Lombard Odier InvestmentManagers lance une stratégie actions consacrée à la transition climatique qui a déjà levé 260 millions de dollars. Cette stratégie «ClimateTransition» de LOIM est gérée par PaulUdall et FrançoisMeunier, gérants de portefeuille au sein de l’équipe «Actions mondiales» de LOIM. Elle est investie dans des entreprises mondiales qui génèrent déjà des rentabilités supérieures et qui sont bien positionnées pour capturer les opportunités de croissance issues d’une économie de plus en plus sous contrainte carbone et affectée par les conséquences du changement climatique. Les fournisseurs de solutions, les candidats à la transition dans les secteurs dont les émissions sont difficiles à réduire et les chefs de file de l’adaptation sont sélectionnés dans un portefeuille composé de 40 à 50 titres au travers de multiples secteurs. La stratégie combine une approche disciplinée et prospective pour identifier les entreprises qui proposent des solutions visant à réduire, éviter ou capturer les émissions carbone. Elle investira, par exemple, dans des sociétés proposant des solutions d’amélioration de l’efficacité énergétique et des projets d’énergie renouvelable. Parallèlement, elle ciblera également des entreprises de secteurs à forte intensité carbone, qui sont essentielles pour la croissance économique, mais qui modifient leurs pratiques en phase avec une trajectoire zéro-émission. L’adaptation est une autre source d’opportunités d’investissement. La stratégie inclut des entreprises qui se concentrent sur la construction d’infrastructures plus résilientes ou celles qui suivent de près les risques physiques et financiers liés au changement climatique. Cette approche s’inspire des dernières recommandations scientifiques, industrielles et réglementaires et s’appuie sur les développements du Plan d’Action de l’Union Européenne sur la finance durable, par le biais des nouveaux critères de référence de l’Union Européenne en matière de taxonomie et de climat.
La semaine du 7 au 12 mars restera inédite en matière de flux dans les fonds d’investissements, selon le dernier rapport « Flow Show » du BofA Global Research. La forte inquiétude des marchés envers un risque de récession, renforcée par la fermeture des Etats-Unis aux voyageurs européens par le président Donald Trump, a provoqué un afflux massif sur les véhicules «refuges». A l’inverse, la décollecte se poursuit à un rythme effréné sur l’obligataire. Les investisseurs mondiaux se sont ainsi rués sur les fonds monétaires, en y plaçant le montant astronomique (et historique) de 136,9 milliards de dollars. De même, les fonds sur l’or ont connu leur deuxième meilleure collecte hebdomadaire avec 3,1 milliards de dollars. A l’inverse, la décollecte s’est accélérée sur l’obligataire, avec -25,9 milliards, pire résultat de l’histoire sur cette classe d’actifs. Les fonds obligataires avaient déjà connu un tournant la semaine dernière, en rendant 12,6 milliards de dollars, après avoir empilé près de 1000 milliards en un peu plus de 400 jours. Les analystes du BofA Global Research craignaient alors l’explosion d’une bulle sur le marché du crédit. L’ensemble des catégories de fonds obligataires ont décollecté, à l’exception de ceux positionnés sur la dette souveraine. Les investisseurs ont décidé de placer 13,9 milliards de dollars (nouveau record) sur les «govies», considérés comme les titres de créance les plus sûrs du marché. Les fonds d’obligations d’entreprises ont connu une semaine terrible, avec une décollecte de 34,1 milliards de dollars. Aucun segment n’a été épargné. Les fonds obligataires sur les entreprises les mieux notées («investment grade») et les fonds de dettes émergentes ont vu sortir respectivement -15,9 milliards et -7,0 milliards de dollars, soit les pires chiffres depuis 2005. Les fonds de dette à haut rendement («high yield») ont eux retourné 11,2 milliards, soit le deuxième plus mauvais résultat pour cette classe. Les fonds blue chips US tirent leur épingle Les fonds actions ont, eux, connu des trajectoires variées. La semaine fut très agitée, et la collecte des données par le BofA Global Research fut ponctuée par une journée historique de baisse des Bourses.En 16 jours, la capitalisation des marchés actions aura fondu de 20,7%. Un chiffre comparable aux baisses survenues lors de l’explosion de la bulle internet (2001) et de la Bataille de France en mai 1940. Malgré une baisse de 9,9% de l’indice Dow Jones sur la seule séance de jeudi, les fonds investis sur les Etats-Unis ont enregistré, dans l’ensemble, une collecte positive de 4,7 milliards de dollars. Mais les flux se sont concentrés sur les grandes capitalisations (+8,1 milliards). Les investisseurs ont également profité de la chute du cours du pétrole, et des valorisations des entreprises du secteurs, pour placer +1,3 milliard de dollars dans les fonds spécialisés. Les fonds investis sur les actions japonaises ont également enregistré une collecte positive, avec +2,9 milliards de dollars. Les fonds actions couvrant l’Europe (-4,8 milliards) et les pays émergents (-2,6 milliards) ont passé pour leur part une semaine moins tranquille.
