La société de gestion britannique M&G a confié la gestion de trois fonds obligataires à Mike Riddell, selon Investment Week.Il s’agit des fonds M&G Emerging Markets Bond, Index-Linked Bond et International Sovereign Bond pilotés jusqu’ici par Jim Leaviss, patron du fixed income retail de M&G. Jim Leaviss, désormais deputy manager sur ces produits, continuera de travailler en étroite collaboration avec Mike Riddell pour gérer ces trois fonds qui pèsent quelque 200 millions de livres.
Dans le cadre de sa Sicav luxembourgeoise Aberdeen Global, le gestionnaire britannique Aberdeen Asset Management compte lancer le 1er avril 2010 un fonds qui viendra compléter son Emerging markets Bond Fund d’un produit en dollars investissant dans les obligations de pays émergents libellées en monnaies locales, l’Aberdeen Global Emerging Markets Local Currency Bond Fund. Au moins les deux tiers de l’encours seront placés en titres de sociétés ou de gouvernements de pays émergents.Actuellement, précise le gérant de portefeuille Kevin Daly, l'équipe marchés émergents surpondère l’Argentine et développe un fort tropisme pour le Mexique, l’Indonésie («le Brésil de l’Asie»), ainsi que pour la Pologne pour sa monnaie et le Hongrie pour ses taux. Pour justifier le lancement de ce nouveau produit, Kevin Daly fait remarquer que 81 % de la dette des pays émergents en monnaie locale sont à présent «investment grade», contre 53 % pour celle en monnaies «fortes» et que le gisement est devenu très important, avec une capitalisation de la dette en monnaie locale triple de celle de la dette extérieure. Pour 2010, Aberdeen s’attend que les émissions de dette souveraine des pays émergents diminué à 68 milliards de dollars contre environ 85 milliards pour 2009 alors que celles des entreprises gonfleraient à 128 milliards contre un peu plus de 100 milliards l’an dernier. D’une manière générale, insiste Kevin Daly, les spreads surcompensent le risque de défaut et la dette en monnaies locales offre des rendements supérieurs à ceux en monnaies fortes. L’Aberdeen Global Emerging Markets Local Currency Bond Fund est assorti d’un droit d’entrée de 4,25 % et d’une commission de gestion de 1,50 %, la souscription minimale étant fixée à 1.500 dollars ou à leur contre-valeur.
Via sa société de gestion de placements immobiliers UFG REM, UFG-LFP lance UFG Prom’Immo, un fonds commun de placement à risques (FCPR) à procédure allégée réservé à des «investisseurs qualifiés». L’objectif de ce fonds est d’investir "à hauteur de 92 % des souscriptions libérées dans des PME principalement en phase d’amorçage et dont l’objet social est en lien avec le développement de projets immobiliers (opérations de promotions immobilières et/ou de marchands de biens)», précise le communiqué de l'établissement. Dans le détail, le FCPR investira dans des régions économiquement fortes et dont les besoins en logements sont importants (Ile-de-France, grandes métropoles régionales). Il tentera de capter un taux de marge important sur fonds propres par opération au sein des PME investies. Enfin, la gestion diversifiera les risques via, notamment, des prises de participations sur plusieurs sociétés, et des projets de promotions indépendants les uns des autres. Caractéristiques : Durée de vie du fonds : 7 ans à compter de sa date de constitution (date d’attestation de dépôt des fonds) et sauf dissolution anticipée. Possibilité d’une prorogation de 2 ans par période d’un an. Catégorie de parts Part A : 1 000 € (décimalisation au centième et au millième) / Part B (carried) : 10 € / Part Fondateur : 1 000 €Droits attachés aux parts : Part A : max 95 % du solde résiduel des profits* du fonds / Part B : max 5 % du solde résiduel des Profits du fondsPériode de souscription : 8 mois à compter de la date de constitution du fondsModalité d’inscription des parts Nominatif pur ou nominatif administré. Au choix du souscripteurFréquence de valorisation : Semestrielle (*) Produits nets et plus-values nettes du fonds
