Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Giuseppe Conte, le chef du gouvernement italien, a bien présenté, comme prévu, ce mardi à 12h, sa démission au président Sergio Mattarella, qui va commencer mercredi des consultations avec les partis politiques en vue de trouver une issue à la crise, a annoncé la présidence de la République.
Le président du Conseil italien s’apprêtait, selon la presse transalpine lundi matin, à démissionner avec l’objectif de mettre sur pied un nouveau gouvernement soutenu par une majorité plus large au Parlement. Si l’information a ensuite été démentie par une source gouvernementale, La Repubblica estimait quand même que Giuseppe Conte pourrait remettre sa démission au président de la République, Sergio Mattarella, dès mardi, pour tenter de former une nouvelle coalition qui «donne à l’exécutif une perspective jusqu’à la fin de la législature (en 2023)».
Les deux partis de la coalition au pouvoir en Italie, le Mouvement 5 Etoiles (M5S) et le Parti démocrate (PD), ont évoqué vendredi la possibilité d’élections législatives anticipées pour sortir de la crise politique actuelle, si le gouvernement de Giuseppe Conte ne parvient pas à s’assurer une majorité parlementaire solide, après avoir survécu de justesse à un vote de confiance au Sénat mardi. Le président du Conseil a appelé les sénateurs centristes et indépendants à le soutenir pour voter les réformes urgentes et le plan de relance issu des fonds européens : un désaccord sur la gestion de ces fonds avait poussé le parti Viva Italia (Matteo Renzi) à sortir du gouvernement le 13 janvier. Face à ce déséquilibre, PD et M5S ont déclaré ne pas craindre un retour aux urnes, alors que les sondages donnent la Ligue de Matteo Salvini encore gagnante (avec Fratelli d’Italia). Des sénateurs du PD, conscients des risques pour l’Italie, ont demandé à leurs dirigeants de cesser d’évoquer cette piste. A 122 pb, l’écart avec les taux à 10 ans allemands a atteint un plus haut depuis novembre.
L’excédent de la balance des comptes courants de l’Allemagne a reculé pour une cinquième année consécutive en 2020, montre une enquête de l’Ifo, et la bascule provoquée par la crise sanitaire du coronavirus ont porté les exportations de matériel médical de protection et de produits électronique en provenance de la Chine. L’excédent des comptes courants de la Chine a donc plus que doublé, à 310 milliards de dollars (254 milliards d’euros) en 2020, quand le surplus de l’Allemagne s’est établi à 261 milliards de dollars avec la baisse de la demande d’automobiles, de machines et d’équipements. Le Japon se classe à la troisième place, avec un excédent de 158 milliards de dollars. Rapporté au PIB, l’excédent de l’Allemagne est resté très élevé, à 6,9% en 2020 après 7,1% en 2019.
L’excédent de la balance des comptes courants de l’Allemagne a reculé pour une cinquième année consécutive en 2020, montre une enquête de l’Ifo publiée vendredi, et la bascule provoquée par la crise sanitaire du coronavirus ont porté les exportations de matériel médical de protection et de produits électronique en provenance de la Chine.
Le pays, qui élit son président le 24 janvier, vient de se reconfiner. La pandémie a cassé les efforts d’assainissement budgétaire consentis par Lisbonne.
Après la confiance des députés lundi (par 321 voix sur 629), Giuseppe Conte a obtenu la confiance du Sénat, où les démissions des ministres de Viva Italia (Matteo Renzi) pour dénoncer un désaccord sur l’emploi des fonds de relance européens faisaient perdre la majorité absolue au gouvernement de coalition également composé du Mouvement 5 Etoiles (M5S) et du Parti démocrate. Résultat final : 156 voix pour sur 321 (140 votes contre), soit une majorité relative. Le président du Conseil italien ne devrait pas être contraint de présenter sa démission au président de la République. Mais avec ce faible résultat, attendu avec la perte d’au moins 16 des 18 sénateurs Viva Italia qui se sont abstenus, la majorité perdra le contrôle d’importantes commissions parlementaires au moment de faire voter le plan de relance et des réformes vitales. Au bout des comptes, ce vote a tenu à la «volonté» de quelques sénateurs centristes, sans parti ou même de 2 membres du parti de droite Forza Italia.
Les prix à la consommation en Allemagne ont reculé de -0,7% sur un an en décembre, confirment les données publiées mardi par Destatis, l’institut fédéral de la statistique. Sur un rythme mensuel, l’inflation calculée aux normes harmonisées européennes IPCH ressort en hausse de +0,6%, comme en première estimation. L’inflation allemande reste toujours loin de l’objectif de la Banque centrale européenne d’une hausse des prix légèrement inférieure à 2% par an.
