La société de gestion Roche-Brune AM dans le giron de Primonial s’apprête à annoncer ce vendredi 29 janvier le lancement de Capital Brain, le premier compartiment de sa sicav luxembourgeoise. Le fonds qui réplique la stratégie de gestion sur l’Europe de la société est composé d’une sélection d’actions internationales cherchant à tirer profit de l’appréciation des actifs immatériels de l’entreprise. Pour ce faire, la gestion s’appuie sur un modèle propriétaire de lecture de la création de valeur et du risque actions baptisé M.U.S.T. (Measurement Under Standardized Tools). Ce moteur de sélection de valeurs repose précisément sur 4 piliers : (i) indicateurs financiers fondamentaux, (ii) critères extra-financiers, (iii) segmentation entre risques spécifiques et systématiques et plus récemment (iv) pertinence des actifs immatériels engagés ou révélés.Capital Brain® est essentiellement investi sur les zones géographiques les plus révélatrices de l’innovation et de la digitalisation de l’économie, à savoir l’Amérique du Nord, l’Europe et le Japon. La gestion est assurée par Stéphane Fraenkel, en tandem avec Rolando Grandi, co-gérant actions internationales.A noter que le lancement de Capital Brain fait suite à 3 années de gestion réussie du mandat notionnel « Global Equities » au sein de la plateforme amLeague. L’objectif du fonds est de surperformer le marché sur le long terme (indice de référence STOXX® Global 1800 EUR TR), avec une volatilité inférieure.Caractéristiques Institutionnel/Particuliers :Code ISIN : LU1327023658/LU1327024037 Minimum de souscription : 10 000 €/1 000 € Frais de gestion : 0.40% TTC 1.80% TTC Commission de surperformance : 20% TTC maximum de la différence, si elle est positive, entre la performance du fonds et celle de l’indice de référence (STOXX Global 1800 TR EUR)
Après une relative stabilité du niveau des frais de gestion facturés par la gestion traditionnelle (mesurés par le Total des Frais sur Encours) en 2013, ceux facturés par les fonds de droit français en 2014 sont majoritairement en repli. C’est ce que révèlent les dernières statistiques publiées par Europerformance-SIX Telekurs.En ne prenant en compte que les classes d’actifs de long terme et en excluant les gestions indicielles et ETF, le TFE moyen de la gestion collective française ressort à 1,79%, contre un niveau moyen de 1,82% au titre de 2013.Europerformance explique la baisse des frais par la conjonction de deux phénomènes. D’un côté, les frais courants ont continué de se réduire mais moins qu’en 2013. « En moyenne, les frais courants facturés au titre de l’exercice 2014 ont atteint 1,71% soit -3 points de base de moins que lors de l’exercice précédent. Ces baisses sont aussi bien enregistrées sur les parts de fonds destinées à un public d’investisseurs particuliers, que sur les parts de fonds destinées à de grands investisseurs et aux institutionnels », souligne l’étude.De l’autre, les commissions de performance se sont affichées en baisse en 2014, car moins de fonds ont atteint leur objectif de performance permettant le déclenchement de frais supplémentaires. En moyenne, les commissions sur résultat prélevées au titre de 2014 ont atteint 45 points de base, contre 63 points de base au titre de 2013.Ce constat ne concerne pas tous les fonds français. La gestion alternative y échappe, avec un TFE de fonds de Multi-Stratégies qui progresse de 15 points de base à 2,67% en 2014, pendant que celui des stratégies alternatives UCITS (fonds de Performance Absolue) gagne 8 points de base, à 1,74%.Dans le détail, le niveau des frais courants des parts de fonds destinées aux grands investisseurs et aux institutionnels en particulier est en léger repli. Ainsi, en incluant les commissions sur résultat prélevées au titre de l’exercice sous revue, le TFE moyen des parts institutionnelles s’affiche à 1,17% en 2014, contre 1,23% pour l’exercice précédent. En incluant les frais de la gestion alternative, le TFE de la gestion institutionnelle atteint 1,19% pour 2014.Les parts de fonds ouvertes à tout public et, plus spécifiquement, aux investisseurs particuliers affichent un niveau moyen de frais courants de 1,90% en 2014, contre 1,93% l’année précédente (uniquement fonds de long terme et hors gestion de produits structurés).
