Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
Comme annoncé, le groupe AG2R La Mondiale Matmut, partenaire de longue date du secteur agroalimentaire en prévoyance-santé-retraite (60% du secteur couvert), lance le fonds de dette privée Agrro Croissance, géré par Eiffel Investment Group, destiné au financement des PME françaises dans l’agroalimentaire. AG2R La Mondiale Matmut apporte 50 millions d’euros en dotation initiale. Le groupe ne se donne pas d’objectif sur l’encours du fonds. « On commence petit, nous verrons ensuite selon l’appétit, nous ne nous obligeons pas à atteindre un objectif d’encours », indique David Simon, directeur des investissements, finances et risques du groupe qui attend une performance de 3% du fonds. Il doit permettre de financer 20 à 25 entreprises en croissance dans l’agroalimentaire, par de la dette senior in fine de 5 à 7 ans à des taux de 3 à 8%. Les tickets de financement seront de 1 à 2,5 millions d’euros et pourraient monter jusqu'à 10 millions d’euros en association avec d’autres fonds d’Eiffel Investment. Une première opération de financement de 6 millions d’euros a été bouclée fin janvier avec Finoli, une entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et la distribution de compléments alimentaires haut de gamme et bio. Cette opération a ainsi bénéficié de l’apport du fonds « Eiffel Croissance Directe » dans lequel AG2R La Mondiale Matmut est également le sponsor principal avec 100 millions d’euros investis en 2017. D’autres financements sont à l'étude dans la viticulture, la chimie verte, les arômes alimentaires ou encore un glacier. Un club d’entrepreneurs en soutien Démarche originale, la sélection des entreprises repose sur la société de gestion mais va également profiter de l’expertise d’un club de dirigeants d’entreprise, le club Agrro Croissance, créé en début d’année par AG2R La Mondiale au sein de son pôle alimentaire. Présidé par Frédérick Bouisset, président du groupe Labeyrie Fine Foods, le club de dirigeants qui compte un premier noyau de 7 chefs d’entreprise et pourrait atteindre 30 à 50 personnes, pourra partager l’expérience et les connaissances entrepreneuriales de ses membres. « Eiffel Investment aura accès au savoir-faire de chefs d’entreprise expérimentés qui interviendront dans l’intérêt général du secteur et de son développement », souligne David Giovannuzzi, directeur du pôle alimentaire d’AG2R La Mondiale. Globalement, AG2R La Mondiale Matmut investit 1,5 milliard d’euros dans le financement de l’économie à travers le private equity (199 entreprises) et les dettes et fonds de dettes (236 entreprises), soit près de 2% des encours de son fonds euros (80,8 milliards d’euros). « Cela est encore en-dessous de notre cible de 3%, mais nous progressons avec des initiatives comme celle du fonds Agrro Croissance », déclare David Simon. Le groupe est par ailleurs présent à hauteur de 100 millions d’euros dans le fonds « PME Emplois durables », crée en 2015 avec Acofi Gestion. Il a apporté 160 millions d’euros dans le fonds « Prêts d’avenir », créé en 2016 avec BPI France, en étant le sponsor principal (80% des encours). Enfin, il a crée en 2017 avec Eiffel Investment Group le fonds « Eiffel Croissance Directe », réalisant investissement de 100 millions d’euros (pour un encours total de 130 millions). TV
En 2018, le FRR a réalisé une moins-value latente de - 5,16% en raison d’une baisse brutale des marchés actions dans les deux derniers mois de l’année, en particulier au cours du mois de décembre. Depuis la mise en place de son nouveau modèle de gestion à la fin de l’année 2010, il s’agit de la seule année de performance négative.
