L’an dernier, 1.685 entreprises ont été accompagnées par des capital-investisseurs pour un montant total de 6,6 milliards d’euros investis, soit une progression de 61% du montant global investi et de 15% du nombre d’entreprises, selon l'étude annuelle réalisée par l’Association française des investisseurs en capital (Afic) en partenariat avec Grant Thornton sur l’activité des acteurs français en 2010. Jamais encore, le capital-investissements hexagonal n’a accompagné autant d’entreprises, souligne l’Afic dans un communiqué, dépassant même le nombre record de 1.595 entreprises accompagnées en 2008."Nous sommes dans une année de sortie de crise, avec des résultats globalement positifs, mais il reste des points de difficulté, notamment le capital risque», a estimé le 24 mars à l’occasion d’un point de presse le président de l’Afic, Hervé Schricke,. La reprise de l’activité a été notamment tirée par le capital-développement, avec 2,3 milliards d’euros investis dans 916 entreprises, soit une hausse de 28,5% des montants et de 17,6% du nombre d’entreprises par rapport à 2009. Le capital-transmission revient pour sa part à des montants significatifs, à plus de 3,5 milliards d’euros (x2,2 par rapport à 2009) dans 264 entreprises (+14,3%) Le capital-risque enregistre de son côté une augmentation de seulement 3,1% des montants investis à 605 millions d’euros, 458 start-ups françaises (+14,7%) ayant eu aunsu accès aux fonds propres indispensables à leur essor. Les chiffres 2010 montrent aussi que le poids des fonds levés auprès des particuliers (FCPI et FIP) est particulièrement élevé dans le financement de l’innovation (48%) et des PME régionales (26%). Les épargnants et les family offices figurent au premier rang des souscripteurs du capital-investissement (1,38 milliard d’euros), devant le secteur public (982 millions d’euros) et les fonds de fonds (872 millions d’euros), notamment internationaux. L'étude confirme en revanche le désengagement des banques et des entreprises d’assurances, leur présence étant divisée par un facteur de 5 à 6 par rapport à 2008 en raison des contraintes réglementaires à venir (Bâle III et Solvabilité II).
Dexia Asset Management a annoncé, jeudi 24 mars, la nomination, à compter du 1er avril 2011, de Vincent Hamelink au poste de directeur des investissements (CIO) du département Gestion Traditionnelle de la société de gestion. L’intéressé qui succède à Wim Vermeir aura pour mission de diriger ce département pour renforcer la position de Dexia AM, précise un communiqué.Vincent Hamelink a rejoint Dexia Asset Management en 1997 en qualité de responsable du département Gestion Obligataire et a été Global Head of Fixed Income et membre du Comité de direction de Dexia AM Luxembourg SA de 2001 à 2009. En avril 2009, il a été nommé membre du Comité exécutif de Dexia AM.
Edmond de Rothschild Asset Management (Edram) a annoncé le 24 mars l’arrivée de Marion Redel au sein de la direction distribution, composée de huit personnes et dirigée par Philippe Cormon. Un recrutement qui s’inscrit dans la volonté d’Edram de renforcer son équipe et plus particulièrement le pôle Banques et Sociétés de gestion sous la responsabilité de Joséphine Loréal.Marion Redel travaillait précédemment chez Franklin Templeton France en qualité de responsable du développement commercial auprès de la clientèle institutionnelle.
Selon une enquête menée par eFinancialCareers.fr auprès de 500 professionnels de la finance basés en France, 57% des personnes interrogées ont reçu un bonus supérieur à celui de l’an passé. Seuls 19% l’ont vu diminuer. A titre de comparaison, ils étaient 53% à bénéficier d’une hausse de leur bonus l’année dernière.D’après des enquêtes similaires menées par eFinancialCareers au Royaume-Uni et aux Etats- Unis, 49% des banquiers britanniques et 56% des professionnels de la finance américains ont reçu un bonus supérieur à celui de l’an dernier.De plus, près des deux tiers (64%) des professionnels de la finance basés en France, qui ont été informés de leur bonus, ont également vu leur salaire fixe augmenter au cours des 12 derniers mois.Parmi les banquiers et professionnels de la finance français ayant reçu un bonus en hausse, le bonus moyen délivré aux professionnels du front office s’est élevé à 87 579 euros. Les professionnels du middle office ont reçu en moyenne un bonus de 35 585 euros tandis que ceux du back office ont touché en moyenne 10 689 euros. En comparaison, l’enquête similaire réalisée par eFinancialCareers au Royaume-Uni a révélé que les professionnels du front office de la City ont perçu un bonus moyen de 84 409 livres sterling (environ 97 000 euros).D’autre part, la réglementation pour limiter les bonus garantis semble porter ses fruits puisque 89% des répondants affirment qu’aucune partie de leur bonus n’était garantie cette année.Cependant, cette enquête semble indiquer que les paiements différés sont encore peu utilisés. En effet, 71% des professionnels de la finance n’avaient aucune partie de leur bonus différée cette année (contre 61% l’an passé). De plus, 59% des professionnels interrogés ont déclaré qu’aucune partie de leur bonus n’a été soumise aux résultats (bonus-malus), contre 53% l’année dernière.L’enquête d’eFinancialCareers.fr révèle également que pour les professionnels de la finance basés en France dont le bonus a augmenté cette année, il représente en moyenne 34% de leur rémunération totale. A titre de comparaison, ce pourcentage est de 32% au Royaume-Uni et de 28% aux Etats-Unis.Toutes branches confondues, bien que la majorité des professionnels de la finance basés en France aient vu leur bonus augmenter cette année, les niveaux de satisfaction sont relativement bas au sein du panel puisque plus de la moitié (53%) déclarent que leur bonus est en deçà de leurs attentes et qu’un cinquième des professionnels se disent “très mécontents” de leur bonus 2010.
