Le 21 juin, Invesco Allemagne a lancé le fonds d’actions luxembourgeois Invesco Emerging Market Quantitative Equity Fund. Ce produit se fonde sur l’utilisation systématique de concepts fondamentaux et de finance comportementale dans le cadre de l’utilisation de modèles quantitatifs. L'équipe de gestion prend en compte les révisions de prévisions de bénéfices, la vigueur relative de l’action par rapport à celle de ses pairs, le comportement du management (rachats d’actions remboursements de dette, distribution de dividendes) et une évaluation relative du comportement boursier des titres. L’optimisation du portefeuille intervient une fois par mois.Les parts existent en dollars américains et en euros. Dans cette dernière classe, il existe une version couverte du risque de change et une qui ne l’est pas. Dans les deux cas, le droit d’entrée, la commission de gestion et la souscription minimale initiale sont identiques, avec respectivement 5,25 %, 1,25 % et 1.500 euros (500 euros pour les souscriptions suivantes). La commission de banque dépositaire (J.P. Morgan Bank Luxembourg S.A.) est fixée à 0,20 %.
Depuis le début de l’année, les ETF européens ont accusé une diminution de 3,9 % de leur encours, à 218 milliards d’euros fin juin contre 226,9 milliards fin décembre et 220,7 milliards fin mai. Ce recul est toutefois nettement inférieur à celui de 18,2 % subi par l’indice MSCI Europe en dollars, souligne BlackRock.Durant le premier semestre, le nombre d’ETF s’est accru de 16,5 %, avec 135 lancements.BlackRock précise qu’en juin 2010 les souscriptions nettes des ETF et ETP domiciliés en Europe se sont montées à 2,6 milliards de dollars, avec des rentrées nettes de 1,5 milliard de dollars pour les produits obligataires et de 1,3 milliard pour les ETF pays émergents, mais des sorties nettes de 1,5 milliard pour les ETF d’actions européennes. Sur le premier semestre, les souscriptions nettes des ETF et ETP domiciliés en Europe ont porté sur 24,4 milliards de dollars, dont 5,8 milliards pour ceux spécialistes de l’obligataire, 5,7 milliards pour ceux de matières premières et 1,5 milliard pour ceux d’actions européennes.Parmi les 35 promoteurs recensés en Europe, les trois premiers, iShares, Lyxor Asset Management et db x-trackers, affichaient fin juin une part de marché de 71,3 % contre 71,5 % fin mai.iShares demeure largement en tête avec 35,7 % de part de marché, ce qui correspond à 173 ETF pour des actifs sous gestion de 77,9 milliards de dollars. Lyxor (Société Générale) affiche 19,1 % de part de marché avec 133 ETF et 41,6 milliards de dollars tandis que db x-trackers (Deutsche Bank) arrive troisième avec 16,5 % de part de marché, 135 ETF et 35,9 milliards de dollars d’encours.Depuis le début de l’année, les ETF domiciliés en Europe ont enregistré des souscriptions nettes de 21,7 milliards de dollars, dont 4,3 milliards pour iShares, 3,3 milliards pour Lyxor et 3,1 milliards pour Source Markets.
Lundi, Jefferies Asset Management (JAM) a annoncé le lancement du Commodity Strategy Allocation Fund qui sera le premier mutual fund ouvert de la société de gestion et qui investira sur les marchés mondiaux des matières premières, dans des actions de sociétés de matières premières ainsi que dans une protection contre l’inflation sous forme d’obligations d’Etat américaines indexées ou Treasury Inflation-Protected Securities (TIPS).Ce fonds fait partie de la gamme Financial Investors Trust conseillée par ALPS Advisors, JAM faisant office de sub-advisor. La gestion est assurée par Robert B. Hyman, senior vice president et gérant de portefeuille de JAM, qui a rejoint la société en juin.
Prime Fund Solutions (PFS), l’ancienne division de Fortis en cours d’acquisition par Credit Suisse, a fait part de son intention de de lancer un service intégré de front, middle et back office à destination des gérants de fonds de hedge funds.La plate-forme, dénommée PFS Horizon, permettra aux fonds de hedge funds de gérer l’intégralité du processus d’investissement par le biais d’une inteface unique.