Un fonds conservateur de la filiale de gestion du groupe espagnol BBVA, BBVA Asset Management, a observéune sortie de 204 millions d’euros le 5 mars dans son fonds BBVA Ahorro Cartera, indique une notification transmise ce jeudi au régulateur espagnol. L’agence de presse Europa Press, citant un porte-parole de BBVA AM, explique que cette décollecte équivaut à 34,09% des encours du fonds (passés de 565,4M€ à 361,3M€ )et correspond à un «mouvement interne de positions». Le fonds BBVA Ahorro Cartera, quiprenddes positions sur de l’obligataire court-terme, a vu son nombre d’investisseurs se réduire de manière significative en une semaine, de16.674 participants le 5 mars à 8.909 participants le 11 mars.
Un hedge fund de 900 millions de dollars géré par H2O Asset Management a subi une large perte lors de la déroute des marchés de cette semaine, rapporte le Financial Times. Le fonds Alpha 10 de H2O, qui négocie des obligations, des devises et des actions à l’échelle mondiale, a perdu 15,8 % pour l’une de ses parts lundi, selon des chiffres envoyés aux investisseurs et vus par le FT. Une autre part a cédé 10,5 % le même jour. Contrairement à la plupart des fonds de H2O domiciliés dans l’Union européenne, Alpha 10 est un véhicule basé dans les îles Caïmans qui ne dévoile pas ses performance publiquement. Depuis le début de l’année, Alpha 10 perd 36,9 % pour une part et 26,1 % pour une autre.
Copernico SIM, société italienne d’intermédiation de valeurs mobilières, a nommé Marco Iacobone responsable du développement du réseau de conseillers financiers. L’intéressé travaillait précédemment pour Progetto SIM dans les ressources humaines. Il développera le réseau de conseillers financiers, indépendants ou salariés, en mettant l’accent sur les professionnels expérimentés.
La société de gestion asiatique Nikko Asset Management a lancé le fonds Corporate Hybrid Bond dédié à l’investissement dans la dette hybride de sociétés ayant une note de crédit élevée. Près de 42 millions d’euros ont été levés auprès d’investisseurs institutionnels japonais. Le fonds est géré par l’équipe Global Fixed Income, basée à Londres, et plus particulièrement par Richard Kehoe. La stratégie a été conçue pour les institutionnels japonais, mais sera aussi vendue aux investisseurs d’Asie, d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique.
Les fonds de la boutique de gestion espagnole Magallanes Value Investors ont pris de plein fouet le choc économique provoqué par la pandémie decoronavirus Covid-19. Ainsi le fonds Magallanes Iberian Equity a perdu 25% depuis le début de l’année au 10 mars 2020quand les fonds Magallanes European Equity et Magallanes Microcaps Europe ont perdu respectivement 27% et 22% sur la même période. Dans une lettre aux investisseurs, dévoilée par l’agence de presse espagnole Europa Press,Iván Martín, le directeur des investissements de Magallanes Value Investors explique que l’impact de la pandémie de coronavirus sur les fonds de la société était difficile à estimer tant que les entreprises en portefeuille n’avaient pas publié leurs résultatsmais qu’il serait temporaire. Le directeur des investissements précise que l’activité se poursuit malgré les restrictions dans les compagnies investies par les fonds de Magallanes. Iván Martín assure également que tant la direction que les équipes de Magallanes ont souscrit à nouveau de manière significative aux fonds de la société.
