Ambrosia Asset Management, la nouvelle société de gestion de hedge funds qui a recruté Peter Norman, ancien ministre suédois des Finances, en tant que président, a reçu l’autorisation de l’Inspection des Finances en janvier et va lancer son premier fonds le 1er mars, rapporte Realtid.se. La société se positionne comme une alternative meilleur marché par rapport aux autres hedge funds.
Les investisseurs norvégiens étaient acheteurs nets de fonds en janvier malgré la forte volatilité à l’échelle mondiale, rapporte Investment Europe, citant des données de Norwegian Fund and Asset Management Association (VFF). Les souscriptions nettes ont atteint 11,9 milliards de couronnes norvégiennes (1,23 milliard d’euros) en janvier. Sur ce total, 6,7 milliards de couronnes se sont dirigés sur les fonds actions et 3,7 milliards de couronnes sur les fonds obligataires.
Candriam Investors Group a annoncé, ce 11 février, le lancement du fonds Candriam Bonds Convertible Opportunities, une nouvelle stratégie de rendement absolu sur obligations convertibles conçue pour exploiter les opportunités de ce marché. « Dans un contexte où les fonds d’obligations convertibles directionnels « long-only » tendent à se concentrer sur un univers d’investissement limité par leurs benchmarks, nous estimons que les investisseurs doivent à présent adopter une nouvelle approche de cette classe d’actifs, explique le gestionnaire d’actifs dans un communiqué. Le lancement de ce nouveau fonds nous offre l’opportunité de bénéficier de la dispersion actuelle du marché. » De fait, selon Candriam, plus de 70 % des flux de capitaux sur les obligations convertibles proviennent de fonds contraints par leurs benchmarks, qui de facto investissent très majoritairement sur des obligations convertibles dites « mixtes ». « Notre stratégie visera à tirer parti des opportunités au sein de l’ensemble de l’univers des obligations convertibles, et en particulier sur des obligations convertibles au profil plus proche d’une action ou d’une obligation », commente Fabrice Cuchet, responsable de la gestion alternative et membre du comité exécutif de Candriam, cité dans un communiqué. Concrètement, plutôt que suivre un indice, ce nouveau fonds adopte une approche sans contrainte, permettant ainsi à l'équipe d’investissement « de saisir les meilleures opportunités là où elles se trouvent ». Le portefeuille du fonds, bâti sur les convictions des gérants, comptera environ 50 à 80 positions avec deux moteurs de performance. Dans le détail, le premier moteur de performance consiste en une poche directionnelle qui permet une exposition ciblée aux obligations convertibles jugées les plus attractives du marché quel que soit leur profil, équilibré, proche d’une action ou proche d’une obligation, avec un delta compris entre 25% et 75%.Le second moteur de performance associe différentes stratégies long-short opportunistes conçues pour exploiter les inefficiences du marché des convertibles, notamment sur la volatilité implicite et sur l’arbitrage de crédit. Ces stratégies ont un delta proche de zéro et présentent une faible corrélation avec la poche directionnelle, « ce qui renforce la diversification du portefeuille et offre un bon potentiel de performance », estime Candriam.Le fonds est enregistré pour une commercialisation en Italie, en France et au Luxembourg.
Selon L’Agefi, le projet de Carlyle de lever un fonds de LBO de très long terme prend forme. Le véhicule, d’une durée de vie de 20 ans, aurait déjà collecté quelque 3 milliards de dollars (2,6 milliards d’euros) auprès d’une poignée d’investisseurs majoritairement constituée de fonds souverains et de fonds de pension, selon les informations de Bloomberg. Une équipe de 14 gérants a été recrutée pour piloter le fonds, qui vise un objectif de 5 milliards de dollars et a déjà réalisé deux investissements pour près de 500 millions. A l’instar de Carlyle, d’autres firmes comme Blackstone ou CVC Capital sondent l’intérêt de leurs limited partners (LP), loin d'être acquis, pour des fonds de long terme. Carlyle aurait ainsi proposé d’abaisser de 1,5% à 1% ses frais de gestion, et de 20% à 15% son carried interest.
