La société de gestion munichoise finccam Investment GmbH et le gestionnaire helvétique Icosa Investments AG, basé à Freienbach, ont dévoilé un projet de coopération stratégique, lundi 3 juin.
Alors que les places boursières marquent le pas, du fait de valorisations tendues et d’indicateurs économiques décevants, les dividendes et les rachats d’actions pourraient servir de soutien sur la deuxième partie de l’année. Le rendement joue également un rôle important dans le crédit.
Le marché du haut rendement européen bat les obligations en dollar, avec un univers d’émetteurs de meilleure qualité et malgré une augmentation des dossiers en restructuration.
En pleine campagne des élections européennes, la dégradation de la note de la France à AA- est un revers pour le gouvernement. Son effet sur les marché s'annonce bien plus limité.
Alors que les offres de reprise d'Atos doivent être remises avant le 31 mai à minuit, l'exposition de la banque centrale à la dette du groupe informatique interroge sur la gestion de son énorme portefeuille d'obligations d'entreprise.
L'Europe pourrait cependant être obligée d’y venir si le Royaume-Uni suit rapidement ce mouvement sur le règlement-livraison visant à déboucler en vingt-quatre heures les transactions boursières.
La forte demande des investisseurs ne se dément pas avec des carnets d’ordres sursouscrits, des prix resserrés et le retour d’émetteurs qui avaient dû annuler des émissions en début d’année comme Equinix.
Une victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines serait « plus baissière » et « perturbatrice » pour les marchés obligataires que la réélection de Joe Biden, selon Bill Gross, l’ex gérant emblématique de Pimco, aussi surnommé le « roi des obligations ». Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche exacerberait les déficits aux Etats-Unis, estime-t-il, dans une interview au Financial Times. « Trump est le plus baissier des candidats simplement parce que son programme prône une poursuite des réductions d’impôts et l’augmentation des dépenses », dit-il.
Les marchés américains raccourciront à «T+1» le rythme de règlement-livraison des titres à partir de mardi 28 mai. Ils risquent ainsi d’imposer cette nouvelle norme au reste du monde malgré les coûts et contraintes supplémentaires pour les investisseurs.
Le pays africain, qui a fait défaut fin 2022 sur sa dette, est le troisième à restructurer cette dernière dans le cadre commun du G20. Il doit désormais trouver un accord, plus compliqué, avec ses créanciers privés.
Le marché corporate euro reste très animé avec des émissions bien absorbées, à l’instar de l’obligation hybride inaugurale d’Alstom sursouscrite plus de dix fois, ou des 4 milliards d'euros de Swisscom.
Le directeur de la recherche chez Generali Investments analyse pour L'Agefi les scénarios macroéconomiques et les conséquences à en tirer pour l'allocation d'actifs.
Le marché primaire a connu sa plus importante semaine, hors période Covid, et le flux des émissions continue. La forte demande des investisseurs permet jusque-là d’absorber des transactions y compris de grande taille.
D’un côté, le marché primaire est structurellement réduit. De l'autre, les émetteurs atténuent la volatilité autour des périodes de remboursement anticipé.
Les spreads atteignent des plus bas historiques, notamment sur le haut rendement. Un rétrécissement qui divise les investisseurs. Pour certains, ils peuvent aller plus bas, du fait des évolutions structurelles du marché. Pour d’autres, cette prime doit rester suffisante pour compenser le risque.