Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'écosystème du paiement, avec les banques, les fintechs (Stripe, PayPal, Klarna), les acteurs spécialisés (Worldline), les Gafa (Apple Pay), la réglementation (DSP), le paiement instantané, les virements, le buy now pay later.
Délai. La transition vers une authentification forte systématique des paiements en ligne reste difficile. L’Europe avait fixé pour date ultime le 31 décembre 2020, la France s’était octroyé un délai jusqu’au 31 mars 2021 avec un calendrier indiquant les volumes de transactions devant être authentifiées et en instaurant un soft decline par paliers de montants des transactions : un rejet des paiements non authentifiés avec possibilité de représenter le paiement après authentification. Mais constatant un retard sur le calendrier, l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP) a décidé que le soft decline s’appliquerait à partir du 15 mars sur les transactions de plus de 250 euros, à partir du 15 avril sur celles de plus de 100 euros et à partir du 15 mai pour toutes les transactions quel que soit leur montant. Parallèlement, la Banque de France établira des lignes directrices sur l’authentification forte des cas d’usages spécifiques : paiement en one click, par portefeuille électronique, réservation de VTC…
Wordline s’associe à la fintech Floa (ex-banque Casino) dans le but de proposer le paiement fractionné sur ses sites marchands. Floa propose une solution de paiement fractionné en quatre fois, disponible jusqu’à 6.000 euros. «Floa fait le pari de simplifier l’accès aux services financiers pour qu’ils ne soient plus synonymes de freins ou de contraintes, mais bien de solutions et d’opportunités», explique Wordline dans un communiqué. «Dorénavant, les sites marchands souhaitant proposer du fractionné de paiement pourront encore plus facilement et très rapidement activer cette option», a déclaré Marc Lanvin, directeur général adjoint de Floa.
La plateforme de paiement de Token et BNP Paribas ont annoncé mardi le lancement du premier service de paiement en ligne, qui combine les deux initiatives majeures du Conseil Européen des Paiements (DSP2 et le virement SEPA instantané). Développée avec Token, Instanea de BNP Paribas est une solution clé en main de paiements instantanés. La plateforme d’Open Payments de Token fait basculer les moyens de paiement traditionnels vers les paiements de compte à compte. BNP Paribas Instanea s’intégrera aux solutions d’acceptation existantes pour offrir un règlement immédiat des achats et renforcer la sécurité des paiements. Les paiements sont authentifiés par le client dans son portail bancaire et permet ainsi d'éviter les risques d’impayés, précise le communiqué.
La plateforme de paiement de Token et BNP Paribas ont annoncé mardi le lancement du premier service de paiement en ligne, qui combine les deux initiatives majeures du Conseil Européen des Paiements (DSP2 et le virement SEPA instantané). Développée avec Token, Instanea de BNP Paribas est une solution clé en main de paiements instantanés.
Le Royaume-Uni a annoncé ce mercredi sa décision de relever le plafond de 45 à 100 livres dans le but d’encourager la consommation des particuliers et de soutenir les commerçants et la relance. Il a profié d'être libéré des normes européennes depuis l’entrée en vigueur du Brexit au début de l’année. Cette hausse du plafond intervient un an après le relèvement de 30 à 45 livres, survenu au mois de mars 2020. Celui-ci avait été décidé à l'échelle européenne au début de la crise du Covid-19 et avait été présenté comme une mesure barrière face à l'épidémie. D’après les chiffres de UK Finance, l’organisation professionnelle du secteur financier, le paiement sans contact a connu une hausse annuelle sans précédent de 44% entre novembre 2019 et novembre 2020, selon Les Echos.
Hervé Sitruk, président de France Payments Forum et Jacques Vanhauter, directeur général de SEPAmail.eu, membre de la Request To Pay (RTP) Task Force et du RTP Multi-Stakeholder Group de l’European Payments Council
La fintech française Smile&Pay, spécialisée dans l’encaissement par carte bancaire, vient de lever 5 millions d’euros auprès de son actionnaire historique Truffle Capital, d’Evolem Start et de Business Angels. Ses principaux concurrents, iZettle et Sum Up, dominent le marché de l’encaissement. La fintech britannique Sump Up compte par exemple 2 millions de clients au total. Smile&Pay compte 13.000 clients depuis sa création en 2016. Selon la fintech, 55% des professionnels français n’acceptent pas la carte bancaire et 80% ne sont pas visibles sur le web. Avec cette levée de fonds, elle veut renforcer ses fonctionnalités, comme le paiement par lien ou le paiement de mobile à mobile. La fintech, qui compte 25 salariés, prévoit de recruter 20 personnes sur le premier semestre 2021. Ces derniers mois, elle a déjà noué trois partenariats avec des banques françaises (dont Anytime et Monabanq) et elle devrait annoncer d’ici 15 jours la signature d’un partenariat avec un assureur français.
