Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
Arielle Cressent, jusqu’alors responsable des investissements de l’Ircem, groupe de protection sociale des emplois de la famille, a rejoint La Financière Responsable, aux fonctions de responsable de la clientèle. Elle deviendra en outre membre du comité de direction de la société de gestion. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, elle accompagnera le développement de la clientèle institutionnelle et des partenariats de distribution à destination de la clientèle privée. Arielle Cressent est titulaire du DESS Monnaie-Banque-Finance de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et du DESE d’Actuariat du CNAM-Paris. Elle commence sa carrière comme gérante de portefeuille au CIC puis chez IXIS AM. Elle intègre ensuite le groupe OFI en tant que directrice adjointe du développement avant de rejoindre la société de gestion du groupe Malakoff Médéric, Fédéris Gestion d’Actifs, au poste de directrice de la relation clients. En 2015, elle rejoint la direction Actuariat Risque & Finance du Groupe IRCEM en tant que responsable des Investissements. AB
L'association Générations ERIC se montre bien peu convaincue par la Loi PACTE, dont l'objectif posé par le gouvernement consiste notamment à faciliter l'épargne retraite. Dans une lettre adressée à Emmanuel Macron, le think tank expose donc ses pistes d'amélioration destinées à "infléchir le projet PACTE".
Le niveau de vie médian des plus de 16 millions de retraités français est supérieur à celui de l’ensemble de la population, selon une étude publiée par la Drees., La pension moyenne des femmes est inférieure de 42 % à celle des hommes, un taux qui passe à 29 % en tenant compe de la pension de reversion.
Parmi les différents dispositifs d'épargne retraite supplémentaire, ceux souscrits dans le cadre professionnel ont garanti la rente annuelle moyenne la plus élevée en 2016, selon la DREES.
[L’institution des investissement néerlandais (NLII) va cesser ses activités en raison de l’amélioration de la situation des marchés. Créée en 2014 en réponse à la crise financière et la crise du crédit, l’organisation était chargée d’orienter les investissements des assureurs et fonds de pensions vers l'économie locale. Le projet visait à créer des fonds d’investissement destinés au financement de l'économie (corporate loans, prêts subordonnés). Selon l’organisation, de nombreux projets peuvent désormais être financés par un recours classique au marché. Elle estime également que les gros projets bénéficient déjà de la présence directe des investisseurs institutionnels et que les autres projets sont souvent trop petits, même quand ils sont regroupés à l’intérieur d’un fonds, pour être financés. Au cours des quatre années, l’organisation s’est penché sur plus de 200 cas de financements publics et privés. Elle espérait capter 3 milliards d’euros à destination du crédit pour des PME et des projets de développement durable et de transition énergétique. Mais elle a été déçue par la manque de projets adaptés car trop petits. Les fonds ont reçu 1,2 milliard d’euros d’engagements et seulement 360 millions d’euros ont été réellement investis. TV
L’Association française des investisseurs institutionnels (Af2i) compte un nouveau membre, selon la dernière édition de la lettre d’information de l’Af2i (avril 2018). L’association professionnelle vient d’accueillir dans ses rangs la Caisse de retraite et de prévoyance des clercs et employés de notaires (CRPCEN). Au 1er janvier 2018, la CRPCEN gère 132500 bénéficiaires au titre de l’Assurance Maladie, elle verse des pensions à 76 600 retraités. Ses ressortissants actifs sont au nombre de 53 000. Le régime est structurellement équilibré et enregistre des résultats excédentaires croissants (7,2 millions d’euros en 2015, 31 millions d’euros en 2016, 85,3 millions d’euros en 2017).
