Groupama Asset Management a annoncé ce 5 mars le lancement du «G Fund – Short Term Absolute Return», un fonds multi-stratégies obligataires de performance absolue. Cette nouvelle stratégie a pour objectif de surperformer l’Eonia capitalisé, tout en maintenant une VaR (Value at Risk) maximum de 3%. La construction du portefeuille sera réalisée selon une approche «coeur-satellite». La poche «cœur» est constituée de titres issus de différentes classes d’actifs obligataires à l’échelle mondiale, sans contrainte de benchmark. L’équipe de gestion déploie une approche sélective «Top Down» au niveau des classes d’actifs, de «bond-picking» sur des maturités inférieures à 5 ans et dont la notation de crédit moyenne est Investment Grade. La poche «satellite» combine des stratégies obligataires tant directionnelles que de valeur relative (stratégie directionnelle taux, directionnelle crédit, d’arbitrage courbe, pays, inflation, crédit et stratégies systématiques). L’ensemble du portefeuille est soumis à un pilotage en budget de risque sur chacun des moteurs de performance, et via des stratégies assurantielles lorsque cela est nécessaire. Le fonds est déjà alimenté par un peu plus de 50 millions d’euros d’encours. Ses frais s'élèvent à 4% pour la souscription (non acquis par le fonds), 0,5% annuels de frais de gestion, et 0,2% d’administration, ainsi que 20% de surperformance nette de frais pour une performance réalisée au-delà de l’EONIA capitalisé +1%.
Le fonds de pension japonais (GPIF), le California State Teachers' Retirement System (CalSTRS) et le Universities Superannuation Scheme (USS) au Royaume-Uni ont annoncé avoir signé un partenariat pour des marchés financiers "durables".
NN Investment Partners lance un fonds investi dans les obligations vertes émises par les entreprises. Le NN (L) Corporate Green Bond appliquera la même stratégie que le NN (L) Green Bond, mais en se concentrant sur les obligations d’entreprises. La création de ce produit accompagne l’expansion du marché des obligations vertes. En 2019, le marché des green bonds est passé de 181 milliards d’euros à 507 milliards d’euros. «Même si les émissions souveraines sont restées fortes, les émetteurs entreprises ont dominé le marché», souligneNN IP dans un communiqué. «Un nombre grandissant d’entreprises industrielles, de communication et de technologie se sont tournées vers le marché des obligations vertes pour financer des projets verts, notamment des sociétés comme PepsiCo. Les premiers assureurs ont aussi émis des obligations vertes et NN IP estime que les fabricants automobiles qui opèrent une transition vers des solutions bas carbone pourraient être les prochains sur la liste», détaille la société de gestion néerlandaise. «Compte tenu de la hausse des émissions corporate et de son effet sur la profondeur et la liquidité du marché, le moment est idéal pour lancer un fonds dédié aux obligations vertes des entreprises», indique NN IP. «Le marché des obligations vertes a vraiment décollé en 2019 et est maintenant plus important que le marché du haut rendement européen, par exemple, en termes de volumes. Cela en fait un segment obligataire à part entière. Nous pensons que cette croissance va continuer», commente Bram Bos, le gérant principal du fonds Green Bond chez NN IP. Ce nouveau fonds complète la gamme Green Bond de NN IP qui se compose déjà d’un fonds généraliste et d’un fonds à duration courte. Les actifs de la société de gestion sur les stratégies et mandats obligations vertes représentent désormais près de 2,4 milliards d’euros.