Edmond de Rothschild Investment Partners a annoncé que son fonds Winch Capital 3 a pris une participation minoritaire dans le capital du Groupe SFAM. Créée en 1999 par M. Sadri Fegaier, SFAM est un des principaux courtiers grossistes en assurance affinitaire, spécialisé notamment sur le marché en forte croissance des produits nomades. Le groupe conçoit, commercialise et gère une gamme de solutions d’assurances premium pour les téléphones portables et les produits multimédias avec des garanties étendues. Le groupe projette de réaliser plus de 135 millions d’euros de chiffre d’affaires brut en 2016 et prévoit d’embaucher 150 personnes dans les 12 prochains mois. Cela devrait permettre au groupe de poursuivre le développement et la diversification de son réseau de distributeurs en France et à l’international (notamment en Espagne et en Belgique) et de renforcer sa présence sur des segments de marché comme l’optique ou les services de fidélisation, note un communiqué.
Le déclin de l’offre se poursuit, mais ralentit. En 2015, le marché des fonds de droit français a enregistré 390 fermetures de fonds (hors ETF), contre un nombre de fonds créés estimé à 260 sur l’année, selon les dernières statistiques publiées par Europerformance-SIX Telekurs.Tendance fondamentale du marché des fonds français depuis 2009, les clôtures de fonds ont néanmoins tendance à ralentir pour la deuxième année consécutive, compensant dès lors le faible rythme des créations.L’offre de fonds se restreint également par l’expatriation de certaines gestions. En 2015, environ 8 milliards d’euros d’encours de droit français ont été fusionnés avec des fonds de droit étranger. Par ailleurs, selon Europerformance, le marché des fonds de droit français a enregistré le transfert de 14 milliards d’euros d’encours, désormais gérés sous « pavillon » luxembourgeois. Europerformance cite notamment le transfert de la totalité de la gamme de fonds du gestionnaire américain State Street Global Advisors ou encore le transfert de 1,5 milliard d’euros d’encours français de la société Edmond de Rothschild Asset Management. C’est aussi le cas de Rouvier Associés, pour près de 1 milliard d’euros, ou d’Invesco Asset Management pour 500 millions d’euros. « A ces opérations, il est possible d’ajouter de l’ordre de 700 millions d’euros d’actifs gérés en fonds français désormais destinés à alimenter les gestions de fonds maîtres étrangers », souligne Europerformance.Coté nouveaux produits, les créations concernent en priorité la gestion traditionnelle, ou fonds de stock-picking et fonds d’allocation, qui est représentée par près de 4 fonds sur 10 lancés cette année, soit une tendance comparable à celle de ces dernières années. « On la retrouve principalement dans l’offre nouvelle de fonds de la classe Actions qui enregistre en 2015 une sensible baisse : de l’ordre d’une cinquantaine de nouveaux fonds de droit français (hors ETF) y ont été ouverts à la commercialisation durant l’année, contre 83 l’an passé ».L’offre nouvelle de fonds Obligataires tente de répondre à la soif de rendement des investisseurs, avec près de 1 nouveau fonds sur 4 lancés cette année étant spécialisé sur la dette High Yield.Enfin, constate Europerformance, le rythme des créations de fonds de gestion Flexible ne faiblit pas : de l’ordre d’une quarantaine de nouveaux fonds ont été ouverts à la commercialisation cette année, principalement dans la gestion multi-classe d’actifs (Famille de fonds Performance Absolue).
Le gestionnaire d’actifs britannique Hargreaves Lansdown vient de lancer le fonds HL Multi-Manager Strategic Assets dont l’objectif est de réduire l’impact des baisses des marchés financiers tout en offrant la possibilité de bénéficier de la croissance du capital à long terme. Ce nouveau véhicule est géré conjointement par David Smith et Roger Clark. Les deux gérants investiront dans des actions, des obligations et des matières premières dans une optique d’investissement stratégique à long terme.
Le gestionnaire d’actifs britannique Liontrust a décidé de fermer son fonds obligataire Global Strategic Bond (33 millions de livres d’encours) trois ans seulement après son lancement, rapporte Investment Week. Cette fermeture fait suite aux démissions des deux gérants Michael Mabbutt et Felix Martin. Ces deux gérants avaient été recrutés en 2012 en provenance de Thames River. Selon une déclaration de Liontrust, le fonds a été suspendu le 15 janvier et il sera définitivement fermé le 29 janvier.
Lyxor vient d’introduire à la Bourse de Milan un ETF sur les actions américaines (double short) et un autre sur les actions A chinoises. Le premier fonds est le Lyxor Daily Double Short S&P 500 Ucits ETF (LU1327051279), qui porte à neuf les ETF short et double short de la société de gestion française négociés à Milan. Le second fonds, le Lyxor Fortune SG Ucits ETF MSCI China A (DR) (ISIN: FR0011720911), propose de répliquer physiquement l’indice MSCI China A. L’ETF est géré par Fortune SG Asset Manager à Hong Kong.