Arqaam Capital Asset Management se propose de lancer un nouveau fonds value long only dédié au Moyen Orient et à l’Afrique du Nord (MENA), rapporte Asian Investor.Le fonds offrira une liquidité trimestrielle et pourra investir dans des valeurs moins liquides.
L’Agefi rapporte que le fonds d’investissement Carlyle met en place une équipe dédiée à des opérations de LBO et de capital développement en Afrique subsaharienne. Carlyle qui avait créé en 2006 une équipe dédiée au Moyen-Orient et à l’Afrique du Nord dispose de 97,7 milliards de dollars d’actifs sous gestion, dont 16,6 milliards dans les pays émergents.
Après Francfort (lire notre article du 14 décembre), db x-trackers fait coter sur le London Stock Exchange (LSE) son Global Fund Supporters ETF, qui réplique le Dow Jones Global Fund 50 Index to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria. Il s’agit d’un produit à réplication physique alors que, d’habitude, db x-trackers commercialise des fonds à réplication synthétique. Le TFE ressort à 0,25 %.L’indice Dow Jones Global Fund 50, qui sert de sous-jacent au fonds, réplique l'évolution des 50 plus grandes capitalisations qui soutiennent le Global Fund, une institution multilatérale qui finance la prévention et le traitement de la tuberculose, de la malaria et du VIH. Le Global Fund a déjà promis des investissements de plus de 21 milliards de dollars dans 144 pays. Les recettes de commission de gestion tirées de l’ETF par db x-trackers, après frais, seront directement affectées au Global Fund.
S’il conserve le même gérant, James Smith, l’Ignis International Emerging Markets Fund (71,1 millions de livres) s’appelle depuis le 21 mars Ignis International Emerging Markets Select Value Fund et la politique d’investissement a été modifiée, indique Fund Web. Il est désormais imposé à James Smith d’utiliser pour la couverture des futures sur au moins huit indices différents. De plus, le gérant est autorisé à investir au maximum 10 % de l’encours en ETF et en valeurs «non approuvées»
Si les trois quarts des actionnaires approuvent cette proposition lors de l’assemblée générale extraordinaire du 30 mars, François Zagame abandonnera la gestion de le Skandia Equity Income Fund (66 millions de livres), un fonds de fonds axé sur les valeurs britanniques, au profit d’O’Shaughnessy Asset Management, qui aura pour mission de transformer le produit en un fonds de fonds allant capter les dividendes élevés partout dans le monde. Le fonds changerait alors de nom au 31 mars pour devenir le Skandia Global Equity Income.
BlackRock renforce sa gamme de fonds actions avec le lancement de trois nouvelles stratégies. Les BlackRock Global Income, Continental European Income et World Resources Income funds seront ouverts aux investisseurs à compter du 31 mars.Le Global Income sera cogéré par Stuart Reeve et Richard Turnill et comprendra 50 à 70 grandes capitalisations pour un rendement supérieur à 1,5 fois le dividende sur une base annuelle de l’indice MSCI All Countries World. Le Continental Europe Income sera cogéré par Andreas Zoellinger et Alice Gaskell et comprendra 40 à 70 titres avec pour un objectif un rendement moyen d’au moins 110% de la performance moyenne de l’indice FTSE World Europe hors Royaume-Uni. Le fonds dédié aux ressources sera piloté par un trio, Richard davis, Joshua Freedman et Tom Holl. Doté de 60 à 90 valeurs, il vise un rendement supérieur à 150% de la performance de l’indice S&P Natural Resources.
La dégradation hier par Moody’s de trente banques espagnoles a confirmé les inquiétudes sur l’état du secteur bancaire local. Mais ni cela ni la situation préoccupante du Portugal ne remettent pour l’instant en cause la confiance des investisseurs dans la dette souveraine espagnole.
Les caisses d’épargnes espagnoles dégradées hier par Moody’s seraient en discussions avec des fonds d’investissement (dont Paulson & Co, Cerberus et Apax Partners) afin de lever quelque 15 milliards d’euros qui leur permettraient d’éviter d’avoir recours au fonds public spécial d’aide au secteur (Frob) qui implique une nationalisation, indique le quotidien.
