Sur les quatre premiers mois de l’année, les trois principaux fonds obligataires confiés à Michael Hasenstab, l’une des vedettes de l'écurie Franklin Templeton (lire notamment notre article du 17 novembre 2009), ont enregistré des souscriptions nettes de l’ordre de 7 milliards d’euros. La performance ayant été au rendez-vous, les encours ont aussi fortement augmenté en janvier-mai (voir tableau ci-dessous).Vice-président, co-directeur des obligations internationales, Franklin Templeton Fixed Income Group, Michael Hasenstab a précisé lundi à Paris que, sur le front des devises, il est actuellement à découvert pour 20 % du Global Bond Fund sur le Japon, où les taux devraient baisser au fur et à mesure que les taux américains remonteront.Dans la stratégie d’ensemble, qui couvrent également les marchés émergents, le gérant s’intéresse aux monnaies matières premières comme le dollar australien, le ringgit malaisien, la roupie indonésienne, le peso chilien, la couronne norvégienne et le real brésilien ou aux obligations correspondantes.De même, pour miser sur la Chine alors que Franklin Templeton ne dispose pas de contingent QFII pour l’obligataire, Michael Hasenstab se positionne sur les pays qui profitent de la croissance chinoise, comme la Malaisie, le Chili, l’Australie, la Corée, les Philippines, l’Indonésie et le Brésil, ce qui se recoupe avec l’aspect matières premières.Progressivement, ces derniers mois, la duration moyenne a été ramenée de 6 ½ à 2 ½ et le gérant insiste sur le fait qu’il n’a actuellement en portefeuille ni Treasuries américains, ni gilts britanniques, ni livres turques ou rand sud-africains. D’autre part, la stratégie actuelle consiste à être «long» sur la couronne norvégienne contre l’euro.D’une manière générale, Michael Hasenstab s’efforce dans sa gestion avec un horizon de trois ans de séparer en cas de besoin les obligations du risque de taux ou de change. Cela freine la hausse du taux de rotation, qui a tout de même augmenté en 2008 et 2009, vu la situation des marchés, mais qui revient depuis lors dans son corridor traditionnel de 30-40 %.Les compartiments luxembourgeois gérés par Michael Hasenstab Dénomination Encours au 31/05/2010 (millions de dollars) Encours au 31/12/2009 (millions de dollars) FTIF Templeton Global Bond Fund 25.229,8 15.550,6 FTIF Templeton Global Total Return Fund 8.628 4.326,7 FTIF Templeton Emerging Markets Bond Fund 3.813,9 2.309,5
Lundi, Charles Schwab a annoncé qu’il abaisse la commission de gestion sur six de ses ETF, qui deviendront ainsi, comme les deux dont les frais restent inchangés, les moins chers du marché. Et ils continueront à ne pas supporter de commission de transaction si les ordres sont passés en ligne sur la plate-forme Schwab.Les fonds concernés sont les suivants :• Schwab U.S. Broad Market ETFTM dont la commission passe de 0.08% à 0.06% • Schwab U.S. Large-Cap Growth ETFTM qui passe de 0.15% à 0.13% • Schwab U.S. Large-Cap Value ETFTM qui passe de 0.15% à 0.13% • Schwab U.S. Small-Cap ETFTM qui passe 0.15% à 0.13% • Schwab International Equity ETFTM qui passe 0.15% à 0.13% • Schwab Emerging Markets Equity ETFTM qui passe 0.35% à 0.25%D’autre part, Peter Crawford, senior vice president, Investment Management Servicesn, a indiqué que Charles Schwab lancera cet été trois ETF, dont un sur les Treasuries indexées sur l’inflation (TIPS) et deux sur les Treasuries.
Pour le compte de son fonds immobilier offert au public hausInvest europa (11 milliards d’euros), l’allemand Commerz Real a acheté pour environ 56 millions d’euros le complexe de bureaux Harmony Office Center (19.300 mètres carrés) situé à Varsovie. Cet actif est loué en totalité pour dix ans à la Bank Millenium.
Vendredi, la CNMV a enregistré le fonds DWS Rentas Emergentes 2015 (ES0127337006 pour la classe de parts A et ES0127337014 pour la classe B) qui avait été lancé le 8 juin par DWS Investments (Spain). Il s’agit d’un fonds de 30 obligations d’entreprises de pays émergents dont l'échéance est fixée à 30 juin 2015. Ce produit sera investi à partir du 15 juillet dans des titres d’une échéance comprise entre trois et six ans.placés par des émetteurs dont la notation s'échelonnera entre B- et BBB+ dont la plupart seront conservés juqu'à échéance. Il est prévu le transfert semestriel des gains au fonds monétaire DWS Fondepósito Plus (dont la commission de gestion est de 0,7 %). Un coupon de 3 % sera servi sur le nominal tous les six mois et le système de remboursements partiels prévoit que l’investisseur récupérera 20 % de son investissement à la fin de la troisième année, puis de nouveau 20 % à la fin de la quatrième. Le reliquat, plus le coupon seront perçus à l'échéance du fonds.A partir du 14 juillet 2010 la commission de gestion passe de 0,3 % à 1,3 %, tandis que la commission de banque dépositaire se situe à 0,1 % (pour la part B, la commission de gestion sera de 0,45 %). Le droit d’entrées est fixée à 5 % à compter du 31 juillet 2010 jusqu’au 29 juin 2015 tandis que la pénalité de sortie ressort à 3 % du 15 juillet 2010 au 29 juin 2015.
