L’industrie britannique de la gestion d’actifs a enregistré une collecte nettte de 1,05 milliard de livres au cours du mois de novembre, selon des statistiques publiées le 7 janvier par The Investment Association, l’association professionnelle de la gestion d’actifs. Les résultats sont cependant très constrastés selon les segments de clientèle. Ainsi, si les fonds dédiés aux particuliers ont engrangé 1,72 milliard de livres de souscriptions nettes, les fonds réservés aux institutionnels ont subi, à l’inverse, une décollecte nette de 670 millions de livres.Sur le segment «retail», la collecte nette a été essentiellement tirée par les fonds actions, qui ont capté 1,1 milliard de livres de flux nets. Les fonds diversifiés et les fonds immobiliers ont respectivement attiré 150 et 141 millions de livres de souscriptions nettes. Pour leur part, les fonds obligataires ont très modestement capté 15 millions de livres de flux nets. En revanche, les fonds monétaires ont subi 34 millions de livres de sorties nettes. Malgré une performance commerciale satisfaisante, les encours du marché britannique ont connu une réelle érosion. A fin novembre 2015, les actifs sous gestion ressortent en effet à 854,7 milliards de livres contre 860,5 milliards de livres à fin octobre 2015.
Sans surprise, dans un contexte de taux très bas, les fonds en euros des contrats d’assurance vie des assureurs font encore moins bien que l’an dernier. Les rendements nets, qui avaient en 2015 pour la plupart dépassé la barre des 3 %, se situent cette année en moyenne à 2,75 % avec une moyenne attendue pour les fonds en euros en 2014 d’environ 2,25 %.Dans le détail, Parnasse Maif présente un taux de 2,75 % nets pour le fonds en euros Responsable et Solidaire, pour Nouveau Cap et le PERP Maif. Parnasse Maif indique également, pour 2016, que le taux minimum garanti sur le fonds en euros de ces trois contrats s'établit à 0,75 % nets, soit le maximum autorisé par la réglementation.GMF sert pour sa part en 2016 au titre de 2015 un taux de rendement net de 2,80 % sur l’ensemble de ses contrats et fonds en euros, à savoir Altinéo et Compte Libre Croissance et Le «Support Régulier» des contrats multisupports Multéo et Certigo. MMA fait, pour sa part, bénéficier ses assurés d’un rendement net compris entre 2,35 % et 2,85% sur le fonds en euros de ses principaux contrats d’assurance vie et de capitalisation. Un bonus de 0,50 % de performance est attribué aux clients des contrats disposant d’un encours d’au moins 50.000 euros. MAAF Vie affiche pour le support en euros de Winalto et Winalto Pro un taux de rendement de 2,75% net. A noter cependant que le contrat monosupport Compte Epargne MAAF, fermé à la commercialisation depuis 2006, affiche un taux de 2,51 %. AG2R La Mondiale offre des rendements 2015 compris entre 2,35 % et 3 % pour les contrats d'épargne et 2,60 % pour les contrats de retraite. Mutavie, l’assureur vie de la Macif, offre des rendements sur les fonds en euros au titre de 2015 à 2,40 %, contre 2,60 % en 2014 pour ses principaux contrats Actiplus et Actiplus Option.Enfin, Suravenir et Primonial annoncent un rendement de 4 % au titre de 2015 sur le fonds en euros Securité Pierre Euro. A noter que le fonds est investi à 86,5 % (au 31.12.2015) en immobilier tertiaire via des supports immobiliers collectifs de type SCPI et OPCI.
