DNCA Finance a annoncé mardi 13 mai l'élargissement de l’univers d’investissement de son fonds DNCA Invest Italian Opportunities. Rebaptisé DNCA Invest South European Opportunities, le fonds s’ouvre aux marchés espagnol, portugais et grecs. Dans le détail, DNCA Invest South European Opportunities couvre désormais l’Italie (55%), l’Espagne (40%), le Portugal (5%) et marginalement la Grèce. Il est investi au minimum à 75% en actions, dont au moins 90% dans les 4 pays cibles. «Si le choix des grandes valeurs s’avère déterminant, les 5 premières capitalisations représentant 65% des indices, une attention toute particulière est portée à la sélection d’entreprises de taille intermédiaire tout en préservant la liquidité», indique un communiqué.Isaac Chebar, gérant de DNCA Invest Italian Opportunities depuis 2011, assume la responsabilité du nouveau fonds, co-géré par Lucy Bonmartel qui l’a rejoint en début d’année. En 2013, la performance du fonds a été de 42,88% (part A) contre 16,6% pour l’indice FTSE MIB.
Le département de la recherche de MondoAlternative a révélé hier les résultats d’une étude réalisée durant le mois de janvier auprès de la clientèle de fonds alternatifs européens (britanniques pour les deux tiers).Si les britanniques représentent sans surprise plus d’un tiers de la clientèle (34,7%), plus surprenant, les italiens arrivent en seconde position (16,4%) suivi des suisses (13,3%) et nettement devant les allemands et les français. L’étude révèle par ailleurs que les institutionnels représentent environ la moitié (49,3%) de la clientèle des fonds alternatifs alors que les intermédiaires représentent 35,3% et les investisseurs particuliers directs seulement 12,5%. Parmi les clients institutionnels, on trouve quasiment autant de banques (21,8%) que de fonds de fonds (20,6%) et de fonds de pension (19,5%). Il s’agit des trois principales catégories de clients.
Axa Investment Managers (Axa IM) étoffe sa gamme de produits. La société de gestion française vient d’annoncer, le 12 mai, le lancement du Axa IM Smart Diversified Growth Fund, un fonds actions orienté sur les résultats destiné aux «investisseurs cherchant des rendements semblables à ceux des marchés actions mais avec une volatilité réduite sur trois à cinq ans», selon un communiqué. Le fonds est disponible au Royaume-Uni à destination des fonds de pension britannique. Ce véhicule, géré par Yoram Lustig, a pour objectif de délivrer un rendement correspondant au Libor plus 4,5 %, en combinant une allocation d’actifs dynamique, une construction robuste du portefeuille et le recours à des stratégies «smart beta» sur les actions et les obligations.Pour atteindre son objectif, le fonds va ainsi s’appuyer sur plusieurs leviers. Il entend notamment jouer la carte de la diversification, misant sur une allocation d’actifs stratégique et la construction d’un portefeuille équilibré d’actifs liquides avec 50% d’obligations et 50 % d’actifs similaires aux actions. Surtout, ce véhicule va utiliser des stratégies «smart beta» actions et obligations jusqu’à 60 % du portefeuille principal ainsi que des instruments passifs (principalement des investissements alternatifs).
Ce nouveau fonds, The Legal & General Investment Management Buy and Maintain Credit fund, sera dirigé par Maurice Browne et l’équipe active fixed income de L&G qui gère environ 70 milliards de livres sterling, a annoncé hier Fundweb. Ce nouveau véhicule sera investi sur de la dette de moyen à long terme dans divers secteurs mais uniquement en obligations notées BBB ou mieux. Le fonds sera caractérisé par un faible taux de rotation du portefeuille.
Les fonds d’investissement allemands ont enregistré en février des souscriptions nettes de 7,3 milliards d’euros, selon les statistiques communiquées par l’association allemande des gestionnaires d’actifs (BVI). Sur les trois premiers mois de l’année, la collecte nette s'élève à 23,9 milliards d’euros. Durant le mois sous revue, les fonds réservés aux investisseurs institutionnels ont attiré 11,8 milliards d’euros alors que les fonds ouverts au public ont drainé 3,2 milliard d’euros. Le BVI note qu’un institutionnel a transformé un mandat de 6 milliards d’euros en Spezialfonds. Les mandats ont donc enregistré en mars des rachats nets de 7,6 milliards d’euros.