CPR Asset Management a officiellement lancé son fonds sur la réduction des inégalités sociales, dont nous avions annoncé la création début décembre. Pour définir l’univers d’investissement de ce fonds d’actions internationales, les gérants Yasmine De Bray et Eric Labbé apprécient tout d’abord le niveau d’inégalités dans un pays au regard de cinq piliers: le travail & le revenu (par exemple, l’existence d’un salaire minimum), la santé & l’éducation (par exemple, part des dépenses d’éducation dans le PIB), ladiversité (par exemple, l’existence et efficacité des dispositifs juridiques de lutte contre les discriminations), la fiscalité (par exemple, la progressivité du système fiscal) et les droits humains (par exemple, l’accès aux biens de base). L’objectif est ensuite, au sein de l’univers d’actions mondiales du MSCI World All Countries, d’identifier les entreprises les plus vertueuses selon leur participation à l’effort de réduction des inégalités dans leur pays d’origine. Cet effort est donc apprécié de façon relative : ainsi, une entreprise faisant des efforts dans un pays relativement plus inégalitaire que les autres sera privilégiée. Pour ce faire, des critères d’évaluation spécifiques pour les entreprises sont retenus autour des cinq piliers, tels que les écarts de rémunérations observés dans chacune d’elles, les conditions de travail, la formation des salariés, leur participation aux finances publiques, ou la diversité. Une note est alors attribuée à chaque entreprise synthétisant ces différents critères. Elle est révisée chaque année, prenant en compte les progrès accomplis ou le recul constaté. Un univers de 1.100 valeurs Sont systématiquement exclues de l’univers d’investissement 50% des entreprises les plus mal notées, ainsi que toutes celles qui sont moins bien notées que le pays où est implanté leur siège social, et qui participent donc relativement moins à la réduction des inégalités. Les entreprises figurant parmi les 10% les moins bien notées par pilier sont également évincées. Enfin, cet univers d’investissement est passé au crible de la méthodologie ESG de CPR AM. Au filtre des controverses moyennes ou élevées s’ajoute l’exclusion des entreprises affichant des résultats insuffisants à la fois sur la note globale ESG et sur l’ensemble des critères sociaux sous-jacents. Ce sont au total approximativement 1.100 valeurs qui composent l’univers d’investissement éligible du fonds, soit près de 36% du MSCI World All Countries. Le processus de gestion combine ensuite analyse quantitative, analyse fondamentale approfondie et gestion du risque. Le portefeuille final de CPR Invest Social Impact compte 70 valeurs.
Mansartis annonce le lancement de Mansartis Green Bonds, un nouveau fonds obligataire dans l’univers des obligations vertes, dit « Green Bonds ». Lancé fin octobre 2019, le fonds investit au moins 80% de son actif net dans des obligations finançant des projets environnementaux et des projets environnementaux et sociaux. Ces obligations respectent les critères des « Green Bond Principles », critères quant à la destination des fonds, la sélection et l’évaluation des projets financés, la traçabilité des investissements et la qualité du reporting. « On assiste aujourd’hui à un alignement des planètes côtés investisseurs et émetteurs en faveur des Green Bonds. L’objectif du fonds est de répondre à la demande en forte croissance des investisseurs pour cette classe d’actifs, tout en encourageant les initiatives qui cherchent à répondre aux problématiques de transition écologique auxquelles nous sommes confrontées », commente Julien Piris, gérant taux chez Mansartis et gérant du fonds Mansartis Green Bonds. Mansartis gère plus de 800 millions d’euros d’actifs. La société de gestion indépendante a également créé Mansartis Ternativ en 2017, fonds ISR à thématique environnementale, et a fait labellisé ISR trois autres fonds actions en 2019.
Le fournisseur d’ETF WisdomTree a annoncé ce 2 mars le lancement d’un véhicule qui permet de s’exposer à la chaîne de valeur des technologies de stockage d’énergie, notamment les batteries électriques. Le WisdomTree Battery Solutions UCITS ETF (VOLT) visera la réplication de la performance de l’indice WisdomTree Battery Solutions. Ce dernier est élaboré en partenariat avec la société d'étude de conseil dans la transition énergétique Wood Mackenzie. Pour être inclues dans l’indice, les sociétés doivent être actives sur un ou plusieurs maillons de la chaîne de valeur, c’est-à-dire les matières premières, l’industrie manufacturière, les facilitateurs (technologies associées et solutions complémentaires) ou les technologies naissantes. Le total des frais sur encours s'élève à 0,40%.
