Les encours des ETF ont atteint 4.000 milliards de dollars en l’espace d’un quart de siècle, mais de nombreux gestionnaires d’actifs pensent que l’industrie entre dans une nouvelle phase de concurrence et de saturation qui menace d'évincer les petits fonds, rapporte le Wall Street Journal. Ainsi, plus de 90 fonds ont fermé cette année aux Etats-Unis, après un record de 139 fermetures l’an dernier. Entre-temps, le lancement de nouveaux ETF a atteint un sommet en 2011 et est demeuré relativement stable, selon les données FactSet. Ce nouveau rythme de développement pourrait n'être que le début d’un remaniement plus important de l’industrie, puisque plus de la moitié des quelque 2.100 fonds cotés en bourse aux États-Unis ont moins de 100 millions de dollars d’actifs, selon David Perlman, stratégiste ETF chez UBS. WisdomTree Investments, ProShares ETF, Global X ETFs, VanEck Vectors ETF, Invesco sont parmi les sociétés qui ont fermé des fonds cette année.
Le directeur général de BlackRock, Larry Fink, a vendu pour 20,3 millions de dollars de ses actions, rapporte l’agence Bloomberg sur la base de documents transmis à la Securities & Exchange Commission. Cette vente, qui concerne 44.443 actions, a eu lieu le 24 octobre pour un prix moyen de 457,09 dollars.
Jennifer Round a quitté son poste de senior vice president et responsable client associates de Neuberger Berman pour rejoindre Natixis Investment Managers, rapporte Mutual Fund Wire. Elle est nommée senior vice president of sales à Boston.
Longtemps considéré comme un eldorado pour les asset managers occidentaux, le marché chinois de la gestion d’actifs est cependant en ralentissement depuis deux ans, rapporte le Financial Times. Ainsi,il a crû de 3% au 1T19 contre 6% pour l’année 2018, et +35% en 2017. L’actif total des fonds en Chine s'élevait à 1,93tn à la fin juin, contre 1,77tn en décembre 2017, selon le consultant Z-Ben cité dans l’article. Les investisseurs sont inquiets de la volatilité du marché du ralentissement de la croissance et des politiques monétaires et se retirent des fonds investis en actions chinoises.
Third Point LLC, un fonds activiste américain qui déjà poussé des entreprises comme Nestlé ou Campbell Soup à se réformer, a annoncé jeudi qu’il contrôlait une participation de 700 millions de dollars (628 millions d’euros) dans EssilorLuxottica. Dans une lettre aux investisseurs, l’investisseur milliardaire Daniel Loeb, qui dirige Third Point, demande au groupe franco-italien d’"accélérer la transition managériale» et d'établir une stratégie «opportune». EssilorLuxottica a été déstabilisé par des luttes de pouvoir après la fusion à 48 milliards d’euros l’an dernier entre le géant français des verres optiques Essilor et le lunetier italien Luxottica. Les deux parties ont annoncé une trêve en mai, qui n’a toutefois pas tout à fait clos la période d’incertitude pour le numéro un mondial des lunettes et verres optiques, toujours à la recherche d’un nouveau directeur général susceptible de réaliser le programme de 600 millions d’euros d'économies annuelles promis par le groupe. L’entrée de Third Point au capital d’EssilorLuxottica avait été annoncée en août dernier à Reuters par plusieurs sources.
Le gestionnaire d’actifs espagnol Santalucía AM, appartenant au groupe financier Santalucía, a lancé une nouvelle plateforme de distribution de fonds en ligne dédiée au grand public. La firme compte proposer des parts de distribution dans l’ensemble de ses fonds actions d’ici 2020 pour répondre aux besoins des épargnants retail. Santalucía ajoute que ses fonds ont commencé à être distribués depuis début octobre via le réseau de distribution de sa branche assurantielleSantalucía Seguros.
