Depuis le début de l’année, BNP Real Estate Investment Management (BNP REIM) a investi 145,73 millions d’euros pour le compte de fonds réglementés, Ce volume d’investissements marque un recul de 8% par rapport rapport aux investissements réalisés sur la même période de 2009, indique BNP REIM dans un communiqué. Selon Jacqueline Faisant, présidente de BNP REIM, «l’activité des équipes a été intense sur les 9 premiers mois de l’année concentrée notamment en immobilier d’entreprise sur la vente de nombreuses lignes de faible volume. Nous souhaitons en effet recentrer les portefeuilles de nos SCPI vers des actifs susceptibles de pouvoir s’adapter progressivement aux futures normes. Par ailleurs, nous poursuivons la mise en oeuvre de la stratégie de nos OPCI pour institutionnels. Les derniers mois de l’année devraient, dans cette perspective, être particulièrement dynamiques ».En immobilier d’entreprise, 11 immeubles ont fait l’objet d’investissements pour un montant de 124,98 millions d’euros pour le compte des SCPI et OPCI gérés. En immobilier résidentiel, 80 appartements ont été acquis au sein de 7 programmes de logements pour le compte de la SCPI Scellier « Pierre Avenir » pour un montant global de 20,75 millions d’euros. Au 30 septembre 2010, BNP Paribas Real Estate Investment Management a cédé 36 actifs pour 28,47 millions d’euros d’actifs. Ce montant s’inscrit en retrait par rapport au volume de 56,29 millions d’euros de ventes constaté au cours des 9 premiers mois de l’année 2009 qui correspondait à 38 biens. Le volume global d’activité, soit 174,2 millions d’euros, s’est ainsi inscrit en baisse de près de 19% par rapport aux neuf premiers mois de 2009 où le volume de transactions s'était établi à 215,23 millions d’euros.
Selon AR Absolute Return + Alpha, au 1er juillet, Bridgewater était le gestionnaire de hedge funds dont l’encours était le plus élevé, avec 51 milliards de dollars, devant JP Morgan Chase avec 41 milliards et Paulson & Co avec 31 milliards. Venait ensuite Soros Fund Management avec 27 milliards de dollars, talonné par Och-Ziff, avec environ 25 milliards.
A fin septembre, les actifs gérés dans le monde par les ETF s’inscrivaient à 1.181,3 milliards de dollars contre 1.064,4 milliards fin août et 1.095,2 milliards fin juillet. Par rapport au 31 décembre 2009, l’encours a augmenté de 14 %.Le nombre d’ETF depuis le début de l’année a gonflé de 22,3 % avec 478 lancements et 44 radiations. Au 30 septembre on recensait ainsi selon BlackRock 2.379 ETF (cotés 5.204 fois) de 129 promoteurs sur 45 Bourses.Actuellement, on dénombre des projets de lancement pour 972 nouveaux produits.Le palmarès des promoteurs reste évidemment inchangé. Le numéro un est toujours iShares avec 461 ETF et 534,6 milliards de dollars d’encours (492,7 milliards fin août), soit 45,3 % de part de marché (contre 46,3 % un mois plus tôt). State Street Global Advisors (SSgA) arrive en deuxième position avec 113 fonds et 163,8 milliards de dollars (139,6 milliards) correspondant à 13,9 % du marché (13,1 %) . Enfin, Vanguard, avec ses 63 ETF, arrive à 126,2 milliards de dollars (113,1 milliards fin août), soit une part de marché de 10,7 % (10,6 %).
Huit des dix plus gros volumes de transactions sur les fonds d’investissement à la Bourse de Hambourg ont concerné en septembre des fonds immobiliers offerts au public dont les remboursements sont suspendus, rapporte la Börsen-Zeitung. Mais la revente des parts s’effectue avec une forte décote : le 12 octobre, la part du P2 Value (Morgan Stanley Real Estate Investment GmbH) se négociait à 19,99 euros pour une valeur liquidative officielle de 28,31 euros. De même, celle du DEGI Europa se traitait à 34,01 euros pour un prix officiel de 48,55 euros.
