Toute l’actualité des introductions en Bourse (IPO) des entreprises françaises et internationales. L’analyse du marché et de ses dynamiques du point de vue des investisseurs, des émetteurs et des banques partenaires.
Schibsted, propriétaire du site français Leboncoin, a annoncé vendredi que sa division MPI, qui regroupe ses sites de petites annonces en ligne hors des pays nordiques, serait introduite en Bourse à Oslo en avril prochain, cédant ainsi à la pression de ses actionnaires norvégiens qui redoutaient une IPO à l'étranger. Schibsted a dégagé au troisième trimestre un résultat brut d’exploitation de 865 millions de couronnes norvégiennes (90,9 millions d’euros), contre 831 millions de couronnes attendus en moyenne par les analystes.
Continental a sollicité des banques d’investissement en vue de l’introduction en Bourse, prévue vers la mi-2019, de sa division de transmissions, ont déclaré vendredi à Reuters des sources proches du dossier. L'équipementier automobile allemand a mandaté Lazard pour le conseiller dans cette opération. Le groupe va se scinder en trois entités distinctes qui seront placées à partir de 2020 sous le contrôle d’une holding: une première pour les pneumatiques (Continental Rubber), une deuxième pour les châssis, les habitacles et la sécurité auxquels plus les technologies de conduite autonome (Continental Automotive) et une troisième, Powertrain, pour les transmissions.
Continental a sollicité des banques d’investissement en vue de l’introduction en Bourse, prévue vers la mi-2019, de sa division de transmissions, ont déclaré à Reuters des sources proches du dossier. L'équipementier automobile allemand a mandaté Lazard pour le conseiller dans cette opération. Continental a refusé de commenter, indique Reuters.
Schibsted, propriétaire du site français Leboncoin, a annoncé ce matin que sa division MPI, qui regroupe ses sites de petites annonces en ligne hors des pays nordiques, serait introduite en Bourse à Oslo en avril prochain, cédant ainsi à la pression de ses actionnaires norvégiens qui redoutaient une IPO à l'étranger. Schibsted a dégagé au troisième trimestre un résultat brut d’exploitation de 865 millions de couronnes norvégiennes (90,9 millions d’euros), contre 831 millions de couronnes attendus en moyenne par les analystes.
Soulagement. Neoen a redonné le sourire à la Bourse de Paris, temporairement du moins. Le premier producteur français d’énergies uniquement renouvelables a réussi son introduction en Bourse en levant jusqu’à 697 millions d’euros. Depuis le début de l’année, les conditions de marché ou les equity storys fragiles avaient donné lieu à plusieurs abandons ou reports. L’IPO de Neoen avait été annoncée de longue date afin d’éduquer au mieux le marché vis-à-vis d’un business model peu commun, et la société a pu compter sur le soutien d’investisseurs historiques, dont Impala, le fonds de Jacques Veyrat, qui a réinvesti. Pour achever de convaincre le marché, le Fonds stratégique de participations est aussi entré au capital.
Consolis, le fabricant de béton préfabriqué, renonce à son projet d’introduction à la Bourse de Paris, a appris L’Agefi. «Les conditions de marché se sont dégradées (...) pour le projet d’introduction en bourse», explique un porte-parole du groupe. Consolis avait déposé son document de base fin septembre mais n’avait pas encore lancé la période de souscription. L’introduction en Bourse prévoyait une augmentation de capital d’environ 135 millions d’euros bruts et la vente d’une participation par Bain Capital. Ce dernier a acquis 95% du capital de Consolis en avril 2017 auprès de LBO France. La transaction avait été réalisée à une valeur de 550 millions d’euros dette comprise, soit environ 7,2 fois l’Ebitda. En 2017, Consolis a dégagé un Ebitda ajusté de 115 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 1,44 milliard d’euros. Elle vise entre 140 et 150 millions d’Ebitda ajusté pour 2018.
