Le luxembourgeois Assenagon Asset Management a indiqué avoir reçu de la BaFin l’agrément de commercialisation en Allemagne d’un fonds en euros conforme à la directive OPCVM III géré sur un modèle quantitatif par Dorian Ruffini (head of quantitative structuring) et qui propose un effet de cliquet à 80 % de chaque nouveau plus haut. Le portefeuille de ce fonds ouvert tant aux particuliers qu’aux institutionnels sera investi en indices sectoriels du DJ Stoxx 600 total return, l’objectif étant de surperformer grâce à une gestion active et à la détection de signaux de changement de tendance. La stratégie consistera également à passer d’ETF sectoriels actions à des ETF obligataires en cas de forte augmentation de la volatilité des marchés d’actions. D’autre part, le gérant pourra basculer jusqu'à 100 % en monétaire si le plancher des 80 % du plus haut s’approche.La rétropolation sur dix ans a montré selon Assenagon que cette stratégie aurait fourni un rendement supérieur à celui du DJ Stoxx 600 TR avec une volatilité correspondant à la moitié de ce benchmark. Et le niveau de protection n’aurait jamais été touché.Caractéristiques Dénomination : Assenagon Trend Sektor 80 ISIN : LU0475770987 (part P particuliers) LU0475769898 (part I institutionnelle) Prix d'émission : 50 euros (part P) 1.000 euros (part I) Droit d’entrée : 3 % (part P) Commission de gestion : 1,3 % (part P) 0,5 % (part I) Taxe d’abonnement : 0,05 (part P) 0,01 % (part I)
Aberdeen Immobilien KAG (anciennement DEGI) a annoncé vendredi qu’en raison de conditions de marché toujours difficile le gel des remboursements de parts du fonds immobilier offert au public DEGI International va être prolongé de neuf mois dans un premiers temps jusqu’au 16 novembre 2010.Pendant cette période, l'équipe de gestion s’efforcera de dégager des liquidités supplémentaires. Ce fonds d’environ 1,97 milliard d’euros d’encours (fin décembre) actuellement avait été fermé aux rachats fin octobre 2008 jusqu'à fin janvier 2009.Le 17 novembre (lire notre article du 18 novembre 2009), les remboursements avaient à nouveau été suspendus pour ce fonds ainsi que pour le DEGI Europa.
A fin janvier, les actifs gérés dans des ETF en Europe avaient diminué de 5,6 milliards de dollars ou de 4 % en un mois pour revenir à 217,9 milliards de dollars, selon BlackRock. On comptait à cette date 896 produits cotés 2.468 fois sur 18 Bourses, 67 nouveaux ETF ayant été lancés durant le premier mois de 2010.Parmi les 34 promoteurs d’ETF, trois se détachent toujours, avec une part de marché totale de 74,4 %. Il s’agit d’iShares (BlackRock), avec 172 produits et 82,5 milliards de dollars d’encours, ce qui équivaut à une part de marché de 37,9 %. Lyxor Asset Management (Société Générale) arrive en deuxième position avec 20,1 % de part de marché représentant 127 ETF et 43,8 milliards de dollars. De son côté, db x-trackers (Deutsche Bank) affiche 35,8 milliards de dollars d’encours pour 118 ETF et une part de marché de 16,4 %.
Selon Asian Investor, la Deutsche Bank a conclu un accord de coopération avec Rakuten Securities pour que ce dernier distribue au Japon six ETF db x-trackers cotés à Hong-Kong. Il s’agit des ETF sur le Vietnam, la Chine, l’Inde, la Corée, Taiwan et les Etats-Unis. Au Japon, les ETF négociés aux Etats-Unis sont soumis à un prélèvement à la source sur les dividendes, ce qui n’est pas le cas pour ceux traités à Hong-Kong.
«Il est clair qu’au moins dans un premier temps, le gisement du Saint-Honoré Emerging Convertibles lancé le 31 décembre sera surtout asiatique», explique Bruno Vanier, head of Asia and emerging markets chez Edmond de Rothschild Asset Management (Edram). Toutefois, on peut s’attendre à une multiplication des nouvelles émissions dans d’autres régions, comme l’Europe centrale et orientale ou l’Amérique latine.Le nouveau fonds de droit français (lire nos articles du 20 janvier et du 9 février) sera piloté par l'équipe obligations convertibles (OC) (trois personnes) dirigée par Kris Deblander, qui a rejoint Edram il y a un peu plus de quinze mois en provenance de chez Fortis IM (lire notre dépêche du 25 novembre 2008). Bien évidemment, l'équipe 0C s’appuiera sur les ressources des équipes actions, dont celle dirigée par Bruno Vanier.A priori, l’objectif d’encours serait d’un milliard de dollars et Bruno Vanier a récemment indiqué à Asian investor que même s’il n’y a pas d’objectif précis en termes de performance et de volatilité, il verrait bien des taux respectifs de 15 % et 10 %. Contrairement aux autres fonds Saint-Honoré, l’Emerging Convertibles aura une liquidité hebdomadaire et non quotidienne, ce qui laisse un peu plus de confort à l'équipe de gestion.