Le fonds Tages Helios II vient d’effectuer son deuxième closing à 252 millions d’euros. «L’objectif est d’arriver à 350-400 millions d’euros», indique Umberto Quadrino, président de Tages et gérant clé des fonds de Tages Capital SGR, interrogé par Il Sole 24 Ore. «Nous continuerons à investir dans les énergies renouvelables. Outre le solaire, nous regarderons aussi l’éolien et la petite hydro et nous continuons à confirmer un taux interne de rendement supérieur à 7 %», poursuit-il. «Nous voulons accompagner la transition énergétique de l’Italie», affirme Umberto Quadrino. Enfin, le dirigeant estime que «pour donner une véritable secousse à l’Italie, il faut un maxi-fonds qui investisse dans de nouvelles infrastructures».
La néo-banque espagnole MyInvestor, qui fait partie du groupe Andbank, va commercialiser des fonds indexés de Vanguard, iShares (BlackRock) et d’Amundi auprès de ses clients. Les produits concernés répliquent les principaux indices des classes d’actifs actions et obligataires dans différentes devises. MyInvestor a indiqué avoir conclu un accord privé avec Vanguard et iShares afin de supprimer les barrières d’entrée de ces produits. Habituellementun minimum de 100.000 euros est requis pour investir dans les fonds de Vanguard tandis que les parts des fonds iShares nécessitent un ticket d’entrée allant de 5.000 euros à un million d’euros.
L’assureur allemand Allianz a annoncé le lancement d’une gamme de cinq fonds espagnols qui seront gérés par Inversis Gestión, filiale de gestion d’actifs du groupe Inversis. Ces produitsincluentquatre fonds profilés investis en actions internationales et espagnoles ainsi qu’un fonds obligataire comprenant plusieurs stratégies dynamiques de gestion alternative.
La Française Investment Solutions (LFIS), gérant quantitatif comptant 12 milliards d’euros d’encours sous gestion, a annoncé la commercialisation du fonds LFIS Vision - Global Derivatives Opportunities (GDO), une stratégie d’arbitrage diversifiée axée sur les produits dérivés et visant à tirer profit des dislocations sur les paramètres implicites afin de générer des rendements absolus. Le fonds investira dans les actions, les taux d’intérêt, les devises et les matières premières dans diverses zones géographiques, y compris les États-Unis, l’Europe et l’Asie et divers instruments, dont des options vanilles, des swaps de variance et divers instruments dérivés sur mesure. La Française explique que la stratégie GDO a été lancée en réponse à la demande croissante des clients pour une solution exposée de manière pure aux stratégies de primes implicites présentes dans les fonds Premia de LFIS, pour lesquels la société compte près de 5 milliards de dollars d’actifs. GDO cherche à générer des rendements stables avec une faible corrélation aux marchés traditionnels et une volatilité annualisée cible pouvant atteindre 10 % (dans des conditions de marché normales, il n’existe aucune garantie que le fonds atteindra ses objectifs). Depuis son lancement en août 2019, le fonds a enregistré une performance nette positive conforme à ses objectifs. LFIS Vision – Global Derivatives Opportunities est un fonds SIF (fonds d’investissement spécialisé) avec une liquidité mensuelle et disponible à la commercialisation en Europe.