La correction des marchés actions a eu raison des ambitions boursières de Consolis. Le fabricant de béton préfabriqué renonce à son projet d’introduction à la Bourse de Paris, a appris L’Agefi. «Consolis et son actionnaire majoritaire Bain Capital observent que les conditions de marché se sont dégradées et ne sont pas adéquates pour le projet d’introduction en bourse», explique un porte-parole du groupe. «On se donne donc le temps de réévaluer le calendrier de cette opération stratégique, qui ne revêt aucun caractère d’urgence», ajoute le porte-parole. Consolis avait déposé son document de base fin septembre mais n’avait pas encore lancé la période de souscription.
Palantir Technologies envisage de procéder à une introduction en Bourse au second semestre 2019, selon le Wall Street Journal qui s’appuie sur des personnes proches du dossier. La société américaine spécialisée dans le big data, connue pour ses contrats avec plusieurs agences de renseignements, américaines et européennes, discute pour cela avec Credit Suisse et Morgan Stanley, ajoute le quotidien. Certains banquiers ont indiqué au groupe qu’il pourrait se coter avec une valorisation allant jusqu'à 41 milliards de dollars - en fonction notamment du calendrier de l’opération - soit le double de la valorisation obtenue lors des derniers tours de table.
Introduit à 16,50 euros, dans le bas de sa fourchette indicative de 16 à 19 euros, Neoen gagnait plus de 10% en fin de matinée à 18,2 euros à la Bourse de Paris. Le groupe d’énergies renouvelables signe ainsi la plus importante opération sur Euronext Paris depuis 16 mois, avec une offre de 628 millions d’euros, voire 697 millions avec l’exercice de l’option de surallocation. Neoen capitalise près de 1,6 milliard d’euros. L’option de surallocation sera exerçable du 16 octobre 2018 au 15 novembre 2018 inclus.
Le japonais SoftBank Group s’est assuré pour Vision Fund, le plus grand fonds d’investissement technologique du monde, un prêt de 9 milliards de dollars (7,8 milliards d’euros) de la part d'établissements bancaires, dont des organisateurs de la mise en Bourse (IPO) de sa filiale de téléphonie mobile, rapportait hier Bloomberg. Les principaux organisateurs de l’IPO, parmi lesquels Nomura Holdings et Goldman Sachs, sont en train de finaliser les termes du prêt. Des parts dans environ cinq des avoirs du fonds d’investissement seront utilisées comme collatéral, selon des sources proches du dossier. SoftBank a déjà choisi cinq banques d’investissement - Nomura, Goldman Sachs, Mizuho Financial, Deutsche Bank et la division SMBC Nikko Securities de Sumitomo Mitsui Financial Group - pour mener l’IPO de son pôle de téléphonie mobile. Ces dernières n’ont pas souhaité commenter auprès de Reuters. La mise en Bourse de la filiale mobile de SoftBank pourrait permettre de lever 3.000 milliards de yens (23 milliards d’euros).
Introduit à 16,50 euros, dans le bas de sa fourchette indicative de 16 à 19 euros, Neoen gagnait plus de 10% en fin de matinée à 18,2 euros à la Bourse de Paris.
Uber a récemment reçu des propositions de banques qui valoriserait la société jusqu'à 120 milliards de dollars dans le cadre d’une introduction en Bourse (IPO), laquelle pourrait avoir lieu au début de 2019, selon le Wall Street Journal. Ce montant représente près du double de la valorisation obtenue par la plate-forme de VTC, à 76 milliards de dollars, lors d’une levée de fonds réalisée en août auprès de Toyota. Goldman Sachs et Morgan Stanley ont fourni ces propositions de valorisation le mois dernier à Uber, selon le journal. Ces documents constituent une étape courante avant que les banques soient officiellement mandatées pour mener à bien une introduction en Bourse. Le nouveau directeur général du groupe, Dara Khosrowshahi, avait précédemment indiqué viser une IPO au second semestre de 2019. Hier, son concurrent américain Lyft a aussi donné des détails sur son IPO dans le WSJ: il a mandaté des banques, JPMorgan Chase & Co, Credit Suisse et Jefferies en tête, pour l’accompagner. Sa valorisation devrait atteindre 15,1 milliards de dollars.