Les prix à la consommation en Allemagne ont reculé de -0,7% sur un an en décembre, confirment les données publiées mardi par Destatis, l’institut fédéral de la statistique. Sur un rythme mensuel, l’inflation calculée aux normes harmonisées européennes IPCH ressort en hausse de +0,6%, comme en première estimation.
Le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, n’a pas l’intention de démissionner à ce stade et va s’adresser au Parlement lundi prochain, a déclaré jeudi la présidence de la République. Le chef du gouvernement pourrait chercher à remplacer le soutien d’Italia Viva, le petit parti centriste de Matteo Renzi, par un groupe de parlementaires «responsables» de différentes formations actuellement dans l’opposition. Les sénateurs et députés italiens avaient demandé jeudi matin à Giuseppe Conte de venir s’expliquer au Parlement sur la manière dont le président du Conseil entend désormais sortir de la crise politique causée par la démission des deux ministres du parti Viva Italia (IV), qui formait depuis septembre 2018 la coalition gouvernementale avec le Mouvement 5 Etoiles (M5S) et le Parti démocrate (PD).
Les sénateurs et députés italiens ont suspendu jeudi matin leurs travaux et demandé - par la voix du président de l’Assemblée Roberto Fico - à Giuseppe Conte de venir s’expliquer au Parlement sur la manière dont le président du Conseil entend désormais sortir de la crise politique causée par la démission des deux ministres du parti Viva Italia (IV), qui formait depuis septembre 2018 la coalition gouvernementale avec le Mouvement 5 Etoiles (M5S) et le Parti démocrate (PD).
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), créé en 2010 et relayé par le Mécanisme européen de stabilité (MES) qui le gère également, a levé lundi 5 milliards d’euros pour couvrir ses besoins de financement de 7 milliards au premier trimestre, via deux nouvelles obligations qui ont attiré un carnet de commandes combiné record de 70 milliards. Cela a permis aux banques (Barclays, Deutsche Bank, JP Morgan) de porter le rendement de la nouvelle obligation 0% à 10 ans (3 milliards échéance janvier 2031) à un niveau de 11 points de base (pb) sous les taux midswap, et celui de la nouvelle obligation 0,05% à 31 ans (2 milliards à échéance janvier 2052) à MS +9 pb.
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), créé en 2010 et relayé par le Mécanisme européen de stabilité (MES) qui le gère également, a levé lundi 5 milliards d’euros pour couvrir ses besoins de financement de 7 milliards au premier trimestre, via deux nouvelles obligations qui ont attiré un carnet de commandes combiné record de 70 milliards.
La dette italienne suscite un intérêt croissant de la part des investisseurs asiatiques (fonds de pension et souverains) qui recherchent des rendements positifs sur les Etats de la zone euro, a déclaré à Reuters le responsable de la dette italienne, Davide Iacovoni. Malgré des taux historiquement bas, ces investisseurs parient que les achats de la Banque centrale européenne (BCE) continueront de soutenir le marché. Contrairement aux autres émetteurs «core» de la région, l’Italie offre encore des rendements positifs sur toutes les échéances supérieures à 5 ans. La semaine dernière, elle a émis 10 milliards d’euros d’une nouvelle obligation à 15 ans, avec 105 milliards de demandes venant de 520 investisseurs, aux trois quarts étrangers. Alors que sa dette devrait bientôt atteindre 160% du PIB, le spread avec l’Allemagne s’approche pour la première fois en quatre ans des 100 points de base.
Après avoir chiffré à plus de 200 milliards d’euros les aides qu’elle toucherait en provenance de divers fonds européens pour relancer son économie, l’Italie cherche un compromis sur la gestion de ces aides qui a mené l’ancien premier ministre Matteo Renzi (Italia Viva) à menacer de ne pas voter le Plan de relance dont les programmes d’investissement peuvent stimuler la croissance de 3 points de pourcentage d’ici à 2026 selon Reuters. Le président du Conseil Giuseppe Conte a fait des propositions pour tenter de résoudre cette crise susceptible de mettre en danger la coalition M5S-Parti démocrate-Italia Viva, acceptant a priori de revenir sur une gouvernance du plan décentralisée et un possible remaniement ministériel. Une réunion des trois partis est prévue en début de semaine. Matteo Renzi aimerait également que le gouvernement fasse appel au Mécanisme européen de stabilité (MES) pour financer les hôpitaux du pays. L’Italie devrait voir son PIB se contracter de -9% en 2020 avant de rebondir de 6% en 2021.
La production industrielle a progressé de +0,9% en novembre en Allemagne, après une hausse de +3,4% (révisée) en octobre, selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique publiés vendredi, le secteur manufacturier continuant de soutenir plus qu’attendu la reprise de la première économie européenne au dernier trimestre.