Credit Suisse/Tremont s’attendait récemment (lire notre dépêche du 10 novembre) que son indice des hedge funds affiche pour octobre une performance de 0,17 %, et de 15,16 % depuis le début de l’année. Sur la base des chiffres définitifs, le gain du mois dernier se limite à 0,13 %, ce qui est meilleur que le résultat des indices Barclay (- 0,50 %) ou Hernnessee (- 0,17 %), tandis que la performance des dix premiers mois ressort à 15,11 %.Depuis le début de l’année, seules deux stratégies sont dans le rouge chez Credit Suisse/Tremont : dedicated short bias avec une perte de 19,27 % et managed futures (- 6,28 %). La meilleure performance revient aux marchés émergents, avec 25,79 %.
Pour le mois dernier, la stratégie CTA global a été celle des treize suivies par EDHEC-Risk qui a affiché la plus forte perte, avec 1,39 %. Les fonds long/short equity ont perdu 0,94 %, tandis que trois autres stratégies ont accusé des pertes marginales : 0,12 % pour l’equity market neutral, 0,05 % pour les fonds de hedge funds et 0,04 % pour le global macro. La plus forte performance a en revanche été enregistrée par les ventes à découvert, avec 3,40 %, devant l’arbitrage obligataire (1,94 %).Sur les dix premiers mois de l’année, deux stratégies seulement sont encore dans le rouge. Il s’agit des ventes à découvert (- 15,3 %) et des CTA Global (- 2,5 %). En revanche, la plus forte hausse a été constatée pour l’aribtrage de convertibles, avec 42,7 %, deavant les marchés émergents (+ 32,8 %).Depuis janvier 2001, les meilleurs résultats sont affichés par les marchés émergents, avec 12,3 % de performance annuelle, devant les distressed securities (10,6 %).
iShares lance cinq nouveaux ETF actions A à Hong Kong et un fonds nourricier permettant une exposition à l’indice CSI 300 et une exposition sur quatre différents secteurs : le iShares CSI 300 A-shares Index ETF, iShares CSI A-share Energy Index ETF, iShares CSI A-share Financials Index ETF, iShares CSI A-share Infrastructure Index ETF et iShares CSI A-share Materials Index ETF.
Le groupe SYZ & CO a annoncé hier le lancement de Oyster Credit Opportunities, un nouveau compartiment long/short investissant dans le crédit, en combinant les obligations d’entreprises et les Credit Default Swaps (CDS). La gestion de ce fonds Ucits III a été confiée à Cairn Capital, une société londonienne spécialisée dans les stratégies de crédit. Enregistré en Suisse, OYSTER Credit Opportunities est censé répondre à une forte demande de la part des investisseurs pour des produits à haute valeur ajoutée moins sensibles à la volatilité des marchés boursiers. Cairn Capital développe aussi bien des stratégies directionnelles que de valeur relative, avec un objectif de performance absolue sur un cycle de crédit et de faible volatilité. «Par rapport aux obligations conventionnelles, les CDS présentent de nombreux avantages. Ils sont non seulement plus liquides et plus transparents que les obligations en cas de crise, mais permettent également d’exprimer des vues négatives sur les marchés et de mettre en oeuvre des stratégies non directionnelles», souligne un communiqué de Syz. Le fonds vise un rendement annuel supérieur de 3-5% au taux Euribor dans les conditions de marché actuelles. Il est ouvert chaque semaine et est disponible en euro.
Selon L’Agefi suisse, le private equity va mieux. Plusieurs indicateurs montrent que les plus bas ont été atteints dans le courant de l’année en termes d’évaluation. Le nombre en augmentation de transactions de fusion et acquisition, ainsi que l’annonce par de nombreuses sociétés de private equity de la mise en bourse d’entreprises (IPO) figurant dans leur portefeuille dans les mois à venir attestent de cette amélioration. Une revalorisation des sociétés est en cours, notamment en termes de ratio valeur d’entreprise/excédent brut d’exploitation. Néanmoins, il est probable qu’une décote substantielle perdure sur des sociétés cotées ou fonds fermés.