L’association espagnole Inverco des sociétés de gestion a annoncé lundi que les fonds de pension individuels ont affiché pour mai une performance moyenne de 3,42 % sur douze mois, malgré la baisse des marchés. Toutes les catégories sont dans le vert, avec des gains échelonnés entre 0,57 % pour les fonds spécialistes de l’obligataire court terme et 11,88 % pour ceux spécialistes des actions.Toutefois, sur trois ans, les fonds perdent en moyenne 1,45 % par an, alors qu’ils ne gagnent que 0,91 % sur cinq ans et 0,67 % sur 10 ans.
L’encours des 946 ETF domiciliés en Europe fin mai, contre 932 fin avril, se situait à 220,7 milliards de dollars contre 234,3 milliards un mois plus tôt. Il a ainsi diminué de 2,7 % par rapport aux 226,9 milliards de fin décembre. Le nombre de produits s’est accru durant les cinq premiers de l’année de 14,1 %, avec 177 nouveaux lancements, selon les statistiques établies par BlackRock.iShares (BlackRock) demeure largement en tête avec 173 ETF et 81,5 milliards de dollars, devant Lyxor Asset Management (Société Générale) avec 133 produits et 42 milliards de dollars d’actifs, db x-trackers (Deutsche Bank) arrivant en troisième position avec 133 ETF également et un encours de 34,4 milliards de dollars. Leur part de marché total (sur 36 émetteurs) se situait à 71,5 % contre 72,1 %.Le palmarès est différent pour les souscriptions nettes, qui ont totalisé 22,2 milliards de dollars sur les cinq premiers mois de l’année : iShares a drainé 4,1 milliards de dollars, tandis que db x-trackers se classe deuxième avec 3,8 milliards, Lyxor attirant pour sa part 3,4 milliards de dollars.
Selon un palmarès établi par JPMorgan AM et Lipper FMI en exclusivité pour Expansión, les souscriptions nettes en Europe ont dépassé les 60 milliards d’euros au premier trimestre 2010 contre 38 milliards pour octobre-décembre. La catégorie de fonds qui a drainé le plus d’actifs a été celle des obligations de pays émergents, avec 9 milliards d’euros, soit 64 % de plus que le trimestre précédent. Le gestionnaire qui a attiré le plus de souscriptions nettes est Franklin Templeton, avec 7,32 milliards d’euros. Le fonds le plus vendu a été le SWIP Global Liquidity-Sterling Liquidity Fund, qui a levé 5,15 milliards d’euros. Le seul fonds non obligataire ou monétaire parmi les plus vendus au premier trimestre a été le Carmignac Patrimoine, avec des souscriptions nettes de 2,83 milliards d’euros, soit 46 % des entrées nettes des fonds mixtes équilibrés.
Depuis jeudi, l’ETF iShares EURO STOXX 50 (Acc) est coté sur Xetra, la plateforme de la Deutsche Börse dédiée aux ETF. Le produit suit l'évolution de l’indice Eurostoxx 50. Son code ISIN est le DE000A0RD800, les frais s'élèvent à 0,35 %.Ce fonds est le 671ème ETF coté sur le segment XTF de Xetra.
Le gestionnaire espagnol Cartesio a obtenu l’agrément de commercialisation en Allemagne du PaReturn Cartesio Equity, compartiment d’une sicav de BNP Paribas qui réplique le fonds discrétionnaire de droit espagnol Cartesio Y (lire notre dépêche du 22 mai 2009). La commercialisation sera assurée par le «third party marketer» allemand accelerando associates, anciennement kalus hoelscher capital.