La Réserve fédérale américaine envisagerait de sonder l’intérêt de repreneurs éventuels de son large portefeuille de créances hypothécaires hérité de la crise et aurait engagé BlackRock comme conseil dans sa démarche, selon des sources proches citées par le quotidien. AIG avait déjà intié ce processus en proposant à la Fed de lui racheter pour 15,7 milliards de dollars en obligations.
Les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont reculé contre toute attente en février après le bond marqué de janvier, montrent les statistiques officielles publiées jeudi. Le département américain du Commerce a fait état d’une baisse de 0,9% des commandes en février après un bond de 3,6% (révisé de 3,2%) en janvier.
L’Italie peut instaurer des mesures limitant les rachats d’entreprises stratégiques comparables à celles en vigueur en France sans contrevenir aux réglementations européennes, a déclaré jeudi le Commissaire européen aux Transports Antonio Tajani également ancien porte-parole du président du Conseil italien Silvio Berlusconi.
L’indicateur synthétique du climat des affaires dans le secteur manufacturier a ainsi progressé de trois points par rapport à février, à 109, un niveau équivalent à celui de mars 2008. Et il faut remonter à décembre 2007, la fin de la période d’expansion marquée de l'économie française, pour retrouver un niveau plus élevé encore.
Le chômage a légèrement reculé en février pour le deuxième mois consécutif, selon les chiffres publiés hier par le ministère de l’Emploi et Pôle Emploi. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A a baissé de 0,1% pour s'établir à 2.701.100 personnes au 28 février en France métropolitaine, soit 2.100 demandeurs d’emploi de moins qu'à fin janvier. Sur un an, la hausse est de 1,3%.
La société de gestion en immobilier souhaite investir 170 millions d’euros en France en 2011 au travers de plusieurs fonds. Elle cible les bureaux dans Paris et les centres commerciaux dans l’Hexagone. Pour ses clients fonds souverains, elle pourrait se lancer dans des opérations de plus de 100 millions d’euros, plus risquées et qui présentent un rendement d’environ 10%.
Après consultation des acteurs, le régulateur a actualisé la pratique de marché relative aux contrats de liquidité. Ces modifications visent principalement à préciser le cadre juridique du contrat de liquidité et les conditions d’intervention des prestataires gérant ces contrats de liquidité ainsi qu’à renforcer les règles d’indépendance des prestataires.
Le fonds d’investissement étend sa présence sur les marchés émergents en mettant en place une équipe dédiée à des opérations de LBO et de capital développement en Afrique subsaharienne. Carlyle, qui dispose de 97,7 milliards de dollars d’actifs sous gestion, dont 16,6 milliards dans les pays émergents, avait créé en 2006 une équipe dédiée au Moyen-Orient et à l’Afrique du Nord.
Les cours de l’or et de l’argent ont atteint de nouveaux records. L’or spot a ainsi touché hier un plus haut historique à 1.447,40 dollars l’once, signant sa septième journée consécutive de hausse, l’argent ayant de son côté atteint un plus haut de 31 ans, à 38,13 dollars l’once.
Dans un contexte d’incertitude élevé, le Fonds monétaire international demandera la semaine prochaine aux pays membres d’activer un fonds de crise de 580 milliards de dollars (400 milliards d’euros). Son directeur général, Dominique Strauss-Kahn, va demander l’activation du NAB (New Arrangements to Borrow), «conséquence naturelle» de sa ratification le 11 mars. Des sources citées par Reuters soulignent «le risque élevé de contagion» du Portugal et craignent une nouvelle vague d’emprunts auprès du FMI. Le NAB a été multiplié par dix par rapport aux 53 milliards de l’an dernier et comprend 13 nouveaux contributeurs, dont les BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), après l’appel du G20 en 2009 à tripler les ressources du FMI en matière de prêt. Les Etats-Unis sont le plus important contributeur au fonds via un accord de crédit de 100 milliards de dollars approuvé par le président Barack Obama en 2009.
La ministre française de l’Economie a accentué la pression sur l’Irlande jeudi, lui demandant de renoncer à son taux d’imposition très faible sur les sociétés. Les membres de la zone euro, a fait valoir la ministre, ont «serré les rangs» pour aider Dublin et il ne faudrait pas qu’ils soient désormais mis à mal par le faible taux de taxation des sociétés en Irlande, a fait valoir Christine Lagarde dans un entretien accordé à Reuters Insider. «Il ne doit pas y avoir de concurrence fiscale entre les Etats-membres», a déclaré Christine Lagarde. Et d’ajouter que «c’est une discussion que nous continuerons à avoir avec nos amis irlandais». La ministre en a profité pour maintenir sa prévision d’un taux de croissance de l’économie française de 2% en 2011. Elle s’est également déclarée rassurée par le projet de fusion entre Deutsche Boerse et NYSE Euronext, jugeant que Paris ne serait pas laissée pour compte.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué aux Etats-Unis lors de la semaine au 19 mars, à 382.000 contre 387.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les inscriptions de la semaine au 12 mars ont été révisées en hausse par rapport à une estimation initiale de 385.000.