Sur les trois premiers de l’année, l’Union financière de France (UFF) a enregistré des souscriptions nettes de 15 millions d’euros, en retrait par rapport à la même période en 2010. Ce résultat s’explique par une collecte brute de même niveau que l’an dernier mais une légère augmentation des rachats, précise la société. Le montant des actifs est néanmoins resté stable à 7,2 milliards d’euros, en raison d’un effet marché négatif. Les commissions provenant de ces actifs se sont élevées à 23,3 millions d’euros, soit une hausse de 3 % par rapport au premier trimestre 2010. Globalement, le produit net bancaire du premier trimestre 2011 est ressorti à 41,6 millions d’euros, en augmentation de 9 % par rapport à celui du premier trimestre 2010. Au deuxième trimestre, UFF compte lancer plusieurs produits, dont un fonds d’obligations d’entreprises. La société a aussi décidé d’adopter une nouvelle identité visuelle.
Que personne ne croie que les hedge funds ont beaucoup mieux survécu à la crise financière que les banques, écrit la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Par exemple, RAB Capital, introduit sur le LSE à 25 pence en 2004, est passé par un pic de 125 pence juste avant la crise et ne vaut plus aujourd’hui que 7 pence.Après la levée au bout d’un an du gel des remboursements, l’encours du RAB Special Situations Master, est tombé ce printemps à 371 millions de dollars contre 1,4 milliard. Il a même fondu à présent à 99 millions. Et le gérant-vedette des fonds RAB Energy et RAB Octane, Gavin Wilson, est parti après que ses produits aient connu un sort similaire.Gartmore, de son côté, ne s’est pas remis de la suspension par la FSA de Guillaume Rambourg. Dégoûté, Roger Guy, le gérant du fonds de grandes capitalisations européennes, va quitter l’entreprise ce mois-ci. Et Gartmore a été acheté par Henderson à un prix de 366 millions de livres, ce qui est de 54 % inférieur à celui de l’introduction en 2009.
Les actifs sous gestion du groupe Old Mutual s’inscrivaient à fin mars à 303,1 milliards de livres, en hausse de 1% par rapport au 31 décembre 2010. Dans un communiqué publié le 12 mai, le groupe indique toutefois que le trimestre s’est terminé sur une décollecte nette de 2,6 milliards de livres.Les activités de gestion d’actifs aux Etats-Unis se sont soldées par une décollecte nette de 3,7 milliards de livres. En revanche, la collecte sur les marchés émergents a progressé de 13% à 115 millions de livres, et la plate-forme britannique SIS a drainé un montant 1,4 milliard de livres, en progression de 6%. Au 31 mars dernier, les actifs sous gestion de Skandia UK affichaient une progression de 14% à 34,5 milliards de livres, dont 17,7 milliards de livres issus de la plate-forme SIS.
La firme de conseil en investissement Vertex Capital Management a lancé un nouveau fonds au format Ucits, le Vertex Evolution Ucits Fund, sur la plate-forme SEB Prime Solutions, dédiés aux véhicules coordonnés, selon Hedgeweek.Il s’agit du quatrième fonds accueilli sur la plate-forme depuis sa création en septembre 2010. Le fonds proposé par Vertex CM est un fonds multi-classes d’actifs associé à un portefeuille de gérants systématiques externes.
Schroders vient de lancer un fonds qui offre aux investisseurs une exposition au marché obligataire «corporate» européen, tout en réduisant les risques liés aux relèvements de taux d’intérêt, rapporte FundWeb. Le Schroder ISF Euro Credit Duration Hedged Fund, piloté par Adam Cordery, le patron des stratégies de crédit britanniques et européennes, visera en effet à maintenir le risque de duration proche de zéro. Selon Adam Cordery, les deux compartiments les plus intéressants du marché sont la dette subordonnée des banques et les obligations des entreprises.
Legg Mason a annoncé le 12 mai le lancement de sa première application mobile qui permettra aux clients de suivre facilement leurs investissements et de rester à tout moment informés de l’actualité des marchés.Développée et mise en oeuvre par Kurtosys Systems Limited, l’application Legg Mason propose aux investisseurs les analyses des spécialistes de la gestion d’actifs, ainsi que des informations concernant la performance des fonds, notamment les valeurs liquidatives quotidiennes. L’application est disponible sur les systèmes iOS d’Apple, Blackberry et Android de Google. Parmi les services disponibles au moment du lancement figurent notamment des mises à jour régulières de flash d’actualité incluant les dernières analyses des gérants de Legg Mason, des informations sur les cours de la gamme de fonds domiciliés à Dublin, au Luxembourg, et au Royaume-Uni ainsi que des webcasts présentant les dernières téléconférences organisées avec les gérants.