Pour la toute première fois, les régimes à cotisations définies comptent davantage d’actifs sous gestion que ceux à prestations définies dans les sept plus grands marchés de pension au monde, nous apprend l’institut Thinking Ahead Watson de Willis Towers Watson. Au total, les actifs représentatifs des engagements à cotisations définies dépassent légèrement les 50% de ces sept plus grands marchés. L’étude mondiale sur les actifs de retraite de l’institut a analysé les données des 22 plus grands marchés des retraites. Les sept principaux pays (Australie, Canada, États-Unis, Japon, Royaume-Uni, Suisse et Royaume-Uni) représentent 91% des actifs couverts par le rapport. Les États-Unis restent le plus grand marché des retraites, concentrant à eux-seuls 61,5% des actifs de retraite mondiaux, suivis par le Japon et le Royaume-Uni avec respectivement 7,7% et 7,1%. Une exposition aux actions en chute libre L’allocation d’actifs moyenne des fonds de pension issus des sept principaux pays est composée de : 40% d’actions, 31% d’obligations, 26% d’autres actifs et 3% de liquidités. L’allocation aux actions diminue ainsi de 20 points au cours des 20 dernières années, tandis que les allocations à d’autres actifs (dont l’immobilier et d’autres produits), ont augmenté de 19%. L’Australie et les États-Unis ont continué d’afficher des allocations aux actions supérieures à la moyenne, avec 47% et 43% respectivement. Dans le même temps, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et le Japon ont une exposition aux obligations supérieure à la moyenne, tandis que la Suisse affiche les répartitions les plus équitables entre actions, obligations et autres actifs. «Les fonds de pension continueront de faire face à de nombreux problèmes au cours des cinq à dix prochaines années. Ceux-ci incluent l’orientation nouvelle vers un modèle à cotisations définies, l’impact croissant de l'évolution de la réglementation et l’intégration accrue des facteurs ESG, de la gestion responsable et de l’investissement à long terme», prévoit Roger Urwin, directeur du contenu Investissement à l’institut Thinking Ahead. AB. .
Le Haut-Commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, rencontre depuis quelques jours syndicats et patronat pour discuter du futur régime universel de retraite. Des discussions ont été ouvertes avec les partenaires sociaux en octobre dernier lorsque les grandes lignes du futur régime ont été présentées. Dans un document d’une vingtaine de pages intitulé « Vers un système universel de retraite », dont l’AFP a obtenu copie samedi, il est nomment question de l’avenir des réserves des régimes complémentaires de retraite obligatoire (Agirc-Arrco, CNAVPL, RCI…). Les réserves accumulées par l’ensemble représentent un montant de 118 milliards d’euros, soit 5,3% du PIB, en 2016. Celles de l’Agirc-Arrco atteignent 70 milliards d’euros. Jean-Paul Delevoye interroge les partenaires sociaux sur le niveau qu’elles doivent atteindre, sur leur objectif et leur stratégie d’utilisation. Les réserves de la quinzaine de Caisses seraient donc appelées à servir au régime universel. Les partenaires sociaux qui gèrent paritairement ces régimes, s’opposent à ce principe. Après avoir demandé des efforts à leurs cotisants pour pouvoir constituer des réserves leur garantissant leurs droits futurs, ils assimilent la fusion des réserves à une confiscation. « Pour la première fois, le Haut-Commissariat marie les réserves des régimes avec l’idée de constituer un régime unique. S’ils récupèrent toutes les réserves, nous attaquerons en justice en plaidant l'égalité des droits », menace Philippe Pihet, le négociateur retraite de Force ouvrière. Côté patronat, le négociateur du Medef, Claude Tendil, estime aussi que « les efforts consentis par les entreprises et les salariés du privé au sein de l’Agirc-Arrco ne doivent pas bénéficier au laxisme d’autres régimes ». Indexation sur les salaires Parmi les autres pistes de transformation, Jean-Paul Delevoye propose une indexation des retraites sur les salaires et non sur l’inflation. D’un côté, l’indexation sur l’inflation présente « l’avantage de ne pas dévaloriser les droits acquis par rapport à l'évolution générale des prix et permet en outre d’octroyer un taux de remplacement à la liquidation plus élevé », souligne Jean-Paul Delevoye dans ce document. Mais elle peut être un facteur « d’inéquité », en ne valorisant pas « de la même façon les droits acquis en début, au milieu ou en fin de carrière ». Une indexation tenant compte de l'évolution des salaires « permettrait de maintenir constant le rythme d’acquisition des droits au cours de la carrière pour un individu moyen », et serait « également favorable à une moindre dépendance du système à la croissance ». Pilotage automatique Pour tenir compte des variations du cycle économique, Jean-Paul Delevoye propose une « règle d’or de retour à l'équilibre » pour encadrer le