Après 1.131,1 milliards de dollars fin avril et 1.044,1 milliards fin mai, l’encours mondial des ETF a encore diminué pour se situer fin juin à 1.025,9 milliards de dollars (lire notre article du 14 juin). Depuis le début de l’année, les actifs sous gestion ont fléchi de 1 % par rapport aux 1.036 milliards de fins décembre.En revanche, constate BlackRock, le nombre de produits s’est accru à 2.252 ETF cotés 4.637 fois contre 2.218 unités et 4.478 cotations à fin mai. Depuis le début de l’année, nombre d’ETF a gonflé de 22,2 % avec 327 nouveaux produits et 25 retraits de la cote.La part de marché des trois premiers promoteurs s’est réduite fin juin à 70 % contre 70,4 % un mois plus tôt et 70,7 % fin mai. iShares demeure très largement le numéro un, avec 442 ETF et un encours de 469,5 milliards de dollars, ce qui représente une part de marché de 45,8 %. Il devance State Street Global Advisors (SSgA) avec 110 ETF pour 144,3 milliards de dollars et 14,1 % du marché, Vanguard arrivant troisième avec 47 fonds et 103,4 milliards de dollars, soit 10,1 % de part de marché.
Au 1er juillet, Fidelity International a créé une part couverte du risque de change, Fidelity Emerging Market Fund A-ACC-Euro (hedged) (LU0337572712) du Fidelity Emerging Market Debt Fund, un compartiment de sa sicav luxembourgeoise qui est géré par John Carlson (lire notre article du 25 février). La création de cette part fait suite à une demande de clients désireux de s’exposer aux marchés émergents sans prendre de risque de change.
Selon L’Agefi, Millstone IV, un CDO créé en 2007 par la banque d’investissement du Crédit Agricole, va liquider ses actifs la semaine prochaine. Calyon, rebaptisé depuis CA CIB, avait émis pour plus de 2 milliards de dollars d’obligations à 40 ans en mai 2007, toutes notées «Aaa» par Moody’s, quelques semaines avant que la crise du subprime ne mette un coup d’arrêt à ces opérations. Six mois plus tard, Millstone faisait défaut. Un tiers du CDO, environ 730 millions, était investi en titrisations de prêts immobiliers subprime.
Après des remboursements nets de 1,3 milliard de couronnes en mai, les fonds suédois ont enregistré en juin des souscriptions nettes de 6,4 milliards de couronnes. Cela porte les rentrées nettes depuis le début de l’année à 42,8 milliards de couronnes contre 36,3 milliards à fin mai. Le résultat de juin a été dopé par les fonctions d’actions, qui ont collecté pour 9,5 milliards de couronnes en net, ce qui ramène le total du premier semestre dans la zone positive, avec 4,5 milliards. Les fonds diversifiés, qui ont attiré 3,2 milliards de couronnes en juin, affichent des souscriptions nettes de 23,1 milliards de couronnes sur les six premiers mois de l’année, contre 16,6 milliards pour les fonds obligataires, qui ont cependant accusé des rachats nets de 1,3 milliard de couronnes pour juin. Les plus fortes sorties nettes de juin ont été supportées par les fonds monétaires, avec 4,3 milliards de couronnes, ce qui réduit les souscriptions nettes dans cette catégorie à 2,8 milliards depuis le début de l’année.L’association suédoise des fonds, Fondbolagen Förening, précise que l’encours fin juin se situait à 1.764 milliards de couronnes, en repli sur les 1.777 milliards de fin mai.
Sigma Gestion annonce avoir collecté, pour le premier semestre 2010, près de 10,5 millions d’euros, soit une croissance proche de 60% par rapport à la même période en 2009.La collecte « Holding ISF » est de 2,2 millions d’euros pour 49 souscripteurs, celle des véhicules FIP et FCPR, représente elle plus de 8 millions d’euros. Sigma souligne que dans le cadre des véhicules « FIP et FCPR ISF », le plus gros succès est venu du FCPR Rebond Pierre. En effet, la stratégie « murs de magasins » basée sur la sécurité de loyers indexés et sur une plus-value à la revente a trouvé son public. Avec une durée de 5 ans et 6 mois et 50% de réduction d’ISF, «les professionnels de la gestion de patrimoine et leurs clients nous ont prouvé qu’avec un concept innovant, un produit comme le FCPR Rebond Pierre avait toute sa place sur le marché», souligne Sigman Gestion.
Les hedge funds Paulson Advantage et Paulson Credit Opportunities ne sont pas les seuls à avoir accusé des pertes en mai et juin, rapporte le Financial Times. Ainsi l’Eminence Fund (3 milliards de dollars) a perdu 2,5 % en juin, ce qui augmente sa perte à 11,66 % pour le premier semestre. Quant au Moore Capital de Louis Bacon, l’un des plus grands hedge funds macro, il a plongé de 6,9 % sur janvier-juin tandis que le BVI Global de Paul Tudor Jones (8 milliards de dollars) a perdu 1,16 %.