Selon les statistiques de Lipper FMI, les souscriptions nettes des sociétés de gestion actives en Europe ont atteint avec 31 milliards d’euros pour juillet-septembre leur plus haut niveau depuis le premier trimestre 2006, du moins en ce qui concerne les fonds de long terme. Pour septembre, les souscriptions nettes se sont limitée à près de 2,3 milliards d’euros, parce que les remboursements nets de plus de 28 milliards d’euros des fonds monétaires, le niveau le plus élevé depuis le début de la série statistique, ont surcompensé les entrées des fonds d’actions (14,4 milliards) et obligataires 11,5 milliards, rapporte le Handelsblatt. Les gestionnaires avec les plus fortes souscriptions nettes sont BNY Mellon, State Street Global Advisors et Carmignac.
Après des mois très difficiles sur les marches, les investisseurs exigent des processus d’investissement forts, capables de résister aux crises. Car les différents processus utilisés par les sociétés de gestion, pourtant efficaces dans certains environnements dans le passé, ont déçu par des performances en baisse, note Fitch Ratings. L’agence de notation publie aujourd’hui un guide destiné aux sociétés de gestion, afin de les aider à évaluer au mieux leurs processus. Intitulé «Know Your Manager: Investor Guide to Robust Investment Processes», aborde un certain nombre de points importants, tels que les limites d’une approche purement quantitative dans le choix d’un asset manager, les bonnes pratiques dans l'élaboration d’un processus de gestion, les biais (comportementaux par exemple) à éviter, ou encore les différentes méthodes, qualitatives et quantitatives, pour l'évaluation d’un processus.
Confirmant l’information de fin octobre selon laquelle Guy de Blonay quittera Henderson New Star pour revenir au bercail de Jupiter Asset Management huit ans après l’avoir quitté, Jupiter a précisé mercredi que l’impétrant va rejoindre en janvier 2010 en tant que conseiller avant de rejoindre l'équipe de gestion des fonds de financières composée de Philip Gibbs et de Robert Mumby l'été prochain.Il deviendra alors co-gérant avec Philip Gibbs du fonds Jupiter Financial Opportunities qui pèse 1,4 milliard de livres. Robert Mumby continuera d’aider à la gestion du fonds, qui affiche une performance de 82,5 % depuis son lancement en juin 1997. Le fonds a enregistré un gain de 7 % en 2008 alors que le sous-indice des financières du FTSE accusait une chute de 48 %.
Avec la baisse des taux d’intérêt, la pression de la concurrence et les mauvaises performances, plusieurs sociétés de gestion ont baissé leurs prix, constate le Financial Times Deutschland.Dans les monétaires, Invesco a abaissé de 0,05 point la commission de gestion de l’Invesco Euro Reserve et de l’Invesco USD Reserve à 0,30 % et 0,40 % respectivement pendant que BlackRock a simplement renoncé à la commission des BGF Euro et US Dollar Reserve.Côté obligataires, DWS a réduit ses commissions de gestion de 0,25 point sur ses produits génériques, mais pas sur les spécialisés, tandis que Schroders a réduit de moitié, à 0,75 %, les frais sur le Global Credit Duration- Hedged.Les fonds d’actions ne sont pas épargnés. BlackRock a réduit de 0,25 point les commissions sur deux fonds européens et un fonds japonais ainsi que sur trois fonds sectoriels, ces produits étant trop chers par rapport à la concurrence.Enfin, aux immobiliers, Commerz Real a diminué en octobre de plus de moitié, pour un an, la commission sur hausInvest global, dont la performance a baissé et deux immeubles à Singapour ont dû être réévaluée à la baisse.
