La société de gestion suédoise East Capital, spécialiste des marchés émergents, transforme son fonds East Capital China Fund, un fonds Chine classique, en un fonds environnemental sur la Chine. Appelée East Capital China Environmental, la nouvelle stratégie cherche à capturer « le contexte d’investissement favorable que les défis environnementaux offrent en Chine ». Le fonds, de type UCITS, domicilié au Luxembourg, a été lancé en 2007 et a obtenu début 2015 le feu vert pour investir jusqu’à 100 % de son portefeuille dans des actions A via le programme Stock Connect. A partir du 18 janvier 2016, le fonds sera principalement investi dans des émetteurs dont les produits, les services, les technologies et les infrastructures apportent des solutions de développement durable aux défis environnementaux que connaît la Chine. L’univers d’investissement, qui se compose d’actions A (onshore) et offshore, inclut des secteurs tels que l’énergie propre, l’efficacité énergétique, le transport propre, les eaux et l’air propres, les actifs environnementaux et l’agriculture durable.Le fonds est géré par Peter Elam Håkansson, directeur des investissements et associé d’East Capital, avec le soutien d’une équipe basée à Hong Kong dirigée par François Perrin. Ce dernier était précédemment responsable Grande Chine de BNP Paribas Investment Partners et a récemment rejoint East Capital.
L’appétit des investisseurs pour les infrastructures ne se dément pas. La société américaine de capital-investissement Stonepeak Infrastructure Partners, spécialisée dans les investissements en infrastructures, vient de finaliser une levée de capitaux d’un montant total de 3,5 milliards de dollars pour son second fonds, Stonepeak Infrastructure Fund II. Cette nouvelle levée de fonds a été réalisée en l’espace de six mois, a précisé la société dans un communiqué. Stonepeak Infrastructures Partners a été fondée en 2011 par deux anciens cadres de Blackstone, à savoir Michael Dorrell et Trent Vichie. Grâce à cette dernière levée de fonds, les actifs sous gestion de la société atteignent désormais 5,7 milliards de dollars.
Vanguard Funds va introduire sur Euronext Amsterdam quatre ETF supplémentaires. Il s’agit du Vanguard GLGLMINVO, du Vanguard GLBLVAL, du Vanguard GLGLMOM et du Vanguard GLBLLIQ, qui suivent l’indice FTSE Global All Cap pour le premier et FTSE Developed All Cap pour les trois derniers. Les quatre ETF affichent tous des TER de 0,22 %.
Fédéris Gestion d’Actifs se porte au chevet des industries et des métiers de la métallurgie. La société de gestion, filiale de La Banque Postale Asset Management, a en effet annoncé, ce 12 janvier, le lancement d’un nouveau fonds de prêts à l’économie destiné à financer les entreprises adhérentes de l’Union des Industries et Métiers de Métallurgie (UIMM). Baptisé Fédéris UIMM Entreprise, ce nouvel véhicule est orienté vers les petites ETI et les PME adhérentes de l’UIMM. Il cible des émetteurs français dans des secteurs diversifiés (métallurgie, automobile, matériel de transport, machines et équipement, électroniques,…) et bénéficie d’une garantie partielle de l’UIMM sur les actifs du fonds, «solution inédite pour un fonds d’obligations privées», selon un communiqué de Fédéris Gestion d’Actifs. Ce fonds commun de titrisation (FCT) doit «permettre à des PME / ETI (de 25 à 500 millions de chiffre d’affaires) d’accéder à des financements in fine ou amortissables, pour des montants compris entre 2 et 5 millions d’euros et pour une durée totale comprise entre 7 et 10 ans, précise la société de gestion. A ce stade, le fonds Fédéris UIMM Entreprise dispose d’un engagement de 50 millions d’euros. Son horizon de temps est de 10 ans. Une première société a d’ores et déjà été financée par le fonds, à savoir la société Saint-Jean Industries. Fondée en 1962, cet équipementier automobile est spécialisé dans les pièces de moteur, de châssis et de liaison au sol en aluminium. «Plusieurs autres dossiers sont à l’étude et devraient être finalisés dans les semaines qui viennent», avancent Fédéris Gestion d’Actifs et l’UIMM dans un communiqué commun. Fédéris Gestion d’Actifs est un acteur déjà très engagé dans le financement de l’économie, avec plus d’un milliard en obligations privées au travers de trois fonds. Dans le cadre de ce nouveau fonds, la société de gestion apportera son expertise dans l’analyse de ces entreprises et dans la structuration des obligations. Fédéris Gestion d’Actifs a d’ailleurs choisi Spread Research pour l’accompagner dans l’analyse du risque crédit.