Les fonds monétaires sont un peu comme Monsieur Jourdain dans le Bourgeois gentilhomme de Molière. Ils déclament parfois, sans même le savoir, de l’ESG dans leur documentation. Et cela pourrait menacer leurs concurrents autoproclamés ESG, selon une analyse de Fitch. Pour l’agence de notation, si les investisseurs se rendaient compte que la plupart des fonds monétaires sans estampe «ESG» avaient un processus de gestion proche de ceux qui s’en enorgueillissent, ils pourraient bien y investir et provoquer la fermeture des véhicules aux noms verdoyants. Pour survivre, un fonds monétaire devra donc prouver la qualité de sa gestion ESG pour conserver ces trois lettres dans son nom. L’enjeu est de taille puisque les encours des fonds monétaires qui se disent ESG ont grossi de 30% en 2019, à 70 milliards d’euros, soit deux fois plus vite que le reste de la classe d’actifs. De grands noms se sont d’ailleurs récemment convertis à l’ESG dans le monétaire, comme BlackRock et DWS. Mais certains concurrents ont trouvé la parade en intégrant des touches d’ESG dans leur rhétorique, sans pour autant s’en réclamer directement. Tels sont les cas de Goldman Sachs IM et JPMorgan AM, selon Fitch, qui ont réussi à répondre à la demande des investisseurs sans toutefois s’astreindre de trop lourds engagements ESG. Fitch souligne que cette tendance n’a pour l’instant aucune incidence de notation. L’agence remarque que l’intégration de l’ESG par petites touches dans la documentation des fonds se fait pour l’instant en ordre dispersé, sans normativité. Selon les données collectées par Fitch, publiées fin février dans un rapport parallèle, les principaux fonds monétaires ESG sont : Amundi Cash Institutions SR (21,3 milliards d’euros d’encours), Ostrum Sustainable Tresorerie (9 milliards), Blackrock ICS Liquid Environmentally Aware Fund (5,9 milliards) et BNP Paribas Mois ISR (5,6 milliards). La moitié des fonds monétaires ESG sont d’anciens véhicules traditionnels qui ont été convertis, pour la plupart, ces trois dernières années.
La société de gestion américaine Invesco a annoncé ce 11 mars le lancement de deux nouveaux fonds UCITS dédiés aux actions de catégorie A chinoises : Invesco China A-Share Quality Core Equity Fund et Invesco China A-Share Quant Equity Fund. Ils couvriront les bourses de Shanghai et Shenzhen. Le premier fonds suivra une stratégie bottom-up mixant les styles «value» et «croissance», puisque le gérant, Chris Liu, cherchera des valeurs attractives avec des perspectives de croissance durable et des bilans sains. Le portefeuille devrait contenir entre 30 et 40 lignes. La gestion du second fonds sera quantitative et multifactorielle. L'équipe est constituée d’Alex Tavernaro, basé à Francfort, et Andrew Tong, basé à Hong Kong. Les deux véhicules seront distribués auprès de clients particuliers et institutionnels en Europe, dont la France.
Allianz Global Investors a clôturé son fonds European Private Credit I (EPC I) avec 250 millions d’euros. La société a déjà investi près de 70% de son engagement final. Ce fonds en dette privée corporate, ouvert aux investisseurs tiers, a attiré une dizaine d’assureurs et mutuelles français. En parallèle, Allianz France a augmenté son engagement dans le financement de l’économie avec un programme de plus d’un milliards d’euros, également géré par AllianzGI. «En s’appuyant sur le track-record d’EPC I et la confiance de nos clients, nous souhaitons désormais étendre notre expertise à l’Europe, avec le lancement d’EPC II», déclare Damien Guichard, head of Europe Private Credit chez AllianzGI. Le nouveau millésime EPC II a un objectif d’investissement à 300 millions d’euros avec un cap à 500 millions, toujours aux côtés du groupe Allianz. Le fonds sera proposé aux investisseurs européens et ciblera des investissements en dette senior d’entreprises en France et en Allemagne, avec une diversification en Europe Continentale. EPC I est un des fonds gérés par l’équipe European Private Credit, dirigée par Damien Guichard et composée de sept professionnels de l’investissement basés à Paris et à Munich. Cette équipe fait partie du pôle dette privée d’AllianzGI, qui rassemble aujourd’hui plus de 60 professionnels de l’investissement et gère près de 33 milliards d’euros d’actifs.
Le regroupement de fonds de pension britanniques Border to Coast Pensions vient de sélectionner Albourne Partners pour le conseiller en due diligence sur sa poche non-cotée. Le mandat comprend du conseil en due diligence opérationnelle, en investissement, en analyste de marché, en construction et suivi de portefeuille, mais aussi en prévision de flux de trésorerie, en reporting client, et en compliance. La poche de non-coté représente actuellement 1,2 milliard de livres d’encours, sur les 45 milliards gérés par le regroupement. La structure ambitionne d’augmenter ses encours à cinq milliards d’ici trois à cinq ans, puis 10 milliards sur le long terme. Border to Coast Pensions réunit 12 fonds de pensions publics locaux du Royaume-Uni.
