Le groupe énergéticien italien a annoncé une diminution de ses émissions de gaz à effet de serre moindre qu’attendu pour 2023, en raison de la crise énergétique en Europe, ce qui entraîne une hausse des coupons de dix titres.
Les émissions pourraient cependant se tasser un peu, maintenant que les banques sont entrées dans une phase de refinancement, et non plus de construction, du ratio minimal de fonds propres MREL.
La recapitalisation du groupe d’ingénierie industrielle par Bpifrance a ouvert la voie à une nouvelle émission obligataire de 430 millions d’euros à taux variable.
L’opérateur télécoms a émis 500 millions d’euros pour racheter des obligations à échéance 2024 et 2025. Le marché high yield reste animé mais sélectif. Lundi, une opération a été annulée.
Les récentes données économiques sur les Etats-Unis ont éloigné la perspective de la première baisse des taux, sans pour autant la remettre en cause. Dès lors, le risque de baisse des prix pèserait plus sur les Treasuries à 10 ans que sur les maturités à 2 ans et à 5 ans.
Le directeur des marchés du Fonds monétaire international enjoint aux investisseurs d'éviter toute exubérance. Et aux banques centrales de ne pas baisser les taux prématurément en apportant des réponses «sur mesure» à la situation spécifique de leur pays…
Les inquiétudes des investisseurs remontent encore un peu face aux besoins d’émissions évoqués. Mais les spreads ont plutôt tendance à se resserrer depuis novembre.
Le lancement d'une émission obligataire en dollars, doublée de nouvelles lignes de crédit, permettra au fabricant de tubes sans soudure de ne plus avoir d'échéances avant 2027. Son profil de crédit a radicalement changé en trois ans.
Les émissions par des émetteurs high yield ont bondi au premier trimestre sur le marché euro alors qu’un mur de dette se dresse à partir de 2025 et que les conditions de prix sont plus favorables.
Le groupe d’emballage, en difficulté, a conclu un accord de prêt avec Apollo Global Management pour le refinancement d’une obligation 2025 via une filiale non restreinte. Un mur de dette se dresse en 2026.
L'Italie, qui voit ses prévisions de déficit et de dette déraper, connaîtra le 19 avril le verdict de l'agence S&P sur sa note. La fin des achats d’actifs de la Banque centrale européenne (BCE) et l’appétit pour le risque ont toutefois ramené les investisseurs vers les obligations italiennes.
Obligations à haut rendement, prêts à effet de levier, dette privée : les entreprises les plus endettées ont un large choix pour se financer. Revue de détail.
Parmi les grandes économies, une note souveraine au moins des Etats-Unis et de la France présente un risque de dégradation. Mais la forte demande pour ces dettes de haute qualité est une corde de rappel sur les marchés.