L’allemand Commerz Real achète à Altarea pour 90 millions d’euros le centre commercial Espace Saint-Georges à Toulouse. Cet actif de 13.000 mètres carrés demeurera géré par Altarea.
L’indice “Lyxor Hedge Fund Index” a reculé de 0,42 % en janvier.Sur le mois, les stratégies alternatives qui ont le mieux performé sont : la stratégie L/S Credit Arbitrage Index (+2,10 %), la stratégie L/S Equity Short Bias Index (+1,55 %), et la stratégie L/S Equity Market Neutral Index (+1,51 %). A contrario, les plus mauvaises performances sont le fait des stratégies CTAs Long Terme Index (-3,12 %), CTAs Short Term Index (-1,93 %), Global Macro Index (-1,27 %) et L/S Equity Long Bias Index (0,65 %). Les indices «Lyxor Hedge Indices» sont des indices alternatifs investissables. Leur performance est calculée sur la base de la performance et des actifs des fonds de la plateforme Lyxor.
A fin janvier, l’encours mondial des ETF avait diminué de 5 % en un mois pour revenir à 984 milliards de dollars (725 milliards d’euros), selon les calculs de BlackRock. La société de gestion a recensé en fin de période 2.053 ETF cotés 3.928 fois sur 40 Bourses et émanant de 113 émetteurs.Le nombre d’ETF s’est acru de 5,4 %, avec le lancement de 106 produits et celui des ETF cotés en Europe (896) dépasse celui des ETF cotés aux Etats-Unis (791). D’après BlackRock, 820 nouveaux fonds sont actuellement en préparation.Les trois premiers promoteurs d’ETF demeurent les mêmes que ces derniers mois. Ainsi iShares (BlackRock) demeure largement en tête, avec 434 produits et un encours de 470 milliards de dollars qui correspond à une part de marché de 47,8 %. State Street Global Advisors (SSgA) aligne 107 ETF avec des actifs sous gestion de 139,1 milliards de dollars représentant 14,1 % du marché et Vanguard arrive troisième avec 47 fonds, 92,2 milliards de dollars et 9,4 % de part de marché.
Russell Investments a annoncé avoir bouclé le rebalancement d’un programme de retraite, le MainePERS (Maine Public Employees Retirement System), pour un montant de 3,7 milliards de dollars.L’objectif de l’opération était de ménager une exposition beta à la majorité des actifs du programme.Au second semestre de 2009, Russell Investments a ainsi assuré des transitions pour le compte de fonds publics en Amérique nord pour un montant de plus de 86 milliards de dollars.
La société de gestion britannique Royal London Asset Management (RLAM) vient de lancer un fonds permettant de se couvrir contre le risque inflationniste, le Royal London Global Index Linked Fund, qui sera géré par George Henderson.Le portefeuille sera investi principalement dans des obligations internationales indexées sur l’inflation (entre 30 et 60 lignes) mais pourra comporter jusqu'à 30% d’obligations souveraines classiques et dette corporate. Caractéristiques du fonds Structure : OEICTaille du fonds au lancement : 10 millions de livresFrais d’entrée : classe A : 4% ; classe B : 0%Commission de gestion forfaitaire : classe A : 0,70% ; classe B : 0,30%.Investissement minimum : classe A : 1.000 livres ; classe B : 1 million de livresValorisation : quotidienne
Selon The Sunday Times, le ING UK Real Estate Income Trust proposerait 65 pence en actions ou 62 pence en numéraire par action du REIT Rugby Estates. Cela représente une prime substantielle par rapport au cours de clôture de 49 ½ pence de vendredi. Rugby Estates se trouve ainsi valorisé à 29 millions de livres.
