Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
L’Allemagne aura besoin d’un ensemble budgétaire supplémentaire en 2021 pour compenser le coût économique de la crise sanitaire du coronavirus, a déclaré jeudi soir le ministre des Finances, Olaf Scholz, dans un entretien télévisé sur Welt TV. Cette annonce était attendue après que plusieurs membres du parti social-démocrate (SPD) d’Olaf Scholz ont déclaré que le projet actuel d’une nouvelle dette de 180 milliards d’euros cette année serait insuffisante pour soutenir la principale économie de la zone euro.
Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières est resté inchangé en janvier par rapport à décembre dans la zone euro, à 8,1%, selon les données Eurostat. Le nombre de chômeurs a augmenté de 8.000 en janvier pour atteindre 13,3 millions de personnes. Le taux de chômage de la zone s’établissait à 7,4% en janvier 2020. Le taux de chômage reste assez stable voire en légère baisse sur un an en Italie (9% à fin décembre).
Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières est resté inchangé en janvier par rapport à décembre dans la zone euro, à 8,1%, selon les données publiées jeudi par Eurostat. L’office statistique a en effet révisé à la baisse le taux de chômage de décembre, précédemment estimé à 8,3%. Le nombre de chômeurs a augmenté de 8.000 en janvier pour atteindre 13,3 millions de personnes.
La République d’Italie a connu un énorme succès pour les débuts de son obligation verte émise mercredi, puisque ce BTP d’une maturité de 24 ans (Avril 2045, notation Baa3/BBB/BBB-, coupon de 1,50%) a finalement attiré 80 milliards d’euros (en incluant les intérêts des banques partenaires) de demandes pour 8,5 milliards offerts (au lieu de 7 prévus initialement), soit un book 9,4 fois sursouscrit. C’est près de trois fois plus que l’Allemagne pour ses débuts sur ce segment en septembre. Les banques conseils (CACIB et Intesa Sanpaolo comme conseillers en structuration, avec BNP Paribas, JPMorgan et NatWest) ont ainsi pu abaisser les prix à 12 points de base au-dessus des obligations de maturité 2041 (20 ans), au lieu de 15 pb initialement prévus. L’offre intervient après un rallye d’un an sur les obligations italiennes et le sentiment positif des investisseurs lié à la nomination de l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, au poste de Premier ministre en février.
Après sa présentation jeudi aux journalistes et lundi aux investisseurs, l’Italie a mandaté mardi 5 banques (CACIB et Intesa Sanpaolo comme conseillers en structuration, avec BNP Paribas, JPMorgan et NatWest) pour l’accompagner dans sa première émission de «green bond», sur une maturité de 25 ans, dès ce mercredi. Ce matin, le livre d’ordres a accumulé plus de 54 milliards d’euros de demandes pour ce BTP à maturité Avril 2045 (noté Baa3/BBB/BBB-), soit plus du double de ce que l’Allemagne avait obtenu pour ses débuts sur ce segment en septembre.
L’inflation est restée stable en zone euro en février à 0,9% en rythme annuel, selon la première estimation d’Eurostat publiée mardi. En février, les produits alimentaires, les boissons, l’alcool et le tabac (+1,4%) ont été les principaux contributeurs à la hausse générale des prix, freinée par ailleurs par la baisse de ceux de l’énergie (-1,7%), précise Eurostat. L’inflation dite de base (core/sous-jacente), qui exclut l’alimentation et l’énergie, a ralenti à +1,2% sur un an, après +1,4% en janvier.
L’inflation est restée stable en zone euro en février à 0,9% en rythme annuel, selon la première estimation d’Eurostat publiée mardi. Une pause après une première forte accélération en janvier qui avait mis fin à cinq mois passés en territoire négatif (dont quatre à -0,3%), en lien avec la fin de la baisse de la TVA en Allemagne, le décalage des soldes d’hiver et la forte hausse des prix de l’énergie liée au froid. Il est probable qu’elle connaisse une nouvelle nette accélération dans les mois à venir, du fait de prix de l’énergie nettement au-dessus des niveaux de mars-avril-mai 2020.
Mieux vaut en faire trop que pas assez. C’est forte de ce principe que l’administration Biden a annoncé un plan de relance de 1.900 milliards de dollars afin d’effacer les stigmates de la pire récession de l’après-guerre. Une fois n’est pas coutume, le « quoi qu’il en coûte » à la mode américaine déclenche depuis un mois de vifs débats dans le clan même des héritiers de l’école keynésienne. Les critiques, tel Larry Summers, soutiennent le principe d’une ambitieuse relance budgétaire, mais craignent que le bazooka ne finisse par gâcher la reprise en raison d’un feu inflationniste trop nourri.