ING Investment Management rationalise sa gamme. Dans une lettre adressée aux actionnaires datée du 25 avril, que NewsManagers s’est procuré, la société de gestion néerlandaise annonce à ses clients la fermeture officielle à compter du 30 avril de son fonds dédié au Moyen Orient et à l’Afrique du nord, le ING (L) Invest Middle East & North Africa. Cette décision est loin d'être une surprise. Début février (lire NewsManagers du 6 février 2014), ING IM avait en effet annoncé l’arrêt de ses activités de gestion actions au Moyen-Orient et en Afrique du Nord à la suite du départ de plusieurs collaborateurs qui ont rejoint Lazard Asset Management en février, à l’image de Farah Foustok, ancienne directrice générale et directrice des investissements d’ING IM pour le Moyen-Orient, et de Fadi Al Said, ancien responsable des investissements de la compagnie.
Moins de deux mois après avoir annoncé la scission partielle de leurs fonds immobiliers – à savoir Sabadell Inmobiliario et Bankia Inmobiliario (lire NewsManagers des 19 et 24 mars 2014) – BanSabadell Inversion et Bankia Fondos viennent de créer chacun un fonds résultant de cette démarche, rapporte Funds People. De fait, lors de l’annonce de cette décision de scission partielle de leurs véhicules immobiliers, les deux sociétés de gestion avaient indiqué qu’une partie des encours ainsi scindés serait transférée en bloc vers de nouveaux véhicules créés pour l’occasion. C’est désormais chose faite puisque les fonds Sabadell Bonos Corto Plazo (un fonds obligataire à court terme) et Bankia Monetario Euro Deuda III (un fonds monétaire) viennent d’être enregistrés auprès du régulateur local, la CNMV. Dans le détail, Sabadell Bonos Corto Plazo investira dans des actifs obligataires publics et privés, émis ou négociés dans les marchés des Etats membres de l’Union européen ou des Etats partenaires, comme la Norvège, la Suisse et les Etats-Unis, ainsi que d’autres marchés où ces obligations se négocient en euro. Le portefeuille aura une notation de crédit minimale de BBB- en moyenne et il n’investira en aucun cas plus de 50 % dans des notes inférieures.Pour sa part, le fonds Bankia Monetario Euro Deuda III sera exposé aux actifs du marché monétaire cotés ou non cotés, offrant de la liquidité négociée dans les marchés organisés des pais appartenant à la zone euro, et dans des dépôts. Ce produit prendra comme référence les indices Merrill Lynch Spanish Government Bill Index et Merrill Lynch Euro Currency LIBID Overnight.
La société de gestion britannique Ashmore Group vient de fusionner deux fonds et a ajouté trois nouveaux véhicules à sa gamme de produits domiciliés au Luxembourg, rapporte InvestmentEurope.Dans le détail, le fonds Ashmore Emerging Markets Global Small Cap Equity Fund a été fusionné dans le véhicule luxembourgeois existant Ashmore Emerging Markets Small Cap Fund. Le nouveau produit issu de cette fusion affiche désomais 574 millions de dollars d’encours (340 millions de livres).Par ailleurs, la société de gestion, specialist de l’investissement dans les marches émergents, a également fusionné trois sicavs irlandaises dans sa gamme de sicav au Luxembourg en mars. De fait, le fonds Ashmore Middle East Equity, qui pèse environ 500 millions de dollars d’encours, est l’un des fonds irlandais qui a été déplacé au Luxemboug, tout comme les fonds Ashmore Indian Small Cap Equty (70 millions de dollars d’encours) et Ashmore Latin American Equity (55 millions de dollars d’encours).
Gesirius Asset Management (AM) enrichit sa gamme de produits. La société de gestion catalane vient en effet de lancer sur le marché espagnol un nouveau fonds obligataire mixte international, baptisé Gesirius Mixed Conservative Long Terme, dont la gestion est sous-traitée par la société Q-Renta, révèle Funds People. Ce nouveau véhicule prendra comme référence les indices Euro Stoxx, pour la partie actions, et Bloomberg EUR Investment Grade European Corporate Bond 5Y-10Y et Markit iBoxx EUR Liquid High Yield, pour la partie obligataire.Ce fonds pourra investir jusqu’à 20 % dans des actions d’entreprises de toute taille en termes de capitalisation boursière tandis que le solde sera investi dans des obligations, le marché monétaire et des dépôts – avec une échéance inférieure à un an – en provenance d’émetteurs publics et privés de la zone euro. Toutefois, et ce de manière minoritaire, le fonds pourra également investir dans des obligations d’autres marchés de l’OCDE, dont les Etats-Unis, le Canada, le Japon et le Royaume-Uni.