Les actifs gérés dans les fonds allemands ont atteint l’an dernier le niveau record de 2.600 milliards d’euros, selon des statistiques communiquées par l’association allemande des gestionnaires d’actifs (BVI). En 2015, les seuls fonds institutionnels ont totalisé 1.339 milliards d’euros, contre 1.231 milliards d’euros en 2014, relève l’association. Les mandats ont également atteint l’an dernier un montant record, soit 378 milliards d’euros, contre 363 milliards d’euros un an auparavant, alors que les fonds ouverts au public s’inscrivent fin 2015 à 883 milliards, contre 789 milliards d’euros à fin 2014.Le succès des fonds s’explique par un intérêt croissant de la part des investisseurs dans un environnement de taux bas, selon le BVI. Les fonds ont collecté en 2015 un montant record de 193,4 milliards d’euros, contre 123,4 milliards d’euros l’année précédente. L’an dernier, la collecte des fonds institutionnels s’est élevée à 121,5 milliards d’euros, là encore un record, comparé aux 91 milliards d’euros de 2014. Les souscriptions nettes des fonds ouverts au public ont quasiment doublé entre fin 2014 et fin 2015, passant de 32,4 milliards d’euros à 71,9 milliards, indique le BVI.Du côté des fonds ouverts au public, les fonds diversifiés ont été particulièrement prisés et ont enregistré une collecte nette record de 38,6 milliards d’euros. Après plusieurs années de décollecte, les fonds actions ont pour leur part enregistré des souscriptions nettes de 21,1 milliards d’euros.Les fonds obligataires ont attiré de leur côté 6,3 milliards d’euros, contre 16,9 milliards d’euros en 2014.
Timide début d’année 2016 pour l’industrie espagnole de la gestion d’actifs. A l’issue du mois de janvier, les fonds communs de placements locaux ont en effet vu leurs encours reculer de 2,14%, soit 4,8 milliards d’euros de moins d’un mois sur l’autre, selon des statistiques publiées par le cabinet VDOS. Ainsi, les actifs sous gestion s’établissent à 219,76 milliards d’euros à fin janvier 2016 contre 224,58 milliards d’euros à fin décembre 2015. Au cours du mois écoulé, le secteur a subi une décollecte nette de 823 millions d’euros et un effet marché négatif de 3,99 milliards d’euros.Au cours du mois janvier 2016, Kutxabank a réalisé la plus forte collecte nette, avec 240,1 millions d’euros de souscriptions nettes. Suivent Banesco (138,7 millions d’euros de collecte nette), Sabadell (80,1 millions d’euros), Valira Asset Management (54,7 millions d’euros) et, enfin, Santalucia (39,6 millions d’euros).A l’inverse, la palme de la plus forte décollecte nette revient à BBVA qui a subi 476,1 millions d’euros de retraits nets. Suivent Mutua Madrileña (-353,2 millions d’euros), CaixaBank (-272,3 millions d’euros), Allianz (-134,7 millions d’euros) et, enfin, Credit Suisse (-62,4 millions d’euros).
Old Mutual Global Investors (OMGI) a annoncé le 10 février l’autorisation de commercialisation du fonds Old Mutual Absolute Return Government Bond Fund en Suisse, en Autriche et en Allemagne. Lancé le 7 octobre 2015, le fonds rassemble à présent plus de 667 millions de francs suisses (460 millions de livres, 658 millions de dollars) d’actifs. Le fonds vise à offrir un rendement total positif sur 12 mois glissants, avec des niveaux de volatilité stables indépendants de la conjoncture des marchés d’obligations et d’actions. La gestion du fonds est assurée par Russ Oxley, qui a rejoint OMGI en avril 2015 après avoir travaillé pour Ignis Asset Management, et son équipe.Le fonds sera géré avec un objectif de volatilité de 4 à 6%, avec un rendement annualisé prévu en liquidités plus 5%. Le fonds vise à se diversifier par rapport aux marchés à revenu fixe internationaux. La faible corrélation aux marchés obligataires internationaux est susceptible de s’avérer attrayante dans une période où le rôle de refuge des marchés d’obligations d’Etat est de plus en plus sujet à caution. Le processus d’investissement spécifique au fonds, et son absence de créances et autres actifs similaires, ainsi que de dette de pays émergents, lui permettent de n'être que faiblement corrélé à d’autres stratégies visant le rendement absolu (notamment les hedge funds global macro, ainsi que les stratégies de placements à revenu fixe, en actions et multi-actifs). Autant d’avantages qui justifient l’intérêt de l’accueillir dans un portefeuille. Les gestionnaires du portefeuille marqueront une préférence affirmée pour les actifs très liquides, pour lesquels le marché est resté historiquement liquide même dans les périodes extrêmes, y compris par exemple la crise financière internationale.