La société de gestion Karakoram lance un véhicule spécialement dédié à la performance absolue, sans recours à l’effet de levier, le FCP Annapurna (code ISIN part I : FR0013064383). Basé sur des techniques d’arbitrages historiquement réservées à la gestion des fonds propres des banques, Annapurna est le 1er fonds accessible à Paris exclusivement investi sur ce type de stratégies. Annapurna vise une performance régulière avec une volatilité réduite. Ces différentes stratégies déjà éprouvées au sein des gestions de Karakoram sont particulièrement adaptées à l’environnement de marché actuel, avec des taux d’intérêt anémiques et de la volatilité. Le fonds est très liquide, investi à hauteur de 80% en instruments du marché monétaire, le «tilt» de performance étant construit à partir de la récurrence de gains sur des opérations sur actions majoritairement «intra-days». Le processus de gestion s’appuie sur trois moteurs de performance, les changements de recommandations d’analystes, les placements et introductions en Bourse ainsi que la publication de résultats. Les opérations mises en place sur les actions ont pour particularité un objectif de gain moyen de 3%, un horizon temporel très court ainsi qu’une politique de «stop-loss» rigoureuse. La multiplication et la récurrence des opérations permettent d’envisager une performance annuelle attractive pour les investisseurs qui recherchent une alternative pertinente aux placements monétaires ou obligataires de court terme et aux fonds euros. Les fais courants, qui comprennent les frais de gestion fixe et la commission de mouvement, sont estimés à 1,8% sur un an, avec une commission de performance de 20% TTC de la performance positive nette au-delà de l’indicateur de référence (Eonia + 200 pb).
Beamonte Investments, une société d’investissement américaine basée à Boston, a annoncé, le 6 janvier 2016, le lancement du Venture Academy Fund, un fonds de capital risque («venture capital») ciblant les opportunités d’investissements au Mexique et en Colombie. Ce nouveau véhicule d’investissement sera dirigé par Enrique Rodriguez, un ancien banquier d’investissement de Grupo Bursatil Mexicano. L’intéressé compte une solide expérience dans la structuration de fonds, les émissions de dettes, les introductions en Bourse et les fusions-acquisitions. Le Venture Academy Fund cible une levée de fonds comprise entre 10 et 15 millions de dollars américains. Il réalisera des investissements compris entre 500.000 et 1,5 million de dollar par opération. Il ciblera principalement des start-up à forte croissance et des entreprises capables de saisir des opportunités de marché grâce à des plates-formes en ligne, des applications mobiles ou toute autre technologie.
Ivy Global Investors, filiale du gestionnaire d’actifs américain Ivy Investment Management, a annoncé le 6 janvier 2016 le lancement de trois nouveaux fonds européens, étoffant ainsi sa gamme de fonds Ucits sur le Vieux Continent. Les trois nouveaux véhicules sont Ivy Global Investors Balanced Fund, Ivy Global Investors Emerging Markets Equity Fund et, enfin, Ivy Global Investors Energy Fund. «Le lancement de ces fonds constitue une nouvelle étape dans l’expansion de nos offres auprès des clients implantés dans nos marchés clés à travers le monde», a commenté Thomas W. Butch, président et directeur général d’Ivy Funds Distributor. Dans le détail, le Ivy Global Investors Balanced Fund investira principalement dans un mix équilibré d’actions de moyennes et grandes capitalisations américaines, de titres de dettes et d’instruments à court terme. Pour sa part, le Ivy Global Investors Emerging Markets Equity Fund investira principalement dans des actions d’entreprises basées dans les marchés émergents ou dans des pays ayant des liens économiques avec ces marchés émergents. Enfin, le Ivy Global Investors Energy Fund investira principalement dans des actions d’entreprises évoluant dans le secteur de l’énergie, en se concentrant plus particulièrement sur les entreprises qui développent des produits et des services visant à améliorer l’efficacité energétique.Ces trois nouveaux fonds sont, pour l’heure, uniquement enregistrés au Luxembourg. Ivy Investment Management compte déjà cinq fonds au format Ucits disponibles à la commercialisation en Europe à travers sa sicav domiciliée au Luxembourg, Ivy Global Investors Fund Sicav.
Le segment Etfplus de Borsa Italiana, dédié aux OPCVM cotés, vient de souffler sa première bougie, rapporte Bluerating. Ce nouveau segment accueille d’ores et déjà 100 OPCVM cotés de 16 émetteurs différents.