La société de gestion de portefeuille française John Locke Investments a annoncé la diversification du portefeuille de Cyril Haute Fréquence. Suivant une gestion quantitative systématique spécifique, le fonds qui cherche à délivrer un rendement régulier dans le cadre d’une volatilité maîtrisée (inférieure à 4%) intervenait jusque là uniquement sur les seuls instruments financiers à terme portant sur des indices boursiers, des taux d’intérêt et des devises. Désormais, le FCP diversifié pourra traiter les contrats à terme portant sur des marchandises (matières premières énergétiques, agricoles, métaux).L’exposition à un même contrat portant sur ces marchandises ne pouvant toutefois pas excéder 10% de l’actif, précise la société de gestion. Caractéristiques : Code Isin : FR0007082268Encours du fonds : 25 millions d’eurosPerformance 2009 (au 30 octobre) : -3,7 % Performances 3 ans : 9 %Volatilité 3 ans : 3,3 %
L’américain Index IQ se targue d'être le premier gestionnaire à lancer un ETF dont l’objectif, en répliquant l’indice IQ Arb Merger Abritrage, est de surperformer avant frais en misant sur les actions des sociétés qui, dans le monde, ont fait l’objet d’une OPA. L’idée est d’acheter les titres sous le prix d’OPA et de percevoir la plus-value lors du bouclage de la transaction au prix de l’OPA ou au-dessus.Le nouveau produit, le IQ Arb Merger Arbitrage, dont l’acronyme sur Arca est MNA, affiche un taux de frais de 0,75 %.
John Paulson va lancer un fonds qui investira dans des actions de sociétés minières aurifères et d’autres placements liés à l’or, selon trois investisseurs cités par le Wall Street Journal. Le fonds verra le jour le 1er janvier.
Selon Les Echos, Edmond de Rothschild Investment Partners vient de boucler la levée de 250 millions d’euros pour son fonds Winch Capital2 après un premier «closing» en juillet à 175 millions d’euros. La levée aura pris moins de huit mois, alors que la firme de capital-investissement tablait plutôt sur un bouclage à début janvier avec une étape intermédiaire à 200 millions d’euros. Du coup, la firme a réussi à conserver la plupart des investisseurs présents dans le fonds Winch Capital1 et surtout à convaincre de nouveaux entrants, essentiellement français, parmi lesquels Fondinvest, AGF Private Equity, SGAM Private Equity et Dahlia. Au final, les compagnies d’assurances représentent environ 40% des engagements, les fonds de fonds 25%, les institutions de retraite 14%, de même que les banques, et les personnes physiques 8%.
La société de gestion britannique Jupiter annonce le lancement d’un nouveau compartiment de sa Sicav luxembourgeoise Jupiter Global Fund investi sur les actions nord américaines. Le Jupiter North American Equities sera géré par Sebastian Radcliffe, pratiquement de la même manière que le «unit trust» Jupiter North American Income Fund qu’il pilote déjà. Le compartiment est enregistré en Autriche, en Allemagne, en Finlande, en Suède, en Suisse, à Jersey, à Singapour et au Royaume-Uni. Jupiter a l’intention de le faire agréer également en France, où la société de gestion vient de s’implanter, et à Hong-Kong. Il sera disponible en dollars, en euros et en livres.
En Asie, les fonds ont enregistré entre juillet et septembre des souscriptions nettes de 21,3 milliards de dollars, soit son meilleur trimestre de l’année rapporte Lipper FMI dans son dernier Fund Flash sur l’Asie. Le secteur a été tiré par l’Inde, avec des entrées de 26 milliards de dollars, mais qui ont concerné uniquement des produits non risqués : fonds d’obligations en devises locales et fonds monétaires.D’une manière générale, les investisseurs asiatiques sont peu portés sur les actions en ce moment, à l’exception notable de ceux en Chine, Hong Kong et au Japon, note Lipper. Dans ces marchés, le gros des souscriptions s’est dirigé vers des fonds actions chinoises (17 milliards de dollars). Les marchés ayant par ailleurs accusé des rachats nets sur le trimestre sont la Corée du Sud (-16 milliards), l’Australie (-5,5 milliards), Singapour (-3,6 milliards) et Taiwan (-2 milliards).
La Tribune rapporte que, selon un investisseur occidental, un juriste russe âgé de 37 ans, chargé de conseiller un fonds d’investissement basé à Londres, est mort lundi 16 novembre dans une prison de Moscou alors qu’il y était entré en bonne santé. Selon William Browder, le Chief Executive Officer du fonds Hermitage Capital Management basé à Londres, Serguei Magnitsky, était chargé de défendre Hermitage CM et son partenaire la banque HSBC contre une fraude portant sur 230 millions de dollars, impliquant des officiers du ministère de l’Intérieur russe. Il était accusé de complicité d'évasion fiscale pour avoir conseillé son client, selon William Browder.