La fintech française Smile&Pay, spécialisée dans l’encaissement par carte bancaire, vient de lever 5 millions d’euros auprès de son actionnaire historique Truffle Capital, d’Evolem Start et de Business Angels. «Nous voulons devenir le leader français de l’encaissement à horizon 3 ans en France», explique à L’Agefi Nicolas de Labarre, directeur général de Smile&Pay. Ses principaux concurrents, iZettle et Sum Up, dominent le marché de l’encaissement. La fintech britannique Sump Up compte par exemple 2 millions de clients, même si elle ne dévoile pas son nombre de clients en France. A titre de comparaison, Smile&Pay compte 13.000 clients depuis sa création en 2016.
La plateforme de paiement néerlandaise Adyen a annoncé un revenu net de 684,2 millions d’euros en 2020, en hausse de 28% par rapport à 2019. Son bénéfice avant impôts (Ebitda) s’élève à 402,5 millions d’euros, contre 317 millions en 2019, dépassant les 386 millions attendus par le consensus Refinitiv. La société a traité 303,6 milliards d’euros de transactions en 2020, en hausse de 27% par rapport à 2019, en particulier sur le marché américain (+70%). Pendant la crise, elle a diversifié son portefeuille en ciblant notamment des entreprises de taille intermédiaire, lui permettant ainsi de compenser la baisse des volumes de l’industrie touristique.
Tous deux, suivis par Uber, ont dit vouloir faciliter l’usage des cryptomonnaies par leurs clients, légitimant l’usage du bitcoin comme moyen de paiement.
La plateforme de paiement néerlandaise Adyen a annoncé un revenu net de 684,2 millions d’euros en 2020, en hausse de 28% par rapport à 2019. Son bénéfice avant impôts (Ebitda) s’élève à 402,5 millions d’euros, contre 317 millions en 2019, dépassant les 386 millions attendus par les analystes dans un sondage Refinitiv. Adyen s’attend à une amélioration de sa marge opérationnelle sur Ebitda à long terme à plus de 65%, contre 59% en 2020.
Usine. Transactis, le processeur de paiements filiale de la Société Générale et de La Banque Postale, a gagné l’appel d’offres lancé en juillet 2020 par la Banque de France et par la Caisse des dépôts pour opérer leurs paiements instantanés. Les deux institutions souhaitent ainsi offrir à leurs propres clients une solution de processing pour les paiements instantanés et les échanges interbancaires, incluant le filtrage des flux et la lutte contre la fraude. Grâce à ce nouveau contrat, Transactis détient désormais 30 % du marché français de l’instant payment, contre 25 % du marché français des paiements. L’entreprise a traité 30 millions de transactions instantanées depuis le lancement de son offre, elle gère près de 17 millions de cartes bancaires, soit 10.000 milliards d’autorisations de paiement et de retrait par an, et 1,7 milliard de virements et prélèvements annuels.
L’entreprise canadienne de e-commerce Shopify a indiqué mardi qu’elle allait étendre son option de paiement, «Shop Pay», à tous les utilisateurs choisissant de vendre sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram - ce dernier appartient à Facebook. Ce sera la première fois que ce service sera disponible hors de la plateforme de Shopify. Cela va permettre à la société de profiter de la montée en puissance de l’achat via les plateformes de médias sociaux, phénomène qui s’est renforcé durant la pandémie de Covid-19. Cette option devrait être disponible aux Etats-Unis sur Instagram dès ce mardi, et sera lancée sur Facebook ces prochaines semaines, a indiqué la société dans un billet de blog.
L’entreprise canadienne de e-commerce Shopify a indiqué mardi qu’elle allait étendre son option de paiement, «Shop Pay», à tous les utilisateurs choisissant de vendre sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram - ce dernier appartient à Facebook.
Les partisans du Brexit ont beau jeu d’agiter le poids des réglementations européennes comme obstacle à la souveraineté britannique. Qu’on se sent léger sans ce carcan ! C’est peut-être pour cela que Mastercard a fait s’envoler ses frais d’interchange, les commissions prélevées sur les achats de ses clients. Dès octobre, une fois la période de transition terminée, Mastercard prélèvera 1,5 % de la valeur de toute transaction en ligne payée par une carte britannique auprès d’un commerçant européen. Cinq fois le taux plafond fixé par les règles européennes.