Le taux d’inflation définitif en zone euro ressort bien, comme prévu, à +0,2% sur un mois et +0,9% en rythme annuel, selon les statistiques publiées mardi par Eurostat. Les prix à la consommation baissaient en rythme annuel depuis le mois d’août, principalement en raison de la chute des prix de l’énergie. Ces derniers ont augmenté de +3,8% sur un mois en janvier, mais restent en baisse de -4,2% sur un an, alors que ceux des produits alimentaires non transformés affichent une hausse de +1,2% par rapport à décembre, et de +2,0% par rapport à janvier 2020.
L’Union européenne (UE) se prononcera à nouveau dans les semaines à venir sur l’opportunité de prolonger la suspension de l’application du Pacte de stabilité, a déclaré lundi le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni. «Nous déciderons si et comment il faut prolonger le gel du Pacte et dans les mois à venir, nous commencerons à réfléchir à la manière de le re-calibrer à la lumière des nouveaux objectifs stratégiques de l’Europe», a-t-il déclaré dans une interview à La Stampa. De quoi justifier les craintes des économistes qui militent pour l’annulation des dettes publiques par crainte d’un retour trop rapide de l’austérité budgétaire.
L’Union européenne (UE) se prononcera à nouveau dans les semaines à venir sur l’opportunité de prolonger la suspension de l’application du Pacte de stabilité, a déclaré lundi le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni.
Le président du Conseil italien, Mario Draghi, a facilement remporté le vote de confiance organisé à la Chambre des députés, l’ultime étape que devait franchir l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) pour que sa coalition gouvernementale puisse formellement débuter ses travaux. Les députés ont voté à 535 voix contre 56. Mario Draghi a été officiellement investi à la présidence du Conseil italien la semaine dernière et a reçu mercredi la confiance du Sénat, comme attendu.
Le président du Conseil italien, Mario Draghi, a facilement remporté jeudi soir le vote de confiance organisé à la Chambre des députés, l’ultime étape que devait franchir l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) pour que sa coalition gouvernementale puisse formellement débuter ses travaux. Les députés ont voté à 535 voix contre 56. Seul le parti d’extrême droite Fratelli d’Italia a refusé de soutenir Draghi dans la chambre basse du parlement, composée de 629 sièges.
Le président du Conseil italien Mario Draghi a obtenu, mercredi soir tardivement, le vote du Sénat avec 262 voix contre 40 lors du vote au Sénat (sur 315 votes pour 321 sièges). L’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) avait présenté ses priorités politiques dans la journée, d’abord dans un discours de politique générale puis au travers d’autres échanges, appelant à mener de vastes réformes pour sortir l’Italie de la crise économique et sanitaire actuelles. En dehors du parti d’extrême droite Frères d’Italie, il est soutenu par tous les grands partis politiques du pays, qui votaient leur confiance ce jeudi à la Chambre des députés.
Le président du Conseil italien Mario Draghi a obtenu, mercredi soir tardivement, le vote du Sénat avec 262 voix contre 40 lors du vote au Sénat (sur 315 votes pour 321 sièges). L’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) avait présenté ses priorités politiques dans la journée, d’abord dans un discours de politique général puis au travers d’autres échanges, appelant à mener de vastes réformes pour sortir l’Italie de la crise économique et sanitaire actuelles.
Dans un discours inaugural au Sénat, le nouveau président du Conseil italien Mario Draghi s’est engagé mercredi à mener de vastes réformes pour redresser un pays frappé par la crise sanitaire et économique, avant un vote de confiance dans la soirée au gouvernement d’union nationale qu’il a formé samedi. Le vote à la Chambre des députés est prévu jeudi. Sa priorité sera de mener à bien la campagne de vaccinations contre le covid-19, mais aussi de redéfinir les modalités d’utilisation des quelque 200 milliards d’euros attribués à l’Italie par l’Union européenne (UE) dans le cadre de son vaste plan de relance économique. Mario Draghi a dit souhaiter une réforme de l’administration publique et du système judiciaire.
Dans un discours inaugural de 50 minutes au Sénat, le nouveau président du Conseil italien, Mario Draghi, s’est engagé mercredi à mener de vastes réformes pour redresser un pays frappé par la crise sanitaire et économique, avant un vote de confiance dans la soirée au gouvernement d’union nationale qu’il a formé samedi. Le vote à la Chambre des députés est prévu jeudi.
La contraction de l’économie de la zone euro a été légèrement plus faible qu’estimée initialement au quatrième trimestre, montre mardi la deuxième estimation publiée par Eurostat. Le PIB des 19 pays a baissé de -0,6% sur la période octobre-décembre, soit une baisse de -5,0% par rapport au quatrième trimestre 2019. La première estimation publiée il y a deux semaines avait donné une contraction de -0,7% d’un trimestre sur l’autre et une baisse de -5,1% en rythme annuel.
Les membres du Mouvement 5 Etoiles (M5S) ont assez largement (59,3%) voté jeudi en faveur d’un soutien au président du Conseil italien désigné, Mario Draghi, ce qui devrait lui permettre de présenter un gouvernement au président de la République Sergio Mattarella d’ici à vendredi soir pour sortir de la crise politique actuelle.