Le coronavirus va-t-il entrainer l’économie dans la récession? Après plusieurs semaines de collectes positives importantes sur les fonds actions et obligataires, l’ambiance sur les marchés financiers vient de passer en mode «risk-off». Quasiment aucun segment de la gestion actions n’a été épargné par les retraits d’argent, tandis que les fonds obligataires les plus prudents ont attiré des flux positifs conséquents, selon les données de la semaine (21-27 février) du «Flow Show», le rapport hebdomadaire du BofA Global Research qui évalue les flux dans les fonds d’investissements. En six jours, la crise du coronavirus a effacé 6.000 milliards de dollars de capitalisation sur les marchés actions, dont les deux-tiers sur les titres américains, d’après les chercheurs. Cette chute s’est fortement ressentie sur les flux des fonds actions, qui ont dû rendre 19,4 milliards de dollars à leurs investisseurs. Les fonds exposés aux marchés américains ont été sévèrement touchés, avec 17,7 milliards de retraits, dont 15 milliards rien que sur la catégorie des grandes capitalisations. Seuls les fonds actions des secteurs de la technologie (+2,6 milliards), de l’immobilier (+0,9 milliard), des infrastructures et services publiques («utilities», +0,7 milliard), et de l’énergie (+0,6 milliard), ont bien résisté. Sur les autres zones géographiques, les fonds sur l’Europe ont rendu 2,1 milliards de dollars, les fonds émergents 1,9 milliard, et les fonds Japon 0,6 milliard. Dans l’ensemble, les fonds obligataires se portent bien, avec 12,9 milliards de collecte nette, soit une soixantième semaine de flux positifs. Mais cela masque une bifurcation au sein de l’univers, entre une forte collecte des fonds d’obligations de qualité, et une décollecte quasi-historique des fonds d’obligations risquées. Les fonds d’obligations d’entreprises de qualité («investment grade») ont attiré 11,8 milliards de flux nets (septième meilleure semaine de l’histoire du Flow Show, soit sur 15 ans), les fonds de titres souverains six milliards (septième meilleure semaine), et les fonds de titres municipaux américains deux milliards (deuxième meilleure semaine). A l’inverse, les fonds d’obligations d’entreprises de mauvaise qualité («high yield», ou à haut rendement) ont décollecté de 6,9 milliards de dollars (troisième moins bonne performance de l’histoire). Les fonds de dette bancaire ont subi pour leur part leur plus fort retrait en 38 semaines, avec 1,1 milliard de dollars. D’autres signaux font craindre une récession, selon les analyses du BofA Global Research. Ainsi, leurs collègues économistes de Bank of America ont abaissé leurs prévisions de croissance mondiale pour 2020 à 2,8%, soit le plus bas chiffre depuis 2009. De même, l’outil maison d’analyse des bénéfices par actions pour l’année dans le monde prévoit une baisse de 3,5%. Les analystes s’attendent également à ce que le mois de mars soit marqué par des choix de politiques publiques guidés par la peur. Mais, pour eux, le risque d’un événement de crédit demeure le plus grand risque présent sur les marchés financiers. Il pourrait venir de fortes variations des volumes d'échanges sur les ETF (fonds indiciels cotés), notamment sur les obligations à haut rendement, l’écartement des spreads sur les dérivés de crédit (CDS, credit default swaps), ou encore une inversion de la tendance de collecte sur les obligations, après avoir collecté 1.000 milliards en un an.
Hedge Invest, l’une des premières sociétés de gestion alternative autorisées en Italie en 2000, a reçu le feu vert de la Banque d’Italie pour gérer un Eltif en partenariat avec Algebris, rapporte Il Sole 24 Ore. La gestion du nouveau fonds sera confiée à l’équipe d’investissement d’Algebris dirigée par Luca Mori. Il investira dans des petites et moyennes entreprises cotées, avec une capitalisation inférieure à 500 millions d’euros. L’objectif est de lever 200 millions d’euros.
L’agence de presse espagnole Europa Press a établi que 45% des véhicules d’investissement étrangers commercialisés sur le territoire espagnol sont domiciliés au Luxembourg. Pour obtenir ce chiffre, Europa Press se base sur les données de la CNMV, lerégulateur des marchés financiers en Espagne. A la fin du troisième trimestre 2019, 457 des 1.017 fonds d’investissement étrangers enregistrés auprès de la CNMV étaient domiciliés au Luxembourg. Ces chiffressupposent une augmentation annuelle de 2,9% du nombre de produits luxembourgeois enregistrés sur le territoire espagnol, précise Europa Press. Quelque 234fonds français (23%) et 211 fonds irlandais (20,7%) étaient recensés à la fin du troisième trimestre 2019 parmi les fonds étrangers autorisés pour commercialisation en Espagne par la CNMV.
La gérante d’obligations convertibles Natalia Bucci a refait surface chez Lombard Odier Investment Managers, un peu moins d’un an après avoir quitté JPM Asset Management, a appris Citywire. Elle travaillerait sous la direction de Nathalia Barazal, responsable convertibles et obligataire de la société suisse, qui va devenir directrice générale en 2023.