UBS ETF a étoffé sa gamme d’ETF « Factor » cotée à Milan avec trois nouveaux produits : - UBS (Irl) ETF plc – Factor MSCI USA Low Volatility UCITS ETF (hedged to EUR) A-acc ; UBS (Irl) ETF plc – Factor MSCI USA Quality UCITS (hedged to EUR) A-acc ; UBS (Irl) ETF plc – Factor MSCI USA Total Shareholder Yield UCITS ETF (hedged to EUR) A-acc. Ces ETF permettent d’investir sur le marché actions américaines en se concentrant sur des facteurs spécifiques générateurs de performance : la faible volatilité, la qualité et le rendement. UBS dispose désormais de 14 ETF sur le marché italien.
DBN Asset Management vient de lancer une version domiciliée au Luxembourg de son fonds obligataire «high yield» dédié aux pays scandinaves, a appris Citywire Selector. Baptisé DNB Sicav Hihg Yield, ce véhicule est une réplique du fonds DBN High Yield lancé en 2012 auprès des investisseurs scandinaves. A l’époque, le fonds était conçu pour offrir une exposition aux marchés obligataires scandinaves. La gestion du nouveau fonds est confiée à une équipe de gérants de portefeuille basée à Bergen, en Norvège. Cette équipe comprend notamment Svein Aage Aanes, responsable mondial du fixed income, et les gérants Anders Buvik et Lene Vage.
Le marché français des fonds reprend son souffle. Après deux années en demi-teinte, 2015 a vu les encours des produits de droit français ouverts à la commercialisation progresser de 47,50 milliards d’euros, soit 6,2%, selon les dernières données publiées par Europerformance-SIX Telekurs. Le total de leurs actifs atteint à fin d’année 817 milliards d’euros. Parallèlement, le marché de la gestion collective français a renoué avec une collecte positive, mettant ainsi un terme à cinq années consécutives de rachats. Les souscriptions nettes du marché français ont atteint 38,2 milliards d’euros en 2015, dont 21,3 milliards pour les classes d’actifs de long terme. Bonne année 2015 pour la gestion monétaire également. Après des années de rachats importants, les fonds monétaires ont attiré en 2015 un total de 16,9 milliards d’euros de flux d’investissement nets.Les allocations en fonds Obligations marquent un net repli par rapport à 2014, constate Europerformance. Elles traduisent surtout la soif de rendement de la plupart des investisseurs, les principaux scores de collecte étant réalisés par le compartiment du Haut Rendement (+2,5 milliards d’euros) et les Obligations - euro Très Court Terme (+1,9 milliard d’euros). Sur les actions, les investisseurs ont fait entrer en 2015 des souscriptions nettes de 2,7 milliards d’euros, privilégiant les fonds d’Actions Europe (+5,7 milliards d’euros) au détriment des gestions d’Actions Amérique (-3 milliards d’euros) et Actions Internationales et Emergentes (-1,8 milliard d’euros). La famille des fonds diversifiés a réuni 3 milliards d’euros de collecte, avec une persistance pour les portefeuilles à dominante Taux (+2,9 milliards d’euros) et d’allocation Mixte (+1,1 milliard d’euros). En revanche, la classe Alternative aura vécu une année marquée par les demandes de rachats de 617 millions d’euros en net au cours des onze premiers mois de 2015.Les fonds de la classe d’actifs Matières Premières affichent 94 millions d’euros de collecte positive, à la faveur de flux enregistré en début d’année, avant la chute importante des cours du pétrole. Les fonds immobiliers ont enregistré au contraire une accélération de la demande en cours d’année, réunissant une collecte de 2,2 milliards d’euros rassemblés sur les 11 premiers mois de l’année.Le segment des ETF de droit français s’est montré particulièrement dynamique sur les marchés actions où il a collecté 7,1 milliards d’euros, se distinguant notamment face aux gestions actives.