Selon le le journal britannique The Guardian, la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies (CCPPNU, 64 milliards de dollars d’encours) a investi près de 1,5 milliard de dollars dans 24 entreprises cotées en bourse, dont un grand nombre ont été impliquées dans des violations des droits de l’homme ou dans des catastrophes environnementales. Ces entreprises seraient en outre actuellement poursuivies ou ont déjà été poursuivies pour corruption. Le Guardian indique que le plus gros investissement du fonds est une participation de 210 millions de dollars dans la compagnie pétrolière Shell, qui, selon le rapport de 2011 des Nations Unies, est partiellement responsable des dommages environnementaux causés par les déversements de pétrole au Nigeria. Le fonds détient également un total de 244 millions de dollars dans les banques HSBC et Barclays, qui, toujours selon le Guardian, ont été accusées d’opérations financières secrètes et ont de fait payé des centaines de millions de dollars d’amendes. «Ces investissements minent clairement la crédibilité d’une organisation respectée», a déclaré Thomas Küchenmeister, directeur général de l’organisme de surveillance Facing Finance. Et d’ajouter : «Comment est-il possible de promouvoir le développement durable et la protection des droits de l’homme tout en profitant des violations de ces droits?» Un manque de surveillance Selon Ian Richards, l’un des 11 représentants du personnel du conseil d’administration de la caisse, le conseil d’administration avait déjà exprimé ses préoccupations concernant le manque de surveillance lors de sa rencontré avec le représentant du secrétaire général responsable des investissements du fonds de pension en mars dernier. «Tout est relativement complexe à l’ONU, mais cela ne nous empêche pas d’y regarder de plus près», a-t-il déclaré au Guardian. Nous ne voulons pas que nos retraites soient payées par des entreprises qui vont à l’encontre des valeurs que nous défendons depuis toujours.» Le porte-parole de l’ONU a pour sa part indiqué que la CCPPNU ne ferait aucun commentaire sur des investissements spécifiques, mais a souligné que sa stratégie d’investissement inclut des considérations ESG. Selon le site Internet de la Caisse, les critères de ses investissements sont définis par l’Assemblée générale des Nations Unies, qui a imposé des restrictions aux investissements dans les tabacs et les titres d’armement, mais ne mentionne pas les investissements dans les combustibles fossiles. AB
Sortie en capital, transférabilité des produits, gestion pilotée… Le projet de loi porté par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, devrait libéraliser l’épargne retraite , La montée au créneau des assurances pourrait peser sur les arbitrages, qui seront connus fin mai
De toutes les réformes annoncées par le locataire de l’Élysée, celle des retraites apparaît comme la plus complexe et la plus ambitieuse. Elle l’est tellement que le candidat Macron s’était laissé dans son programme deux quinquennats pour en achever la mise en œuvre, et que le Président en a décalé le point de départ d’un an, à 2019. Qu’il aboutisse à un système par points ou par comptes notionnels, ce projet de dispositif universel où la retraite serait calculée de la même manière pour tous et pour chaque euro cotisé ouvre un nouveau front pour des groupes de protection sociale déjà sommés par leur tutelle, l’Agirc-Arrco, de trouver des économies (lire Horizons, page 10).
La Cipav annonce le lancement d’un simulateur en ligne des cotisations liées aux régimes obligatoires de retraite de base, de retraite complémentaire et d’invalidité-décès. Accessible aux adhérents comme aux non-adhérents, le nouvel outil permet d’estimer leur total, en fonction de l’option de cotisation (avec réduction ou non). À noter que le simulateur ne prend pas en compte les cotisations en début d’activité, les exonérations ACCRE, les bénéficiaires du RSA et de la prime d’activité, et la dispense de régime invalidité-décès.
L’Association française des investisseurs institutionnels (Af2i) compte un nouveau membre, selon la dernière édition de la lettre d’information de l’Af2i (avril 2018). L’association professionnelle vient d’accueillir dans ses rangs la Caisse de retraite et de prévoyance des clercs et employés de notaires (CRPCEN). Au 1er janvier 2018, la CRPCEN gère 132500 bénéficiaires au titre de l’Assurance Maladie, elle verse des pensions à 76 600 retraités. Ses ressortissants actifs sont au nombre de 53 000. Le régime est structurellement équilibré et enregistre des résultats excédentaires croissants (7,2 millions d’euros en 2015, 31 millions d’euros en 2016, 85,3 millions d’euros en 2017). EJ
L’Association française des investisseurs institutionnels (Af2i) annonce la constitution d’une commission permanente «formation et recherche», dans l’objectif d’«établir la politique de l’association sur ces sujets et conduire les actions qu’elle jugera utiles pour ses membres». Celle-ci est placée sous la présidence d’Étienne Stofer, directeur de la Caisse de retraite des navigants (CRPN), avec pour vice-président Olivier Rousseau, membre du directoire du Fonds de réserve pour les retraites (FRR).