Dans une interview accordée vendredi 13 mai à L’Agefi, Patrick de La Chevardière, directeur financier de Total qui tient ce matin son AG, regrette que les grandes sociétés de gestion, et plus particulièrement les françaises, se soucient aussi peu de leur droit de vote. «Ceux-ci sont souvent délégués et la personne qui vote est rarement la personne qui investit», explique le cadre qui invite la place de Paris à renforcer la gouvernance de ces fonds pour que la décision de vote soit prise au bon niveau.
Le spécialiste de la gestion à haut rendement Muzinich a enregistré sur les quatre premiers mois de l’année une collecte nette de plus de 200 millions d’euros en France. La collecte est bien répartie dans tous les compartiments de la classe d’actifs. Les actifs sous gestion gérés de Paris s’inscrivaient fin avril à plus de 1 milliard d’euros, dont 50% franco-français et 50% issus de l’espace francophone (Suisse, Belgique, Luxembourg).La collecte nette totale dans les fonds Ucits III s’est élevée à 1.700 millions de dollars depuis le début de l’année pour un total d’encours de 5.2 milliards. A noter que les encours du dernier compartiment «Short Duration High Yield» lancé début octobre 2010, atteint quelque 1.130 millions de dollars, l’encours sous gestion total de Muzinich s'établissant à fin avril à 13,5 milliards de dollars. A l’occasion d’un point de presse, le directeur du bureau de Paris, Eric Pictet, a souligné l’intérêt croissant des investisseurs pour la classe d’actifs, notamment en France du côté des fonds de retraite et des assureurs. Depuis le début de l’année, l’activité sur les financements (refinancement d’obligations existantes ou de «loans») a représenté environ les deux tiers du total des émissions (130 milliards de dollars). Muzinich estime que sur les douze prochains mois, les fonds à duration classique devraient enregistrer, sauf choc externe, une performance de 4% à 9% et les fonds à duration inférieure à deux ans, de 2% à 6%.
Peter Etzenbach rejoint le groupe Allianz et intègre le Comité Exécutif d’Allianz France pour prendre en charge, à compter du 1er octobre 2011, la responsabilité d’Allianz Investment Management France, l’entité responsable des investissements des compagnies d’assurance d’Allianz en France. Peter Etzenbach était depuis 2008 directeur général adjoint d’Axa Life Japan à Tokyo, membre du conseil d’administration, et en charge de la Direction Financière et des Investissements.Il remplacera Pier Riches, en charge de l’Unité Investissements depuis février 2007 et membre du comité exécutif d’Allianz France depuis juillet 2009.
Avenir Finance a présenté ses comptes du premier trimestre 2011 jeudi 12 mai, faisant état d’un chiffre d’affaires de 4,5 millions d’euros, soit une baisse de 20 % (1,1 million d’euros) par rapport au 1er trimestre 2010. Avec un chiffre d’affaires de 2,48 millions d’euros, la gestion d’actifs enregistre une baisse de 31 % par rapport à la même période l’année dernière (3,59 millions) . De son côté, la gestion privée a vu son chiffres d’affaires s'élever à 2,06 millions ce premier trimestre 2011 contre 2,12 millions d’euros au terme du premier trimestre 2010, soit une diminution de 3 %. La collecte de capitaux, en assurance-vie et en SCPI s’affiche en hausse, indique un communiqué qui précise que la collecte de SCPI a connu au premier trimestre une hausse de 157%. En termes de nouveaux produits, Avenir Finance Investment Managers compte également lancer prochainement un fonds anti-inflation. Pour l’exercice 2011, Avenir Finance prévoit un chiffre d’affaires en hausse d’environ 20% et une marge opérationnelle courante supérieure à 5%.
State Street Corporation vient d’être nommé par Manulife Asset Management Limited Toronto pour fournir des services d’investissement à Manulife Asset Management Pooled Funds et Manulife Canadian Real Estate Funds, qui totalisent 2,2 milliards de dollars canadiens d’actifs.