Allan Conway, head of global emerging market equities de Schroders, a déclaré à Paris le 13 octobre que même si les actions émergentes ont déjà gagné 15 % depuis le début de l’année, il croit que ces titres parviendront à réaliser une performance de 20-25 % pour l’ensemble de 2010, et la même à nouveau en 2011. Il souligne aussi que le ratio cours/bénéfice moyen de cette classe d’actifs, à douze mois, est de 11,2, alors que la moyenne de long terme se situe à 13,5, mais n’exclut pas que les multiples deviennent trop chers (17 à 18 fois) à l’horizon de 18 mois.Pour l’instant, en tous cas, Schroders -qui gère en direct à Londres 26 milliards de dollars en actions émergentes- a enregistré de très fortes souscriptions pour son fonds ISF Global Emerging Markets (GEM). Et Allan Conway a observé une évolution symptomatique : désormais les flux ne sont plus dominés par le retail mais par les investisseurs institutionnels. Les actions émergentes sont passées pour ces derniers du pari tactique à l’investissement stratégique, avec une couverture tactique.Le fonds BRIC a déjà fait l’objet d’un «soft-closing"(fermeture momentanée) à 9 milliards d’euros. Le même sort attend, sous quelques semaines, le Schroder ISF Global Emerging Markets Opportunities (GEMO), qui est le concentré (long-only) des meilleures idées du GEM, mais sans contrainte de benchmark et avec un objectif de performance de 15 % par an ainsi que la possibilité de monter à 30 % en cash et 30 % en obligations de pays développés sur un portefeuille concentré de 60 valeurs de 12 pays seulement (contre 120-130 valeurs et 20-25 pays pour le GEM).Depuis le début de cette année, le GEMO a en effet attiré environ 300 millions de dollars de souscriptions nettes, ce qui -avec l’effet de marché- a fait gonfler son encours de 500 millions, pour atteindre 1,2 milliard. Comme un gros investisseur a l’intention de «prendre un ticket» très important, les actifs sous gestion vont très vite atteindre le plafond de 1,5 milliard de dollars qui amènera Schroders à édicter un soft-closing (gel des souscriptions pour les nouveaux clients) pour ce fonds également.Interrogé sur ses projets d'élargissement de la gamme, Allan Conway a indiqué qu’il étudie la possibilité de lancer un fonds «frontière» qui reprendra pour 55-60 % les idées d’investissement du fonds Moyen-Orient (250 millions de dollars) lancé il y a trois ans. Ce sera vraisemblablement pour commencer un investment trust de droit britannique, qui pourrait voir le jour pour Noël ou au début de 2011. Il est aussi envisagé une version luxembourgeoise de ce produit, mais il faut préparer le terrain et réunir les premiers investisseurs potentiels avant de lancer l’opération.
M&G Investments a lancé un fonds d’obligations d’entreprises indexées sur l’inflation, co-géré par Jim Leaviss et Ben Lord, rapporte Money Marketing.Parmi les 150 noms figurant dans le portefeuille se trouvent des participations directes dans plus de 30 émetteurs, dont Tesco, Thames Water et Toyota.
Eaton Vance Management a annoncé le 12 octobre le lancement du Eaton Vance Richard Bernstein Multi-Market Equity Strategy Fund, un mutal fund de performance absolue qui est confié à Richard Bernstein, CEO et CIO de Richard Bernstein Advisors LLC (RBA), en tant que subadvisor. La stratégie de gestion combine les approches macro-économique (top-down) et une construction de portefeuille sur mesure fondée sur l'évaluation par RBA de toute une gamme d’indicateurs exclusifs ou non ainsi que sur l’analyse et le sentiment macro-économique du gestionnaire. Le portefeuille pourra être investi dans toutes les classes de capitalisation, en actions américaines ou étrangères, de pays développés ou émergents.La sélection de valeurs s’appuiera sur un filtrage quantitatif et une étape d’optimisation pour obtenir l’exposition désirée aux marchés tout en gérant le risque spécifique à chaque titre.
Aux Etats-Unis, les mutual funds long terme (hors monétaire) ont enregistré une collecte nette de 14,3 milliards de dollars au mois de septembre, selon les données communiquées par Morningstar. La décollecte sur les actions américaines s’est poursuivie, pour un montant de 16,3 milliards de dollars en septembre. On observe que les fonds d’actions internationales affichent une collecte nette certes modeste de 600 millions de dollars alors que les fonds d’actions américaines ont perdu quelque 42,7 milliards de dollars. Sur les douze derniers mois, les investisseurs ont retiré quelque 80,9 milliards de dollars des fonds d’actions américaines mais ont alimenté les fonds d’actions internationales à hauteur de 34,3 milliards de dollars. Du côté des ETF américains, la collecte nette s’est élevée à environ 25,4 milliards de dollars en septembre, ce qui porte le montant depuis le début de l’année à 64,9 milliards de dollars.