Henderson Global Investors vient d’obtenir l’agrément de l’AMF pour la commercialisation en France du fonds New Star European Special Situations, géré par Richard Pease, l’ancien gérant vedette de New Star. Lancé le 1er octobre 2009, le fonds suit «le processus d’investissement reconnu de Richard Pease, fondé sur la conviction que la gestion value est source de surperformance sur le long terme», précise Henderson, qui a racheté New Star l’an dernier. «Richard Pease cherche à investir dans des sociétés de bonne qualité, actuellement délaissées des investisseurs, mais qui possèdent selon lui des fondamentaux solides et qui surperformeront, à terme, le marché. Il étudie également les sociétés en situation de reprise ou de redressement ainsi que celles susceptibles de faire l’objet d’un rachat», poursuit la société de gestion. Henderson a prévu de limiter à environ 500 millions de livres les encours du New Star European Special Situations afin de conserver un biais sur le marché des petites et moyennes capitalisations. Au 4 mars dernier le fonds avait déjà collecté 152,2 millions de livres. Caractéristiques du fonds Date de lancement : 1er octobre 2009 Devise de référence : livre sterling Indice : FTSE World Series Europe ex UK Total Return Univers : Europe ex UK Structure juridique : OEIC de droit anglais ISIN : Class A Acc GBP : GB00B3W46246 Class A Inc GBP : GB00B42RJH62 Class I Acc GBP : GB00B3Y8HP45 Class I Acc EUR : GB00B3YDT753 Class I Inc GBP : GB00B4MGQR27 Minimum de souscription : Part A GBP : 1.000 livres sterling Part I GBP : 500.000 livres sterling Part A EUR : 5.000 euros Part I EUR : 500.000 euros Frais de gestion : Part A : 1,5 % Part I : 1 % Frais d’entrée : Part A : Max 5 % Part I : 0 % Les parts A sont les parts Retail et les I sont institutionnellesAcc : part de capitalisation Inc : part de distribution
Les fonds à horizon continuent de séduire les investisseurs en dépit des critiques virulentes et des pertes accusées en 2008. Selon la dernière étude annuelle de Morningstar consacrée à ces fonds (2010 Target-Date Series Industry Survey), les fonds à horizon ont malgré tout fait mieux que les autres categories de mutual funds. «Les fonds à horizon sont devenus le véhicule d’une génération pour la retraite, et pour quelques bonnes raisons. Ces fonds ont des avantages structurels par rapport aux mutual funds traditionnels, y compris des frais généralement moins élevés et une allocation d’actifs dynamique qui devient progressivement plus conservatrice parallèlement au vieillissement des investisseurs», souligne Laura Pavlenko, editorial director chez Morningstar du groupe de recherche sur les mutual funds.L’an dernier, les fonds à horizon ont ainsi drainé plus de 45 milliards de dollars d’argent frais.Les auteurs de l'étude soulignent que les gérants de fonds à horizon ont généralement tenu compte des critiques formulées à leur égard, en réduisant leurs coûts et leur profil de risque. L'étude indique aussi que l’architecture ouverte ne constitue ni un avantage ni un désavantage en termes de performance, contredisant ainsi les allégations de certains membres du Congrès. L'étude relève toutefois que le niveau d’information communiqué sur le fonctionnement, la stratégie, les objectifs, les risques des fonds à horizon reste insuffisant. Beaucoup de fonds ne fournissent même pas ce que l’on pourrait considérer comme un «niveau élémentaire» d’informations.
State Street Golbal Advisors (SSgA) a lancé jeudi le SPDR S&P Russia ETF, son huitième ETF répliquant l'évolution d’un marché emergent. L’encours de ces fonds représentait le 5 mars un total de 2,4 milliards de dollars.Ce nouveau produit, dont la commission de gestion se situe à 0,59 %, suit l’indice S&P BMI Russia Capped (72 valeurs) et a comme acronyme RBL sur la plate-forme NYSE Arca.
Avec le fonds de droit allemand FT MultiAsset VolaTarget 9, Frankfurt Trust, la société de gestion de la BHF-Bank lance son premier fonds de fonds autorisé à investir aussi bien en actions, en obligations, en matières premières, en private equity, en immobilier et en monétaire avec le souci premier de contrôler le risque.Les deux gérants, Christoph Kind et Corinna Ament, investissent dans les différentes classes d’actifs, dont la pondération est déterminée par un système de sélection systématique et quantitatif, en utilisant soit des ETF, soit des ETC (dans le cas des matières premières). Le niveau de risque est fixé ex ante à environ 9 %.Caractéristiques Dénomination : FT MultiAsset VolaTarget 9Code Isin : DE 000 A0Y CBJ 3Droit d’entrée : 5 % maxCommission de gestion : 1,5 %Commission de banque dépositaire (BHF Asset Servicing) : 0,1 %Souscription minimale : 2.500 euros
Captiva Capital Partners, un fonds immobilier de Natixis Capital Partners, a acheté pour un montant non communiqué les centres commerciaux de Metro à Flensburg et Sarrebruck (85.000 mètres carrés au total), rapporte la Börsen-Zeitung selon laquelle la transaction a porté sur un «faible montant à trois chiffres» en millions d’euros. Metro continuera d’utiliser les installations, mais en location.