pilotage financier du système et garantir leur équilibre « sur un horizon pluriannuel ». Jean-Paul Delevoye estime qu’il faudrait prévoir un « fonds de lissage des évolutions économiques ». Il serait également nécessaire de prendre en compte les évolutions démographiques (espérance de vie, fécondité, migration). En ce qui concerne la prise en compte de l’espérance de vie, elle « pourrait se présenter comme le fait d’indiquer que, pour atteindre un taux de remplacement équivalent, il est nécessaire pour chaque génération de partir un peu plus tardivement ». Pour les syndicats, un pilotage automatique leur enlèverait leur pouvoir de négociation lorsque les comptes se détériorent en évitant une baisse des pensions. Un projet de loi est censé être présenté dans le courant de l’année 2019 pour une mise en place d’ici à 2025. TV
La Française et l’Office d’Investissement du Régime de Pensions du Canada (OIRPC) viennent d’annoncer la signature d’un partenariat stratégique en vue de développer la Société Foncière et Immobilière du Grand Paris. Cette joint-venture entre l’OIRPC (80%) et la Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Nord Europe (20%), actionnaire du groupe La Française, ambitionne d’investir dans des projets majeurs situés dans le Grand Paris. Dans un premier temps, 387,5 millions d’euros seront investis dans la joint-venture. Bénéficiant de l’expertise de La Française, la Société Foncière et Immobilière du Grand Paris, pilotée par Guillaume Pasquier, directeur du développement foncières, et Anne Génot, CIO Grand Paris et european real estate business development director, a d’ores et déjà sécurisé deux projets phares à Saint-Denis (93) etVillejuif (94). «Ce nouveau partenariat en France avec un gestionnaire et investisseur immobilier de premier plan tel que La Française, et sa société mère CMNE, nous permettra d’investir dans un projet de développement stratégique au sein de Paris, indique dans un communiqué Andrea Orlandi, directeur général d’OIRPC. Grâce à ce partenariat, nous ciblerons des projets de régénération urbaine liés aux nouvelles infrastructures; nous sommes convaincus que le Grand Paris Express transformera considérablement la région parisienne au cours de la prochaine décennie et au-delà». La joint-venture cherchera à développer le partenariat par le biais de projets de développement supplémentaires s’inscrivant dans sa stratégie globale d’investissement au-delà de Saint-Denis-Pleyel et Villejuif-Gustave Roussy. JG
Les Fonds de compensation AVS/AI/APG, gérés par compenswiss - ont clôturé l’année 2018 dans le rouge. Le rendement net des placements atteint -4,22 %, soit -1,5 milliards de francs. Dans le détail, le rendement net de la fortune du Fonds de compensation de l’AVS s’élève à -4,14 % (6,82 % il y a un an), celui de l’AI à -4,06 % (6,84 % fin 2017) et celui des APG à -4,19 % (6,98 % l’année précédente). Au total, la fortune gérée par compenswiss diminue de 2,5 milliards de francs à 34,3 milliards de francs, contre 36,8 milliards fin 2017. «Ce résultat s’explique d’une part par l’évolution négative des marchés financiers et d’autre part par le résultat de répartition négatif, en particulier celui de l’AVS», indique l’institution dans un communiqué. Et pour cause, contrairement aux deux années précédentes, le rendement réalisé en 2018 ne permettra pas de compenser le résultat de répartition négatif du Fonds AVS dû à l’évolution démographique et au vieillissement de la population. Le déséquilibre entre charges et recettes se poursuit et l’évolution prévisible des finances de l’AVS reste préoccupante pour l’avenir. L’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) prévoit que la fortune du Fonds AVS pourrait être épuisée d’ici 2031 environ, si des mesures ne sont pas prises bien avant cette date. Compte tenu de la baisse de la fortune, l’établissement a entamé en 2018 un programme systématique de désinvestissement en liquidant 100 millions de francs d’actifs par mois. Afin de pouvoir assurer le paiement des rentes, compenswiss se voit contraint d’augmenter ces désinvestissements en 2019 à 125 millions de francs par mois, soit à 1,5 milliard de francs pour l’année en cours. AB.
Les institutions européennes ont entériné mercredi l’accord politique intervenu en décembre dernier entre le Parlement européen et le Conseil sur le projet de produit d’épargne retraite paneuropéen (PEPP). La Commission avait lancé cette initiative en juin 2017. L’accord final reprend une part importante du compromis trouvé entre les Etats-Membres. Il confirme la mise en place de sous-comptes pour chaque Etat membre, régis par des règles nationales pour ce qui est des conditions de sorties notamment. L’Autorité européenne des assurances, l’Eiopa, se situera en retrait des autorités compétentes nationales, chargées de labelliser les produits PEPP et d’en notifier l’Eiopa qui devra tenir à jour un registre européen.
