWE à 1,6 milliard d’euros.
Le plan de restructuration de Natixis, présenté à l’automne dernier en comité d’entreprise, entre dans sa deuxième phase et va se traduire par la suppression de 136 nouveaux postes selon la note d’information remise aux syndicats et dévoilée par les Echos. Dans ce cadre, Natixis va fermer d’ici à mars 2015 son Agence Central Particuliers, une petite activité de banque de détail qui rassemble quelque 16.000 clients, 6 agences à Paris et 68 collaborateurs, dont certains pourraient bénéficier d’une mobilité au sein des réseaux du groupe BPCE en Ile-de-France. Selon le document, cette activité «structurellement déficitaire» ne disposait pas de «la taille critique inhérente au métier». Par ailleurs, Natixis va mettre fin à sa « bad bank » (la GAPC) à la mi-2014, ce qui se traduira par la suppression de 14 postes.Enfin, Natixis va réduire les équipes de traitement et de contrôle des opérations de la banque de grande clientèle (back et middle-office), ce qui entraînera la suppression de 49 postes, selon le quotidien économique.
La société de capital investissement CVC Capital Partners a annoncé le recrutement de John D. Clark en tant que managing partner. Basé à New York, il se concentrera sur les investissements dans le domaine du middle-market , la technologie, les logiciels et les services informatiques aux entreprises.
Morgan Stanley Investment Management a procédé à une série de recrutements pour renforcer son équipe de distribution pour l’Amérique du Nord, rapporte Financial News, qui cite une note interne. Pour couvrir les institutionnels, la société a embauché Mike Chambers (ancien de Columbia Management), Christina Barren (Corbin Capital) et Greg Best (Kayne Anderson Rudnick). Kevin Breen, qui était chez Santa Barbara AM, travaillera aussi sur la clientèle institutionnelle et gestion de fortune comme directeur exécutif. Doug Johnston et Alex Marashlian rejoignent aussi la MSIM.
Rubicon Fund Management a recruté l’ancien analyste de Citigroup Sean Wolpert, rapporte Financial News. Ce dernier retrouve ainsi son ancien collègue Richard Cookson, qui a rejoint la société de hedge funds macro en tant que responsable de la recherche après avoir quitté la banque américaine il y a environ un an.
Pas de révolution mais une nouvelle ambition. C’est en ces termes que Guillaume Jalenques de Labeau, président de Mansartis, justifie les évènements intervenus récemment dans sa maison. A commencer par cette nouvelle dénomination pour remplacer l’appelation PGC et regrouper les quatre métiers historiques de la société que sont les fusions-acquisitions, le family office, la gestion pour compte de tiers et la gestion privée. Par ailleurs, Mansartis a fait récemment parler de lui en recrutant deux gérants seniors pour son équipe de gestion OPCVM. Après Cécile Imbert, qui gérait auparavant un fonds investi sur le marché américain chez Prigest, arrivée fin 2013, Sébastien Lemonnier, un ancien de Tocqueville Finance, qui co-pilotait le fonds Tocqueville Value Europe, a rejoint, il y a quelques semaines, l'équipe de gestion.Quelle stratégie le groupe Mansartis suit-il alors qu’il brillait plutôt jusque là par sa discrétion ? En fait, le changement de nom doit permettre à la société de gestion de gagner en visibilité. La période lui permet, il est vrai, de s’enhardir. En 2013, Mansartis a enregistré une collecte légèrement positive « comprise entre 5 et 10 millions d’euros » qui, conjuguée à un effet marché favorable (+6%), a permis à l’encours global de la société de passer « d’environ 550 millions à 600 millions ». Dans ce cadre, les 6 fonds publics représentent, à eux seuls, la moitié de cet encours global... d’où l’attention portée à la gestion OPCVM. De fait, en 2014, Mansartis table sur une collecte comprise entre 40 et 50 millions d’euros dont, selon son président, le quart est d’ores et déjà réalisé. Avec une explication à la clé : sa gestion très typée «actions» bénéficie de vents porteurs. L’activité est en effet articulée autour de 2 pôles : les fonds spécialisés, exclusivement actions et les fonds diversifiés investis à 60% en actions. Or, compte tenu de la faiblesse des rendements obligataires et monétaires «les actions gagnent mécaniquement en attrait». Ce qui doit profiter à la société. D’autre part, on estime chez Mansartis qu’un potentiel de hausse supplémentaire existe sur les marchés actions. En chiffres, le groupe entend d’ailleurs rééditer cette année sa performance de l’an passé puisqu’il prévoit un effet marché positif compris entre +5% et +6%... Reste le développement externe. Mais, ici, pas de bouleversement à l’horizon : le modèle de croissance de Mansartis repose sur une clientèle très concentrée (moins de 400 clients) répartie en 2 catégories : les personnes physiques d’une part, les fondations, associations, ONG d’autre part. Cette clientèle, dans son ensemble, est française à 90%. Par ailleurs, le responsable de la société de gestion n’entend pas remettre en cause une autre spécificité de Mansartis : son « architecture fermée ». Dans les faits, la société de gestion a pour principal client OPCVM sa propre gestion privée. Dans ce contexte, bien qu’environ 80% du CA de Mansartis soit généré par la gestion OPCVM, les synergies entre les différents métiers du groupe semblent évidentes. Ainsi, Philippe Chauviré qui gère le fonds Mansartis Investissements, gère également des portefeuilles pour des clients privés et institutionnels. Pour le reste, Guillaume Jalenques de Labeau se dit très attaché à l’indépendance de Mansartis. Il estime que sa société de gestion a maintenant atteint une taille critique qui doit lui permette de « rester performant dans la collecte même sans réseau ». De nouveaux recrutements pour accompagner la croissance de son groupe ne sont donc pas exclus. Dans l’immédiar, l'établissement entend poursuivre à son rythme son développement. Reste à savoir si le renforcement de l'équipe de gestion en interne et les nouvelles ambitions concomitantes ne souffriront pas tôt ou tard de l’absence de nouveaux débouchés…