Le groupe Carlyle, qui affichait 223 milliards de dollars d’actifs à fin juin 2019,a annoncé ce 24 octobreavoir levé 6,4 milliards d’euros pour le nouveau millésime du fonds Carlyle Europe Partners, dépassant ainsi son objectif initial de près de 1 milliard. Au total, le fonds, nommé Carlyle Europe Partners V, rassemble plus de 300 investisseurs, dont de très nombreux souscripteurs historiques,provenant de 37 pays. Le fonds Carlyle Europe Partners V sera géré par une équipe de 40 professionnels répartis dans 5 bureaux européens et ce véhicule poursuivra la stratégie d’investissement qui a fait le succès des millésimes précédents. Celle-ci consiste à investir dans des entreprises de grande et de moyenne taille en Europe à travers un large éventail de secteurs et d’industries présentant toutes un potentiel appréciable en termes de transformation commerciale. Ce fonds constitue le cinquième de la franchise Carlyle Europe Partners qui, au cours des 22 dernières années, a déployé 15,2 milliards d’euros via 78 investissements en Europe. Carlyle Europe Partners V a déjà réalisé 5 investissements dans des sociétés situées en Espagne, en Italie et aux Pays-Bas : Forgital, entreprise manufacturière qui fabrique de grandes pièces forgées et usinées pour l’industrie aérospatiale ; Cepsa, la plus grande multinationale espagnole intégrée du secteur de l’énergie ; Nouryon, leader dans la fabrication de composantes et solutions chimiques ; Design Holding, acteur mondial de l’aménagement intérieur haut de gamme ; et Jeanologia, fournisseur de technologies écologiques de pointe.
Le régulateur financier espagnol CNMV, qui avait fixé parmi ses priorités une étude sur les frais des fonds espagnols suite à l'étudesur les frais desOPC européens de l’Esma publiéedébut2019, en a dévoilé les premiers résultats dans son bulletin trimestriel. Selon la CNMV, les chiffres présentés par l’Esma pour les coûts des fonds espagnols sontexagérés, l'étude du superviseur hispanique montrant au contraire qu’ils sont en réalité inférieurs. Ainsi, la recherche de la CNMV, qui porte sur les frais de gestion des fonds domiciliés en Espagne à fin 2017, montre que ceux-ci seraient entre 15 et 40 points de base en deçàdes seuils calculés par l’Esma. Comme le tableau ci-dessous l’indique, le coût des fonds obligataires espagnols fin 2017 était de 0,66% en moyenne d’après la CNMV contre 0,81% selon l’Esma et une moyenne dans l’Union européenne de 1,04%. Seuls les fonds actions et monétaires espagnols seraient plus chers que la moyenne européenne - 1,76% dans l’UE contre 1.81% en Espagne et 0,21% contre 0,29% en Espagne respectivement - mais leurs frais seraient toujours moindres par rapport à ceux calculés par l’Esma pour le marché espagnol(2.15% pour les fonds actions et 0.44% pour les fonds monétaires). Pour 2018, les premiers travaux de la CNMV suggèrent qu'à l’exception des fonds monétaires, les fonds d’investissement espagnols ont enregistré leur plus bas niveau de frais de gestion moyen jamais observé en 10 ans (entre 0,35% pour les fonds monétaires et 1,75% pour les fonds actions).
La société de gestion américaine T. Rowe Price, nouvelle entrante sur le marché des ETF, vient d’embaucher Tim Coyne pour diriger sonunité nouvellement créée sur la gestion passive, rapporte Citywire Americas. Tim Coyne occupait auparavant les postes de senior managing director et responsable des marchés de capitaux de SPDR ETF chez State Street, où il a passé13 ans et aussi dirigé l’activité des ventes d’ETF aux institutionnels.
Groupama Gan Vie, la filiale d’assurance-vie du Groupe Groupama, a annoncé ce 23 octobre la création d’un nouveau profil de gestion au sein de la gestion déléguée accessible dans le cadre des contrats d’assurance-vie en unités de compte. Ce nouveau profil, dénommé «équilibré durable», «intègre une large palette de supports couvrant tout le périmètre de l’investissement responsable», a expliqué la société dans un communiqué. Cette nouvelle offre a été construite en collaboration avec les équipes de Groupama AM, dont les fonds G Fund Future for Generations et G Fund Global Green Bonds, lancés ce mois-ci, seront notamment accessibles dans le cadre du profil équilibré durable. Groupama Gan Vie s’est également appuyé sur ses partenaires stratégiques BlackRock, M&G et Pictet afin de proposer un large éventail de solutions d’investissement responsable comprenant des fonds ISR, de l’investissement à impact, de l’ESG thématique ou encore des obligations vertes.