Dans une lettre adressée vendredi à ses souscripteurs, le capital investisseur Blackstone annonce qu’il a repris à Bank of America (BofA) un portefeuille immobilier d’environ 2 milliards de dollars hors dette qui se compose d’actifs investis directement par Merrill Lynch sur ses fonds propres avant la fusion avec BofA ainsi que d’actifs acquis par des fonds de Merrill Lynch avec des souscriptions externes. Le Financial Times rapporte que Blackstone est chargé de liquider ce portefeuille et s’engage à ne pas en racheter d’actifs.
Pour juin, l’indice Lyxor des hedge funds a accusé une baisse de 0,59 %, de sorte que, pour le premier semestre, cet indice se tasse marginalement de 0,07 %. Les deux plus forts reculs mensuels sont affichés par l’arbitrage statistique (- 1,97 %) et le long/short equity long bias (- 1,90 %). Pour le premier semestre, les pertes les plus importantes sont enregistrées par le long/short equity long bias (- 3,85 %) et surtout le long/short equity short bias (- 4,01 %).
D’après EPFR Global, les fonds monétaires dans le monde ont enregistré durant la dernière semaine leurs plus fortes souscriptions nettes depuis 18 mois, avec 33,5 milliards de dollars, rapporte le Financial Times. Quelques uns des gestionnaires de fonds parmi les plus grands du monde détiennent actuellement jusqu'à 40 % de cash (ou de parts de fonds monétaires) dans leur portefeuille, contre 5 % avant la crise. Cela suggère qu’ils discernent le risque d’une nouvelle chute des actions dans un environnement où le risque de défaut de l’une des économies les plus faibles de la zone euro, le ralentissement de la croissance en Chine et les doutes quant à la vigueur de la reprise américaine sont considérés comme les menaces principales pour l'économie mondiale.Les investisseurs ont également misé sur l’or et les métaux précieux, ce qui s’est traduit par des souscriptions nettes de 419 millions de dollars dans les fonds de matières premières, qui ont ainsi engrangé plus de 11 milliards de dollars depuis le début de l’année.
Morningstar Espagne lance sur son site morningstar.es une enquête mensuelle sur les flux de souscriptions/rachats dans le secteur espagnol des fonds. Le document résumera les flux par catégories, par gestionnaire et par fonds. De plus, Javier Sáenz de Cenzano, directeur de l’analyse des fonds chez Morningstar, agrémentera les statistiques d’un commentaire mensuel.
Entre 2000 et 2010, la part des banques au marché espagnol des fonds d’investissement est tombée à 55 % contre 65 % tandis que celles des caisses d'épargne passait à 33 % contre 25 % et celle des boutiques indépendantes à 10,3 % contre 8,9 %, constate Funds People. Pour le premier semestre 2010, cette tendance s’est confirmée, la part des banques baissant à 55,9 % pour juin contre 57,8 % pour décembre 2009. Pendant le même temps, les caisses d'épargne et les boutiques indépendantes gagnaient chacune un point de pourcentage de part de marché.
Avec le Combinado Economías Emergentes, le Banco Popular commercialise à présent moyennant une souscription minimum de 1.000 euros un placement pour moitié dans un dépôt à 12 mois (au 7 septembre 2011) rémunéré à 5 %, le reliquat étant investi dans le fonds garanti Eurovalor Garantizado Emergentes (31 octobre 2014) qui versera au 13 février 2014 la totalité du montant initial plus la somme des variations de l’indice S&P BRIC 40, avec un plafonnement mensuel de 1,10 % à la hausse et de 2 % à la baisse. La performance maximale du fonds sera ainsi de 45,10 % (11,42 % par an), la performance minimale étant de 0 %.Ce produit s’adresse à des clients cherchant un surcroît de rémunération sans risque.
En mai, les fonds allemands ont affiché selon l’association BVI des sociétés de gestion des souscriptions nettes de presque 3,9 milliards d’euros (lire notre dépêche du 8 juillet), dont un peu plus de 1,8 milliard pour les fonds offerts au public. Ces rentrées nettes ont été dominées par des souscriptions nettes des fonds d’actions avec 3,6 milliards d’euros.Pour arriver à ce solde, remarque l’agence Kommalpha, il aura en fait fallu que les ETF collectent un peu plus de 5,5 illiards d’euros,les deux gagnants du mois étant l’ETFlab Dax (Deka) avec 1,8 milliard et surtout le iShares Dax avec 4 milliards d’euros. Cela signifie en d’autres termes que les fonds d’actions ont accusé des sorties nettes de 1,9 milliard d’euros.Au total, constate Kommalpha seuls 26 % des fonds d’actions ont enregistré des souscriptions nettes en mai, tandis que 74 % d’entre eux, soit environ 1.500 produits, ont soit accusé des sorties nettes soit sont demeurés inchangés.