Le fonds phare de Pimco, le Total Return Fund, a enregistré une collecte nette de 1,3 milliard de dollars en décembre grâce aux réinvestissements des plus-values des clients, rapporte Reuters qui évoque une information publiée ce 5 janvier sur le site internet de la société de gestion américaine. Il s’agit de la première collecte nette positive du fonds Total Return depuis avril 2013, après 31 mois consécutifs de décollecte nette. Au 31 décembre, les encours du fonds s’élèvent à 89,9 milliards de dollars. Pour sa part, le Pimco Income Fund a totalisé une collecte nette de 14,4 milliards de dollars au cours de l’année 2015, a précisé à Reuters le gestionnaire d’actifs américain.
BlackRock a confié le fonds World Agriculture de 100 millions d’euros à sa nouvelle recrue Skye Macpherson, a appris Citywire Selector. L’intéressée est arrivée en septembre en provenance de First State pour renforcer l’équipe de gestion sur les ressources naturelles. Elle remplace sur ce fonds Dominic Cheung. Skye Macpherson sera aussi co-gérante du fonds BGF Natural Resources Growth & Income et du BlackRock Natural Resources & Growth Income.
Les fonds communs de placement espagnols ont conclu l’année 2015 avec une collecte nette de 24,3 milliards d’euros, selon des données publiées par Inverco, l’association professsionnelle espagnole de la gestion d’actifs. Il s’agit de la deuxième meilleure année du secteur en termes de soucriptions nettes depuis 1998, même si la collecte nette 2015 reste très loin du record enregistré en 2014 avec 35,57 milliards d’euros de flus nets entrants. Sur le seul mois de décembre 2015, la collecte nette est ressortie très modestement à 134 millions d’euros, a précisé Inverco.A fin 2015, les encours du secteur s’élèvent à 219,25 milliards d’euros, en baisse de 1,6% ou de 3,48 milliards d’euros par rapport au mois de novembre mais en progression de 12,5% ou 24,41 milliards d’euros par rapport à fin 2014. «Depuis 2012, les fonds communs de placement ont enregistré une croissance de leurs actifs sous gestion de 96,93 milliards d’euros, soit une augmentation de 79,2%», précise Inverco.
L’ancien directeur des investissements de George Soros, Scott Bessent, a levé 4,5 milliards de dollars pour son hedge fund, qui s’annonce être le plus gros lancement jamais réalisé, rapporte le Financial Times. L’intéressé, qui a travaillé chez Soros Fund Management jusqu’en août, a ouvert Key Square avec un chèque de 2 milliards de dollars de son ancien employeur en début de semaine et des engagements d’au moins huit autres institutions qui vont lui permettre de doubler sa taille d’ici mars. Ces investisseurs ont accepté de bloquer leur argent pendant deux ans et demi de manière à ce que Key Square puisse faire de gros paris sur le moyen terme sur des tendances macroéconomiques sans craindre d’avoir à réduire les positions de manière prématurée en raison de rachats.
Shan Weijan, l’ancien cadre de TPG qui dirige désormais la société de private equity PAG, a levé 3,6 milliards de dollars pour son deuxième fonds asiatique, rapporte le Financial Times. Le premier fonds, qui avait été bouclé avec 2,5 milliards de dollars il y a trois ans, a déjà remboursé 1,5 milliard de dollars de capitaux et a un taux interne de rendement brut d’environ 30 %.
La société de gestion JO Hambro Capital Management (JOHCM) a décidé de rouvrir aux nouveaux investisseurs son fonds UK Opportunities, géré depuis 10 ans par John Wood et dont les encours s’élèvent à 1,6 milliard de dollars, rapporte Investment Week. Ce véhicule avait été fermé aux placements de nouveaux investisseurs («soft-close») en 2014. Aujourd’hui, la société de gestion souhaite ouvrir ce fonds aux nouveaux investissements avec l’objectif de faire croître cette stratégie de 500 millions de livres d’actifs supplémentaires. Le fonds est actuellement géré par John Wood, assisté de Rachel Reutter et Michael Ulrich qui officient tous deux en qualité de co-gérants. JOHCM a conclu son exercice fiscal 2015, clos au 30 septembre 2015, avec une croissance de ses encours de 18% pour atteindre 18 milliards de livres contre 15,2 milliards de livres un an plus tôt. Sa collecte nette ressort au niveau record de 3,2 milliards de livres.