En janvier, dans un contexte boursier tourmenté, les fonds commercialisés en Suède ont affiché des sorties nettes de 10,8 milliards de couronnes suédoises, montrent les dernières statistiques de Fondbolagens Förening, l’association suédoise des fonds d’investissement. La décollecte a été particulièrement forte sur les fonds actions, qui ont vu sortir un total de 15,5 milliards de couronnes suédoises. Les fonds obligataires ont aussi été dans le rouge, avec des retraits de 2,3 milliards de couronnes. Les fonds diversifiés ont aussi affiché une légère décollecte (-0,1 milliard de couronnes). Seuls les fonds monétaires (+5,1 milliards de couronnes) et les hedge funds (+1,3 milliard de couronnes) ont enregistré des souscriptions nettes.Dans ce contexte, les fonds commercialisés en Suède ont vu leurs encours diminuer de 158 milliards de couronnes suédoises, à 3.088 milliards de couronnes suédoises.
UBS enrichit son offre d’ETF obligataires avec la cotation sur le XETRA de la Deutsche Börse d’un ETF dédié à la dette émergente, qui offre aux investisseurs un accès aux obligations gouvernementales et quasi gouvernementales de plus de soixante pays émergents. Le nouveau produit, UBS ETF (LU) Barclays USD Emerging Markets Sovereign UCITS ETF (USD) A-dis est chargé à 0,42%.
Allianz Global Investors (AllianzGI) a annoncé le 9 février la fermeture aux nouveaux investisseurs de deux fonds alternatifs liquides, Allianz Discovery Europe Strategy and Allianz Discovery Germany Strategy, en raison de la forte croissance de la collecte durant l’année 2015. En effet, depuis le mois de janvier 2015, la collecte nette, provenant à la fois des investisseurs privés et institutionnels, a dépassé le milliard d’euros. Les rachats restent possibles mais le groupe cessera d'émettre de nouvelles parts à compter du 12 février pour le fonds Allianz Discovery Europe Strategy, et du 15 février pour l’autre fonds, précise un communiqué. AllianzGI souhaite ainsi «éviter des flux de souscription supplémentaires importants, qui risqueraient d’affaiblir le concept du fonds et de nuire aux intérêts des clients déjà investis». Selon les données d’Allianz, le fonds Allianz Discovery Europe Strategy, géré par Harald Sporleder, affiche un rendement annualisé de 5,16% sur les cinq dernières années, avec une volatilité de 4,4%. Ses encours ont presque triplé l’an dernier pour atteindre 1,1 milliard d’euros à fin décembre 2015. L’autre fonds, Allianz Discovery Germany Strategy, géré par Ralf Walter, a dégagé depuis son lancement en octobre 2011 un rendement annualisé de 6,14% assorti d’une volatilité de 3,5%. Depuis le milieu de l’année 2015, ses encours ont doublé à plus de 400 millions d’euros à fin 2015. .