HSBC Global Asset Management (France) a annoncé ce lundi le lancement d’un fonds PEA/PME. Le FCP HSBC Euro PME a pour objectif de bénéficier du dynamisme des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) de la zone euro sur un horizon d’investissement recommandé d’au minimum 5 ans. L’équipe de gestion sélectionne des valeurs essentiellement sur la base d’une analyse des fondamentaux des entreprises de croissance. Le portefeuille est composé actuellement 60 titres. Caractéristiques Code ISIN Part C : FR0000442329 Part D : FR0000442337Frais d’entrée Part C : 3% maximum Part D : 3% maximum Frais de sortie Part C : aucun Part D : aucun Frais courants Part C : 2,34% Part D : 2,34%
Invesco enrichit son offre à destination des investisseurs espagnols. Selon Funds People, la société de gestion vient en effet de lancer en Espagne Invesco India Bond, un fonds obligataire indien domicilié au Luxembourg et officiellement enregistré sur le marché le 8 mai. Ce véhicule investit dans des obligations indiennes, tant souveraine que d’entreprises, libellées en dollar, ainsi que dans des instruments du marché monétaire indien. Son objectif est d’investir un minimum de 70% de son encours dans des actifs obligataires ou monétaires et un maximum de 30% en liquidité ou produits équivalents.
Le fonds souverain libyen le LIA (Libyan Investment Authority), deuxième plus gros fonds africain, qui revendique 66 milliards de dollars d’actifs, souhaite se restructurer et notamment « adopter les meilleurs standards de gouvernance pour revenir dans la course face aux autres fonds souverains sur des dossiers internationaux » selon Abdulmagid Breish, qui dirige le LIA depuis juin 2013, rapporte ce matin Les Echos.Pour ce faire, le LIA va « confier à des gestionnaires d’actifs spécialisés, des portefeuilles d’investissements diversifiés » que le fonds libyen gérait jusqu’alors en direct, explique Abdulmagid Breish. En chiffres, le LIA souhaite faire passer ses effectifs à Londres de 4 à 40 personnes. D’autre part, le LIA souhaite lancer deux nouveaux fonds début 2015, un premier, chargé d’accumuler des capitaux pour les générations futures en Libye, et un second pour la stabilisation du budget national, précise Les Echos. Selon l’index du Sovereign Wealth Fund Institute, le LIA figurait parmi les 10 fonds souverains les moins transparents au monde, au quatrième trimestre 2013.
Old Mutual Global Investors (Old Mutual GI) étoffe son offre obligataire. Le gestionnaire d’actifs prépare en effet le lancement au cours de l’été d’un nouveau fonds obligataire high yield, baptisé Old Mutual Monthly Income High Yield Bond. Domicilié à Dublin, ce véhicule sera géré par Christine Johnson, responsable du fixed income chez Old Mutual GI, et le gérant Bastian Wagner. Ce fonds se concentrera sur les obligations d’entreprises high yield, visant un rendement annuel compris entre 6% et 7%. Sa duration sera d’au moins trois ans et pourra aller jusqu’à neuf ans.
Invesco Perpetual a lancé le Global Distribution fund, un nouveau fonds qui sera co-dirigé par les deux responsables du fixed income Paul Causer et Paul Read, ainsi que Nick Mustoe qui dirige l’équipe global equity.Au moins 60% du fonds sera investi en obligataire et monétaire alors que l’exposition aux actions variera entre 20% et 40%. Il pourra s’agir d’actions internationales, précise le prospectus du fonds mis en ligne sur le site d’Invesco Perpetual le 9 mai.
Verrazzano Capital étoffe sa gamme de produits. La société de gestion, lancée et 2011 et dirigée par Guillaume Rambourg, vient de lancer à la fin du mois de mars un deuxième fonds Ucits, baptisé Verrazzano European Long-Short Fund, rapporte Citywire Global. Ce nouveau véhicule cible les entreprises cotées en Europe en se concentrant en priorité sur les opportunités d’investissements dans les grandes capitalisations boursières. L’allocation vers des compagnies non enregistrées en Europe sera très marginale, selon le site d’information anglais. Selon des données de Lipper IM, ce fonds domicilié au Luxembourg aurait déjà accumulé 32 millions de dollars d’actifs un mois après son lancement.