La Caisse des Dépôts conserve le même nombre de voix au conseil d’administration de la foncière Icade dont elle détient 39,11% du capital et ce, malgré l’opposition du Crédit Agricole Assurances. L’assemblée générale mixte des actionnaires d’Icade, réunie ce mercredi 25 avril, a en effet approuvé la nomination ou le renouvellement du mandat de quatre administrateurs proposés par la Caisse des Dépôts : Nathalie Tessier, Carole Abbey, Sophie Quatrehomme et Jean-Marc Morin. Les trois candidatures présentées par Crédit Agricole Assurances ont été rejetées. Ainsi, sur les 13 membres du conseil, la CDC compte 8 administrateurs contre 1 représentant de Crédit Agricole Assurances et 4 indépendants. Si la Caisse des Dépôts garde la majorité des postes au conseil, elle a indiqué qu’elle souhaitait se conformer aux recommandations du Code AFEP-MEDEF concernant la présence d’un tiers d’administrateurs indépendants au conseil. Le comité des nominations et des rémunérations devrait donc proposer prochainement un nouveau candidat indépendant. «Ce résultat conforte la stratégie menée par Eric Lombard qui a rappelé le 12 avril dernier, qu’Icade était un actif stratégique et a réaffirmé son ancrage dans les territoires. En tant que filiale historique de la Caisse des Dépôts, Icade contribue à l'émergence des villes de demain, vertes, intelligentes et responsables tout en s’affirmant comme un acteur majeur du Grand Paris et des métropoles régionales et en étant la première foncière européenne de santé», indique un communiqué de la CDC qui réaffirme sa confiance aux dirigeants d’Icade et dans le projet stratégique.
L’Association française des investisseurs institutionnels (Af2i) a décidé de faire de la formation et de la recherche une de ses priorités de développement des années à venir. C’est pourquoi elle a constitué une commission permanente pour établir la politique de l’association sur ces sujets et conduire les actions qu’elle jugera utiles pour ses membres.
Dans son rapport d'activité pour l'année 2017, l’ASR (Autorité fédérale de surveillance en matière de révision) met à nouveau le doigt sur les faiblesses affectant l’audit des institutions de prévoyance.
Ces dernières années, les actifs sous gestion des fonds souverains ont continué de croître mais à un rythme accéléré. Les encours ont ainsi augmenté de 4% entre mars 2015 et mars 2017 mais sur les douze mois à fin mars 2018, ils affichent une progression de 13%, contre 1% sur l’année à mars 2017, indique Preqin dans une étude sur les fonds souverains. Les actifs sous gestion des fonds souverains au niveau mondial se sont accrus de 866 milliards de dollars sur ces douze mois pour atteindre le niveau record de 7.450 milliards de dollars en mars. Preqin souligne que 71% des fonds souverains ont vu leurs encours progresser mais près d’un sur cinq (19%) ont subi une érosion de leurs actifs. Emblématiques de ces évolutions, le fonds souverain norvégien a franchi la barre des 1.000 milliards de dollars à 1.060 milliards de dollars tandis que le fonds de réserve russe a cessé ses activités début 2018, les fonds étant utilisés pour couvrir le déficit budgétaire. On compte actuellement 78 fonds souverains dans le monde, soit deux de plus en net au cours des douze derniers mois. Les actions et l’obligataire restent les classes d’actifs dominantes dans les portefeuilles des fonds souverains qui affichent toutefois un intérêt croissant pour les classes d’actifs alternatives. En effet, 64% et 59% d’entre eux investissent respectivement dans les infrastructures et les ressources naturelles. Des augmentations de 1 point de pourcentage sur douze mois pour les infrastructures et de 4 points pour les ressources naturelles.