Allianz Global Investors France (Allianz GI) ajoute une nouvelle corde à son arc. La société de gestion, filiale du groupe Allianz, prévoit en effet de lancer prochainement une expertise sur les «corporate loans». «Nous sommes en attente de l’agrément, annonce Franck Dixmier, directeur général France et directeur Europe des investissements obligataires d’Allianz GI . Nous n’avons pas encore la licence mais nous espérons l’avoir au troisième trimestre 2014. Nous lançons cette activité pour Allianz France qui est d’ailleurs pilote de ce projet pour l’Europe.» Allianz GI suit ainsi un mouvement initié par d’autres assureurs et sociétés de gestion, désireux de profiter du mouvement de désintermédiation pour prendre position dans le domaine du financement des PME et ETI. La société de gestion a déjà posé quelques jalons en développant une expertise de placements privés. «C’est encore une activité naissante, observe Franck Dixmier. Entre fin 2013 et début 2014, nous avons participé à trois opérations de placements privés.»Autre sujet qui tient à cœur à Allianz GI France: le développement de la dette infrastructure. L’an dernier, la société de gestion a ainsi participé à deux projets, la Cité Musicale de l’Ile Seguin et La Rocade L2 à Marseille. «Sur la dette infrastructure, nous avons plus de 2 milliards d’euros d’engagements signés», souligne Amine Benghabrit, directeur commercial France. Ces développements interviennent alors qu’Allianz GI France sort d’un exercice 2013 satisfaisant, même si la direction a refusé de divulguer le montant de sa collecte nette. De fait, l’an dernier, «nos encours ont atteint un niveau record de 91,3 milliards d’euros», souligne Franck Dixmier. Une performance tirée par le transfert à Paris de 8 milliards d’euros d’encours obligataires luxembourgeois, italiens et allemands. A fin 2013, la gestion Taux représente les trois-quart de ses encours (73,8 milliards d’euros), les actions totalisant 7 milliards d’euros et les actifs diversifiés représentant 10 milliards d’euros. Mieux, Allianz GI France a continué de faire grossir son activité pour compte de tiers. Si les compagnies d’assurance du groupe représentent encore les deux tiers de ses encours, «la clientèle tierce représenter 22 à 23 milliards d’euros d’actifs sous gestion alors qu’elle était quasi inexistante au début des années 2000», rappelle Amine Benghabrit. Désireuse de poursuivre sa dynamique de croissance, Allianz GI France va travailler activement au renforcement de ses équipes en 2014. Ainsi, dans la gestion Taux, quatre recrutements sont en cours tandis que la gestion Actions va prochainement accueillir un gérant de portefeuille ISR supplémentaire. Les équipes commerciales vont également s’étoffer à l’arrivée prochaine de nouveaux collaborateurs pour renforcer le service clients et l’équipe de ventes aux institutionnels. «Notre objectif pour fin 2014 est de compter 81 professionnels de l’investissement, soit 20 personnes de plus par rapport à 2011», note Franck Dixmier.Toutes ces initiatives confirment la place de la France dans le dispositif européen et mondiale d’Allianz GI. «La France est une activité très importante pour nous, indique James Dilworth, directeur général Europe d’Allianz GI, à la tête de 251 milliards d’euros d’encours sur un total de 345 milliards d’euros. Paris est aujourd’hui la deuxième principale implantation mondiale d’Allianz GI et l’un de nos centres d’excellence en gestion d’actifs. Notre ambition est de continuer à croître.»
John Klein a quitté ses fonctions de président de la société de gestion Guggenheim Investments, a confirmé un porte-parole de la compagnie à Mutual Fund Wire.com. John Klein avait rejoint Guggenheim Investments en 2012, après avoir été associé chez Citigroup Private Equity à partir de 2007. Auparavant, il avait été associé chez Jupiter Partners. Les raisons de son départ n’ont pas été dévoilées. Toutefois, selon un article de Barron’s, John Klein aurait démissionné suite à des soupçons de harcèlement sexuel et il serait remplacé par Scott Minerd, actuel directeur des investissements de Guggenheim Partners.
Legg Mason Global Funds a fermé son fonds Legg Mason Royce Global Smaller Companies Fund au 31 mars, rapporte Fondsweb. Les parts de fonds suivantes sont concernés par cette fermeture : (IE00B42YDV90) Legg Mason Royce Global Smaller Companies Fund A USD (distribution) et (IE00B437NQ22) Legg Mason Royce Global Smaller Companies Fund A USD.
Le volume quotidien moyen de transactions «on-book» sur les places européennes d’Euronext s’est inscrit au mois de mars à 264,6 millions d’euros, en progression de 5,8% par rapport à février et de 6,7% par rapport à mars 2013, selon les statistiques mensuelles publiées par Euronext.Le volume total de transactions on-book du mois sous revue ressort à 5,6 milliards d’euros, en hausse de 11,1% par rapport à février et de 12,1% par rapoprt à mars 2013.Les transactions de blocs ont porté sur 1,15 milliard d’euros en mars, en baisse de 18,2% sur février et de 1% par rapport à mars 2013.Le spread médian s’est inscrit le mois dernier à 25 points de base, soit une progression de 1% par rapport à février et de 6% par rapport à mars 2013.