Toute l’actualité de l’Union européenne (élections, lois, réglementations) et l’impact des décisions de la Commission européenne, du Parlement ou du Conseil sur l'économie, les marchés et l'écosystème financier.
Après le feu vert des Etats membres, le Parlement européen (PE) a approuvé jeudi le projet de règlement présenté mi-mars par la Commission européenne (CE) prévoyant la mise en place d’un certificat sanitaire européen. Le document aura pour fonction d’attester dans toute l’UE, via un QR code, que son titulaire a été vacciné contre la Covid-19, qu’il a développé des anticorps ou bien qu’il a reçu un résultat de test négatif. Des négociations vont maintenant s’engager entre le PE et le Conseil afin d’arrêter les modalités de l’outil qui doit contribuer à rétablir la libre circulation et à relancer le tourisme cet été.
A 660 voix pour, 5 contre et 32 abstentions, le Parlement européen (PE) a approuvé mardi soir l’accord de coopération et de commerce conclu in extremis fin décembre 2020, entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni. Le vote constituait l’ultime étape garantissant l’entrée en vigueur définitive de l’accord, qui s’appliquait déjà de manière provisoire depuis le 1er janvier. Nombre d’eurodéputés ont toutefois exprimé leurs inquiétudes sur sa mise en application et leur défiance vis-à-vis du gouvernement britannique. En particulier quant au non-respect du protocole nord-irlandais par le gouvernement britannique. Autre sujet de tension majeur, la pêche, le Royaume-Uni devant garantir un accès à sa zone de pêche exclusive aux navires européens.
A 660 voix pour, 5 contre et 32 abstentions, le Parlement européen (PE) a approuvé mardi soir l’accord de coopération et de commerce conclu in extremis fin décembre 2020, entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni. Le vote constituait l’ultime étape garantissant l’entrée en vigueur définitive de l’accord, qui s’appliquait déjà de manière provisoire depuis le 1er janvier. Les eurodéputés ont toutefois été très nombreux à exprimer leurs inquiétudes sur sa mise en application et leur défiance vis-à-vis du gouvernement britannique, qu’ils ont sommé, au sein de leur résolution commune, d’ «agir de bonne foi et [d’] appliquer pleinement et sans délai les termes des accords qu’il a signés».
Un an après l’idée du plan de relance paneuropéen lancée par Emmanuel Macron et Angela Merkel, les ministres des Finances français et allemand, Bruno Le Maire et Olaf Scholz, ont présenté ensemble ce mardi leurs plans nationaux de relance et de résilience (PNRR) qui seront remis d’ici à vendredi à la Commission européenne.
Le parachèvement de l’Union bancaire était également à l’agenda des ministres des finances vendredi, en vue de la signature d’un accord préliminaire d’ici juin
La Commission européenne (CE) définit secteur par secteur les critères climatiques de la taxonomie des investissements verts, dans un document obtenu par L’Agefi et qui doit être officiellement présenté mercredi par l’institution.
La Commission européenne a annoncé mercredi qu’elle prévoit d’emprunter sur les marchés financiers 150 milliards d’euros par an en moyenne jusqu’en 2026 pour financer le plan de relance de l’Union européenne. Le total du plan NextGenerationEU s’élève à 750 milliards d’euros aux prix de 2018 mais représente près de 800 milliards aux prix actuels. La CE précise que le programme de financement prévoit des emprunts obligataires à 3, 5, 7, 10, 15, 20, 25 et 30 ans, complétés par des émissions de bons à moins d’un an. Sa mise en oeuvre débutera dès que les 27 parlements nationaux auront ratifié le texte sur les «ressources propres» de l’UE.
La Commission européenne (CE) a annoncé mercredi qu’elle prévoit d’emprunter sur les marchés financiers 150 milliards d’euros par an en moyenne jusqu’en 2026 pour financer le plan de relance de l’Union européenne (UE) notamment orienté vers la transition climatique et les technologies numériques après la crise du coronavirus.
Toute tentative pour bloquer le fonds de relance de l’Union européenne serait «un désastre économique pour l’Europe», a encore déclaré Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien à l’hebdomadaire économique Der Spiegel publié vendredi. «L’augmentation de la dette publique est inévitable et raisonnable face à cette crise du siècle, à condition que les investissements stimulent une croissance durable», a-t-elle ajouté. La Cour constitutionnelle allemande a bloqué fin mars la ratification du fonds de relance européen, approuvé par les deux chambres du Parlement, pour examiner un recours contre ce plan d’investissement financé par la dette.
Toute tentative pour bloquer le fonds de relance de l’Union européenne serait «un désastre économique pour l’Europe», a encore déclaré Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien à l’hebdomadaire économique Der Spiegel publié vendredi. «L’augmentation de la dette publique est inévitable et raisonnable face à cette crise du siècle, à la condition que les investissements stimulent une croissance durable», a-t-elle ajouté.
Certains analystes espèrent toutefois que les dirigeants changeront de «logiciel» budgétaire à temps alors que la relance ne peut pas se permettre trop de retard.
Dans un texte adopté mercredi par les représentants permanents des Etats membres auprès de l’UE en vue du G20 Finances du 7 avril, les Vingt-Sept se sont dits « prêts à étendre davantage l’initiative de suspension du service de la dette des pays vulnérables jusqu'à fin 2021 ». Ils se sont également prononcés en faveur de l’extension éventuelle aux pays à revenu intermédiaire (‘middle income countries’) du cadre commun pour le traitement de la dette. Ce cadre sur lequel les ministres des Finances du G20 s’étaient accordés en novembre dernier pour faciliter les opérations de restructuration ne concerne pour l’instant que les pays les plus pauvres.
Dans un texte adopté mercredi 31 mars par les représentants permanents des Etats membres auprès de l’UE en vue du G20 Finances du mercredi 7 avril, les Vingt-Sept se sont dits « prêts à étendre davantage l’initiative de suspension du service de la dette des pays vulnérables jusqu'à fin 2021 ».