Selon Citywire, Michael Clements a repris, le 1er octobre, la gestion du Franklin European Growth fund, géré précédemment par Edwin Lugo. Ce dernier continuera à conseiller la gestion du fonds.
Hormis la catégorie des fonds obligataires - grâce aux OPCVM de la zone euro et à ceux investis dans des titres à haut rendement - aucune grande famille de fonds de droit français n’a collecté en septembre dernier, selon les statistiques mensuelles d’Europerformance SIX Telekurs.Les fonds monétaires ont connu à nouveau une forte baisse de leurs encours (-4,1 %) en l’espace d’un mois, compte tenu de sorties nettes de 15,12 milliards d’euros dont 13,76 milliards sont imputables aux seuls fonds de trésorerie régulière. Toutes choses égales, ce sont les fonds monétaires dynamique et les monétaires internationales qui subissent la variation de leurs encours la plus forte (-11,6 % et -11,8 % respectivement). Il est vrai que, à titre d’exemple, le résultat moyen des monétaires internationales est de -7,02 %. D’où un effet marché très pénalisant. Parmi les fonds obligataires, qui collectent 110 millions d’euros sur le mois, les fonds à haut rendement sont les seuls à avoir profité à la fois d’un effet marché et d’une collecte positifs. En septembre, ces fonds ont enregistré des souscriptions nettes de 90 millions d’euros et ont progressé de 2,97 %. Du côté des fonds actions, la réalité est toute autre. Sur l’Europe, les catégories investies en actions françaises, de la zone euro et européennes ont enregistré de belles performances – respectivement 6,45 %, 5,33 % et 4,22 % - tandis que sur le marché américain notamment , la progression a été plus faible - +1,40 % - ainsi que sur la zone Asie/Pacifique - +1,83 %. Pour autant, l’ensemble des fonds actions sont en décollecte (-0,34 milliard d’euros) et toutes les catégories de fonds actions sur le vieux Continent ont enregistré des sorties nettes (de -0,33 milliard d’euros sur la France, -0,42 milliard sur la zone euro et -0,27 milliard sur l’Europe).
Le 16 août 2010, Bank of America Merrill Lynch a obtenu du régulateur irlandais l’agrément de commercialisation de la sicav de droit local BofAML Invest Funds Plc, avec les compartiments de matières premières MCLX Agriculture Optimal Crop Fund et MLCX Commodity Alpha Fund. Désormais, cette sicav coordonnée est aussi enregistrée pour la vente en Espagne, avec le visa de la CNMV.
Le régulateur boursier espagnol, CNMV, a enregistré au 8 octobre trois fonds de droit français d’Aviva Investors, à savoir Aviva Investors Crédit Europe, Aviva Investors Monétaire et Aviva Investors Valeurs Europe. Ces produits seront commercialisés en Espagne par Aviva Investors Global Services Ltd, succursale espagnole.
Les sociétés spécialisées dans le suivi de tendances (trend followers), comme Winton Capital, BlueCrest et Man Group, ont vu leurs hedge funds quantitatifs enregistrer des performances soutenues ces deux derniers mois et sont parties pour un bon troisième mois grâce aux évolutions marquées des marchés des devises et obligataires, rapporte le Financial Times. Par exemple, AHL, le fonds de man Group de 21 milliards de dollars, est déjà en hausse de 8,22 % environ depuis le début du mois selon une personne proche du dossier.
La société de gestion luxembourgeoise Elite Advisers lance un fonds 100% horloger. Ce dernier investira dans des pièces de collection, dénichées lors de ventes aux enchères ou auprès de collectionneurs. Alfredo Paramico, ancien banquier, collectionneur et spécialiste des montres, sera chargé de la gestion de Precious Time, qui visera des performances annuelles moyennes «d’environ 15%», selon Le Temps..