Tandis que Citywire se prépare à lancer une nouvelle base de données et un site Web dédié aux produits, le site britannique s’est intéressé aux «OPCVM III-compliant " aussi dénommés «Newcits». Dans ce cadre, Citywire s’est focalisé sur les stratégies les plus performantes de l’an dernier. Sur plus de 200 fonds «Newcits» représentant un actif de plus de 35 milliards de dollars, Citywire a créé un univers de ces fonds pour réaliser un examen plus approfondi. Parmi les 54 fonds les plus performants de l’univers Newcits qui utilisent des stratégies long short equity sur les marchés développés, 31 d’entre eux affichent un track record d’un an et 20 de trois ans. Après les avoir étudiés dans leur monnaie locale afin de mieux refléter le marché, il ressort que le fonds le plus performant en 2009 - CF Octopus Partner (Absolute Return) de la société de gestion britannique Octopus - a enregistré un gain de 42,14% devant Moneta Long / Short de Moneta (+39,15 %) piloté par Patrice Courty avec l’aide de Stéphane Cuau et Antoine Peyronnet. Enfin, en troisième place, Henderson HF Pan European Alpha, dirigé par Paul Casson, a progressé de 34,78%.
L’exemple récent du TMW Pramerica Weltfonds montre qu’un fonds immobilier peut être contraints à suspendre ses remboursements si les investisseurs institutionnels se comportent de manière irrationnelle. D’où le principe général pour les particuliers : se garder d’investir dans des fonds où il y a une forte proportion d’institutionnels comme clients, souligne le Handelsblatt.Dans le cas du Weltfonds, le rapport annuel montrait que 63,7 % des fonds propres provenaient d’investisseurs ayant apporté plus d’un million d’euros, alors que la proportion est seulement de 0,03 % pour le Deka Immobilien Europa. De son côté, le Morgan Stanley P2 Value, également fermé, affiche 98,3 % d’investisseurs particuliers dont les avoirs sont confiés à des gestionnaires de fortune ou à des fonds de fonds, justement les deux catégories qui ont provoqué la crise d’octobre 2008. Autres points communs entre le Weltfonds et le P2 Value : d’une part, ils ont été lancés en 2005, et ont donc dû investir durant la période de prix élevés, d’autre part, ils ne disposent pas de réseau de distribution.
Selon les premières estimations de Finles/IEX, les hedge funds néerlandais ont affiché un résultat «prudemment positif» pour janvier. Le EV Smaller Companies Funds a affiché une performance de 2,6 %, le Bloemendaal gagnant 1,76 % et l’Antaurus affichant une progression de 0,15 %.Sur l’ensemble de l’an dernier, le Finles/IEX Hollandse Hedgefund Index a affiché un rendement de 10,6 % le meilleur produit étant le HIQ Invest Market Neutral Fund (+ 43,1 %), l’Antaurus Europe Fund (+ 39,9 %) et l’IdB Real Estate Fund (+ 37 %).
En janvier, les fonds commercialisés en Suède ont enregistré des souscriptions nettes de 9,7 milliards de couronnes suédoises, soit près d’un milliard d’euros, selon les dernières statistiques de l’association suédoise des fonds d’investissement (Fondbolagens Förening). La part belle de ces flux a été placée dans des fonds actions, qui ont recueilli 7,1 milliards de couronnes. Les catégories ayant eu le plus de succès ont été les fonds actions Europe de l’Est (3,2 milliards) et les fonds monde (1,3 milliard). Au total, les fonds suédois représentaient à fin janvier un encours de 1.692 milliards de couronnes suédoises (presque 170 milliards d’euros), dont près de 1.000 milliards gérés dans le cadre de fonds actions.
La Deutsche Bank compte désormais 19 ETF cotés à Singapour, avec l’admission à la négociation de trois fonds déjà traités à Francfort, Londres et Milan. La Bourse de Singapour (SGX) précise qu’il s’agit des db x-trackers répliquant les indices iBoxx $ Treasuries TR, USD IG Inflation-linked Treasuries et Equities MSCI USA TRN. Il est également prévu de faire coter le db x-trackers sur iBoxx € Sovereign Eurozone TR.
Selon Investment Week, Christopher Morrell, le gérant du fonds JPMorgan Emerging Markets Alpha Plus, va quitter le groupe. Il sera remplacé par Ashraf el Ansary.