Changement de cap chez Janus Capital. La société de gestion vient de confier la gestion de son fonds actions américaines, le Janus US All Cap Growth Fund (72 millions de dollars d’encours) domicilié à Dublin, à Dan Kozlowski qui remplace ainsi Brian Demain en charge de ce fonds depuis 2012, révèle Citywire Global. Ce remplacement de gérant intervient alors que le véhicule concerné enchaîne les contre performances. Ainsi, le fonds a dégagé un rendement de 3 % sur trois ans à la fin du mois de mars 2014 alors que, dans le même, l’indice Russell 1000 Growth TR a enregistré une progression de 50,6%.Dans ses nouvelles fonctions, Dan Kozlowski cumulera la gestion de ce fonds avec la gestion des fonds Janus Opportunistic Alpha Strategy et Janus Contrarian, deux véhicules exclusivement américains. Quant à Brian Demain, il se concentrera désormais sur les fonds Janus Aspen Entreprise, Janus Entreprise et Janus Mid Cap Growth Managed Account.
Goldman Sachs a annoncé, le 7 mai dans un communiqué publié sur son site, le lancement de son deuxième fonds immobilier, Broad Street Real Estate Credit Partners II (RECP II), qui disposera de « plus de 4 milliards de dollars à investir ». RECP II a attiré des flux en provenance des Amériques, d’Europe et d’Asie auprès d’investisseurs privés et institutionnels dont certains n’étaient pas encore clients de Goldman Sachs, précise le communiqué. Ce nouveau véhicule permettra à Goldman Sach de financer des projets immobiliers en Europe pour la première fois en s’appuyant sur son expérience aux Etats-Unis.RECP II dépendra de la division immobilière de Goldman Sachs MDB (Merchant Banking Division) co-dirigée par Alan Kava. Bloomberg qui s’est entretenu avec Alan Kava, précise que pour lancer ce nouveau fonds, Goldman Sachs aurait d’une part, levé 1,8 milliard de dollars auprès d’investisseurs institutionnels et privés, d’autre part emprunté le même montant et enfin engagé 600 millions de fonds propres.
Deutsche Asset & Wealth Management (DeAWM), la branche de gestion d’actifs de Deutsche Bank, vient de lancer le premier ETF coté aux Etats-Unis qui offre une exposition aux actions chinoises à la fois «onshore» et «offshore», révèle Asia Asset Management. Coté au New York Stock Exchange, ce nouveau véhicule, baptisé db X-trackers Harvest MSCI All China Equity Fund, offre aux investisseurs américains un accès aux valeurs chinoises continentales incluant les A-Shares, ainsi que les H-Shares à Hong Kong et d’autres valeurs chinoises aux Etats-Unis et à Singapour.Cet ETF, qui a été lancé lors du dernier jour de trading du mois d’avril, suit l’indice MSCI All China, qui comprend 612 valeurs et couvre les titres chinois de grandes et moyennes entreprises.Il s’agit en fait du deuxième ETF de DeAWM qui offre aux investisseurs américains un accès aux titres chinois, après le lancement en novembre 2013 du fonds db X-trackers Harvest CSI 300 China A-Shares Fund. La plateforme d’ETF mondiale de DeAWM affichait 63 milliards de dollars d’actifs sous gestion au 31 décembre 2013.
Seki Obata, ex-membre du comité d’investissement du fonds souverain japonais (GPIF) récemment remercié, considère que le fonds nippon doit réduire ses investissements en actions japonaises pour mieux repartir son exposition au risque, rapporte bloomberg.Le GPIF possède aujourd’hui trop d’actions japonaises au regard de la part du marché domestique dans l’ensemble des bourses mondiales, selon Seki Obata qui a récemment publié un livre sur les dangers des politiques de reflation telles que celle mise en œuvre actuellement au Japon, précise Bloomberg. Plus précisément, Seki Obata estime que le GPIF devrait privilégier les « actifs qui génèrent un meilleur rendement tels que l’immobilier ». À la fin du mois de décembre, le GPIF était investi à 17% en actions japonaises selon Bloomberg. Cette vision contraste avec l’idée dominante selon laquelle le récent renouvellement du comité d’investissement du GPIF va profiter aux actions japonaises.
Le California Public Employees’ Retirement System (CalPERS) a annoncé hier, avoir obtenu 12,75 millions de dollars par un accord avec Ernst & Young, en charge d’auditer Lehman Brothers dans le cadre des créances liées aux investissements de CalPERS en actions et obligations de la banque avant sa faillite en 2008.