Le fonds Invesco-Oppenheimer Senior Floating Rate a perdu plus de la moitié de ses actifs sur l’année dernière et s’est classé comme le moins performant de sa catégorie aux Etats-Unis en partie en raison d’un pari surdimensionné sur l’action d’une société de charbon, rapporte le Financial Times. Le fonds de «leveraged loans» a affiché une perte de 2,7 % pour sa part «classe A» sur les 12 derniers mois, contre une hausse de 5 % d’un indice de référence géré par la Loan Syndications and Trading Association. Depuis le début de l’année, le fonds abandonne 1,6 % alors que l’indice progresse de 0,5 %. Ces mauvaises performances sont en partie liées à des paris risqués du fonds sur les actions, dont Arch Coal. Le fonds détient une participation de près de 20 % dans Arch, dont le cours a chuté de 36 % cette année et a plus que baissé de moitié ces 12 derniers mois. La part représente 3-4 % des actifs du fonds. Les investisseurs ont retiré près de 10 milliards de dollars du fonds depuis octobre 2018, réduisant ses encours à 6,6 milliards de dollars.
Quatre mois après sa création, le fonds FF Sustainable Eurozone Equity Fund obtient le label ISR. «Cette accréditation officielle valide l’intégration des facteurs ESG tout au long du processus d’investissement du fonds», souligne la société de gestion dans un communiqué. C’est le deuxième label de ce type accordé à ce fonds après le label Applicant LuxFLAG ESG. Le FF - Sustainable Eurozone Equity Fund est accessible à la clientèle française depuis le 30 octobre. Ce fonds est géré depuis Paris par Vincent Durel et bénéficie de la plateforme de recherche extra-financière ainsi que du nouveau système de notation des critères durables lancé par Fidelity en juin dernier. Il cible principalement les sociétés de la zone euro censées être dotées des meilleurs modèles de développement durable, offrant les meilleures pratiques tant sur le plan financier qu’extra-financier.
Jupiter a annoncé ce 26 février le lancement du fonds Jupiter Pan European Smaller Companies, géré par Mark Heslop, co-responsable de la gestion Croissance Europe chez Jupiter. Le véhicule cherchera à obtenir une appréciation du capital à long terme en investissant dans des petites capitalisations européennes qui, d’après le gérant, enregistreront une croissance significative à moyen/long terme. Il sera investi dans 50 à 60 entreprises cotées en Europe ou très exposées au Vieux Continent. Le fonds pourra toutefois investir jusqu'à 35 % de son actif net dans des titres émis ou garantis par un Etat membre de l’Espace Economique Européen. Pour gérer le fonds Jupiter European Smaller Companies, le gérant s’appuiera sur l’ensemble de l’équipe spécialisée dans les actions européennes, dont le co-responsable de la stratégie Croissance Europe, Mark Nichols, et le gérant-adjoint, Sohil Chotai. Les trois hommes gèrent les actifs européens en équipe depuis 2015.
Pictet Alternative Advisors SA (PAA), filiale de gestion alternative du groupe éponyme, a annoncé ce 26 février la clôture de la levée de fonds sur le véhicule Elevation I, dédié aux investissements immobiliers directs. La collecte a atteint le plafond de 700 millions d’euros, dépassant l’objectif initial fixé à 400 millions. Les investisseurs sont, pour près des deux tiers, des clients privés fortunés et, pour un tiers, des institutionnels, dont des compagnies d’assurances et des fonds de pension européens et asiatiques. Le fonds va mettre en œuvre une stratégie «value-add». Il privilégie les villes se trouvant à des carrefours de communication importants en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni et en Scandinavie, et recourt tout au long du processus d’investissement à la «PropTech» pour améliorer la durabilité des actifs acquis. Il a déjà fait l’acquisition de trois biens immobiliers dédiés à la logistique urbaine dite du dernier kilomètre dans le Grand Londres ainsi que d’un immeuble à usage mixte haut de gamme à Madrid. Elevation I est géré par une équipe de 14 personnes sous la direction de Zsolt Kohalmi. Elles sont basées dans six bureaux européens de Pictet, en Suisse, en Allemagne, en Espagne, au Luxembourg, au Royaume-Uni et en Suède.