Invesco Real Estate a annoncé lundi avoir investi près de 80 millions d’euros en Allemagne et en Espagne pour son fonds paneuropéen, via l’acquisition de deux nouveaux actifs à Munich et à Madrid. Depuis le début de l’année 2010, ce fonds a levé 61 millions d’euros de capitaux supplémentaires auprès de deux nouveaux clients, précise un communiqué de l'établissement.
Dans un rapport annuel, le fonds souverain d’Abou Dhabi - Abu Dhabi Investment Authority (ADIA) - a indiqué avoir investi entre 60 et 85% de ses avoirs en Amérique du Nord et entre 25 et 45% en Asie et sur les marchés émergents., rapporte le site des Echos. 46 à 65% des avoirs de l’ADIA sont investis sous formes d’actions dans les pays développés, sur les marchés émergents et, un cran en deça, dans les marchés de petits pays.Entre 10 % et 20% des avoirs sont investis dans des bons du trésor gouvernementaux, 5 à 10% dans les fonds spéculatifs et jusqu'à 10% sont en liquide, précise le quotidien. L’ADIA a eu un retour sur investissement de 8% sur 30 ans et 6,5% si on le calcule sur 20 ans.
Dans son premier rapport annuel, l’Abu Dhabi Investment Authority (ADIA), le fonds souverain d’Abou Dhabi, indique qu’elle gérait fin 2009 un encours de quelque 500 milliards de dollars dont 45 à 65 % en actions, 10 à 20 % en obligations d’Etat et 5 à 10 % en fonds spéculatifs, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. La poche de liquidité représente jusqu'à 10 %.
Le National Social Security Fund (NSSF) chinois a annoncé avoir gagné 84,9 milliards de yuans en 2009, ce qui correspond à une performance de 16,1 %, l’allocation aux actions étrangères générant un gain de 53,26 %. En 2008, le fonds avait seulement gagné 5,25 % à cause d’une perte de 39 milliards de yuans sur son portefeuille actions.Z-Ben Advisors précise que le NSSF affiche pour les neuf dernières années, donc depuis sa création, une performance moyenne annualisée de 9,75 %. L’encours à fin décembre représentait 776,5 milliards de yuans, soit 38 % de plus que fin 2008. L’objectif est d’atteindre 1.000 milliards pour la fin de cette année.
Ignis Asset Management et sa boutique Argonaut Capital, spécialisée dans les actions européennes, vont lancer début avril au Royaume-Uni, sous réserve de l’obtention des autorisations nécessaires, le fonds Ignis Argonaut European Enhanced Income. Géré par Oliver Russ, le fondateur d’Argonaut avec Barry Norris, le fonds utilisera une stratégie de «covered call» qui consiste à vendre des options d’achat contre les actions du fonds pour dégager un rendement plus élevé. D’après le communiqué de presse, il s’agit du premier fonds britannique «onshore» de ce style. Sur la première année le fonds vise un rendement annuel d’environ 7 %. L’objectif sera ensuite révisé chaque année, dans une fourchette de 5-9 %. Les rendements d’Ignis Argonaut Enhanced Income Fund seront couverts contre le sterling. Le fonds sera concentré sur 30 à 55 valeurs et se focalisera sur les actions «value» offrant des dividendes élevés et un potentiel d’appréciation du capital, les actions «growth» présentant une croissance élevée des bénéfices et ayant l’habitude de distribuer de l’argent aux actions, et les situations spéciales où les dividendes sont faibles, mais qui affichent un potentiel de croissance grâce à une restructuration ou une autre action. Ce fonds, qui est un unit trust Ucits III britannique, sera un complément au Ignis Argonaut European Fund, également géré par Oliver Russ, et qui compte un encours de 460 millions de livres.