Uber a récemment reçu des propositions de banques qui la valoriserait jusqu'à 120 milliards de dollars dans le cadre d’une introduction en Bourse (IPO) qui pourrait avoir lieu au début de 2019, selon le Wall Street Journal qui cite des personnes proches du dossier. Ce montant représente près du double de la valorisation obtenue par la plateforme de VTC lors d’une levée de fonds réalisée en août auprès de Toyota. Goldman Sachs et Morgan Stanley ont fourni ces propositions de valorisation le mois dernier à Uber, selon le journal. Ces documents constituent une étape courante avant que les banques soient officiellement mandatées pour mener à bien une introduction en Bourse.
L’investisseur activiste Carl Icahn , qui fut un des chefs de file de l’opposition au retrait de la cote de Dell en 2013, s’oppose maintenant aux modalités de son retour en Bourse. Dans une lettre rendue publique hier, il annonce avoir porté à 8,3% sa participation en actions reflets Dell. Ces actions reflètent la valeur de la participation du fabricant d’ordinateurs dans sa filiale cotée VMware. Et il compte s’opposer au projet de Dell de racheter la totalité des titres DVMT et inviter d’autres actionnaires à faire de même. Cette initiative pourrait constituer un obstacle de taille pour Dell, qui compte se réintroduire en Bourse via le rachat de ces titres DVMT. Plusieurs autres détenteurs de titres DVMT ont déjà fait savoir qu’ils étaient mécontents de la proposition faite en juillet par Dell et la société d’investissement Silver Lake, selon l’agence Dow Jones.
Kazatomprom, premier producteur mondial d’uranium, a annoncé hier son intention de céder jusqu'à 25% de son capital dans le cadre d’une introduction en Bourse à Londres et à Astana, sans préciser si cette IPO aurait lieu cette année comme prévu. Le groupe public kazakh, qui fournit 20% de la production mondiale d’uranium, a indiqué que JPMorgan et Credit Suisse étaient conjointement coordinateurs mondiaux et teneurs du livre d’ordres de ce projet d’IPO. China International Capital Corporation, Halyk Finance et Mizuho International seront aussi teneurs de livre. L’IPO de Kazatomprom, détenu par le fonds souverain local Samruk-Kazyna, fait partie d’un ambitieux programme de privatisations lancé par le Kazakhstan, première économie d’Asie centrale, à la suite de la chute des cours mondiaux du pétrole à partir de 2014.
Porsche, filiale de Volkswagen, a déclaré hier dans un communiqué n’avoir «aucun projet d’introduction en Bourse» et «dément toutes les informations affirmant le contraire». Interrogé sur la possibilité d’IPO partielle ou totale de Porsche, Lutz Meschke a déclaré vendredi, en marge d’une rencontre avec la presse, que la valorisation d’une entité née de la fusion entre les marques Porsche, Lamborghini, Bentley et Bugatti serait nettement supérieure à celle de Ferrari - entré en Bourse en 2015, il vaut environ 19 milliards d’euros. Et avançait une valeur comprise entre 60 et 70 milliards d’euros. Lutz Meschke a précisé que la décision d’une introduction en Bourse incombait à la maison-mère de Porsche, selon les articles de la presse allemande.
Mubadala, l'actionnaire de contrôle du pétrolier espagnol, préfère reporter le projet. Le nombre d'IPO annulées ou décalées a doublé par rapport à 2017.
Carl Icahn s’engage dans une nouvelle bataille contre le fondateur de Dell, Michael Dell. L’investisseur activiste, qui fut un des chefs de file de l’opposition au retrait de la cote du fabricant d’ordinateurs en 2013, s’oppose maintenant aux modalités de son retour en Bourse. Dans une lettre rendue publique aujourd’hui, Carl Icahn a annoncé qu’il avait porté à 8,3% sa participation en actions reflets Dell. Ces actions reflètent la valeur de la participation de Dell dans sa filiale cotée VMware. Et il compte s’opposer au projet de Dell de racheter la totalité des titres DVMT et inviter d’autres actionnaires à faire de même.
Kazatomprom, premier producteur mondial d’uranium, a annoncé lundi son intention de céder jusqu'à 25% de son capital dans le cadre d’une introduction en Bourse à Londres et à Astana, sans préciser si cette IPO aurait lieu cette année comme prévu.