UBS Global Asset Management a lancé, ce 12 janvier, trois nouveaux ETF factoriels sur Xetra, la plateforme de négociation de Deutsche Börse, a annoncé l’opérateur boursier allemand. Il s’agit des fonds UBS ETF plc – Factor MSCI USA Quality Ucits, UBS ETF plc – Factor MSCI USA Prime Value Ucits et, enfin, UBS ETF plc – Factor MSCI USA Low Volatility Ucits. Ces trois fonds doivent permettre aux investisseurs de bénéficier des performances des entreprises américaines sélectionnées sur la base des critères suivants: la faible volatilité, la qualité (rendements des dividendes, faible ratio de dette…) et la valorisation.
BNP Paribas Investment Partners Luxembourg indique, selon Fondsweb, avoir fermé des parts de fonds. Il s’agit des parts EasyETF DJ BRAZIL 15 THEAM EASY UCITS ETF C, EasyETF DJ BRIC 50 EUR, DJ India 15 THEAM Easy UCITS ETF EUR et DJ Russia GDR THEAM EASY UCITS ETF EUR. La fermeture est effective au 29 décembre 2015.
Un nombre de record de fonds spécialisés sur la Chine a vu le jour en 2015, malgré les fortes turbulences sur les Bourses du pays, rapporte le Financial Times fund management. Plus de 830 fonds Chine ont été lancés en 2015, contre 406 en 2014, selon Thomson Reuters Lipper. La majorité de ces fonds étaient domiciliés en Chine et visaient le marché local des investisseurs particuliers.
BlackRock a fermé sa stratégie dette émergente investment grade dont les encours étaient trop faibles environ trois ans après son lancement, rapporte Citywire. Le BGF Emerging Markets Investment Grade Bond fund, basé au Luxembourg, a été officiellement fermé le 21 décembre. Il était géré par Sergio Trigo Paz, responsable marchés émergents, depuis son lancement. Il avait été rejoint par Michal Wozniak et Laurent Develay en avril 2014.
BlackRock a annoncé le 11 janvier le lancement d’un ETF obligataire intégrant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour répondre à la forte demande des investisseurs. Les actifs investis dans le développement durable ont fait un bond de plus de 60% entre 2012 et 2014 pour atteindre 21.400 milliards de dollars, souligne un communiqué.Le iShares Euro Corporate Bond Sustainability Screened 0-3yr UCITS ETF (SUSE) réplique le Barclays MSCI Euro Corporate 0-3 year Sustainability ex-Controversial Weapons Index, qui inclut les obligations court terme libellées en euro notées en catégorie d’investissement émises par des entreprises bénéficiant d’une notation ESG de BBB au minimum sur la base du MSCI. Les différents critères ESG appliqués sont au nombre de 37 et comprennent notamment les émissions carbone.
La boutique de gestion Sanlam FOUR, basée à Londres, vient de lancer le fonds UK Income Opportunities dont la gestion est confiée à un trio de gérants composé d’Alex Schlich, Chris Rodgers and Tom Carroll, rapporte Investment Week. Ce nouveau véhicule investira dans des valeurs toutes capitalisations et se concentrera sur des actions qui offrent un potentiel de croissance de leurs dividendes. L’univers d’investissement comprend toutes les entreprises dont la capitalisation boursière est supérieure à 100 millions de livres. Les trois gérants assurent déjà la gestion du fonds Sanlam FOUR Active UK Equity, dont les encours s’élèvent à 127 millions de livres et qui a dégagé un rendement de 13,2 % au cours des trois dernières années.
A compter du 14 janvier prochain, le fonds Seeyond Equity Factor Investing Euro verra sa stratégie d’investissement modifiée, annonce Natixis AM sur son site. La tracking error ex ante 1 an cible restera au maximum de 4% mais le seuil minimal de 2 % sera supprimé. En outre, en ce qui concerne la détention de parts ou actions d‘OPCVM (limitée à 10 %), le FCP pourra notamment détenir des ETF ou trackers de façon à compléter son exposition au marché des actions de la zone euro.(*) part I C : FR0012216984 ; part I D : FR0012216992 ; part R C : FR0012213700 ; part R D : FR0012216976
Union Investment indique avoir vendu l’immeuble de bureaux «Amura» situé à 13 km de Madrid. L’actif était logé au sein du portefeuille de son fonds immobilier UniImmo: Europa. Il a été vendu à AEW Europe, qui l’intègrera à son fonds Europe Value Investors. Le prix d’achat se situe à 37 millions d’euros. L’immeuble dispose d’une surface totale de 18.178 m².