Lombard Odier confirme avoir annoncé une réduction de ses commissions de 5 points de base, à 0,10 %, sur certains de ses fonds monétaires, mesure qui a pris effet au 1er mars. Cette décision s’applique aux véhicules d’investissement LO Funds / LO Funds II - Money Market (USD) et LO Funds II - Money Market (CHF). Selon le gestionnaire, «cette décision s’inscrit dans un environnement marqué par des taux exceptionnellement bas aux Etats-Unis et en Suisse».A travers cette initiative, Lombard Odier entend continuer "à délivrer une performance positive nette sur le marché monétaire». Le gestion précise qu’il «n’entend en effet pas hypothéquer l’approche défensive qui caractérise sa gamme de fonds monétaires (préservation du capital, liquidité élevée et diversification stricte) au profit de rendements plus élevés».Détail des fonds concernés LO Funds - Money Market (USD) ISIN LU0353681322 LU0353681678 LU0353682056 LU0353682130 LU0353681751 LU0353681918 LO Funds - Money Market (USD) ISIN LU0355719062 LU0355719146 LU0355719229 LU0355719492 LO Fund II - Money Market (CHF) ISIN LU0437700122 LU0437700395 LU0437700478 LU 0437700551
LCL propose une nouvelle offre de Fonds Commun de Placement à capital garanti à destination des particuliers, LCL Sécurité 100 (Mars 2010), éligible au compte de dépôt et au Plan d’Epargne en Actions (PEA). LCL Sécurité 100 (Mars 2010) offre aux épargnants une garantie de 100% du capital net investi(1) à l’échéance de 6 ans et sécurise une partie des gains potentiels en cours de vie du fonds. En effet, grâce à l’effet cliquet, dès que le fonds réalise une performance de +15%, il atteint son 1er palier, et un gain de 5% est alors sécurisé et acté, même en cas de retournement ultérieur des marchés (la garantie à l’échéance passant alors de 100% à 105% du capital net investi). Puis, à chaque fois que la valeur liquidative du fonds augmente de 5%, un nouveau palier est franchi et le fonds sécurise un gain supplémentaire de 5% : c’est le bénéfice du cliquet de performance. L’objectif du fonds consiste à offrir à l’échéance des 6 ans (soit le 08/04/2016) : 100% du capital net investi, plus le meilleur entre le bénéfice d’un cliquet de performance (une partie des gains potentiels est sécurisée en cours de vie du fonds comme expliqué ci-dessus) et la performance finale du fonds. Principales caractéristiques du fonds Code Isin FR0010843029 Forme juridique Fonds Commun de Placement (FCP) de droit français Classification AMF Diversifié Société de gestion Amundi Commercialisateurs Agences LCL Pays de commercialisation France Valeur liquidative de la part à l’origine 100 euros Minimum de la première souscription 1 part Minimum des souscriptions ultérieures 1 millième de part Affectation des résultats Capitalisation Eligibilité fiscale Compte de dépôt, PEA Durée de placement minimum recommandée 6 ans Périodicité de la Valeur Liquidative Quotidienne Frais de fonctionnement et de gestion maximum frais directs : 1,50% TTC l’an maximum Commission de souscription maximum 2,50% max Commission de rachat Néant pour les rachats effectués sur la base de la VL finale (établie le 08/04/2016) 1% (acquis au fonds) pour les rachats effectués sur la dernière valeur liquidative des mois de janvier, avril, juillet et octobre de chaque année 2% (dont 1% acquis au fonds) pour les rachats centralisés à d’autres dates (autres valeurs liquidatives)
Après avoir récemment obtenu l’agrément de l’Autorité des marchés financiers pour la gestion d’OPCI RFA (Organisme de Placement Collectif en Immobilier à règles de fonctionnement allégées) destinés à des investisseurs qualifiés (Cf. Newsmanagers du 10/02/10), la société de gestion A Plus Finance espère commercialiser son premier produit de ce type avant l'été 2010. Logiquement, compte tenu de la clientèle à laquelle il s’adresse, l’OPCI en question sera un produit «pur», investi en immobilier de bureaux et commerces, sous la direction de Christophe Peyre, responsable de la gestion immobilière au sein de l’entreprise. La société de gestion spécialisé dans le non-coté n’en est pas à sa première diversification. Outre les FCPI (Fonds commun de placement dans l’innovation) et les FIP (Fonds d’investissement de proximité) qu’elle pilote – sans oublier son rôle d’allocataire dans une part consacrée à la multigestion au sein des portefeuilles de ces fonds – A Plus Finance a d’ores et déjà lancé deux Sofica (Sociétés de financement de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel). En tout état de cause, cette corde supplémentaire dont s’est dotée la société lui permet de «prévenir» les nuages qui s’amoncellent sur le «non coté». Via, notamment, les conséquences de l’amendement Arthuis qui réduit les durées d’investissement de 24 mois à 8 mois pour 50 % des capitaux collectés – une décision qui peut aller à l’encontre d’une gestion de qualité - ainsi que la volonté des pouvoirs publics de supprimer la pratique des rétrocessions des frais pour rémunérer le distributeur afin de faire baisser le coût des FCPI et FIP pour les investisseurs. Pour autant, la société insiste sur le fait que la diversification qu’elle opère via les OPCI s’inscrit dans la logique de son activité traditionnelle. «Nous restons sur nos métiers de base avec de la due diligence, explique Fabrice Imbault, directeur associé. Notre rôle consiste toujours à évaluer les hommes, évaluer les business plan, comme nous le faisons déjà pour nos fonds. Notre savoir-faire s’applique ici non pas dans le secteur du logiciel, des médias ou de l’e-business mais dans celui de l’immobilier.»
