Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
La taxe exceptionnelle sur les profits imposée par le gouvernement espagnol au secteur bancaire va coûter 80 à 100 millions d’euros à Bankinter en 2023 et 2024, a estimé jeudi son directeur financier Jacobo Diaz lors de la publication de ses résultats. Soutenue par la hausse des taux d’intérêt, la banque espagnole a publié un profit en hausse de 58% à 130 millions d’euros au quatrième trimestre 2022. Le coût du risque de Bankinter s'élève à 34 points de base au quatrième trimestre, contre 32 points annualisés à fin septembre. Les revenus nets d’intérêts ont augmenté de 47% à 471 millions d’euros, dépassant les 437 millions prévus par les analystes. Pour l’année 2022, le revenu net d’intérêt a augmenté de 21% à 1,54 milliard d’euros, dépassant les 1,5 milliard attendus par les analystes. Le directeur financier a déclaré aux analystes qu’il s’attendait à ce qu’il «progresse fortement au cours de la première partie de 2023» et pour l’ensemble de l’année à un rythme similaire à celui de 2022. Le bénéfice net pour 2022 a augmenté de 28% à 560 millions d’euros, dépassant ainsi l’objectif de 550 millions que la banque espérait atteindre d’ici à 2023.
Asmore a fait état d’encours sous gestion à 57,2 milliards de dollars à fin 2022, soit une hausse de 2% par rapport au trimestre précédent. Le groupe coté à Londres et spécialisé sur les marchés émergents a indiqué avoir enregistré une décollecte de 2,6 milliards de dollars sur les trois derniers mois de l’année, en recul de 2%. Le dernier trimestre de l’année civile correspond à son deuxième trimestre d’exploitation. Ashmore s’attend à ce que l’appétit des investisseurs pour le risque s’améliore au cours des 12 prochains mois, soutenu par un changement positif du sentiment des investisseurs, alors que les marchés se retournent un peu. «Certains des vents contraires de 2022, tels que le resserrement agressif de la politique de la Fed, s’estompent, (et) la réouverture de l'économie chinoise stimulera l’activité de manière plus générale», estimeMark Coombs, le directeur général.
Le spécialiste allemand des plastiques a annoncé vendredi soir une perte de 300 millions d’euros au titre de l’exercice 2022 sur la base de chiffres provisoires, alors que le consensus des analystes tablait en moyenne sur un bénéfice de 420 millions. Pour expliquer cette perte, Covestro a mentionné des dépréciations d’actifs de 470 millions d’euros et des ajustements de valeur de créances fiscales de 250 millions d’euros. Le groupe de Leverkusen, ancienne filiale de Bayer, a également enregistré des résultats moins bons que prévu dans ses activités opérationnelles. Son excédent brut d’exploitation (Ebitda), légèrement supérieur à 1,6 milliard d’euros, a manqué à la fois les attentes du marché et la fourchette de 1,7 à 1,8 milliard estimée en octobre dernier par le directoire. Le groupe publiera ses comptes annuels détaillés le 2 mars prochain.
BNY Mellon a annoncé vendredi une baisse de 38% de son bénéfice au quatrième trimestre 2022, à 509 millions de dollars (473 millions d’euros). Le bénéfice sous-jacent de ses activités poursuivies s’est élevé à 0,63 dollars, contre 1,01 dollar un an plus tôt. La banque américaine a souligné que la hausse de 246 millions de dollars de ses coûts globaux sur le trimestre écoulé était principalement due à des indemnités de départ. Selon des sources de presse concordantes, elle s’apprête à licencier environ 1.500 salariés cette année, soit près de 3% de ses des effectifs totaux qui s’élevaient à 51.700 personnes à fin décembre 2022. Les suppressions d’emplois prévues concerneraient principalement des postes de management. BNY Mellon a par ailleurs déclaré qu’elle comptait poursuivre sa stratégie dans les actifs numériques malgré l’effondrement de FTX et les turbulences actuelles sur les marchés de la cryptographie.
Le spécialiste de la restauration collective prévoit de retrouver son niveau d'activité et de rentabilité d'avant la crise sanitaire lors de l'exercice en cours.
Ses résultats trimestriels inférieurs aux attentes pourraient entraîner un repli des investissements favorable à un rééquilibrage du marché des mémoires.
Le spécialiste de la restauration collective prévoit de retrouver son niveau d'activité et de rentabilité d'avant la crise sanitaire lors de l'exercice en cours.
La société de chimie, toujours à la recherche d’un directeur général, doit maintenant faire face à un important client mauvais payeur. Elle anticipe des résultats « très déficitaires » en 2022.
Les ventes du réseau Afflelou ont progressé de 2,1% à 213 millions d’euros sur son premier trimestre fiscal 2022-2023 clos fin octobre. L’Ebitda ajusté croît de 2,5% à 26,2 millions d’euros. En France, il progresse de 2,8% à 21 millions, tiré par l’optique et affecté par les audioprothèses, dont les ventes ont reculé après une très forte croissance en 2021. En Espagne, l’Ebitda recule de 2% à 4,2 millions d’euros. Grâce à sa génération de cash-flow, Afflelou a réduit sa dette ajustée de près de 13 millions en un trimestre à 547 millions d’euros fin octobre.
Pour son exercice 2022/2023, la Compagnie des Alpes (CDA) a indiqué mardi s’attendre à un chiffre d’affaires en croissance à périmètre comparable, «en ligne avec l’objectif affiché par le Groupe depuis juin 2021 d’une reprise de sa trajectoire de croissance pré-crise Covid». Sur l’exercice clos fin septembre 2022, les ventes ont progressé de 17% (hors non récurrent) par rapport à 2018/2019. Cette année, l’excédent brut opérationnel (EBO) est attendu, en comparable, proche des 313 millions d’euros de 2021/2022 après prise en compte du renchérissement du coût de l’électricité. La marge d’EBO, de 32,6% en 2022 contre 27,4% en 2019, devrait donc reculer en comparable en 2023.
Pour son exercice 2022/2023, la Compagnie des Alpes (CDA) attend un chiffre d’affaires en croissance à périmètre comparable, « en ligne avec l’objectif affiché par le Groupe depuis juin 2021 d’une reprise de sa trajectoire de croissance pré-crise Covid ». Sur l’exercice clos fin septembre 2022, les ventes ont progressé de 17% (hors non récurrent) par rapport à 2018/2019. Cette année l’excédent brut opérationnel (EBO) est attendu, en comparable, proche des 313 millions d’euros de 2021/2022 après prise en compte du renchérissement du coût de l’électricité. La marge d’EBO, de 32,6% en 2022 contre 27,4% en 2019, devrait donc reculer en comparable en 2023. L’action cédait plus de 4% mardi en milieu d’après-midi.