Toute l’actualité de l’Union européenne (élections, lois, réglementations) et l’impact des décisions de la Commission européenne, du Parlement ou du Conseil sur l'économie, les marchés et l'écosystème financier.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a reconnu vendredi, provisoirement, Euroclear UK & Ireland Limited (EUI), le dépositaire central de titres (CSD) établi au Royaume-Uni, comme un CSD de pays tiers (TC-CSD) après la fin de la transition vers le Brexit. Le 25 novembre, la Commission européenne (CE) avait adopté une décision d'équivalence déterminant, pour une durée limitée, que le cadre réglementaire et de surveillance applicable au Royaume-Uni est conforme au règlement européen (CSDR). En vertu d’un accord de coopération avec la Banque d’Angleterre (BoE) sur les modalités de surveillance, l’Esma a pu, à la demande d’EUI, procéder à l'évaluation puis à la reconnaissance qui s’appliquera du 1er janvier au 30 juin 2021.
L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a reconnu vendredi, provisoirement, Euroclear UK & Ireland Limited (EUI), le dépositaire central de titres (CSD) établi au Royaume-Uni, comme un CSD de pays tiers (TC-CSD) après la fin de la transition avant le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE).
La présidente de la Commission européenne a proposé jeudi une série de mesures d’urgence, notamment pour assurer la fluidité des déplacements aériens et routiers, si le Royaume-Uni et l’Union ne parviennent pas à s’entendre d’ici à dimanche soir sur le cadre de leurs futures relations commerciales avant le 31 décembre.
Alors que les discussions sur l’accord commercial post-Brexit patinent, la Grande-Bretagne a fait un pas favorable mardi. Le pays a annoncé le retrait des clauses de la loi sur le marché intérieur contraires aux dispositions de l’accord de retrait de l’Union européenne conclu en janvier.
Les cinq années écoulées le prouvent, l’Accord de Paris a profondément modifié les termes du débat politique, donnant à l’industrie financière un signal fort d’engagement.
A quelques semaines de la fin de la période de transition, Londres et Bruxelles tentent de s’entendre sur les termes d’un accord de sortie de l’Union européenne.
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki rencontrera jeudi à Budapest son homologue hongrois Viktor Orban pour discuter du veto que les deux pays ont opposé à l’adoption du projet de budget de l’Union européenne (UE) pour la période 2021-2027, a déclaré mardi sur Twitter le porte-parole du gouvernement polonais, Piotr Muller. Pologne et Hongrie ont bloqué plus tôt dans le mois l’adoption du projet de budget pluriannuel de l’UE et du plan de relance NextGeneration EU destiné à aider les pays du bloc à se remettre des effets de la crise sanitaire liée au coronavirus, en raison du conditionnement de l’aide au respect de l'état de droit.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE) vont demander à la Commission européenne (CE) de communiquer ses projets dans l’hypothèse d’un «no deal» avec le Royaume-Uni, alors que s’amplifient les craintes de voir échouer les discussions sur leurs futures relations commerciales, rapporte jeudi The Times. «Nous devons proposer des mesures d’urgence. Le 1er janvier 2021 arrive vite, il nous faut un filet de sécurité», a déclaré au journal un haut diplomate européen, ajoutant qu’il était temps de préparer la population et les entreprises à l’hypothèse d’un divorce sans accord commercial.
Alors que le négociateur britannique en chef sur le Brexit, David Frost, aurait déclaré mardi soir selon The Sun la possibilité d’un accord commercial avec l’Union européenne (UE) «en début de semaine prochaine», deux fédérations britanniques de pêche ont exhorté mardi le Premier ministre Boris Johnson à «rester ferme et à ramener un accord» qui réponde aux demandes du secteur. Le secteur de la pêche ne représente que 0,1% de l'économie britannique, mais reste chargé de symbole pour les partisans du Brexit et est devenu l’un des principaux points de friction dans les discussions entre Londres et Bruxelles.
Alors que le négociateur britannique en chef sur le Brexit, David Frost, aurait déclaré mardi soir selon The Sun la possibilité d’un accord commercial avec l’Union européenne (UE) «en début de semaine prochaine», deux fédérations britanniques de pêche ont exhorté mardi le Premier ministre Boris Johnson à «rester ferme et à ramener un accord» qui réponde aux demandes du secteur.
La Hongrie opposera son veto au projet de budget de l’Union européenne (UE) pour 2021-2027 et au fonds de relance post-coronavirus si la clause liant le versement de l’argent au respect de l’Etat de droit n’est pas révisée, a déclaré lundi un porte-parole du gouvernement hongrois. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, est accusé par l’UE et certains pays européens d’atteinte aux principes démocratiques, notamment en matière d’indépendance de la justice et de liberté de la presse. La Pologne est elle aussi visée par des critiques similaires.
Les négociations avec les eurodéputés sont désormais sur la bonne voie. Mais la mise en oeuvre de l’intégralité du plan reste suspendue au bon vouloir des Etats membres.
Sous la pression de la deuxième vague, l’Europe appuie enfin sur l’accélérateur. Le Parlement européen (PE) et la présidence allemande du Conseil sont parvenus mardi après-midi à un accord politique sur les contours du cadre financier pluriannuel de l’UE sur la période 2021-2027 lors de la 9e session des négociations laborieuses qui se tiennent depuis la fin du mois d’août à ce sujet. Après l’obtention jeudi d’un compromis sur le mécanisme liant le versement des fonds de budget de l’UE au respect de l’État de droit, les représentants des deux institutions viennent de surmonter un second obstacle majeur à la mise en oeuvre du paquet décidé en juillet par les Vingt-Sept. Celui-ci prévoyait un plan de relance de 750 milliards financé par un emprunt commun et un budget 2021-2027 d’un montant total de 1.074 milliards d’euros.
Le Royaume-Uni s’est dit ouvert à une approche «raisonnable» sur la pêche, a déclaré sur Sky TV son ministre de l’Environnement George Eustice. Il a souligné la volonté des deux parties de parvenir à un accord sur leur relation commerciale post-Brexit alors qu’un nouveau cycle de négociations est prévu cette semaine. «Sur la pêche, on pourrait envisager des accords qui pourraient s'étendre sur deux ou trois ans par exemple (...). La question sera de savoir quels sont les accords de partage, quel est le degré d’accès mutuel que nous autorisons dans les eaux de l’autre partie (...), mais il peut aussi y avoir un accord de partenariat qui définit les règles de base.»
Le Royaume-Uni s’est dit ouvert à une approche «raisonnable» sur la pêche, a déclaré sur Sky TV son ministre de l’Environnement George Eustice, avant de souligner la volonté des deux parties de parvenir à un accord sur leur relation commerciale post-Brexit alors qu’un nouveau cycle de négociations est prévu cette semaine.