Goldman Sachs Asset Management enrichit sa palette d’ETF avec le lancement d’un nouveau véhicule dédié aux obligations souveraines chinoises, raporte Citywire. Le Goldman Sachs Access China Governement Bond Ucits ETF est le deuxième produit dans la nouvelle gamme des ETF européens. La nouvelle offre permet de simplifier l’accès au marché des obligations souveraines chinoises. Cette initiative s’inscrit dans le sillage de l’augmentation progressive de l’exposition à la dette gouvernementale chinoise dans les indices, dont une introduction graduelle dans le Bloomberg Barclays Global Aggregate Index sur une période de 20 mois. En septembre dernier, JP Morgan avait annoncé son intention d’introduire les obligations chinoises dans les JP Morgan Governement Bond Index-Emerging Markets indices à compter de février 2020 et l’on attend que FTSE Russell fasse de même. Dans ce contexte, remarque GSAM, les fonds arrimés à ces indices devront investir dans des obligations chinoises pour éviter une augmentation de la tracking error. Goldman Sachs AM prévoit de continuer à renforcer sa gamme d’ETF au cours des six prochains mois.
Ampega Investment et Paladin Quant GmbH ont annoncé ce 23 octobre le lancement du fonds Paladin Quant Aktien Global Nachhaltig, une stratégie quantitative actions internationales avec une coloration marquée de durabilité. Seront ainsi retenues les entreprises qui affichent une stratégie responsable et durable alors que les sociétés aux activités discutables sur le plan éthique seront systématiquement écartées. Le lancement de ce produit est lié à la demande croissante des institutionnels pour des stratégies d’investissement durable. La stratégie d’investissement quantitative met l’intelligence artificielle au service du big data pour surveiller en continu les risques de portefeuille, ce qui permet de tirer parti des opportunités des marchés boursiers à travers le monde tout en réduisant le risque, précise un communiqué. Ampega Investment gère notamment les actifs de l’assureur Talanx, soit quelque 145 milliards d’euros. Paladin Quant est une société du groupe Paladin Asset Management, lui-même issu du family office de la famille Maschmeyer.
Legal & General Investment Management vient de lancer le L&G Euro Corporate Bond Fund (Responsible Exclusions) pour les investisseurs institutionnels et wholesale en Europe. Le fonds offre un accès à la stratégie active en obligations d’entreprises de LGIM, associée à l’approche ESG de la société. L’univers d’investissement se compose d’obligations d’entreprises libellées en euro. Les sociétés figurant sur la liste “exclusions responsables” sont exclues. Cette liste comprend des obligations émises par des entreprises impliquées dans la production d’armes controversées, d’armes nucléaires ou d’armes à feu. En outre, le fonds restreindra ses investissements dans les obligations de sociétés tirant leur chiffre d’affaires de la production de tabac ou de charbon, ou qui ne respectent pas le Global Compact des Nations Unies. La liste est révisée chaque année. Le nouveau fonds est géré par Lan Wu, gérante crédit euro, et l’équipe dirigée par Marc Rovers. L’équipe gère des stratégies crédit euro représentant un encours sous gestion supérieur à 5 milliards d’euros.
Le géant américain Vanguard, dont les encours s'élevaientà environ 5.300 milliards de dollars à fin septembre,a revu sa grille de tarification de ses produits passifs à la baisse, a relayé Les Echos ce 23 octobre. Les frais de gestion ont ainsi baissé d’environ 4 points de base sur ses ETF, et d’environ 15 points de base sur ses fonds indiciels. Les frais de gestion de ses ETF sont désormais de 0,12% en moyenne, tandis que ce de ses fonds indiciels tournent autour de 0,16%. A titre de comparaison, les frais moyens des fonds indiciels européens actions sont passés, entre 2013 et 2018, de 0,40% à 0,28%, et ceux des fonds indiciels européens obligataires de 0,21% à 0,14%, d’après une étude d’ICI Global. Baisse de 8 points de base sur le marché suisse Sur le marché suisse, Vanguard a réduit de 8 points de base ses frais si bien que ses produits coûtent en moyenne 0,2% par an, rapporte le site spécialisé finews. Les frais sur les ETF s'élèvent désormais à seulement 0,13% par an. «Chez nous, les baisses de prix font partie de notre activité quotidienne. Sur le long terme, nos tarifs devraient tendre vers zéro, même si bien entendu les produits ne pourront jamais être tout à fait gratuits», a déclaré à finews Sean Hagerty, le patron de Vanguard pour l’Europe. En Europe, Vanguard gère un peu moins de 200 milliards de dollars, ce qui lui confère une part de marché encore très modeste, alors qu’il détient une part de 20% aux Etats-Unis. Dans un contexte de taux bas et de valorisations élevées des marchés actions, la baisse des frais est un atout stratégique. Selon Sean Hagerty, «Les fonds gérés activement sont chers et perdent progressivement des parts de marché. Ils devraient complètement disparaître du marché. Il n’y a pas de place pour ces produits dans notre secteur»...