La société de gestion genevoise Decalia Asset Management, fondée par des anciens de la Banque Syz, lance sa gamme de fonds de placement Decalia, six mois après avoir obtenu sa licence de gestionnaire de placements collectifs (LPCC). Conformes à la norme UCITS, les 5 stratégies lancées dans un premier temps dans cette SICAV luxembourgeoise sont concentrées autour de 4 thèmes d’investissement jugés porteurs à long terme : la désintermédiation du secteur bancaire européen, la quête du rendement, les nouvelles tendances de consommation et les inefficiences de marché en Europe. D’autres stratégies devraient être lancées dans les prochains mois. Deux fonds, l’un aux convictions marquées et l’autre avec une stratégie Long-Short Actions, s’insèrent dans la thématique d’inefficience des marchés européens, avec les opportunités d’investissement que cela génère. Deux stratégies multi-asset distinctes répondent de leur côté à la problématique de quête du rendement qu’entraîne le faible niveau persistant des taux d’intérêt. Par ailleurs, un fonds thématique investit dans les sociétés bénéficiant des nouvelles tendances de consommation liées à l’arrivée au pouvoir des « Millenials ». Enfin, pour jouer la désintermédiation du secteur bancaire en Europe, Decalia s’est associée au spécialiste britannique du financement aux entreprises Three Hills Capital Partners, pour créer un fonds de dette privée réservé aux investisseurs qualifiés.Par ailleurs, Decalia propose également un fonds de dette privée réservé aux investisseurs qualifiés et gère Oyster Italian Opportunities, l’un des meilleurs fonds en actions italiennes.Réservés pour le moment aux investisseurs institutionnels qualifiés, ces fonds Decalia sont en cours d’enregistrement en Suisse et dans différents pays européens, dont la France, afin de pouvoir être commercialisés auprès du public. Avec des actifs en gestion totalisant 1,1 milliard d’euros, Decalia mise sur une croissance à la fois organique et externe. « Nous avons d’ailleurs des projets d’acquisition de boutiques de gestion en Suisse et en Europe, que nous espérons concrétiser en 2016 », a déclaré Alfredo Piacentini, partner et directeur général de Decalia.
BNY Mellon a décidé de liquider l’un de ses fonds actions émergentes au sein de sa gamme Global Funds, a appris Citywire Selector. Dans une lettre aux actionnaires, la société annonce la fermeture du fonds BNY Mellon Global Emerging Markets Equity Value suite à d’importants rachats. Le fonds, lancé en juillet 2002, a vu ses encours monter à 365 millions de dollars en avril 2006, avant qu’ils ne retombent à 3,77 millions de dollars fin janvier 2016, selon Lipper.
Les actifs sous gestion des fonds suisses ont progressé l’an dernier de 2% pour atteindre le niveau record de 891 milliards de francs suisses à la fin décembre, selon les données publiées le 9 février par la Swiss Funds & Asset Management Association (Sfama). «La marque des 900 milliards a certes été atteinte, mais n’a pas pu être tout à fait maintenue», relève un communiqué.La croissance a été largement soutenue par les «fonds en actions et, dans une moindre mesure, par les fonds obligataires, pour lesquels les afflux de capitaux et les augmentations de valeur ont généré près de 20 milliards de francs suisses». En fin d’année, 8.740 fonds étaient admis à la distribution en Suisse, soit 524 fonds de plus que l’année précédente. Les fonds de droit suisse représentent une part de 17,6% de l’ensemble des fonds.Pour l’année en cours, les thèmes principaux de l’association pour le lobbying réglementaire et fiscal seront les projets de loi sur les services et établissements financiers, qui «contribuent de manière décisive à assurer la capacité d’exportation et ainsi la compétitivité future des prestataires suisses», a indiqué Markus Fuchs, directeur de la Sfama, cité dans le communiqué.
Pioneer Investments a lancé un fonds d’obligations d’entreprises centré sur l’investissement socialement responsable, rapporte Citywire Global. Le nouveau fonds, Pioneer SF Ethical Euro Corporate Bond, est co-géré par le responsable de l’obligataire européen, Tanguy Le Saout, et le gérant Richard Casey. Le fonds a comme modèle le Pioneer Obbligazionario Euro Corp Etico, qui a été lancé pour les investisseurs italiens en 2003. Il est géré par Tanguy Le Saout depuis 2012 et affiche un encours de 388 millions d’euros.