Le new yorkais Van Eck Global a annoncé le 12 mai le lancement du Market Vectors LatAm Aggregate Bond ETF (acronyme sur NYSE Arca : BONO). Ce nouveau fonds s’efforce de répliquer avant frais l'évolution du BofA Merrill Lynch Broad Latin America Bond index (LATS) qui couvre un portefeuille d’obligations souveraines et d’entreprises émises par des emprunteurs latino-américains et libellées en dollars américains, en euros et en monnaies locales. La commission de gestion ressort à 0,49 % en net, et elle est plafonnée contractuellement à ce niveau jusqu’au 1er septembre 2012.L’indice comporte 453 émissions ; le Brésil pèse 36,52 %, le Mexique, 29,03 %, la Colombie, 12,19 %, le Venezuela, 6,50 % et l’Argentine, 4,17 %.Le nouveau produit est le 34ème ETF de la marque Market Vectors et le huitième produit obligataire de cette gamme.
David Decker, le gérant du Janus Contrarian Fund, quittera Janus Capital Group le 30 juin pour créer sa propre société de gestion. Pour lui succéder à la gestion de ce fonds et pour piloter le développement de Janus dans les produits alternatifs, la société américaine a réembauché David Kozlowski, qui arrivera le 13 juin. Ce dernier, qui avait en effet déjà travaillé chez Janus entre 1999 et 2008, est le fondateur de Plaisance Capital, une boutique d’investissement dans l’alternatif basée à Chicago. Il continuera à gérer le hedge fund de Plaisance et participera à l’ensemble de la gestion des produits à rendement absolu et alternatifs qui seront conçus pour les investisseurs institutionnels. Hiroshi Yoh, qui a rejoint le bureau de Singapour en avril en tant que gérant des stratégies actions asiatiques, contribuera aussi à la gestion des produits alternatifs.Suite au départ de David Decker, Janus a également procédé à plusieurs changements au sein de la gestion. Ainsi, Dan Riff, co-gérant du Janus Fund et du Janus Long/Short Fund, s’occupera de la gestion du Janus Long/Short Fund. Il sera remplacé pour le Janus Fund par Barney Wilson, directeur assistant de recherche et gérant de portefeuille du Janus Global Technology Fund, en tant que co-gérant. Et le Janus Global Technology Fund sera repris par Brad Slingerlend, assistant de gérant de portefeuille et ancien co-gérant du fonds.
Avec le Global X Fishing Industry ETF (acronyme : FISN), chargé à 0,69 %, la société de gestion Global X Management se targue d’avoir lancé le tout premier ETF consacré au secteur de la pêche à l'échelon mondial. Ce fonds réplique le Solactive Global Fishing Index dont, au 29 avril, les trois plus grandes composantes étaient Cermaq ASA, Marine Harvest et Toyo Suisan Kaisha Ltd. A noter que les deux branches principales de l’industrie de la pêche sont la pêche commerciale et l’aquaculture.
