Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
« Cela ne sera pas une énième réforme des retraites », a déclaré Agnès Buzyn, la ministre de la Solidarité et de la Santé, jeudi 19 avril, lors du colloque sur la réforme des retraites, organisé à l’initiative du Sénat. Une journée de débat devant servir « d’amorce », selon Gérard Larcher, président du Sénat, à la réforme du gouvernement. Cette réforme systémique vise à la création d’un système universel par répartition où « un euro cotisé donne les mêmes droits aux cotisants, quel que soit le moment où il a été versé, quel que soit le statut de celui qui a cotisé », selon la promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Ce système unique des retraites qui concernera aussi bien les salariés du privé que les fonctionnaires et les indépendants doit permettre de remplacer les 42 régimes existants pour réduire « les inégalités de traitement » et « adapter le système de retraite aux nouveaux besoins de la société et à ses besoins futurs », a souligné la ministre. Mais « attention aux tentations du ‘grand soir’ qui font que l’on se réveille le matin, parfois, avec la gueule de bois », a mis en garde Gérard Larcher. « Nos 42 régimes sont aussi le fruit de l’histoire sociale de notre pays, et on ne peut pas gommer l’histoire sociale (…) on ne peut pas effacer le résultat de compromis social (…) la brutalité peut parfois paralyser des réformes qui sont pourtant nécessaires », a ajouté le président du Sénat. La ministre de la Santé a affirmé que la réforme des retraites ne viserait pas « une réduction des droits ni leur nivellement vers le bas ». Le nouveau système pourrait permettre la création de nouveaux droits notamment pour les personnes malades, dépendantes ou handicapées ou encore pour « les situations qui sont aujourd’hui mal prises en compte », a-t-elle fait savoir. Des consultations en cours Le gouvernement espère présenter un projet de loi devant le Parlement en 2019 pour un vote à l’été. Depuis lundi 16 avril, le gouvernement consulte d’ailleurs les syndicats et patronat afin de préparer la réforme. Pour le calendrier, Agnès Buzyn a indiqué que «dans les trois, quatre mois qui viennent nous allons travailler sur ce qu’on entend par un régime universel, ce qui doit être de l’ordre de la redistribution et de l’ordre de la solidarité, par exemple». Et en mai, une « consultation citoyenne » sera lancée pour permettre l’expression du plus grand nombre. Ce vaste projet qui pourrait s’appuyer sur les expériences de pays étrangers où Jean-Paul Delevoye, Haut-Commissaire à la réforme des retraites, s’est notamment rendu (Italie, Suède, Allemagne), pourrait transformer le système par annuités en un système géré avec des comptes notionnels ou par points. Un projet qui fait penser à la fusion des régimes complémentaire Agirc-Arrco programmée au 1er janvier 2019 et qui instaure un compte de points et une liquidation unique pour les actifs.
Les bilans des caisses de pension des entreprises suisses se sont améliorés au premier trimestre 2018. Le degré de couverture des caisses, soit le rapport entre actifs et passifs de prévoyance, a progressé de 0,7 point de pourcentage au cours des trois premiers mois de l’année, selon Willis Towers Watson qui analyse tous les trois mois l’impact du rendement des marchés sur l'état financier des régimes de retraite en Suisse. L’indice des plans de pension de Willis Towers Watson est ainsi passé de 104% à fin 2017 à 104,7% à fin mars 2018. L’augmentation des rendements des obligations d’entreprises au dernier trimestre a permis une diminution des engagements des caisses de pension plus importante que les pertes encourues sur les actifs. La volatilité et les rebonds des rendements obligataires des marchés ont certes freiné la performance des actifs financiers en début d’année. En dépit du rendement négatif des actifs au premier trimestre, le résultat global est positif, car la diminution des risques de prévoyance a pesé plus fort, explique la société de conseil dans un communiqué.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a présenté ce 18 avril sa stratégie d’investissement face au défi climatique. Cette stratégie couvrant l’ensemble du portefeuille propose des cibles et des moyens concrets qui permettent à la Caisse de contribuer, comme investisseur, à la transition vers une économie mondiale sobre en carbone de manière constructive et d’en saisir les occasions d’investissement rentables.
Le groupe a dégagé un résultat net en hausse de 6,4% en 2017. Il assume un fort recul de l’activité assurance vie, refusant des souscriptions sur son fonds euros.
AG2R et la Mutuelle Générale seraient en discussion, tandis que six groupes de protection sociale officialisent leur alliance dans la retraite complémentaire.
Pourquoi s'intéresser aux obligations convertibles en 2018 malgré la hausse attendue des taux ? Une question à laquelle ont dû répondre Quentin Philippe, gérant obligations chez Schelcher Prince Gestion, Cédric Fouché, directeur financier délégué d'Agrica Epargne et Julien Le Louët, directeur des investissements de l'OCIRP, lors des Clubs Dates Invest organisés le 29 mars dernier à Nantes.