Lyxor International Asset Management lance le Lyxor European Senior Debt V. Le Fonds investira principalement dans des prêts seniors garantis par des actifs d’entreprises européennes. Ces instruments financiers à taux variable – appelés aussi leveraged loans – sont généralement émis par des emprunteurs non-investment grade afin de financer des acquisitions ou également leur croissance. Il s’agit du quatrième fonds de ce type proposé par Lyxor depuis 2013.« Ces prêts seniors garantis permettent aux investisseurs d’améliorer la diversification de leur portefeuille obligataire à haut rendement en raison notamment de la taille et du secteur d’activité des emprunteurs et de l’absence de risque de taux de ces instruments » commente Thierry de Vergnes, responsable des investissements dette, Lyxor International Asset Management.
Ossiam, la société de gestion spécialiste du smart beta et des ETF de stratégie, filiale de Natixis Global Asset Management, lance un ETF sur indice de stratégie donnant accès au marché des actions japonaises.Ce nouveau fonds, conforme à la directive UCITS IV, réplique à la hausse comme à la baisse la performance de l’indice Japan Minimum Variance NR, calculé et publié par Standard & Poor’s Dow Jones.La classe d’actions Ossiam Japan Minimum Variance NR UCITS ETF 1C (EUR) (code ISIN : LU1254453738) sera cotée le 26 janvier 2016 à Paris : Les frais totaux sur encours (TER) sont de 0,65% par an, hors frais d’entrée et de sortie.
La société de gestion britannique Liontrust va lancer fin janvier le fonds Liontrust Water and Agriculture, un fonds sur l’eau et l’agriculture, qui sera géré par Hugo Rogers et Kristof Bulkai, rapporte Realtid.se. Le fonds sera accessible aux investisseurs suédois. La société négocie actuellement avec plusieurs plates-formes de distribution en Suède.
Reichmuth veut mettre en avant son fonds dédié aux infrastructures focalisé sur la Suisse, rapporte Le Temps. «Nous faisons œuvre de pionniers. Une bonne partie des investisseurs institutionnels ont l’habitude d’investir dans les infrastructures internationales, mais elles n’ont pas, à ce jour, analysé le marché suisse», indique Stefan Zumtaugwald, responsable de la clientèle institutionnelle auprès de la banque privée. Le fonds Reichmuth Infrastructure, créé en décembre 2014, destiné aux institutionnels, vise un rendement réel de 5% par an. Il se concentre sur les infrastructures dans les transports, l’énergie et le social. 315 millions sont déjà engagés dans le secteur. «Nous aimerions lever par ailleurs 100 millions par an», précise Stefan Zumtaugwald.
En 2015, les fonds commercialisés en Italie ont enregistré des souscriptions nettes de 94,3 milliards d’euros, ce qui correspond à leur meilleure année depuis 1999, montrent les dernières statistiques d’Assogestoni, l’association italienne des professionnels de la gestion. Toutes les catégories de fonds en ont profité. Mais celle qui a recueilli le plus de suffrages est celle des fonds flexibles, qui drainent 51,5 milliards d’euros. Les fonds obligataires attirent 14,9 milliards d’euros, les fonds diversifiés, 12,5 milliards d’euros et les fonds actions, 9,5 milliards d’euros.En prenant en compte les fonds fermés et les gestions sous mandat, la collecte annuelle s’élève à plus de 140 milliards d’euros. A la fin décembre, les encours des fonds ouverts ressortaient à 807,8 milliards d’euros, sur un total sous gestion de 1.823 milliards d’euros (en incluant les fonds dédiés et les gestions sous mandat).
Le gestionnaire d’actifs américain OppenheimerFunds fait ses premiers pas sur le terrain du smart beta avec le lancement d’une nouvelle gamme d’ETF factoriels. «Ces produits et ces solutions offrent une approche unique aux clients cherchant à avoir accès au marché des ETF, explique la société de gestion dans un communiqué. En pondérant chaque titre dans l’indice sur la base du chiffre d’affaires, les stratégies factorielles offrent la possibilité de réduire la surexposition à des actions et des secteurs potentiellement surévalués tout en fournissant de la diversification à travers chaque titre inclus dans l’indice.»La gamme d’ETF factoriels d’OppenheimerFunds comprend les fonds suivants: - Oppenheimer Large Cap Revenue ETF- Oppenheimer Mid Cap Revenue ETF- Oppenheimer Small Cap Revenue ETF- Oppenheimer Ultra Dividend Revenue ETF- Oppenheimer Global Growth Revenue ETF- Oppenheimer ADR Revenue ETF- Oppenheimer Financials Sector Revenue ETF- Oppenheimer Navellier Overall A-100 Revenue ETF
Une nouvelle catégorie de fonds, à mi-chemin entre les mutual funds et les ETF, devrait être lancée fin février. Mais ces fonds, les exchange-traded managed funds, seront initialement uniquement accessibles par le biais de sociétés de courtage. Le premier fonds du genre est le Eaton Vance Stock NextShares, un hybride conçu par NextShares Solutions, filiale d’Eaton Vance. Il sera coté sur le Nasdaq Stock Market le 26 février. Comme les ETF, les ETMF offriront de faibles coûts et des avantages fiscaux. Mais ils ne dévoileront pas leurs participations quotidiennement comme le font les ETF.
