C’est la première émission obligataire internationale de l’Arabie saoudite depuis les attaques de drones sur des installations pétrolières en septembre dernier et une semaine après le nouveau report de l’IPO d’Aramco. Le royaume a opté pour des obligations islamiques d’un montant de 2,5 milliards de dollars à 10 ans et un spread compris entre 145 et 150 points de base au-dessus des midswaps. L’obligation à 10 ans actuellement en circulation se traite avec un spread de 125 pb. JP Morgan, Standard Chartered et Aljazira Capital ont été mandatés pour cette opération qui devrait être finalisée ce mardi, selon Bloomberg.
Pernod Ricard a procédé lundi à sa première émission de dette depuis 2016 sur le marché primaire, trois jours après le relèvement d’un cran de sa note par les agences S&P, à BBB+, et Moody’s, à Baa1. Le groupe de vins et spiritueux, qui a annoncé début octobre une réorganisation en France, a placé trois tranches d’obligations de 500 millions d’euros chacune sur des maturités de 4 ans, 8 ans et 12 ans. Le livre d’ordres cumulé a dépassé les 10 milliards d’euros, dont 4,5 milliards pour l'émission à 12 ans. Cela a permis à Pernod Ricard de resserrer fortement les spreads offerts. BNP Paribas a dirigé le placement avec Crédit Agricole CIB.
Pernod Ricard a procédé lundi à sa première émission de dette depuis 2016 sur le marché primaire, trois jours après le relèvement d’un cran de sa note par les agences S&P, à BBB+, et Moody’s, à Baa1. Le groupe de vins et spiritueux, qui a annoncé début octobre une réorganisation en France, a placé trois tranches d’obligations de 500 millions d’euros chacune sur des maturités de 4 ans, 8 ans et 12 ans. Le livre d’ordres cumulé a dépassé les 10 milliards d’euros, dont 4,5 milliards pour l'émission à 12 ans.
Le Réseau des superviseurs et des banques centrales pour le verdissement du système financier (NGFS) a publié un premier guide d’investissement responsable pour la gestion de portefeuille des banques centrales. Il s’appuie sur une enquête auprès de 27 membres et 8 études de cas des premières expériences ISR. Exclusion et investissements en obligations vertes sont les plus simples à mettre en œuvre. Certaines banques centrales commencent à appliquer des approches «best-in-class» ou d’intégration des critères ESG, et seule la Banque de France a déjà des stratégies d’investissement à impact.
Le Réseau des superviseurs et des banques centrales pour le verdissement du système financier (NGFS) a publié un premier guide d’investissement responsable pour la gestion de portefeuille des banques centrales, afin de les encourager «à donner l’exemple et à prendre en compte la durabilité dans la gestion de leur portefeuille, sans porter préjudice à leur mandat principal», sachant qu’elles gèrent de très vastes portefeuilles, avec des mandats différents, et que le maintien de la liquidité doit s’accorder avec cet objectif «politique».
Acheter la rumeur et vendre la nouvelle, préconise le dicton boursier. Les marchés actions, qui avaient rebondi la semaine dernière avec la reprise des discussions entre Washington et Pékin et l’espoir d’un compromis, se replient ce matin en Europe après l’annonce d’un accord entre les Etats-Unis et la Chine. L’indice Euro Stoxx 50 recule de 1%. Les futures sur S&P 500 anticipent une ouverture également en repli à Wall Street.
Dans un entretien à Reuters, Davide Iacovoni, le responsable de l’agence d’émission au sein du Trésor italien, a indiqué que l’Italie souhaitait revenir sur le marché avec de nouvelles émissions en dollars l’an prochain mais aussi au travers de placements privés en yens et dans d’autres devises. Mercredi, l’Italie a émis 7 milliards de dollars d’obligations à 5, 10 et 30 ans, pour son retour sur ce marché après dix ans d’absence. La tranche à 5 ans, de 2,5 milliards de dollars, offrant un coupon de 2,375% s’est négociée sur la base d’un spread de 105 points de base (pb) au-dessus de midswap. Celle à 10 ans, de 2 milliards, avec un coupon de 2,875%, avec un spread de 150 pb. Les tranches à 5 et 10 ans ont été majoritairement placées auprès d’asset managers en EMEA et Amériques celle à 30 ans auprès d’assureurs et de fonds de pension.
L’Italie, qui vient de placer avec succès 7 milliards de dollars de dette souveraine, envisage d’émettre encore plus d’obligations en monnaies étrangères. Dans un entretien à Reuters, Davide Iacovoni, le responsable de l’agence d’émission au sein du Trésor italien, a indiqué que l’Italie souhaitait revenir sur le marché avec de nouvelles émissions en dollars l’an prochain mais aussi au travers de placements privés en yens et dans d’autres devises. L’objectif est de devenir un émetteur régulier sur le marché en dollars.
Washington et Pékin, qui ont repris aujourd’hui leurs discussions arrêtées en juillet, seraient parvenus à accord sur le changes. Aucune annonce officielle n’a encore été faite. Le représentant au commerce américain Robert Lighthizer et le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin doivent rencontrer le vice premier ministre chinois Liu He à Washington.
La réouverture par l’Irlande de sa ligne de green bond attire les investisseurs. La demande a dépassé 7 milliards d’euros. Le pays, qui a émis ce green bond il y a un an, espère lever 2 milliards d’euros supplémentaires, portant à 5 milliards son montant total. Il offre un coupon de 1,35% avec une échéance au 18 mars 2031. L’opération devrait être bouclée ce jeudi.
C’est le niveau du rendement des Treasuries à 10 ans anticipé par Moody’s en cas de récession. Malgré les rendements très bas actuels, les obligations d’Etat américaines devraient encore délivrer des rendements positifs au cours des cinq prochaines années. La faiblesse de la croissance et de l’inflation dans un contexte de vieillissement de la population explique ce phénomène. Mais c’est l’impossibilité pour la Réserve fédérale de baisser beaucoup ses taux d’intérêt sans passer sous 0 % qui obligera les investisseurs à ajuster les taux longs toujours plus bas.
La Grèce a rejoint mercredi le club des souverains capables de se financer à taux négatif. Athènes a placé 487,5 millions d’euros de bons du Trésor à 13 semaines à un rendement de -0,02%, une première pour le pays. La baisse des rendements a également permis mardi à la Grèce de battre un autre record: le pays a placé 1,5 milliard d’euros d’obligations à 10 ans à 1,5%, sur une souche existante émise pour la première fois en mars dernier avec un taux de 3,875%.
L’Irlande va rouvrir son green bond émis octobre dernier. Cette première émission avec une échéance au 18 mars 2031 et un coupon de 1,35% avait porté sur 3 milliards d’euros. Elle avait été émise sur la base d’un spread de 12 points de base au-dessus du mid-swap. Aucun montant d’émission n’a été communiqué, ni de calendrier. Barclays, BofA Merrill Lynch, BNP Paribas, Danske Bank, Davy et JP Morgan ont été mandatés pour cette opération. L’Irlande est notée A+ perspective stable par S&P et Fitch Ratings et A2 par Moody’s.
Outre l’Italie, quelques pays émettent des obligations en dollars si les conditions de financement sont favorables et pour diversifier la base d’investisseurs.