Selon le quotidien espagnol Cinco Días, la CNMV a émis des recommandations pour éviter que les fonds d’investissements collectifs locaux ne se retrouvent avec un montant d’encours ingérable après une forte collecte. Le régulateur, qui a remarqué l’absence de protocole établi en cas de forte collecte après des cas survenus en 2017 etl’an dernier, conseille ainsi aux fonds d’inclure dans leurs prospectus l'éventualitéde limiter les nouvelles souscriptions si les sociétés de gestion ne l’ont pas déjà fait. Le protocole établi par la CNMV veut entre autres que les gestionnaires puissent décider de périodes spécifiques durant lesquelles les investisseurs pourraient entrer dans leurs fonds quand cela est possible. La CMNV entend aussi donner un cadre clair àla réouverture des fonds.
Le régulateur financier chinois, l’Asset Management Association of China (Amac), a accordé deux nouvelles licences à des fonds d’UBS AM et de Man Group, a appris Fundselector Asia. Le gérant suisse a reçu l’approbation pour le lancement du UBS China Balanced Multi-asset Private Securities Investment Fund No. 1. Il s’agit du quatrième fonds lancé cette année par la succursale locale, et le septième disponible sur le marché. Chacun de ses fonds est agréé PFM (private fund management), une licence qui permet aux gérants étrangers d’investir dans des actifs locaux et d’ouvrir le fonds à un maximum de 200 investisseurs qualifiés locaux. Le groupe britannique va lui lancer le Man Non-Traditional Quantitative Multi-Factor Private Overseas Securities Investment Fund. Il s’agit du deuxième fonds agréé QDLP, une licence qui autorise les gérants étrangers de lever des fonds auprès d’investisseurs locaux pour investir dans des actifs étrangers et des stratégies alternatives.
Les acheteurs sont une joint venture réunissant Amundi Immobilier, la Française Real Estate Partners et la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens.
Pour minimiser l’exposition au risque de taux, La Française lance La Française Global Floating Rates, fonds crédit à taux variable.C’est en réponse à une demande croissante des investisseurs pour un produit d’investissement, positionné entre les actifs de taux sans risque et les actifs crédits plus risqués, que la société de gestion développe cette solution à faible volatilité structurelle, souligne un communiqué. «La Française Global Floating Rates offre une solution de court-terme aux investisseurs désireux de capter de la performance au-delà des taux sans risque, tout en veillant à la qualité des émetteurs et en se protégeant de la volatilité des taux d’intérêt», a commentéJean-Luc Hivert, global head of investments de La Française AM. La Française Global Floating Rates a pour objectif de générer, sur la période de placement recommandée de 2 ans, une performance nette de frais supérieure à celle de l’Euribor 3 mois plus 150 pdb pour l’action I, grâce à un portefeuille cible (non contractuel) de plus de 100 titres combinant les rendements des titres à taux variable high-yield avec la faible volatilité des titres à taux variable investment grade. La constitution du portefeuille s’appuiera notamment sur les expertises des équipes crédit en matière de high-yield et d’Iivestment grade. La stratégie de gestion vise à capter la prime de risque crédit tout en minimisant la sensibilité au risque de taux, en investissant dans des instruments de dette à taux variables ou fixes «variabilisés». Le fonds peut investir jusqu’à 100% de son actif net dans de la dette privée et/ou dans des titres émis par des États ou assimilés (parapublics, garantis, supra nationaux) à taux fixe, variable ou variabilisé. L’allocation géographique des émetteurs des titres auxquels le fonds pourra être exposé est également flexible, pouvant aller jusqu’à 100% dans des émetteurs de la zone euro ou de l’OCDE, et permettant d’optimiser la diversification du portefeuille. Le fonds peut également investir, ou être exposé jusqu'à 100% dans des titres Investment Grade ; jusqu’à 50% dans des titres High-Yield (à caractère spéculatif) ; jusqu’à 20% dans des titres non notés; jusqu’à 10% dans des obligations perpétuelles (dont des obligations contingents convertibles bonds – CoCos) ; jusqu’à 10% dans d’autres OPCVM.
Amundi New Silk Road investit à la fois dans les entreprises dont l’activité et le chiffre d’affaires sont directement impactés par la Belt and Road initiative, mais aussi dans les sociétés pouvant tirer parti des retombées secondaires et tertiaires des nouvelles routes de la soie notamment dans les secteurs du tourisme ou de l’éducation.