F&C Investments vient de lancer un fonds investi sur les actions européennes cherchant à offrir aux investisseurs à la fois une croissance du capital et un revenu. Domicilié à Luxembourg, le fonds F&C European Growth & Income Sicav est géré par Paras Anand, responsable des actions européennes, lequel gère aussi un OEIC de droit britannique investi sur l’Europe hors Royaume-Uni et qui a adopté une stratégie croissance et revenus il y a deux ans.Le gérant cherche à investir sur le long terme dans de grandes entreprises dont les perspectives sont mal appréhendées par le marché. Diversifié sur plusieurs secteurs, le portefeuille est actuellement largement surpondéré sur les financières. En termes géographiques, le fonds est actuellement investi dans 13 pays, dont 22 % au Royaume-Uni, 20 % aux Pays-Bas, 14 % en Allemagne et 11 % en France et en Suisse chacun.Le rendement du fonds est estimé aujourd’hui à environ 3,7 %, contre un rendement de 3,2 % pour l’indice. Les dividendes du fonds seront versés chaque trimestre. Doté d’une part en euros et d’une autre en livres sterling, le fonds a été lancé avec 69 millions d’euros provenant de clients et est enregistré à la vente en Autriche, en Irlande, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Finlande, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne et en Suède.
Depuis le 11 octobre, Nordea n’accepte plus de souscriptions de nouveaux clients ou au travers de nouveaux partenaires de distribution pour le Nordea 1 - European High Yield Bond Fund que gère Henrik Østergaard (lire notre article du 2 juillet 2009).Grâce à sa performance et aux souscriptions, ce fonds lancé en 2002 a désormais dépassé 1,4 milliard d’euros d’encours, ce qui le porte à un niveau proche de son plafond de capacité, après une analyse des perspectives pour le marché de référence. Les souscriptions restent possibles pour les investisseurs qui détiennent déjà des parts du fonds.Nordea précise que son US High Yield Bond Fund géré à New York par MacKay Shields affiche un encours de 550 millions de dollars mais est encore loin d’avoir atteint sa limite de capacité.
Depuis le 12 octobre, la cote du segment XTF de la plate-forme électronique Xetra (Deutsche Börse) comprend un 729ème ETF, avec le fonds coordonné de droit irlandais lancé par Source qui réplique l’indice MSCI EMU Small Cap Total Return (net). L’indice comprend actuellement 568 titres dont la capitalisation est comprise entre 32 millions d’euros et 3,5 milliards d’euros. Tous sont cotés sur l’une des places boursières de l’UEM.Ce nouveau produit porte à 80 fonds la gamme des ETF et ETC Source dédiés aux indices actions et matières premières. Source gère aujourd’hui plus de 7,5 milliards de dollars d’encours, et les volumes échangés sur ses produits depuis son lancement, en avril 2009, dépassent désormais les 95 milliards de dollars.CaractéristiquesDénomination : MSCI EMU Small Cap Source ETFCode Isin : IE00B68GBJ73Frais de gestion : 0,40 %
ABN Amro Private Banking et Lyxor Asset Management ont conclu un partenariat aux termes duquel ABN Amro pourra offrir à sa clientèle une très large sélection des hedge funds de Lyxor, rapporte Hedgeweek.ABN Amro Private Banking pourra notamment proposer une sélection de produits de multigestion à la fois offshore et au format Ucits III au sein de l’Union européenne. Egalement disponible, un portefeuille géré activement qui comprend des fonds «single strategy» et des fonds de multigestion de single managers, utilisables sur une base thématique. Les produits sont disponibles pour la clientèle d’ABN Amro Private Banking en Belgique, en Allemagne, en France, en Suisse, au Luxembourg, à Hong Kong, à Singapour et aux Pays-Bas.
Selon l’Agefi, les fonds Blackstone, Permira, KKR, Providence et Apax Partners, qui détiennent 88% du capital de l’opérateur danois TDC, ont confirmé avoir mandaté un consortium de banques pour un passage en revue des options stratégiques, qui pourrait «mener ou non à la vente de tout ou partie de leurs titres TDC».
Les villes d’Asie et d’Amérique latine rattrapent Londres et New York en tant que centres de domiciliation des plus gros hedge funds au monde, selon le Financial Times qui cite une étude de Hedge Fund Intelligence à paraître ce mercredi. São Paulo et Rio de Janeiro accueillent désormais cinq sociétés de hedge funds gérant plus de 1 milliard de dollars, contre une seulement il y a 12 mois. Hong Kong et Singapour quant à eux abritent 15 gérants de plus d’un milliard de dollars contre 10 en début d’année.