Après avoir réuni un groupe de travail composé de représentants de ressources humaines de grandes entreprises, mardi 10 mai, et ce afin de définir le cahier des charges de son nouveau mandat «Epargne salariale» avec une connotation «Investissement socialement responsable» (ISR), la société amLeague, en présence de Hubert Clerbois, président d’EPS Partenaires, a présenté, mercredi 11 mai, le projet à la vingtaine de gérants inscrits dans le cadre de ses championnats. Pour les asset managers, il était question de réagir à la fois sur les éléments retenus en matière de gestion financière pure, et sur l’aspect ISR du mandat. La structure financière du mandat «épargne salariale» n’a pas posé de difficultés particulières. Pour coller au plus près de la réalité de l'épargne salariale, amLeague s’est basée sur un profil équilibré de type 50 % actions/50 % obligations en offrant tout de même aux gérants la possibilité de faire varier légèrement l’allocation d’actifs. De l’ordre de plus ou moins 5 points de pourcentage. Surtout, il a été prévu de prendre en compte l’incidence des flux qui viennent «perturber» la gestion des fonds d'épargne salariale chaque année. Résultat, les gérants qui participeront à ce mandat devront faire face à un apport de capitaux en avril-mai correspondant à l’investissement «traditionnel» de l’intéressement et de la participation des salariés dans ces OPCVM. En chiffres, pour un mandat de départ de 50 millions d’euros – contre 100 millions accordés aux autres mandats d’amLeague - un flux de 5 millions d’euros a été prévu intervenant au cours du printemps. Cependant, pour faire bonne mesure, et tenir compte de l’impact des sorties «traditionnelles» des fonds d'épargne salariale, un retrait d’environ 3 à 5 millions d’euros est prévue à la fin du mois de septembre. Enfin, compte tenu des conclusions rendues par le groupe de représentants de ressources humaines, le mandat «Epargne salariale-ISR» va limiter son univers d’investissement à la zone euro, éliminant de fait le risque de change inhérent au marché européen. Pour la partie ISR, plusieurs conditions «classiques» vont être exigées. Les sociétés de gestion devront être membres du Forum pour l’Investissement Responsable et signataire du Code de Transparence AFG-FIR. Compte tenu de la diversité de la gestion ISR, les gérants participant au championnat devront faire assaut de pédagogie et réaliser une fiche publiée sur le site d’amLeague précisant les spécificités de leur gestion en matière de sélection des titres, d’application des critères extra-financiers, etc. A cela s’ajoute la réalisation par le gérant d’un reporting ISR avec une périodicité semestrielle. A noter que quelques questions restent actuellement en suspens au niveau de l’ISR, portant sur la partie obligataire du portefeuille. Si la sélection des titres «corporate» ne pose pas de difficultés particulières, étant soumis peu ou prou aux mêmes critères que pour la partie actions du portefeuille, la sélection des titres d’Etat est un peu plus délicate, même si, rappelle-t-on chez amLeague, l’univers d’investissement est délimité à la zone euro. A suivre donc sachant que la version définitive du cahier des charges de ce mandat devrait être connue dans les semaines à venir.
Au 30 mai, Wilfred Sit, qui était head of Asia Pacific invesment strategy et CIO régional pour Asie-Pacifique chez Mirae Asset Global Investments rejoindra Baring Asset Management Asie LTD au poste nouvellement créé de CIO, à Hong-Kong. Il s’agit d’un retour aux sources, l’intéressé ayant déjà été directeur et head of Asian equities chez Barings entre 2004 et 2007.Dans ses nouvelles fonctions, ils travaillera avec Colin Ng, head of Asian equities, et Agnes Deng, head of Hong Kong China Equities. Il sera subordonné à Tim Scholefield, head of equities de Barings.La maison britannique gère plus de 13 milliards de dollars d’actions asiatiques (au 31 mars) dans des fonds et des mandats, dont 3,4 milliards de dollars dans le Baring Hong Kong China et 300 millions de dollars dans le Baring ASEAN frontiers fund.
Selon le gestionnaire helvétique Swisscanto Asset Management (57,6 milliards de francs), le Swisscanto (LU) Bond Invest CoCo qui sera lancé le 1er juin et pour lequel la souscription initiale est prévue du 23 au 31 mai, devrait être le tout premier fonds d’investissement spécialiste des obligations convertibles «contingentes» (contingent convertibles ou CoCos). Le fonds, de droit luxembourgeois, est enregistré pour la Suisse, le Liechtenstein, le Luxembourg et l’Autriche.Les émissions de CoCos sont appelées à se multiplier en raison du durcissement des exigences réglementaires en matière de ratios prudentiels (Bâle III) pour les banques. Les CoCos ne doivent être convertis en actions qu’en cas de difficultés financières de l’émetteur ; comme ils présentent des risques plus élevés que des capitaux externes, ils ne peuvent pas être simplement comptabilisés dans