La société de gestion française Lutetia Capital a enregistré son fonds Lutetia Absolute Return auprès de l’autorité des marchés financiers en Espagne, a appris NewsManagers. Il s’agit du premier fonds commercialisé sur le territoire espagnol par le gestionnaire d’actifs. La stratégie, lancée en mars 2014, comptait 143 millions d’euros d’encours fin janvier 2020.
Le gérant américain AllianceBernstein vient de nouer un partenariat avec son homologue malaisien RHB Asset Management, a annoncé ce dernier en fin de semaine dernière. Un fonds nourricier, RHB American Income Fund, va investir dans American Income Portfolio, une stratégie obligataire américaine gérée par la filiale d’Axa. Le quatrième gérant de Malaisie espère lever 100 millions de ringgits (20 millions d’euros). Le portefeuille géré par AllianceBernstein représente lui près de 30 milliards de dollars d’encours.
Rothschild & Co Asset Management Europe a obtenu le label ISR pour trois fonds de sa gamme 4Change : R-co 4Change Climate Equity Europe, R-co 4Change Climate Credit Euro et R-co 4Change Human Values. Le groupe indique que cette labellisation «s’inscrit dans une démarche d’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance au cœur des stratégies de gestion de la société». Les fonds R-Co 4Change Climate Equity Europe et R-Co 4Change Climate Credit Euro ont pour mission d’utiliser comme moteur de performance la transition vers une économie bas carbone. Le fonds R-co 4Change Human Values privilégie les sociétés dont les modèles économiques intègrent des challenges sociétaux et environnementaux, faisant ainsi du capital humain l’un des principaux vecteurs d’une croissance durable.
DoubleLine Capital,société de gestion basée à Los Angeles, a signé un accord avec HMC Capital, une société commerciale (TPM ou tierce partie marketeur), pour distribuer ses fonds au Chili et au Pérou. Pour DoubleLine, qui gère 150 milliards de dollars d’encours,il s’agit du premier partenariatde distribution via un TPM signé en Amérique latine. Les investisseurs latino-américains et du marché US offshore pouvaient déjà investir dans les fonds de la firme à travers leurs versions Ucits et la plateforme d’Allfunds Bank.
UniCredit Private Banking (Unicredit PB) et Amundi ont lancé un Eltif (fonds d’investissement de long terme dans le non-coté) qui pourra être souscrit entre le 17 mars et le 14 avril par la clientèle d’UniCredit PB, rapporte Plus, le supplément hebdomadaire d’Il Sole 24 Ore dédié au patrimoine. Amundi Eltif Leveraged Loans Europe est conçu et géré par Amundi. Il est principalement investi dans des prêts à effet de levier. Le portefeuille se compose de 50 à 60 lignes sélectionnées sur le marché primaire ou secondaire.
Le spécialiste des hedge funds Steven A. Cohen va lever son premier fonds investi dans le non coté, rapporte le Wall Street Journal. Le nouveau produit a été présenté aux investisseurs comme un fonds hybride de capital risque et capital investissement appelé Point72 Hyperscale, selon des sources proches du dossier. Le fonds soutiendrait des entreprises qui se créent dans l’intelligence artificielle. Il prendrait aussi des participations majoritaires dans des entreprises qui pourraient profiter de ces technologies. Le fonds vise à lever entre 500 et 900 millions de dollars cette année et compte Steven Cohen comme principal investisseur.
La société de gestion italienne Azimut a renforcé son équipe de distribution institutionnelle en Amérique latine (hors Brésil) avec l’arrivée de Matias Lesser au sein d’AZ Andes, rapporte Fund Society. Matias Lesser est basé à Santiago du Chili et participera à la distribution des fonds du groupe Azimut au Chili, au Pérou, en Colombie ainsi qu’au Panama. Il travaillait auparavant chez MBI.
BlackRock a lancé un ETF sur les infrastructures de la ville intelligente (smart city) et deux autres ETF répondant à des critères ESG, rapporte Citywire Selector. Le iShares Smart City Infrastructure Ucits ETF (CITY) est un fonds cherchant à profiter de la nouvelle génération de grandes villes intelligentes offrant des manières plus durables de vivre. Le fonds suit l’indice Stoxx Global Smart City Infrastructure. Le deuxième produit est l’iShares $ Corp Bond ESG Ucits ETF (SUOU), une version ESG d’une stratégie d’obligations d’entreprises libellées en dollar. Enfin, le troisième ETF est l’iShares MSCI EMU SRI Ucits ETF (SMUA) qui fournira une exposition aux entreprises ayant la plus forte note ESG au sein du marché de l’Union monétaire européenne.