Vontobel Management a lancé le 1er mars 2010 le fonds diversifié luxembourgeois vontobel Fund, Dynamic Capital Portfolio qui vise une performance de 200 points de base supérieure à l’euribor 3 mois et avec un potentiel de perte limité à 5 % sur 12 mois. Le portefeuille se compense essentiellement d’actions sélectionnées dans l’EuroStoxx 50 pour 20 % et d’obligations investment grade pour 80 %. Le gérant Gerhard Schum peut ajouter à ce portefeuille des matières premières et de l’immobilier, à concurrence maximale de 15 %, la couverture étant assurée par des dérivés. Le fonds est désormais commercialisable en Allemagne.CaractéristiquesDénomination : Vontobel Fund – Dynamic Capital PortfolioCode isin : LU0469617574 (parts B) et LU0469617491 (parts A)
UFG-LFP a annoncé le 8 juillet le lancement de UFG Opsis Patrimoine, le premier OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier) grand public accessible aux réseaux financiers et gestionnaires de patrimoine.UFG Opsis Patrimoine est un produit diversifié permettant de profiter des atouts de l’immobilier (revenus réguliers) et du potentiel de valorisation des valeurs mobilières avec pour objectif de performance Eonia + 200pb. Le produit vise une volatilité moyenne annuelle comprise entre 7 et 10%. UFG Opsis Patrimoine bénéficie de deux moteurs de performance décorrélés avec un objectif commun, la performance et la volatilité de l’immobilier : 1/Poche immobilière : - Immobilier non coté (51 %) : une stratégie visant avant tout à fournir des cash flow réguliers et une bonne gestion des risques en ciblant principalement des actifs du marché professionnel (bureaux, commerces, locaux d’activité…)- Foncières cotées (9 %) : une stratégie reposant sur une approche purement ondamentale : pays / zone d’activité, foncière...2/ Poche financière (30 %) : une stratégie encadrée par un objectif de couple performance / volatilité visant à répliquer celui de la classe d’actifs immobiliers. Cette poche financière est composée de valeurs mobilières, essentiellement par l’intermédiaire d’OPCVM patrimoniaux de sociétés de gestion de renom (DNCA, Carmignac, EDRIM et LFP). L’OPCI est le premier produit à composante immobilière qui bénéficie d’une fiscalité valeurs mobilières :· Les revenus perçus et les plus-values (y compris ceux de nature immobilière) sont soumis à la fiscalité des valeurs mobilières· A ce titre, les revenus perçus bénéficient d’un abattement de 40 %, d’un abattement fixe de 1 525 euros (personne seule) ou 3 050 euros (couple)· Il est également possible d’opter pour le prélèvement libératoire forfaitaire (30,1 % au taux en vigueur) UFG Opsis Patrimoine est accessible via les comptes-titres ou via l’assurance vie, à travers la SCP FG Opsis Assurance. Caractéristiques : Société de Gestion UFG REMForme juridique SPPICAV (Société de placement à prépondérance immobilière à capital variable)Code isin : FR0010672451Date de création 11 décembre 2009Devise de référence EurosMinimum de souscription 1 000 € (10 actions à 100 €)Durée de placement conseillée 10 ans minimumPublication de la valeur liquidative J+7 de la date de son établissement sur le site www.ufg-lfp.comFréquence de valorisation bimensuelleFréquence de distribution trimestriellePériode de souscription à compter de la date de création de l’OPCIDélégataire de la gestion de la poche financière LFPEvaluateurs immobiliers Atis Real Expertises, CBREFiscalité valeurs mobilièresEligibilité Assurance-vie : Oui
Selon Hennessee Group, les hedge funds ont perdu en moyenne 1,35 % en juin tandis que d’après Hedge Fund Research, ils ont cédé 0,81 %. Pour le premier semestre, le Hennessee est légèrement positif et le HFR légèrement dans le rouge alors que le S&P 500 a perdu 5 % en juin et 6,7 % pour les six premiers mois de l’année, note The Wall Street Journal.Le Paulson Advantage et le Paulson Advantage plus ont perdu respectivement 4,4 % eè près de 7 % en juin, avec des chutes de 5,8 % et 8,7 % depuis le début de l’année, alors que le fonds or de Paulson gagne 7,3 % pour juin et 12,5 % pour le premier semestre.Quant au Clarium de Peter Thiel, il a chuté de 7,7 % sur le mois et de 13,8 % pour janvier-juin .