Toute l’actualité des introductions en Bourse (IPO) des entreprises françaises et internationales. L’analyse du marché et de ses dynamiques du point de vue des investisseurs, des émetteurs et des banques partenaires.
Deutsche Bank a annoncé hier que la fourchette indicative pour l’introduction en Bourse de sa filiale de gestion d’actifs DWS était de 30 à 36 euros par titre, valorisant sa division jusqu'à 7,2 milliards d’euros. Dans le cadre de cette IPO, Deutsche Bank compte mettre en vente jusqu'à 25% du capital de sa filiale, soit 50 millions de titres. Cela rapporterait entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros à la banque allemande, moins que le maximum qu’elle avait initialement espéré, puisque la filiale avait été valorisée jusqu'à 8 milliards d’euros. Dans un communiqué, Deutsche Bank a précisé que Nippon Life Insurance Company avait convenu d’acquérir une part de 5,0% de DWS au prix d’introduction. DWS et Nippon Life se sont également mis d’accord sur un partenariat stratégique de cinq ans et l’assureur japonais sera représenté au sein du conseil de surveillance de DWS. La cotation du nouveau titre en Bourse de Francfort est attendue le 23 mars.
La fintech Funding Circle, première plate-forme de prêts participatifs au Royaume-Uni, a mandaté Bank of America Merrill Lynch, Goldman Sachs, Morgan Stanley et Numis pour l’aider à préparer son introduction en Bourse, indiquait hier l’agence Bloomberg citant une personne proche du dossier. L’IPO, prévue pour le deuxième ou troisième trimestre, devrait valoriser la société entre 1,5 et 2 milliards de livres (1,68 à 2,25 milliards d’euros), marquant la plus importante introduction en Bourse pour une fintech britannique. La société avait déjà été valorisée un milliard de livres lors de son dernier tour de table privé, mené par Access en 2017.
Le PDG de Blackstone aurait gagné plus de 800 millions de dollars en 2017, l’une des plus fortes rémunérations jamais enregistrées, selon le Wall Street Journal qui y voit la preuve de l’engouement pour le private equity. Le quotidien semble oublier que Stephen Schwarzman (photo) avait empoché en 2007 près de 5 milliards de dollars (essentiellement en actions)… à l’occasion de l’introduction en Bourse de la société de gestion spécialisée. La même année, ce cofondateur avait organisé pour ses 60 ans une grande fête à 3 millions de dollars qui avait fait couler beaucoup d’encre, juste avant que ne chute le cours de Bourse... revenu ces derniers temps autour du prix d’introduction de 34 dollars.
Neoen a choisi Natixis et JPMorgan comme chefs de file de son projet d’introduction en Bourse, avec le soutien de Société Générale et de Barclays, indique Reuters. Le producteur d'énergies renouvelables, qui réfléchit à une IPO depuis plusieurs mois, envisagerait de lancer l’opération d’ici à la fin 2018. Pour financer son développement, «l’introduction en Bourse reste une option à terme», indiquait Xavier Barbaro, le PDG de Neoen en décembre 2017. Neoen est contrôlé à 55,6% par Impala, la société d’investissement de Jacques Veyrat. Le fonds Capénergie détient 23,4%, Bpifrance 14,1% et le solde est réparti entre les salariés et les dirigeants.
Les livres d’ordres ouverts pour l’introduction en Bourse de Siemens Healthineers, la division de santé du groupe allemand, seraient déjà entièrement remplis, indique à Reuters l’une des banques chargées de l’opération. La demande des investisseurs seraient déjà deux fois supérieure à l’offre d’actions proposées. Siemens avait dévoilé la fourchette de prix indicative de l’opération le week-end dernier. Les actions sont proposées entre 26 et 31 euros. La période de souscription est ouverte jusqu’au 15 mars.
Les livres d’ordres ouverts pour l’introduction en Bourse de Siemens Healthineers, la division de santé du groupe allemand, seraient déjà entièrement remplis, indique à Reuters l’une des banques chargées de l’opération. La demande des investisseurs seraient déjà deux fois supérieure à l’offre d’actions proposées. Siemens avait dévoilé la fourchette de prix indicative de l’opération le week-end dernier. Les actions sont proposées entre 26 et 31 euros. La période de souscription est ouverte jusqu’au 15 mars.
Neoen a choisi Natixis et JPMorgan comme chefs de file de son projet d’introduction en Bourse, avec le soutien de Société Générale et de Barclays, indique Reuters. Le producteur indépendant d'énergies renouvelables, qui réfléchit à une IPO depuis plusieurs mois, envisagerait de lancer l’opération d’ici à la fin 2018.
