Le rendement des obligations d’Etat françaises à dix ans est brièvement repassé dans le vert mercredi, à 0,001%, pour la première fois depuis le 16 juillet, et alors qu’il était descendu à -0,435% les 15 et 28 août. Cette remontée s’explique par la publication dans la matinée de la statistique des commandes à l’industrie allemande, en augmentation plus forte que prévu pour septembre, qui a porté le coût de l’emprunt à des plus hauts de trois mois et demi dans l’ensemble de la zone euro.
Le groupe Sfil a émis mardi, avec succès puisque l’opération a été sursouscrite 4 fois, sa première obligation verte, donc la première obligation de ce type sécurisée sur le secteur public. Ce «covered bond» a permis de lever les 750 millions d’euros visés, pour une durée de 10 ans, avec un coupon de 0,1% et un rendement de 0,112% équivalent à MS+2 pb ou OAT +13,2 pb. Le groupe, qui en partenariat avec La Banque Postale est le premier prêteur au secteur public local français (plus de 27 milliards d’euros de prêts accordés depuis 2013), a attiré sur cette opération pas moins de 103 investisseurs européens différents.
La Chine a réalisé sa première émission en euros depuis 2004. Elle porte sur 4 milliards d’euros en trois tranches à 7, 12 et 20 ans. La demande a dépassé 20 milliards d’euros, indique Deutsche Bank qui a participé à cette opération. Et ce malgré les tensions commerciales et les inquiétudes sur la croissance chinoise. 60% de la demande est en Europe. Les spreads finaux sont sortis 15 à 25 points de base (pb) sous le pricing initial. L’obligation à 2 ans s’est négociée sur la base d’un spread de 30 pb au-dessus du midswap, celle à 12 ans à 40 pb et celle à 20 ans à 58 pb. Pour les analystes de CreditSights ces spreads serrés ne rémunèrent pas assez la faible liquidité des obligations. La Chine, qui souhaite établir une courbe et émettre régulièrement, prévoit d’émettre de nouvelles obligations en dollars d’ici fin novembre. Elle pourrait aussi le faire en euros.
La Chine a réalisé sa première émission en euros depuis 2004. Cette opération porte sur 4 milliards d’euros en trois tranches à 7, 12 et 20 ans. La demande a dépassé 20 milliards d’euros, dont 3,7 milliards du côté des banques chargées de la syndication, selon Bloomberg. C’est l’obligation à 7 ans qui a remporté le plus de succès avec plus de 9 milliards d’euros de demande pour 2 milliards émis. L’obligation à 12 ans a attiré 6,25 milliards d’intérêt et celle à 20 ans 4 milliards.
La banque Bonhôte, basée à Neuchatel, vient de promouvoir Julien Stähli au poste de responsable de la gestion discrétionnaire avec le titre de directeur-adjoint. Il sera chargé d’encadrer l'équipe de gestion des portefeuilles sous mandat de gestion et de gestion de fonds. Agé de 43 ans, Julien Stähli évolue chez Bonhôte depuis une quinzaine d’année comme gérant de portefeuille, et comme responsable des mandats de gestion pour la clientèle privée depuis 2014. Auparavant, il a travaillé chez Trialpha et à Boston chez Independence Investment LLC.
La Chine envisage d’émettre sa première obligation en euros depuis 2004, selon des sources gouvernementales citées par Bloomberg. Le pays veut profiter du niveau bas actuel des taux. Il a déjà émis, il a deux ans, des obligations en dollars, treize ans après sa dernière émission dans cette monnaie, opération renouvelée l’an dernier.
La Chine envisage d’émettre sa première obligation en euros depuis 2004, selon des sources gouvernementales citées par Bloomberg. Le pays veut profiter du niveau bas actuel des taux. Il a déjà émis, il a deux ans, des obligations en dollars, treize ans après sa dernière émission dans cette monnaie, opération renouvelée l’an dernier.
Pour sa première émission obligataire internationale depuis les attaques de drones sur des installations pétrolières en septembre, l’Arabie saoudite a opté pour des obligations islamiques d’un montant de 2,5 milliards de dollars à 10 ans et un spread compris entre 145 et 150 points de base au-dessus des midswaps. L’obligation à 10 ans actuellement en circulation se traite avec un spread de 125 pb. JPMorgan, Standard Chartered et Aljazira Capital ont été mandatés pour cette opération qui devrait être bouclée ce mardi, selon Bloomberg.
Terna Energy, leader grec de l’éolien, a placé un green bond de 150 millions d’euros auquel la Berd (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) a participé à hauteur de 18 millions. L’opération a attiré 684 millions d’euros de demande, selon un communiqué. Cette obligation verte à 7 ans, avec des souches retail de 1.000 euros, a été placée avec un taux d’intérêt de 2,6%. Les investisseurs particuliers ont souscrit à 65% et les institutionnels à 35%, dont la Berd. Cet investissement relève de son programme Greek Corporate Bonds Framework, lancé en 2017 et renouvelé en 2018, destiné à développer le marché obligataire crédit en Grèce.
Terna Energy, leader grec de l’éolien, a placé un green bond de 150 millions d’euros auquel la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) a participé à hauteur de 18 millions. L’opération a attiré 684 millions d’euros de demande, selon un communiqué de la société. Cette obligation verte à 7 ans, avec des souches retail de 1.000 euros, a été placée avec un taux d’intérêt de 2,6%, dans le bas de la fourchette proposée lors du road-show auprès des investisseurs. Les investisseurs particuliers ont souscrit à 65% et les institutionnels à 35%, dont la BERD.