Le gestionnaire d’actifs Newton Investment Management (Newton IM), filiale du groupe BNY Mellon Investment Management, a nommé Aron Pataki au poste de gérant principal de son fonds de performance absolue BNY Mellon Global Real Return, domicilié à Dublin, rapporte Citywire Global. L’intéressé remplace ainsi James Harries qui a quitté la société de gestion mi-décembre 2015. Aron Pataki officiait déjà en tant que gérant par alternance sur ce fonds lorsque James Harries en assurait seul la gestion. C’est désormais Suzanne Hutchins qui officiera en qualité de gérante par alternance sur ce fonds.Aron Pataki a également été désigné comme gérant par alternance des fonds libellés en dollar BNY Mellon Global Real Return et Dreyfus Global Real Return, deux fonds gérés par Suzanne Hutchins. Dans les deux cas, Aron Pataki sera rattaché à Iain Stewart, responsable de l’équipe «Real Return» de Newton IM. Aron Pataki travaille chez Newton IM depuis neuf ans.
Le gestionnaire d’actifs américain Columbia Threadneedle envisage de supprimer ses trois ETF actions, rapporte le site spécialiste Ignites. La société a en effet annoncé, la semaine dernière, que ces stratégies ne seront plus négociables à compter du 28 janvier et que les encours restants seront liquidés à compter du 8 février. Columbia Threadneedle a décidé de mettre en terme à ces stratégies en raison de leur petite taille, selon un porte-parole de la société cité par Ignites. Au 23 décembre 2015, ces trois ETF actions représentaient environ 28 millions de dollars d’actifs sous gestions. Il s’agit du Columbia Large Cap Growth (14 millions de dollars d’encours), Columbia Select Large Cap Growth (7 millions de dollars) et, enfin, Columbia Select Large Cap Value (6,5 millions de dollars), selon des données de Morningstar.
Natixis Global Asset Management vient de lancer un mutual fund d’allocation, le ASG Dynamic Allocation Fund (DAAFX), géré par AlphaSimplex Group, un spécialiste des stratégies alternatives liquides. Le fonds a pour objectif une appréciation du capital sur le long terme à destination des investisseurs à la recherche d’une stratégie d’allocation tactique. Le fonds investit dans une large gamme de classes d’actifs par le recours à des contrats de futures, de forwards et d’ETF. La stratégie constitue dans un premier temps une allocation équilibrée de classes d’actifs couvrant l’ensemble des niveaux de risque. Les allocations sont ensuite ajustées en fonction de l’analyse quantitative des comportements des marchés réalisée par AlphaSimplex. Le fonds prendra des positions longues dans des ETF et des dérivés (futures ou forwards) dans cinq classes d’actifs : les actions américaines, les actions des marchés développés hors Etats-Unis, les actions des marchés émergents, les obligations américaines et, enfin, les obligations des marchés développés hors Etats-Unis. Les décisions d’allocation seront déterminées par deux analyses clés développées par AlphaSimplex, à savoir les positions des hedge funds et le suivi des tendances (trend following). Le fonds est cogéré par Alexander D Healy, PhD, également responsable de la recherche stratégique chez AlphaSimplex, Robert S Rickard, qui se concentre sur la gestion court terme cash equivalent, et Derek M Schug, CFA, qui se concentre lui sur l’allocation. L’indice de référence est le Morningstar Global Allocation Index, avec un indice secondaire constitué de 60% du MSCI World Index et 40% du Barclays US Aggregate Bond Index.
L’indice des fonds alternatifs au format Ucits (Ucits Alternative Index Blue Chip) a progressé l’an dernier de 0,52% au 30 décembre après un gain de 2,43% en 2014, selon des statistiques communiquées par Hedgeanalytics. La moitié des douze composantes de l’indice affiche des hausses comprises entre 0,39% pour l’indice UAIX Fixed Income-Developed Markets, et 5,26% pour l’indice UAIX Multi-Strategy. Du côté des baisses, la plus importante est à mettre sur le compte des stratégies évenementielles (UAIX Event-Driven) qui accusent un recul de 11,11% alors qu’elles avaient progressé de 1,40% l’année précédente. Autre déconvenue, mais celle-là prévisible, les stratégies de matières premières (UAIX Commodities) ont encore cédé 5,90% après une baisse de 7,19% en 2014. Les stratégies macro ont accentué leurs pertes l’an dernier à -4,55% contre 1,42% l’année précédente.