Les fonds ouverts de long terme (c’est-à-dire hors fonds monétaires) commercialisés en Europe ont enregistré au mois de décembre une collecte nette de 3,9 milliards d’euros, selon des statistiques communiquées par Morningstar. Les fonds dédiés aux actions arrivent en tête des souscriptions, avec un montant net de 10,7 milliards d’euros (dont 3,2 milliards d’euros pour les fonds spécialisés sur les actions européennes), devant les fonds alternatifs au format Ucits (3,2 milliards d’euros), les fonds diversifiés (1,5 milliard d’euros) et les fonds immobiliers (0,4 milliard d’euros). Les dégagements les plus importants ont été enregistrés par les fonds obligataires avec des sorties nettes de 10,7 milliards d’euros. Les fonds monétaires ont terminé le mois sur une décollecte nette de 20,1 milliards d’euros. L’analyse par pays montre que l’Irlande arrive en tête des souscriptions, avec un montant net de 7 milliards d’euros, juste devant le Luxembourg qui a attiré 6,9 milliards d’euros. Viennent ensuite l’Allemagne (3,9 milliards d’euros), la Belgique (1,6 milliard d’euros) et la Suède (1,5 milliard d’euros). En revanche, le marché français, pénalisé par les sorties des produits monétaires, affiche des sorties nettes de 35,6 milliards d’euros, très largement devant l’Espagne (-3,5 milliards d’euros) et le Danemark (-1,1 milliard d’euros). Le promoteur de fonds le plus recherché en décembre a été Goldman Sachs, qui enregistre des entrées nettes pour un montant de 6,1 milliards d’euros, suivi de près par BlackRock avec 5,8 milliards d’euros et JP Morgan (4 milliards d’euros). Viennent ensuite Morgan Stanley (1,83 milliard d’euros), Standard Life (1,29 milliard d’euros), Pictet (1,27 milliard d’euros) et Vanguard Group (1,26 milliard d’euros).
Henderson Global Investors a décidé de transférer la gestion du fonds US Growth, jusque-là assuré par la société Marsico Capital Management, auprès d’une équipe interne à compter du mois prochain, rapporte FTAdviser. Ronan Kelleher, qui a intégré Henderson en 2011 en tant qu’analyste d’investissement, assurera la gestion du fonds au sein de l’équipe actions américaines basée à Milwaukee, Henderson Geneva Capital Management. Ce changement interviendra officiellement le 24 février. Des changements interviendront sur les valeurs en portefeuille afin de s’aligner avec la philosophie d’investissement de l’équipe, même si les investissements continueront de se concentrer sur les grandes entreprises américaines. Les objectifs d’investissement, les frais et l’indice de référence demeurent inchangés.
Le gestionnaire d’actifs britannique Legal & General Investment Management (LGIM) a annoncé, ce 25 janvier, le lancement d’un nouveau fonds indiciel («Index Fund») immobilier, le Legal & General Global Real Estate Dividend Index Fund. Par ailleurs, la société de gestion a annoncé le lancement imminent d’un fonds indiciel marchés émergents, à savoir le Legal & General Emerging Markets Government Bond (Local Currency) Index Fund.Dans le détail, le Legal & General Global Real Estate Dividend Index Fund suit la performance du FTSE EPRA / NAREIT Developed Dividend Plus Index et propose une exposition aux entreprises immobilières des marchés développés aux sociétés d’investissements immobilières cotées (Real Estate Investment Trusts ou REIT). Les frais du fonds sont fixés à 0,20%.Pour sa part, le Legal & General Emerging Markets Government Bond (Local Currency) Index Fund suit le JPMorgan GBI EM Globla Diversified Local Currency Index et propose une exposition à la dette des marchés émergents libellée en devise locale. Les frais du fonds sont fixés à 0,35%. Ces deux nouveaux véhicules d’investissements sont gérés par l’équipe de LGIM dédiée aux fonds indiciels, qui compte 35 professionnels basés à Londres et qui gère 264 milliards de livres d’actifs pour des clients particuliers et institutionnels.