Alors qu'AG2R La Mondiale travaille à son rapprochement avec la Matmut, qui conduira notamment à améliorer les ratios de solvabilité du nouvel ensemble, le groupe dirigé par André Renaudin, leader du secteur, serait aussi en négociations avec la Mutuelle Générale (MG), ex-mutuelle des PTT, selon une source proche du dossier citée ce matin par L'Agefi. MG avait étudié un rapprochement avec Malakoff Médéric qui avait échoué en mai 2016, après que des négociations difficiles eurent provoqué l'éviction de Guillaume Sarkozy des organes de direction.
Il serait possible de sortir en capital d’un produit de type Perco, Perp, Madelin en cas d’achat d’une résidence principale ou de création d’entreprise.
Sans attendre la réforme plus générale des régimes de retraite impulsée par Emmanuel Macron, une revue des régimes d’entreprises mérite d’être diligentée et, de fait, une revue des garanties et des tarifs
C’est ce qui résulte d’un sondage Ifop réalisé pour Altarea Cogedimà l’occasion de l’ouverture du Salon des seniors 2018. Les 55 ans et plus disent ainsi «se sentir seniors» à 64 ans, soit 3 ans plus tôt qu’en 2017, selon l’enquête qui montre que cette catégorie de la population est «globalement satisfait(e)» de la vie. Les «liens avec l’entourage» - famille, amis- comblent le plus les seniors, avec 93 % de satisfaits, dont plus de la moitié « tout à fait » (54 %). Mais de manière générale,«la vie menée dans son ensemble» leur donne aussi satisfaction, pour 82 % des personnes interrogées (28 % de « tout à fait »).
Les activités de retraite complémentaire des groupes de protection sociale professionnels (GPS) Agrica, Audiens, B2V, IRP Auto, Lourmel et Pro BTP ont fusionné au sein de deux nouvelles institutions : Alliance professionnelle Retraite Agirc et Alliance professionnelle Retraite Arrco. Cette fusion a été opérée le 4 avril, avec effet rétroactif au 1er janvier 2018
Selon une étude publiée hier par le Cercle de l’Epargne, en collaboration avec AG2R La Mondiale, de moins en moins de Français épargnent en vue de la retraite, en dépit d’inquiétudes sur leurs futures pensions. 31% d’entre deux déclaraient le faire en 2016, ils ne sont plus que 25% cette année. Même parmi les revenus supérieurs (plus de 3.000 euros par mois), six personnes sur dix n’épargnent pas régulièrement en vue de leur retraite. Et parmi les revenus moyens inférieurs (de 2.000 à 3.000 euros par mois), le pourcentage des épargnants réguliers a baissé spectaculairement depuis 2016 (-11 points), pour s'établir à 21%. Ils se trouvent dans la même situation que les revenus modestes (20%). L’enquête a été réalisée par l’Ifop auprès d’un échantillon représentatif de 1.002 personnes.
Seuls 42 % des Français estiment qu'il faut privilégier les produits d'épargne collective, d'après une enquête du Cercle de l’épargne, Amphitéa, et AG2R La Mondiale. Pour une majorité des épargnants, la résidence principale constitue la meilleure option en vue de se constituer une retraite.
Selon une étude publiée ce mardi par le Cercle de l’Epargne, en collaboration avec AG2R La Mondiale, de moins en moins de Français épargnent en vue de la retraite, en dépit d’inquiétudes sur leurs futures pensions. 31% d’entre deux déclaraient le faire en 2016, ils ne sont plus que 25% cette année. «C’est un signe des difficultés de pouvoir d’achat des Français», estime l'étude. Même parmi les revenus supérieurs ou moyens (plus de 3.000 euros par mois), six personnes sur dix n’épargnent pas régulièrement en vue de leur retraite. Et parmi les revenus moyens inférieurs (de 2.000 à 3.000 euros par mois), le pourcentage des épargnants réguliers a baissé spectaculairement depuis 2016 (-11 points), pour s'établir à 21%. Ils se trouvent dans la même situation que les revenus modestes (20%). Parmi les non-retraités de plus de 50 ans, seuls 22 % déclarent épargner régulièrement pour leur retraite, soit douze points de moins qu’en 2016.
Fiscalité, Eurocroissance, sortie en capital... Bruno Le Maire a détaillé les principales mesures du Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises (Pacte) en faveur de l'assurance vie et l'épargne retaite.
Dans une interview accordée à Option Finance, Jean-François Schmitt, directeur général d'Humanis, expose ses attentes vis-à-vis de la loi Pacte en matière d'épargne salariale. Il apporte également un éclairage plus large sur la manière dont il voudrait voir évoluer les Perco et PEE.
L’AFG (Association Française de la Gestion financière) et France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) ont publié les résultats de l’étude d’activité des fonds d’infrastructures gérés en France en 2017.
L'âge moyen de départ à la retraite des salariés du secteur privé a augmenté l’an passé en France pour atteindre 62,5 ans, deux mois de plus qu’en 2016, selon les données publiées hier par la Cnav (Caisse nationale d’assurance vieillesse). En 2017, le nombre de nouveaux retraités a atteint 632.626, soit 3,1% de plus qu’un an plus tôt. Le montant de base moyen du droit direct servi pour une carrière complète au régime général était de 1.053 euros par mois en 2017, contre 1.041 en 2016. L'âge moyen du retraité du régime général a légèrement augmenté l’an passé pour atteindre 74,1 ans contre 73,9 en 2016.