Au 30 novembre 2015, le patrimoine global net des organismes de placement collectif et des fonds d’investissement spécialisés s’est élevé à 3.589,671 milliards d’euros contre 3.513,393 milliards d’euros au 31 octobre 2015, soit une augmentation de 2,17% sur un mois, selon des chiffres communiqués par la Commission de surveillance du secteur financier du Luxembourg (CSSF). Considéré sur la période des douze derniers mois écoulés, le volume des actifs nets est en augmentation de 16,42%. L’industrie des OPC luxembourgeois a donc enregistré au mois de novembre une variation positive se chiffrant à 76,278 milliards d’euros. Cette augmentation représente le solde des émissions nettes positives à concurrence de 6,831 milliards d’euros (+0,19%) et de l’évolution favorable des marchés financiers à concurrence de 69,447 milliards d’euros (+1,98%). Le nombre des organismes de placement collectif (OPC) et des fonds d’investissement spécialisés (FIS) pris en considération est de 3.894 par rapport à 3.901 le mois précédent. 2.558 entités ont adopté une structure à compartiments multiples ce qui représente 12.762 compartiments. En y ajoutant les 1.336 entités à structure classique, au total 14.098 unités sont actives sur la place financière luxembourgeoise.
Vendre des investissements de type hedge funds au grand public devient difficile, note The Wall Street Journal. Davantage de fonds « alternatifs liquides » ont fermé en 2015 qu’au cours des autres années, selon Morningstar. Cela illustre le déclin de l’enthousiasme pour ces produits très à la mode. Ces fonds associent des stratégies de hedge funds comme la vente à découvert et la liquidité quotidienne des mutual funds. En tout, 31 fonds alternatifs liquides ont fermé cette année, contre 22 l’an passé, selon Morningstar. Cela inclut des stratégies gérées par J.P. Morgan Asset Management et Guggenheim Partners. Les fonds alternatifs liquides perdaient 1,64 % cette année à fin novembre, contre une perte de 0,38 % pour les fonds actions gérés activement et 0,5 % pour les fonds obligataires actifs. Une collecte de seulement 85,1 millions de dollars s’est dirigée vers les fonds alternatifs liquides cette année, contre 37,7 milliards de dollars en 2014, selon Morningstar.
Lorsque les marchés ont trébuché en 2008, les fonds à horizon des personnes souhaitant prendre leur retraite en 2010 ont subi de lourdes pertes, rappelle The Wall Street Journal. Depuis, les promoteurs de ces fonds ont allégé l’exposition aux actions pour les investisseurs approchant la retraite. Mais la hausse des poches obligataires qui en a découlé rend ces portefeuilles plus exposés à l’impact négatif sur les cours des obligations de la hausse des taux. Les fonds à horizon des investisseurs proches de la retraite ou y étant déjà sont plus exposés aux obligations qu’ils ne l’ont été ces dernières années. En moyenne, ces portefeuilles détiennent 42 % de leurs actifs dans des actions, contre 50 % en 2007, selon Morningstar. L’allocation aux obligations a augmenté de 38 % à 47 %. Or, les obligations ne sont plus un refuge. Les sociétés de gestion de fonds à horizon cherchent donc une parade.
Amaranth Advisors fut l’une des principales faillites dans l’histoire des hedge funds. Maintenant, le fonds est en passe de battre un nouveau record : dix ans d’attente pour rembourser les investisseurs, rapporte The Wall Street Journal. Lorsqu’Amaranth a explosé en septembre 2006 après des paris de plusieurs milliards de dollars sur la gaz naturel ayant mal tourné, les investisseurs ont appris que les rachats seraient temporairement suspendus pour deux mois. L’attente a été bien plus longue : la semaine dernière, les investisseurs ont été informés que les rachats resteraient gelés jusqu’en décembre 2016, selon des documents consultés par The Wall Street Journal.