Meridiam a annoncé ce 28 marsle closing de son fonds Meridiam Infrastructure Africa Fund (MIAF) pour un montant total de546 millions d’euros, au-delà de son objectif initial de510 millions d’euros, suite à la réouverture du fonds en novembre 2018. Lancé en 2015, pour un montant initial de 207 millions d’euros, l’enveloppe initiale a d’ores et déjà été complètement investie deux ans avant la fin de la période d’investissement. A l’issue de ce closing, elle est désormais 2,5 fois plus importante qu’à son origine. Avec ce closing, «Meridiam conforte sa position de plateforme d’investissement de référence sur le continent africain pour les projets d’infrastructure greenfield ayant un impact positif sur le climat, l’environnement et les collectivités», souligne un communiqué. Le fonds MIAFest soutenu à plus de 70% par des investisseurs privés, parmi lesquels des leaders fonds de pension et assureurs européens, ainsi que par des institutions financières de développement, pour les 30% restants. La réouverture du fonds a été souscrite à hauteur de 50% par les partenaires historiques et existants. «Cette opération démontre le fort engouement et la confiance des partenaires de Meridiam pour ce fonds, les projets proposés ainsi que dans les importantes perspectives de développement en Afrique», souligne lecommuniqué. Le fonds Afrique est le premier portefeuille de Meridiam à appliquer de manière systématique pour tous ses projets, les critères et Objectifs de Développement Durable établis par les Nations Unies en 2015 (ODD ou UN SDGs). 100% des projets engagés par Meridiam sont ainsi labellisés SDG 9 selon les normes ONU.Ils visent à bâtir une infrastructure résiliente, à promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et à encourager l’innovation. Et près de la moitié d’entre eux sont également des projets développant les énergies renouvelables sur le continent (SDG 7). Pour soutenir cet engagement, Meridiam a d’ailleurs développé sa propre méthodologie avec des principes clairs et des indicateurs mesurables.L’impact environnemental, social et de gouvernance de tous ses projets est ainsi mesuré en fonction du contexte géographique et/ou socio-économique, du design technique, ou encore des relations avec les autorités publiques. Les résultats et indicateurs sont suivis et évoluent tout au long du projet, dans un souci d’amélioration permanente. Ils font l’objet d’un reporting constant auprès des investisseurs Ce fonds a déjà permis le financement et le développement de 14 projets majeurs pour l’Afrique d’un montant total supérieur à 3 milliards d’euros.