l’allocation obligataire d’un portefeuille. Ils font partie de la poche alternative, ce qui restreint le cercle des investisseurs potentiels mais génère aussi des rendements plus élevés. Les prévisions de rendement des CoCos sont actuellement évaluées à 8-10 %, et elles sont par conséquent intéressantes tant pour des investisseurs institutionnels que privés.Dans la mesure où le gisement de CoCos est relativement limité pour l’instant, le Swisscanto (LU) Bond Invest CoCo n’investira initialement que 6 % de son encours dans ce type de titres. La part allouée à ces obligations augmentera au fur et à mesure que le marché s'élargira. En attendant, le fonds sera investi dans des obligations bancaires subordonnées.Le nouveau produit est disponible en parts de capitalisation pour les investisseurs privés (tranche B) et institutionnels (tranche J) en francs suisses, en euros ou en dollars US. Le risque de change est couvert pour toutes les classes de monnaies et il n’est pas prévu de commission de performance.CaractéristiquesDénomination: Swisscanto (LU) Bond Invest CoCoCodes Isin : tranches B : retail, tranches J : parts institutionnelles B-Tranche CHF: LU0599119533 J-Tranche CHF: LU0599119616B-Tranche EUR: LU0599119707 J-Tranche EUR: LU0599119889B-Tranche USD: LU0599119962 J-Tranche USD: LU0599120036Commission de gestion : 1,40 % (tranche B)/0,80 % (tranche J)
Le regain des fonds actions aura été de courte durée. Six mois après le retour de l’appétit pour les actions, les investisseurs européens sont revenus sur les obligations. Pour le troisième mois consécutif en mars, selon les dernières statistiques de Lipper, les souscriptions nettes aux fonds actions ont décliné (-9 milliards d’euros en mars), tandis que les fonds obligataires ont vu leur collecte nette s’améliorer (+4,7 milliards d’euros). Et si l’on retire l’impact positif des ETF, les fonds actions accusent des rachats nets de près de 10 milliards d’euros.Le gros des souscriptions aux fonds obligataires (3,3 milliards d’euros) a été placé sur cinq fonds seulement, ceux de Templeton, Alliance Bernstein, Storebrand et Pimco. Dans ce contexte, Franklin Templeton est ressorti premier du classement des sociétés de gestion en termes de souscriptions nettes en mars avec 2 milliards d’euros, devant UBS (1,6 milliard) et BlackRock (1,2 milliard), sachant que ces deux derniers ont été les deux groupes ayant enregistré les plus fortes collectes actions.A noter que les fonds matières premières ont enregistré des souscriptions nettes de 830 millions d’euros en mars, portant le total à 2,7 milliards d’euros au premier trimestre, dont 1,4 milliard sur des ETF. Au total, sur le mois, les fonds vendus en Europe ont enregistré des souscriptions nettes de 330 millions d’euros hors fonds monétaires, soit le plus faible niveau depuis 10 mois, et des rachats nets de 8,9 milliards en les incluant.
La Bourse de l’environnement, filiale de Nyse Euronext et de la Caisse des Dépôts, va mettre aux enchères 200.000 contrats CER (Credit Emission Reduction) le 18 mai pour le compte la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Les unités seront vérifiées à leur source via l’initiative «Safe Harbour».
L’autorité américaine des marchés financiers ferait pression pour que des poursuites judiciaires soient engagées contre certains cadres ayant commercialisé les obligations indexées sur des créances hypothécaires ou même certains fonds d’investissement ayant titrisé ces produits et parié ensuite sur leur baisse, indique le journal qui cite des sources proches du dossier.
Le quotidien cite des sources diplomatiques pour avancer que les gouvernements de l’Union européenne s’apprêtent à sceller un accord visant à restreindre le champ d’action des ventes à découvert d’actions et de dette souveraine. Cela après avoir mis un terme aux inquiétudes que des évolutions des règles pourraient rendre plus difficile l’émission de dette par les Etats. Les gouvernements doivent pourtant encore négocier avec le Parlement, qui a entériné une version plus restrictive du projet, passant notamment par une limitation du trading sur dérivés de crédit liés à la dette souveraine. Le Parlement dispose d’un allié de poids en la personne de l’Allemagne.
Le quotidien indique, citant «plusieurs sources», que le Fonds stratégique d’investissement a «mandaté la banque Citi» afin d’«évaluer l’intérêt» de céder ses 8% au capital d’Aéroports de Paris. «C’est un mandat exploratoire, rien n’a été décidé» selon une source proche du dossier, une autre de l’entourage du FSI faisant valoir que «nous faisons ce genre d’examen régulièrement pour toutes nos participations».
Le taux de chômage de la Grèce a grimpé à 15,9% en février contre 15,1% en janvier et 12,1% un an plus tôt, atteignant un nouveau record, selon les services statistiques nationaux. C’est le plus fort taux de chômage enregistré depuis que la Grèce a commencé en 2004 à publier chaque mois ses chiffres de l’emploi.