Face à la forte probabilité d’un retour de l’inflation à court-moyen terme, Acropole Asset Management a lancé un fonds censé offrir aux investisseurs une protection contre ce risque, et même un moyen d’en profiter, Acropole Euro Convert’i. Compte tenu de la spécialisation de la société de gestion, ce produit est investi dans des obligations convertibles."Ce fonds combine trois approches», explique Emmanuel Martin, directeur des investissements d’Acropole AM. «Premièrement, nous investissons sur des obligations convertibles, qui surperforment habituellement en période d’inflation, tout comme les actions. Deuxièmement, nous allons nous concentrer sur certains thèmes censés prospérer dans un contexte inflationniste, comme les minerais et matières premières, l’agriculture, les actifs réels et l’immobilier, les sociétés disposant d’un «pricing power» et la volatilité. Enfin, le fonds sera couvert du risque de taux», poursuit-il. Si le fonds a été conçu pour dégager une forte performance en cas d’inflation, il assurera à ses porteurs une «performance honorable», selon Acropole AM, si ce risque ne se matérialise pas. En effet, son rendement actuariel brut est de 4,5 %, quel que soit l’environnement. Compte tenu du coût de la couverture du risque de taux qui oscille entre 60 et 100 points de base, le fonds devrait dégager au minimum 3,5 %. Parallèlement, Acropole AM s’apprête à lancer un autre fonds investi sur le high yield. Le gisement d’obligations convertibles dans ce domaine n'étant pas suffisant, il s’intéressera aussi aux obligations d’entreprises traditionnelles. Il viendra enrichir la gamme des fonds à échéance, avec une maturité fixée à 2015.
Le fonds macro de GLG Partners, qui tire parti des changements de l’économie mondiale, a gagné 8 % en mai, alors que nombre de hedge funds ont perdu du terrain, rapporte le Financial Times. Le fonds a été lancé il y a un peu plus d’un an et représente un encours de seulement 160 millions de dollars. Il est en hausse de 25 % depuis le début de l’année.
Rod Marsden, de Jo Hambro Capital Management, a confié la gestion de son fonds Continental European à Paul Wild, rapporte Citywire. Les deux ont travaillé ensemble pendant neuf ans, dont sept en tandem dans la société. Rod Marsden va se concentrer sur le fonds Pan-European.
Galaxy Asset Management, basé à Hong-Kong, et Merchant Capital, basé à Londres, se sont associés pour lancer un fonds «Newcits» concentré sur le marché chinois, rapporte Citywire. Le Galaxy China Long/Short Fund fund, qui devrait être lancé en juillet, vise les 500 millions de dollars d’encours.
Selon Les Echos, les fonds souverains sont de nouveau repartis en quête d’acquisitions hors de leurs frontières après un passage à vide au plus fort de la crise. Mais ils ont aujourd’hui des ambitions plus modestes. Mieux acceptés en Occident, ces «macro-gérants» ont aussi redécouvert les vertus de l’action collective, au travers d’initiatives conjointes afin notamment d’atténuer le risque de leurs placements dans un contexte de grande prudence.
Le cabinet de conseil international bfinance a publié, vendredi 11 juin les résultats d’un sondage sur les fonds d’infrastructures. Ce dernier reposait sur une population de 15 fonds d’infrastructures affichant une ancienneté et des tailles différentes en termes d’encours. Pour disposer d’une vision la plus générale possible, bfinance a également interrogé des gérants originaires du Royaume-Uni, mais aussi de France, des Etats-Unis et d’Australie, et dont les fonds étaient pour leur part enregistrés principalement au Luxembourg mais aussi au Royaume-Uni ou en Australie. A noter également que près de la moitié des gérants (46%) ayant répondu investissent d’abord en Europe, tandis que 27 % investissent dans le monde entier, 20 % en Amérique et 7 % dans d’autres zones géographiques. Pour quels résultats ? En dépit du manque d’expertise des investisseurs de ces fonds et qui à terme, selon les gérants, pourrait être pénalisant pour le développement de cette classe d’actifs, les pilotes de ces fonds maintiennent leurs perspectives de rendement élevé. 67 % d’entre eux anticipent ainsi un rendement moyen annuel de leurs investissements de 10 % - 15 % sur les trois à cinq prochaines années (nets de frais) même si 60 % des répondants jugent qu’il est aujourd’hui plus difficile d’accéder aux financements bancaires que de prendre des participations dans les projets d’infrastructures. Selon plus de la moitié des gérants (53 %), les banquiers, qui participent au développement des projets de cette nature adoptent désormais un comportement plus conservateur qui entraine une réduction du niveau de levier des fonds d’infrastructures.Il n’empêche. Selon Vikram Aggarwal, Senior Associate spécialiste des investissements en infrastructures chez bfinance, « les fonds de pension et autres grands investisseurs institutionnels internationaux s’intéressent de plus en plus aux infrastructures, en raison du potentiel de cette classe d’actifs à générer des revenus prévisibles et corrélés à l’évolution des prix sur le long terme, ainsi que de sa capacité à accueillir des flux d’investissements importants ». Reste la question de la transparence des frais. Selon les résultats de l’étude, seuls 33 % des gérants de fonds d’infrastructures ont pour habitude de présenter une estimation des dépenses de fonctionnement de leurs véhicules d’investissement, tandis que 54 % ne fournissent aucune estimation du total expense ratio. 