Le conglomérat chinois HNA a confirmé envisager le retour en Bourse de Gategroup, sa filiale suisse de restauration aérienne. La cotation aurait lieu au premier semestre, avec un flottant de 65%. HNA pourrait ainsi lever jusqu'à 350 millions de francs (302 millions d’euros) et renflouer sa trésorerie. HNA a acheté Gategroup en 2016 pour 1,5 milliard de dollars et l’avait retiré de la cote. La Suisse a indiqué en janvier qu’elle examinait les circonstances de l’achat de Gategroup.
Le conglomérat chinois HNA a confirmé envisager un retour en Bourse de Gategroup, sa filiale suisse de restauration aérienne. La cotation aurait lieu au premier ou au deuxième trimestre avec un flottant de 65%. Le groupe chinois pourrait ainsi lever jusqu'à 350 millions de francs suisses (302 millions d’euros) et renflouer sa trésorerie. HNA a acheté Gategroup en 2016 pour 1,5 milliard de dollars. Il l’avait alors retiré alors de la cote.
Les projets de Siemens Healthineers et de DWS démontrent le retour des marchés à de meilleures dispositions après le pic de volatilité de début d'année.
Acwa Power a mandaté JPMorgan et Citigroup pour coordonner son introduction en Bourse, indiquent Reuters et Bloomberg de sources proches. Natixis fait également partie du syndicat, ajoute Bloomberg. Le groupe d'énergie saoudien envisage une cotation à la Bourse de Riyad d’ici à la fin de l’année. Il espère lever un milliard de dollars (837 millions d’euros), selon Reuters. Acwa Power construit et exploite des centrales électriques au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie du Sud-Est. Il pourrait bénéficier du projet saoudien d’accroître ses capacités de production d'électricité.
Acwa Power a mandaté JPMorgan et Citigroup pour coordonner son introduction en Bourse, indiquent Reuters et Bloomberg de sources proches du dossier. Natixis fait également partie du syndicat, ajoute Bloomberg. Le groupe d'énergie saoudien envisage une cotation à la Bourse de Riyad d’ici à la fin de l’année. Il espère lever jusqu'à un milliard de dollars (837 millions d’euros), selon Reuters.
La société de vidéos en streaming (à la demande) iQiyi, filiale du moteur de recherche chinois Baidu, a déposé une demande d’introduction en Bourse aux Etats-Unis. Le document réglementaire remis aux autorités américaines met en avant sa capacité à se servir de l’intelligence artificielle et des données des utilisateurs pour fournir des vidéos qui génèrent des milliards de vues. Baidu affirme qu’il introduirait iQiyi au Nasdaq et qu’il compte lever environ 1,5 milliard de dollars. Les analystes de Jefferies ont estimé la valeur de iQiyi à 17 milliards de dollars.
Autodis a confirmé hier soir «envisager une introduction en bourse en 2018, sous réserve de conditions de marché favorables». Le groupe de réparation automobile et de pièces détachées pourrait dans ce cadre «procéder à une augmentation de capital» afin d'«atteindre un levier d’endettement net, post introduction en bourse, compris entre 2,5 et 3,0». Autodis a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires en hausse de 23,1% à 1,25 milliard d’euros. L’Ebitda a crû de 27,4% à 118 millions. A l’horizon 2022, le groupe détenu par Bain Capital depuis 2015 vise un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros et un Ebitda ajusté de plus de 200 millions.
Malgré l'échec de Novares, le vendeur en ligne de mobilier compte se coter sur Euronext Growth. La société pourrait être valorisée autour de 100 millions d’euros.
Le groupe norvégien Elkem, spécialisé dans la production de silicium destiné aux panneaux solaires, veut lever environ cinq milliards de couronnes norvégiennes (519 millions d’euros) lors de son entrée en Bourse. China National Bluestar, qui avait acheté Elkem pour deux milliards de dollars en 2011, réduira sa participation tout en restant un actionnaire majoritaire à long terme après cette IPO prévue d’ici la fin de ce trimestre. Elkem utilisera une partie des fonds levés pour se développer sur un marché chinois en forte croissance.
Ceva Logistics vise une introduction en Bourse (IPO) avant l'été, peut-être à Zurich, le fonds d’investissement Apollo qui le contrôle espérant profiter des valorisations élevées du marché, rapportait hier Reuters de sources proches. Conseillé par Rothschild, Apollo a mandaté Morgan Stanley et Credit Suisse comme coordinateurs globaux du projet d’IPO qui pourrait valoriser l’entreprise 3 milliards de dollars (2,44 milliards d’euros), dette comprise. Son résultat brut d’exploitation a atteint 280 millions de dollars en 2017, pour un chiffre d’affaires de 7 milliards de dollars.
Le groupe norvégien Elkem, spécialisé dans la production de silicium destiné aux panneaux solaires, veut lever environ cinq milliards de couronnes norvégiennes (519 millions d’euros) lors de son entrée en Bourse.