Le gestionnaire d’actifs américain BlackRock a annoncé, ce 9 février, le lancement du fonds BlackRock Strategic Funds (BSF) Multi-Manager Alternative Strategies (BSF MMA), son premier fonds UCITS investissant dans les gérants de hedge funds. L’objectif est de « répondre à la demande croissante des family offices, des gestionnaires de fortune et des banques privées en Europe », indique la société dans un communiqué de presse. Ce nouveau véhicule vise à offrir la liquidité et les contrôles d’un fonds UCITS, tout en effectuant une sélection sur la base d’un large éventail de gérants de hedge funds. Pour autant, « le fonds BSF MMA n’est pas un fonds de fonds UCITS », tient à préciser le gestionnaire d’actifs. De fait, il réunit sous la même ombrelle un ensemble de stratégies personnalisées pour BlackRock qui ne sont pas disponibles ailleurs, et qui assurent une exposition à des investisseurs institutionnels à travers cinq stratégies clés : long/short credit, relative value, long/short equity, event-driven et global macro/contrats à terme gérés.L’équipe de gestion du nouveau fonds fait partie du comité d’investissement de BlackRock Alternative Advisors, la division de BlackRock spécialisée dans les solutions de hedge funds qui gère plus de 20 milliards de dollars pour le compte d’investisseurs à l’échelle mondiale, y compris des fonds souverains, des fonds de pension et des individus très fortunés. Le fonds pratique une facturation forfaitaire, sans appliquer de commissions de performance, indique BlackRock. « Notre priorité est de rechercher et de sélectionner les ‘bons’ gérants dans ce type de stratégies, explique Mark Woolley, gérant principal du fonds. La dispersion entre les meilleurs et les moins bons gérants de hedge funds est souvent importante, si bien qu’il est essentiel de savoir identifier ceux qui doivent leur surperformance à leurs compétences et non à la chance. » Le fonds BSF MMA est le 16ème fonds UCITS alternatif liquide de la gamme BSF, qui représente 6,9 milliards de dollars d’actifs.
La société de gestion anglaise Colville Capital Partners, qui participe à la gestion du fonds Silver Autonomie (voir Newsmanagers du 03/12/2015), va lancer dans un mois environ la Sicav Megatrends’ Champions. Cette dernière s’inscrit dans le cadre d’une joint venture avec le multi-family office international Square Capital, où Square Capital a la responsabilité de l’approche macro économique tandis que Colville Capital Parners qui opère en tant que conseil financier, se charge de l’approche microéconomique. Destinée à une clientèle institutionnelle, la Sicav Megatrends’ Champions a identifié cinq grandes thématiques pour sa gestion. La première porte sur le vieillissement de la population, la deuxième sur la digitalisation de l’économie, la troisième sur croissance des classes moyennes dans l’univers émergents, la quatrième sur l’industrie fragmentée en phase de consolidation et,enfin, la cinquième sur l’importance croissante de la réglementation. Pour composer son portefeuille plutôt concentré avec une vingtaine de valeurs, la gestion ne retient que les champions dans ces différentes thématiques en veillant au respect de quatre critères de sélection : un business de qualité avec notamment un retour sur capitaux investis de 20 % minimum et des barrières à l’entrée, ainsi qu’un faible risque de disruption technologique ; un excellent management ; des opportunités de réinvestissement et, enfin, une valorisation raisonnable avec une ‘target return’ de 12 % net par an sur dix ans et un free cash flow yield de plus de 10 % d’ici à la dixième année. Le fonds de droit luxembourgeois a pour objectif de surperformer l’indice MSCI Monde. Deux types de parts sont proposés : l’une couverte en euros, l’autre non, libellé au choix des investisseurs en livres et en dollars. La distribution du fonds est assuré actuellement auprès d’une dizaine d’investisseurs institutionnels avec lesquels Colville Capital Partners travaille plus particulièrement et de grandes familles d’entrepreneurs et d’industriels clients de Square Capital. Cette population d’investisseurs a néanmoins pour vocation de s’étoffer.
Zeus Capital vient de nommer Paolo Tortorella et Graziella Cioffi au sein du conseil d’administration de Zeus Capital Sicav. Paolo Tortorella, qui est le fondateur de Zeus Capital SA, devient CEO et directeur général de Zeus Capital SA. Graziella Cioffi, qui était responsable du développement pour l’Italie et le Tessin d’Emerging Managers Group, est nommée responsable du développement de la Sicav. Zeus Capital Sicav a été lancée en 2013 et se compose de 5 compartiments. De nouveaux compartiments seront lancés d’ici au mois prochain.
Lorsque Bill Gross a quitté Pimco en 2014, il n’était pas étonnant que les investisseurs partent. Mais les clients désertent désormais un nouveau gérant star de la société de gestion qui est toujours en poste, rapporte Bloomberg. Les investisseurs ont l’an dernier retiré 15,8 milliards de dollars de deux fonds gérés par Rob Arnott (Pimco All Asset et All Asset All Authority), les performances ayant été moins bonnes que la plupart des autres fonds de la même catégorie pour la troisième année de suite. Ils ont représenté les pires rachats des fonds de Pimco en 2015 après le Pimco Total Return Bond Fund, l’ancien fonds de Bill Gross.