13 % déclarent ne pas savoir. «Au final, les investisseurs ne comprennent pas toujours correctement les coûts de ces fonds et, pour cette raison, peinent à évaluer correctement les performances attendues», relève bfinance. Il est important que les institutionnels soient bien conscients du type d’investissement en infrastructures dans lequel ils placent leur argent. Ils n’en appréhendront que mieux les frais auxquels ils s’exposent. Tous les projets d’infrastructures ne sont pas comparables et les frais facturés sont proportionnels au niveau d’expertise et aux risques sous-jacents. Enfin, la crise récente du crédit a montré que la classe d’actifs n’est pas complètement décorrélée du cycle économique. Et cette notion n’est pas non plus forcément comprise par les investisseurs…
Fin mai, le nombre des ETF dans le monde avait augmenté à 2.218 unités cotées 4.478 fois, contre 2.189 et 4.354 fin avril. Leur encours avait diminué à 1.044,1 milliards de dollars contre 1.113,1 milliards un mois plus tôt. Cela correspond à une progression de 0,8 % par rapport à fin décembre, contre 7,4 % entre fin décembre et fin avril. Il est actuellement prévu le lancement de 884 nouveaux ETF, précise BlackRock.Le tiercé de tête des promoteurs demeure inchangé. Ainsi, iShares (BlackRock) demeure en tête avec 442 produits et un encours de 481,2 milliards de dollars, contre 438 ETF et 516 milliards de dollars à fin avril. Le deuxième est toujours State Street Global Advisors (SSgA), avec 110 produits et 149 milliards de dollars contre 108 ETF et 159,9 milliards, devant Vanguard, avec 47 fonds et 104,4 milliards de dollars contre 47 ETF et 110,2 milliards. Ces trois acteurs (sur un total de 131) pèsent à eux seuls 70,4 % des actifs totaux sous gestion, contre 70,7 % un mois plus tôt.En matière de souscriptions, Vanguard est arrivé en tête des ETF pour les cinq premiers mois de l’année, avec 14,3 milliards de dollars sur un total de 23,6 milliards, suivi de iShares, avec 7 milliards alors que SSgA accusait des sorties nettes de 8,8 milliards de dollars.
Pictet Funds vient de lancer le fonds Pictet High Dividend Selection, qui repose sur un concept d’investissement développé pour le marché japonais en 2005. Il est géré par une équipe de quatre gérants, sous la houlette de Hans Peter Portner, responsable des activités de fonds sectoriels et thématiques chez Pictet Asset Management.Le portefeuille sera essentiellement investi dans des titres de sociétés spécialisées dans les services d’infrastructure publique. Il privilégie celles actives dans les domaines de l’eau, de l'électricité, des télécommunications, de l'énergie, de la gestion des déchets et des transports.Le fonds est actuellement enregistré en Autriche, Finlande, Grande-Bretagne, au Luxembourg, aux Pays-Bas et à Singapour.
La Tribune rapporte que le hedge fund Omnix Multi-Strategy Fund dirigé par deux anciens traders de la banque Lehman Brothers, a affiché un rendement de 6 % en mai. Pourtant, il s’agit du pire mois depuis 2008 pour la gestion alternative dans son ensemble, précise le quotidien.
Comme les fonds d’actions américaines ont subi des sorties nettes voisines de 15 milliards de dollars tandis que ceux d’actions étrangères, plombées par les marchés européens, accusaient des remboursements nets de 6 milliards de dollars (mettant ainsi fin à une série de 13 mois de souscriptions nettes), les mutual funds de long terme domiciliés aux Etats-Unis ont supporté en mai des rachats nets de 13,2 milliards de dollars, selon les calculs de Morningstar.Pour leur part, les ETF américains ont bénéficié de 4,8 milliards de dollars de souscriptions nettes en mai, ce qui porte le total des rentrées nettes dans cette catégorie à 24,7 milliards de dollars depuis le début de l’année. L’encours des ETF à fin mai se situait à 792,6 milliards de dollars.Hors fonds à horizon, le nombre de nouveaux fonds lancés depuis début janvier se situe à 80 unités. Le DoubleLine Total Return de Jeff Gundlach a été le nouveau fonds ayant attiré le plus de souscriptions, avec 610 millions de dollars entre son lancement début avril et fin mai.
Susan et John Moore, depuis longtemps des propriétaires de chevaux, viennent de lancer le hedge fund Platinum Horse Racing Ventures qui investira dans quelques douzaines de pouliches pur-sang qui devraient se valoriser en gagnant des courses avant d'être revendues pour l'élevage, rapporte The Wall Street Journal. La souscription minimale est fixée à 500.000 dollars et le fonds affiche une structure de frais classique, avec 2 % de frais de gestion et 20 % de commission de performance. Les investisseurs ne peuvent pas sortir avant trois ans.