Le gestionnaire d’actifs français Axa Investment Managers (Axa IM) est en passe de lancer un nouveau fonds sans contrainte axée sur les actions britanniques dont la gestion est confiée au gérant Chris St John, rapporte Citywire. Baptisé Axa World Funds Framlington UK, ce nouveau véhicule sera officiellement lancé le 2 mars 2016. Il s’agira d’une sicav domiciliée au Luxembourg, constituant ainsi le premier fonds «offshore» supervisé par l’équipe actions britanniques d’Axa IM Framlington. Outre le Royaume-Uni, le fonds sera enregistré à la commercialisation en France, aux Pays-Bas, en Suède, en Finlande, en Norvège, au Danemark, en Autriche, en Belgique, en Allemagne, en Italie, en Suisse et en Espagne.Ce nouveau véhicule a vocation à investir dans toutes les valeurs britanniques, quelle que soit leur capitalisation. Toutefois, dans le cadre de son approche d’investissement, Chris St John, qui assure déjà la gestion du fonds Axa Framlington UK Mid Cap domicilié au Royaume-Uni, aura un biais structurel vers les entreprises de petites et moyennes capitalisations de l’indice FTSE All Share Index.Nigel Thomas, qui gère actuellement le fonds Axa Framlington UK Select Opportunities, officiera en qualité de gérant adjoint sur ce nouveau fonds. Le duo de gérants bénéficiera également de l’appui de l’ensemble de l’équipe actions britanniques de Framlington, qui supervise 12 milliards de livres (16 milliards d’euros) d’actifs.
2015 aura été une année faste pour le marché des ETF européens. Selon le baromètre des flux d’ETF de Lyxor, les souscriptions nettes ont atteint un niveau record l’an dernier, à 72,2 milliards d’euros, soit une progression de 61,6% par rapport à 2014. Les ETF européens représentent à fin 2015 des encours de 452 milliards d’euros, en hausse de 25 % par rapport à fin 2014. Cette progression inclut un effet marché positif de 9,11 % sur l’année.Du point de vue de la classe d’actifs, les flux à destination des indices actions ont atteint 45,6 milliards d’euros, un record sur 3 ans. Les flux représentent près de deux tiers du total enregistré pour l’ensemble du marché. Les investisseurs ont privilégié les actions développées (flux de 47,6 milliards), et sont sortis des marchés émergents à hauteur de 2,0 milliards d’euros. Soutenues par l’assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne et l’amélioration du sentiment économique, les actions européennes ont enregistré des records en termes d’entrées de capitaux avec 38,4 milliards d’euros de souscriptions, soit 53% du total des flux entrants pour 2015. A l’inverse, en raison des valorisations élevées sur les marchés actions américains, les ETF actions américaines n’ont attiré que 2,7 milliards d’euros, soit un recul de 83% par rapport à 2014. Les ETF obligataires ne sont pas en reste et ont eux aussi atteint des flux record en 2015. Selon Lyxor, les souscriptions ont atteint 26,5 milliards d’euros, malgré une inflexion au second trimestre 2015. Les flux à destination des emprunts d’Etat des marchés développés ont enregistré un plus haut à 6,9 milliards. « L’assouplissement monétaire en Europe a soutenu les flux vers les emprunts d’Etat européens et les obligations investment grade, qui ont tous deux atteint des records, à 6,1 et 5,0 milliards d’euros respectivement », souligne Lyxor.Enfin, les matières premières affichent des flux légèrement positifs, à 44 millions d’euros en 2015, après deux années de sorties conséquentes (respectivement 1,3 milliard d’euros en 2014 et 5,4 milliards d’euros en 2013).
Decalia Asset Management a dévoilé à InvestmentEurope ses cinq stratégies lancées fin 2015. Dans une interview, Alfredo Piacentini, associé et general manager de la société genevoise, et Xavier Guillon, associé, ont annoncé avoir enregistré la Sicav Decalia Investment Funds au Luxembourg. « Nous avons décidé de nous positionner comme spécialistes sur quatre thèmes d’investissement », explique Xavier Guillon. Il s’agit de la désintermédiation bancaire, de a quête de rendement en Europe, des nouvelles tendances en matière de consommation (millenials) et des inefficiences en Europe. Decalia Muse et Decalia European Conviction ciblent les inefficiences en Europe. Le premier est une stratégie long-short actions et le second un fonds actions européennes. Alfredo Piacentini continue de gérer le fonds Oyster Italian Opportunities avec Sandro Occhilupo. Decalia Millenials, un fonds d’actions monde, cherche à exploiter les opportunités des nouvelles tendances en matière de consommation. La quête de rendement en Europe est le thème principal de deux stratégies multi-classes d’actifs distinctes. Enfin, Decalia s’est associé avec Three Hills Capital Partners pour sa stratégie sur la désintermédiation du secteur bancaire.