LE fonds de pension danois ATP a cédé à Cardano Group, spécialiste britannique des risques et investissements dans le domaine des retraites, 100 % du fournisseur britannique de retraites pour le lieu de travail NOW: Pensions. NOW: Pensions sert plus de 30.000 entreprises et 1,7 millions d’épargnants pour la retraite. L’acquisition devrait être bouclée fin 2019. Par la suite, NOW: Pensions transférera ses mandats de gestion à l’équipe de gestion d’actifs de Cardano. A l’issue de l’opération, Cardano gérera plus de 25 milliards de livres d’actifs. LM
Les institutions européennes ont entériné ce matin l’accord politique intervenu en décembre dernier entre le Parlement européen et le Conseil sur le projet de produit d’épargne retraite paneuropéen (PEPP). La Commission avait lancé cette initiative en juin 2017.
Le gouvernement projette d’appliquer des surcotes, c’est-à-dire de majorer les pensions finales de ceux qui retardent leur départ en retraite de 3 à 5 % par année supplémentaire d’activité. L’objectif premier ? Inciter à travailler plus longtemps pour contribuer à l’équilibre des régimes de retraite.
Le fonds de pension britannique USS (Universities Superannuation Scheme), dont les actifs sous gestion s’élèvent à quelque 60 milliards de livres, vient de perdre Kathryn Graham, responsable de la coordination de la stratégie. L’intéressée quitte le fonds après avoir réalisé justement un examen de la stratégie dans la perspective d’un autre départ, celui de Roger Gray, responsable des investissements (CIO), qui a fait valoir ses droits à la retraite. Kathryn Graham, qui connaît bien le secteur des hedge funds et de la gestion alternative, avait rejoint USS en 2014, en charge de la bonne mise en œuvre des décisions d’investissement, y compris la supervision des gestionnaires externes. Kathryn Graham est administratrice du Standards Board for Alternative Investments, qui fixe la réglementation touchant les hedge funds, et présidente du conseil londonien de 100 Women in Finance. Roger Gray, dont le départ à la retraite a été annoncé le 1er février dernier, devrait quitter le fonds de pension en septembre prochain. EJ.
Pour donner suite à l’édition 2015/2016, le WWF Suisse présente pour la deuxième fois un classement des 20 plus grandes caisses de pensions suisses concernant leurs investissements durables.
A l'occasion de la journée mondiale de la lutte contre le cancer, le 4 février, la société de gestion belge Candriam lance un nouveau fonds sur le thème de l'oncologie. Chaque année, 10% des commissions de gestion seront directement reversés à des instituts de recherche sur le cancer basés dans les pays dans lesquels le fonds est enregistré.
Le fonds de pension du gouvernement japonais, le GPIF, a enregistré au troisième trimestre à fin décembre de son exercice fiscal 2018 une performance négative de 14.803 milliards de yen, soit un rendement négatif non annualisé de 9,06%, selon un communiqué publié ce 4 février. Le fonds de pension relève toutefois que sur la période courant de l’année fiscale 2001 au troisième trimestre 2018, la performance annualisée du fonds de pension s’inscrit à 2,73%. Les actifs du fonds totalisaient 150.663 milliards de yen au terme du troisième trimestre. A l’exception des obligations japonaises, qui affichent des performances de 1,02% sur le trimestre et de 0,35% entre mars et décembre, toutes les autres classes d’actifs sont dans le rouge. A l’instar des actions japonaises qui marquent des pertes de 17,60% au troisième trimestre et de 11,86% sur trois trimestre, des obligations internationales, avec des performances négatives de respectivement 2,49% et 0,38%, et enfin des actions internationales, avec des rendements négatifs de 15,52% et 4,88%. A noter que le fonds de pension japonais a décidé de recourir à l’intelligence artificielle pour mieux piloter la sélection et la surveillance des gestionnaires. Le GPIF a ainsi introduit un système pilote d’intelligence artificielle qui devrait permettre au fonds de pension d’obtenir une analyse détaillée des styles d’investissement, sur la base de données des sociétés de gestion communiquées à l’avance. En outre, la capacité d’analyser les styles d’investissement des gestionnaires déjà sous contrat permettra de mieux analyser les pratiques de chaque gestionnaire (éventuellement les dérives par rapport au style affiché), ce qui devrait permettre d’améliorer l’efficience générale. EJ