Avec la baisse du marché des actions au troisième trimestre, l’encours total de la gestion d’actifs en Chine a baissé de 2,46 % pour ressortir à 2.240 milliards de yuans fin septembre, selon les estimations de l’agence de conseiln Z-Ben Advisors. Les remboursements ont posé un problème aux gérants, parce que pratiquement toutes les classes d’actifs ont été touchées, ce qui a obligé les gérants à conserver une poche de cash «plus importante qu’idéal», élément qui a donc aussi affecté la performance. Cependant, observe Z-Ben, les lancements de produits ont perrmis de drainer 135 milliards de yuans contre 94,7 milliards au deuxième trimestre et 45,4 milliards au premier. Pour l’essentiel, il s’est agi de fonds indiciels et d’ETF, qui ont attiré la moitié des souscriptions nouvelles.
En septembre, les fonds européens coordonnés de long terme ont enregistré des souscriptions nettes de 21,2 milliards d’euros, dont 7 milliards pour ceux d’actions, 7,1 milliards pour les obligataires et 6,7 milliards pour les diversifiés. Cependant, compte tenu de 25,2 milliards de remboursements nets pour les fonds monétaires, les fonds ont au total accusé des sorties nettes de 4 milliards contre des souscriptions nettes de 36,2 milliards pour août. Les rentrées nettes des fonds institutionnels ont porté sur 8,4 milliards d’euros en septembre contre 2,8 milliards, indique l’association Efama.Pour l’ensemble des neuf premiers mois de l’année, les fonds coordonnés ont affiché des souscriptions nettes de 124,2 milliards d’euros. Si l’on y ajoute les fonds institutionnels et les fonds immobiliers, les rentrées nettes ont totalisé 148,8 milliards d’euros.Au 30 septembre, l’encours des fonds coordonnés représentait 5.032 milliards d’euros, soit 1,4 % de plus que fin décembre. Les fonds non coordonnés totalisaient 1.608 milliards, ce qui représente une progression de 2 % sur leur niveau de neuf mois plus tôt.
Crédit Agricole Asset Management commercialise désormais le compartiment de Sicav CAAM Funds Global Inflation Bond Classic (C) dans de nombreux pays européens parmi lesquels le Luxembourg, Le Royaume-Uni, la Suède, la Belgique, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, la Finlande, la Norvège, la Grèce, l’Italie, l’Espagne et le Danemark. Ce compartiment a été créé en aout 2009 sur le modèle du fonds de droit français CAAM Inflation Monde, qui est proposé aux investisseurs français depuis le 20 mai 2009. Il n’est pas prévu de commercialiser le version luxembourgeoise en France pour le moment, indique CAAM. Le portefeuille du compartiment est investi dans des d’obligations indexées sur l’inflation du monde entier. Au moins 50 % du portefeuille est dédié aux d’obligations indexées sur l’inflation bénéficiant d’une notation «investment grade».
Skandia Investment Group (SIG) a annoncé le 17 novembre avoir octroyé un mandat de gestion pour son fonds Reits d’un montant de 300 millions de dollars à la société de gestion institutionnelle cotée à la bourse de New York Cohen & Steers, spécialisée dans l’immobilier et qui gérait plus de 22,5 milliards de dollars au 30 septembre dernier. Le fonds était précédemment géré par La Salle Investment Management. Cette modification va s’accompagner d’un changement de benchmark, l’indice UBS Global Investors étant remplacé par le FTSE EPRA NAREIT Developed Index. En conséquence de quoi le poids de l’exposition au marché américain va tomber autour de 40% contre 50%. L’Asie, notamment Hong Kong et le Japon, vont en revanche prendre du poids.Après approbation de l’autorité de tutelle, la Financial Services Authority (FSA), le fonds, actuellement connu sous l’appellation Skandia Global Property Securities (La Salle) Fund, changera de nom pour s’appeler Skandia Global Property Securities Fund.