LCL vient de lancer LCL Sécurité 100 (Mars 2010), un fonds à formule garantissant le capital investi à l'échéance du fonds fixé le 08/04/2016. Grâce à un effet cliquet, une partie des gains potentiels est définitivement acquis durant les six années de vie du fonds. Exemple : dès que le fonds réalise une performance de +15%, il atteint son 1er palier, et un gain de 5% est alors sécurisé et acté, même en cas de retournement ultérieur des marchés (la garantie à l’échéance passant alors de 100% à 105% du capital net investi). Puis, à chaque fois que la valeur liquidative du fonds augmente de 5%, un nouveau palier est franchi et le fonds sécurise un gain supplémentaire de 5%. Au terme, la performance du fonds sera soit égale à cette performance «cliquetée», soit au gain final du fonds - dont la partie dynamique est adossé aux marchés des actions (notamment françaises) - sachant que la meilleure d’entre elles sera retenue. Compte tenu de la nature du fonds à formule – de type CPPY – la garantie peut conduire à la mise en oeuvre d’une gestion de type monétaire en cas de forts replis des marchés. En contrepartie, le fonds resterait insensible aux éventuelles évolutions positives ultérieures des marchés d’actions. Caractéristiques Code Isin : FR0010843029 Période de souscription : jusqu’au 2 avril 2010 Commissions de souscription : 2,5 % maximum Frais de gestion : 1,5 % par an Frais de sortie : 2 % maximum Montant de la part : 100 euros Minimum à la souscription : 1 part
Oddo Asset Management a lancé il y a 15 jours Oddo Rendement Grèce, un fonds investi uniquement sur la dette grecque. Réservé aux investisseurs institutionnels, ce produit se fonde sur l’idée que la Grèce ne sortira pas de la zone euro et ne fera pas défaut. Actuellement, le fonds, de 40 millions d’euros, est investi à 100 % sur la dette souveraine grecque, mais à terme il pourra se placer à hauteur de 30 % sur les entreprises du pays. Ce fonds s’inscrit dans la catégorie des fonds «opportunités» de la gamme gestion convertibles et taux d’Oddo Asset Management. En avril, la société de gestion compte par ailleurs, toujours dans cette gamme, mais côté obligataire, lancer un fonds sur la convergence européenne, sur l’idée que «après l'écartement des spreads, on va revenir vers une «reconvergence» entre les spreads dans le zone euro, dans l’Union européenne et avec ceux qui aimeraient rentrer dans la zone euro», indique Xavier Hoche, responsable de la gestion convertibles et taux. Cette gamme est gérée par une équipe de 9 personnes. Au total, l'équipe gère 4,1 milliards d’euros entre fonds ouverts, fonds dédiés et mandats.
Pour un montant non divulgué, l’allemand Deka Immobilien a acheté à Unibail-Rodamco l’immeuble du 39/41 rue Cambon (17.200 mètres carrés) qui est affecté au fonds immobilier offert au public Deka ImmobilienEuropa. Notons que Deka Immobilien a également acquis l’immeuble du Crédit Lyonnais à Paris.
En 2009, les huit fonds immobiliers espagnols ont supporté des charges de 211 millions d’euros tandis que leurs recettes de loyers représentaient 219 millions d’euros, constate Cinco Días. Cela s’explique par une chute importante des taux d’occupation, à par exemple 77,6 % pour le Santander Real Estate et 73,2 % pour le fonds d’Ahorro Corporación, alors que les charges d’exploitation demeurent inchangées.La valeur de l’actif des fonds a diminué de 12,7 % entre fin décembre 2008 et fin février 2010.Deux fonds ont suspendu leurs remboursements jusqu'à nouvel ordre : le Banif Inmobiliario et le Segurfondo Inversión, tandis que le BBVA a promis de reprendre les remboursements en novembre prochain.Depuis le début de l’année, seuls trois fonds immobiliers gagnent de l’argent : A. C. Patrimonio Inmobiliario, Sabadell BS Inmobiliario et Habitat Patrimonio.