Edmond de Rothschild Asset Management a annoncé, e 8 février, le lancement d’un nouveau fonds à échéance d’obligations d’entreprises, baptisé Millesima 2021. « Ce produit doit permettre aux investisseurs de bénéficier du contexte toujours favorable au marché du crédit, explique la société de gestion dans un communiqué. Le high yield européen, objet principal d’investissements du fonds devrait plus particulièrement tirer son épingle du jeu. » Le fonds Millesima 2021 a été officiellement lancé le 25 janvier 2016 avec une période de commercialisation allant jusqu’au 30 juin 2016. Son portefeuille est de type « buuy and hold » avec une échéance au 31 décembre 2021. « Les titres auront vocation à être conservés par le fonds jusqu’à leur maturité », précise Edmond de Rothschild AM France dans un communiqué. L’objectif du fonds est d’obtenir une performance annualisée nette de frais de gestion supérieure à 3,8% (parts C et D) sur la durée de détention recommandée.Concrètement, le fonds investit dans des obligations d’entreprises principalement libellées en euros, avec une priorité accordée aux titres à haut rendement dans une limite de 10% sur la frange la moins bien notée (titres dont la notation est comprise entre CCC+ et CCC-), ou jugée équivalente par la société de gestion. Pour ce faire, un processus de notation propriétaire a été mis en place au sein de la société de gestion, précise-t-elle. « Construit dans une logique de conservation jusqu’à l’échéance de la stratégie en décembre 2021, le fonds offre une diversification en termes d’émetteurs et de secteurs afin de limiter les risques de concentration », souligne Edmond de Rothschild. Caractéristiques du fonds : - Codes ISIN : Part C : FR0013076478 / Part D : FR0013076486- Forme juridique : Fonds Commun de Placement de droit français - Classification AMF : Obligations et autres titres de créance libellés en euro - Commercialisation : jusqu’au 30/06/2016 - Période d’investissement : jusqu’au 30/06/2016 - Date de lancement : 25/01/2016 - Frais de gestion maximum : Parts C et D : 1,20% TTC - Commission de souscription (non acquise à l’OPCVM) : Parts C et D : 4% maximum - Commission de rachat : Non acquise à l’OPCVM : néant / Acquise à l’OPCVM : 1% jusqu’au 31/12/2016 et néant au-delà- Durée de placement recommandée : jusqu’au 31/12/2021
D’après le bilan européen des flux ouverts domiciliés en Europe de Morningstar, publié par Les Echos, l’industrie de la gestion en Europe a enregistré une collecte nette de 283,5 milliards d’euros l’an dernier, en nette repli par rapport aux 397 milliards d’euros de 2014. Dans le détail, les fonds d’allocation ont connu une « année record » avec une collecte nette de 148 milliards d’euros, portant ainsi ses encours à 1.059 milliards d’euros, en hausse de 17% sur un an. Les fonds alternatifs sont également les grands gagnants de l’exercice 2015 avec 78,2 milliards d’euros de souscriptions nettes, soit un quasi doublement par rapport à 2014, et un encours en progression de 27% pour atteindre 376 milliards d’euros. A l’inverse, dans un contexte de forte volatilité, la situation a été plus tendue pour les actions dont la collecte ressort modestement à 17,9 milliards d’euros en 2015, contre 43 milliards d’euros en 2014, selon Morningstar. Les encours s’établissent à 2.700 milliards d’euros, en hausse de 0,72% seulement. Les obligations ont également subi un net ralentissement avec une collecte nette de 27,3 milliards d’euros et des encours qui ont augmenté e 1,40 % sur un an pour ressortir à 2.025 milliards d’euros. Enfin, Morningstar évoque « un succès surprenant » des fonds monétaires, qui ont réalisé en 2015 une collecte nette de 87,6 milliards d’euros, permettant ainsi à leurs encours de croître de 9,20% pour s’établir à 1.077 milliards d’euros fin 2015.