Ardian a levé le plus gros fonds d’infrastructures européennes jamais réalisé avec le soutien d’investisseurs américains, rapporte le Financial Times. Le véhicule de 2,65 milliards d’euros investira dans des projets d’infrastructures « essentiels » en Europe. Le fonds a déjà investi 1 milliard d’euros dans des projets dont des routes à péages au Portugal et des aéroports en Italie. Mais il a aussi acheté des entrepôts à Repsol et Total.
HSBC Global Asset Management (HSBC GAM) a décidé de fermer son fonds de dette locale dédié à l’Amérique latine après avoir vu ses actifs sous gestion chuter fortement, a appris Citywire Selector. Domicilé au Luxembourg, le fonds HSBC GIF Latin American Local Debt a été lancé en mai 2011. Il investissait dans des obligations souveraines ou d’entreprises d’Amérique latine notées «investment grade» et non «investment grade». Le fonds était géré par Octavio Ferreira.
Pharus Management porte à 12 le nombre de compartiments de sa Sicav luxembourgeoises Pharus Management cotés sur le segment ETFPlus de Borsa Italiana. Il s’agit de Pharus Trend Player, un fonds flexible qui vise une croissance du capital tout en cherchant à saisir les tendances de moyen-long terme des marchés financiers. “Nous avons étoffé la gamme offerte sur Borsa Italiana parce que nous sommes convaincus que ce marché est une opportunité pour les Sicav de taille moyenne, qui peuvent enfin éliminer les barrières à l’entrée que l’on rencontrait jusqu’ici sur le marché italien de la gestion d’actifs”, commente Davide Pasquali, président de Pharus Sicav.
La firme de capital investissement Coller Capital vient d’annoncer le « closing » final à compter du 31 décembre 2015 de son fonds Coller International Partners VII (CIP VII) avec un montant total d’engagements de 7,15 milliards de dollars. Comme ses prédécesseurs, ce véhicule, conseillé par une équipe basée à Londres, New York et Hong Kong, ciblera des investissements sur le marché secondaire, visant des actifs et des vendeurs présents partout dans le monde. Le fonds pourra investir des montants unitaires compris entre 1 million de dollars et plus de 1 milliards de dollars. CIP VII compte 170 investisseurs (« Limited Partners ») provenant de 27 pays différents. Les fonds de pension représentent 62% des engagements totaux du fonds tandis que les fonds souverains et autres entités gouvernementales pèsent 15% des engagements, a précisé Coller Capital dans un communiqué. Enfin, les compagnies d’assurance représentent 11% des engagements du fonds, le solde provenant de family offices, de fondations ou d’autres gestionnaires d’actifs.
La collecte nette des fonds d’investissement a chuté au troisième trimestre à 230 milliards d’euros alors qu’elle avait tutoyé les 600 milliards d’euros au deuxième trimestre, en raison d’une très forte baisse des entrées nettes dans les fonds de long terme (c’est-à-dire hors fonds monétaires), selon des statistiques communiquées par l’association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama). Les fonds de long terme ont ainsi attiré seulement 49 milliards d’euros au troisième trimestre, contre 616 milliards d’euros au deuxième trimestre. Une évolution due notamment à des sorties nettes de 34 milliards d’euros sur les fonds diversifiés qui avaient attiré 342 milliards d’euros au deuxième trimestre. La collecte des fonds actions est passée pour sa part de 121 milliards d’euros au deuxième trimestre à 79 milliards d’euros au troisième trimestre alors que les fonds obligataires ont terminé sur une décollecte de 21 milliards d’euros alors qu’ils avaient drainé 101 milliards d’euros au deuxième trimestre. Les fonds monétaires ont soldé le trimestre sur une collecte nette de 181 milliards d’euros après des sorties nettes de 20 milliards d’euros au deuxième trimestre. Toutes catégories confondues, les actifs des fonds au niveau mondial ont diminué de 5,9% au troisième trimestre pour s'établir à 34.900 milliards d’euros à fin septembre 2015, contre 37.100 milliards d’euros à fin juin.