Le Labour Pension Fund (LFP), l’un des plus gros fonds de pension de Taiwan qui a réussi à préserver ses encours pendant la crise (plus de 30 milliards de dollars américains), est à la recherche d’un consultant pour déterminer sa nouvelle politique d’investissement. Une annonce qui a surpris la communauté financière locale dans la mesure où l’exercice a déjà été réalisé par un poids lourd du conseil, Mercer, qui a toutefois présenté son plan d’allocation à long terme en mars 2009 après huit mois de recherches.Selon le LFP, ces travaux sont dépassés et l’exercice doit être reconduit par un autre consultant.Le LFP devrait prochainement publier ses performances pour 2009. A fin novembre, le pool d’actifs dénommé «the Old System» à savoir les actifs à prestations définies qui totalisaient quelque 15,6 milliards de dollars à fin 2009, affichait une position cash de 42,27%, dont 5% en papier commercial, et près de 12% en obligations locales. Le «New System», à savoir les actions à contributions définies, détenait près de 32% en cash et près de 13% en obligations locales.En 2008, le New System affichait une performance de 11,84%, l’ancien système une performance de 13,40%.
NYSE Euronext a annoncé avoir admis à la négociation trois ETF de la marque ComStage émis par le luxembourgeois Commerz Derivatives Funds Solutions S.A., fililale de la Commerzbank.Il s’agit du ComStage ETF CAC 40 (LU0419740799), chargé à 0,20 %, du ComStage ETF CAC 40® Short TR (LU0419740955), qui est assorti d’une commission forfaitaire de 0,35 % et enfin du ComStage ETF CAC 40® Leverage (LU0419741094), qui est facturé 0,30 %.Les ETF ComStage sont enregistrés comme des compartiments de fonds d’investissement de droit luxembourgeois et conformes à la directive OPCVM III. Désormais, NYSE Euronext compte sur le marché européen 469 ETF émis par 16 émetteurs portant sur plus de 300 indices.
Le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) a dégagé l’an dernier une performance de 15%, un résultat très positif lié au rebond de l’ensemble des marchés. Cette performance «compense à hauteur de 60% celle, très négative (24,9%) enregistrée en 2008 en raison de l’amplification de la crise financière dans le sillage de Lehman Brothers», souligne le FRR dans un communiqué. Le Conseil de surveillance considère que ces résultats confortent les choix faits en juin 2009. «Ces choix reposaient sur la conviction qu’un investisseur de long terme qui n’a pas de contrainte de liquidité avant 2020 pouvait bénéficier, dans la durée, du surcroît de performance attendu des catégories d’actifs présentant une volatilité importante, en particulier les actions», rappelle le Fonds.La performance annualisée depuis juin 2004, date de démarrage des investissements du Fonds, qui était de 0,2% à fin 2008, remonte ainsi à 2,8%. Le montant des actifs du Fonds passe lui de 27,7 milliards d’euros à 33,3 milliards d’euros.Le Fonds de réserve a bien entendu bénéficié du très fort rebond des marchés d’actions mais également du bon comportement des principales classes d’actifs constituant le portefeuille du Fonds en 2009. Outre les 11,3% des actions, la contribution des obligations a été de 3,4% et celle des matières premières de 0,5%. Il convient toutefois de soustraire 0,2% correspondant à l’ensemble des frais financiers et administratifs engagés.La structure de portefeuille du FRR comprenait au 31 décembre une poche actions de 46,9% contre 49,2% un an plus tôt et une poche obligataire de 47,6%, dont 27,5% à taux fixe, 9,5% de titres indexées sur l’inflation et un volant de monétaire en attente d’investissement de 10,6%, contre 39,6% un an plus tôt (36% de fixed income et 3,5% d’obligations indexées sur l’inflation). Les matières premières remontent à 3,9% fin 2009 contre 1,4% un an plus tôt alors que l’immobilier, absent en 2008, prend une part de 1,6%.Le Conseil de surveillance a par ailleurs procédé à un certain nombre d’ajustement du référentiel qui encadre l’exercice, par ses gérants, des droits de vote du FRR dans les entreprises dans lesquelles le Fonds est investi. Les principales modifications portent notamment cette année sur une plus plus grande attention portée à la représentation des femmes lors du renouvellementdes postes d’administrateurs dans les conseils d’administration. Elles concernent aussi une exigence de transparence renforcée s’agissant des modes de rémunération. «Elle vaut pour l’ensemble des entreprises s’agissant de l’attribution d’options ou d’actions gratuites avec l’indication du pourcentage attribué avec conditions de performance aux dirigeants mandataires sociaux. Elle vaut aussi pour la politique de rémunération des sociétés du secteur financier soumises aux recommandations fixées par les autorités politiques lors du sommet de Pittsburgh en 2009", précise le FRR.