Universal-Investment accélère sa croissance internationale avec la nomination, à compter du 1er février, de Sean O’Driscoll en qualité de nouveau responsable pays pour le Luxembourg. Dans ses nouvelles fonctions, Sean ODriscoll sera responsable de de la distribution, de la mise en oeuvre de la stratégie, de la gouvernance et des activités au jour le jour. Il est rattaché àBernd Vorbeck, directeur général d’Universal-Investment. Avant de rejoindre Universal-Investment, Sean O’Driscoll, qui a plus de 25 ans d’expérience dans l’industrie financière, principalement en Europe, était responsable pays chez AXA Funds Management. Il a débuté sa carrière aux Etats-Unis chez State Street. Il s’est ensuite installé en Irlande où il a ouvert et développé le bureau local de State Street. Il a encore travaillé pour State Street au Luxembourg avant de rejoindre BlackRock pour huit ans en qualité de directeur des équipes basées au Luxembourg et en Irlande. Il a rejoint AXA Funds Management en 2014. Les actifs administrés par Universal-Investment Luxembourg ont fait un bond l’an dernier de 56% à plus de 50 milliards d’euros.
Le groupe de protection sociale a acquis les 3 immeubles pour 172 millions d'euros. Il devra toutefois réaliser 30 % de logements sociaux prévus par le Plan de sauvegarde et de mise en valeur de la Ville de Paris s'il ne veut pas s'acquitter d'une amende.
Le groupe de protection sociale lyonnais Apicil accueille depuis le mois de janvier Louis Sallot des Noyers au poste d’analyste, nous indique le profil LinkedIn de l’intéressé. Louis Sallot des Noyers est diplômé de la Toulouse School of Economics et de l’Ecole de Management de Grenoble. Il dispose en outre d’un Master de mathématique obtenu à Telecom Bretagne, et d’un Master en finance de marché de l’Université Panthéon Sorbonne. Il a commencé sa carrière chez plusieurs gestionnaires d’actifs dont Lyxor AM, Candriam (2012-2013) et Arfima Spain (2013-2015). Depuis 2015, il était consultant en analyse quantitative chez EY.
En 2018 a été l’une des années de placement les plus faibles depuis la crise financière de 2008, révèle Swisscanto dans son Moniteur des caisses de pension. Les institutions de prévoyance ont réalisé un rendement pondéré en fonction de la fortune évalué à -3,53%. Toutes les catégories d’actifs, hormis les obligations en francs suisses et l’immobilier suisse direct, on livré une contribution négative au rendement en 2018. Conséquence directe de ces pertes sur les placements : les réserves en pourcentage des engagements des institutions de prévoyance suisses ont presque diminué de moitié en 2018, passant de 14,4% à 7,7% en moyenne. «Toutefois, avec un taux de couverture moyen estimé à 107,7%, les institutions de prévoyance privées sont toujours plus qu’entièrement couvertes», estime Swisscanto. Fin 2018, 91,6% des institutions de prévoyance privées et 74,4 des caisses publiques à capitalisation totale enregistrent d’une couverture d’au moins 100%. AB.
Ben Meng, responsable des investissements (CIO) du fonds de pension californien CalPERS a indiqué qu’il allait mettre en œuvre un examen complet des activités d’investissement du fonds au cours des six prochains mois. Cet examen comprendra notamment une analyse d’attribution de la performance afin de bien identifier les moteurs de la rentabilité de CalPERS, a précisé le responsable à l’occasion d’un séminaire interne, rapporte le site spécialisé chief investment officer. Ben Meng, qui a pris ses fonctions le 2 janvier dernier, a par ailleurs confirmé l’approche d’investissement responsable du fonds et la prise en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le fonds de pension, dont les actifs sous gestion s’élèvent à quelque 356 milliards de dollars, a été notamment l’un des premiers à s’intéresser plus particulièrement aux problématiques du changement climatique ou encore de la diversité dans les conseils d’administration. Le fonds de pension californien a dégagé une plus-value latente de 8,6% pour l’année fiscale au 30 juin 2018 mais son taux de couverture est de seulement 71%. EJ