Lundi 15 août HSBC Global Asset Management (Deutschland) a annoncé la commercialisation en Allemagne du compartiment Asian Currencies Bond (ISIN: LU0210635255) de sa sicav luxembourgeoise HSBC GIF (lire notre dépêche du 8 juin). Il s’agit comme son nom l’indique d’un fonds investissant en obligations asiatiques libellées en monnaies locales et donc susceptibles de bénéficier du potentiel d’appréciation de ces devises. La monnaie de référence pour ce nouveau produit est le dollar américain.Le fonds, dont le benchmark est le Markit iBoxx ABF Pan Asian ex China and HK Index, est géré par Cecilia Chan, qui est également Fixed Income CIO Asia Pacific de HSBC Global AM, ainsi que par Alfred Mui.
Selon un proche du dossier cité par la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Credit Suisse Allemagne intensifie les préparatifs pour une réouverture des remboursements du fonds immobilier CS Euroreal (environ 6 milliards d’euros) : le gestionnaire aurait revendu deux immeubles commerciaux situés à Dresde et Leipzig à RREEF (Deutsche Bank), pour 140 millions d’euros. En début de mois, il avait déjà annoncé la cession de trois autres actifs pour augmenter sa liquidité.
En septembre 2010, la Commerzbank avait dû geler les remboursements du Premium Management Immobilien Anlagen (PMIA), qui investissait dans des fonds immobiliers offerts au public dont les remboursements avaient eux-mêmes été suspendus. A présent, rapporte le Handelsblatt, la banque propose pour les quatre prochaines semaines aux souscripteurs du PMIA un montant de 43,38 euros pour chaque part émise à 50 euros.Ce montant correspond d’après la Commerzbank à 92 % de la valeur liquidative alors qu’en Bourse les parts se traitent actuellement aux alentours de 33 euros l’unité.
En juillet, les fonds espagnols de valeurs mobilières ont subi leur cinquième mois consécutif de sorties nettes avec 570 millions d’euros, contre 1,19 milliard en juin, selon les statistiques de l’association Inverco des sociétés de gestion. L’encours au 31 juillet ressortait pour sa part à 132,15 milliards d’euros, soit 0,9 % ou 1,19 milliard de moins que fin juin. Il était de 138,08 milliards fin décembre 2010.Les sept plus grands gestionnaires du pays, par le volume des actifs, ont tous accusé le mois dernier des sorties nettes, les trois premiers subissant les hémorragies les plus fortes. Santander Asset Management (22,63 milliards d’euros d’encours) a vu sortir 262,55 millions d’euros tandis que BBVA Asset Management (20,54 milliards) a enregistré des sorties de 176,36 millions et qu’Invercaixa Gestión (16,18 milliards) faisait face à des sorties nettes de 105,61 millions. En revanche, le huitième du classement par les encours, Bansabadell Inversion (4,49 milliards d’euros), a bénéficié de souscriptions nettes de 76,millions d’euros.
Il y a des investisseurs qui gagnent de l’argent dans ces marchés difficiles, constate The Wall Street Journal. Ainsi, Bridgewater Associates, de Ray Dalio, a empoché plus de 3,5 milliards de dollars, soit environ 5 %, avec son hedge fund phare la semaine dernière. Le fonds de 71 milliards de dollars augmente de plus de 20 % cette année, grâce notamment à ses positions dans l’or, les bons du Trésor et le franc suisse. D’autres fonds comme Caxton Associates et Brevan Howard Asset Management, qui essaient d’anticiper les tendances de marché, gagnent eux aussi de l’argent. Parmi les autres gagnants, le WSJ cite Conquest Capital Group, Nairman Point, Universa Investment.
Le marché européen des ETF a progressé de 2,8% au deuxième trimestre pour atteindre 220 milliards d’euros, selon le Börsen Zeitung qui cite une étude de Credit Suisse. La collecte des ETF dédiés aux marchés émergents s’est élevée à 1,9 milliard d’euros.Durant la période sous revue, les investisseurs ont manifestement boudé les ETF synthétiques. iShares et UBS, qui proposent surtout des produits physiques, ont ainsi enregistré au deuxième trimestre des souscriptions de respectivement 3,3 milliards et 0,8 milliard. En revanche, DB X-Trackers et Lyxor, qui préfèrent les produits synthétiques, ont enregistré des souscriptions 0,7 milliard d’euros pour le premier et des rachats de 0,8 milliard d’euros pour le second.
Le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) a annoncé le 10 août une performance annualisée nette de tout frais de son portefeuille de 3% entre le 13 décembre, date de la nouvelle allocation stratégique, et le 30 juin 2011. Le rendement des actifs de performance, dont l’objectif à long terme est une performance annualisée de 6%, a atteint 3 % sur la même période.La nouvelle allocation stratégique du Fonds, adoptée lors la réunion de son Conseil de surveillance le 13 décembre 2010, traduit les changements législatifs qui définissent désormais le passif du FRR à la suite de la réforme des retraites en assignant au Fonds deux objectifs précis : permettre une sécurisation du paiement du passif du FRR, d’une part, rechercher un rendement supplémentaire à l’horizon 2024, d’autre part. Dans cette perspective, les modalités de gestion «sous contrainte de passif» (liability driven investment) retenues reposent sur une large couverture du passif par des actifs destinés à cet effet (portefeuille de couverture) et sur la gestion dynamique d’un portefeuille de performance. Au 30 juin 2011, le ratio de financement du FRR s’élèvait à 144%. La valeur totale de l’actif net s’établit en effet à 35,6 milliards d’euros à cette même date et la valeur actuelle du passif à 24,7 milliards d’euros. Au 30 juin 2011, la poche de couverture représente 59,6% du total des actifs et la poche de performance 40,4%.
Le fonds phare de Paulson & Co, le troisième plus gros hedge fund au monde, a perdu plus de 10 % de sa valeur au cours de la première semaine d’août, selon le Financial Times. Le vendredi 5 août, les stratégies Advantage Plus et Advantage cédaient respectivement 31 % et 21 % depuis le début de l’année, pénalisées par de gros paris sur la reprise économique et sur la santé du secteur financier. John Paulson a écrit à ses investisseurs vendredi pour leur assurer que le fonds n’avait pas été touché par d’importants rachats ni n’avait été forcé de vendre des positions à la baisse.
Deux grands noms de la gestion aux Etats-Unis, Bruce Berkowitz et Bill Miller, ont souffert dans la récente débâcle des marchés financiers, rapporte The Wall Street Journal. Le Fairholme Fund (13,4 milliards de dollars) du premier a perdu environ 18 % en août (jusqu’à lundi 8) dont 9 % lundi, contre une baisse de 14 % sur la période correspondante pour les fonds de ce type, selon Morningstar. Le fonds Opportunity Trust de Bill Miller chez Legg Mason, qui gère environ 1,3 milliard de dollars d’actifs, a cédé 21,6 % depuis début août et 35,9 % depuis le début de l’année. Le Legg Mason Capital Management Value Trust est en baisse de 13,63 % depuis début août.
Les hedge funds ont enregistré une collecte nette de 73 milliards de dollars au premier semestre, soit le montant le plus élevé depuis le premier semestre 2007, selon les statistiques communiquées par BarclayHedge et TrimTabs Invsetment Reseearch. Au cours du seul mois de juin, la collecte s’est établie à 3,8 milliards de dollars.Les hedge funds spécialisés sur le fixed income ont drainé 15,1 milliards de dollars au premier semestre et ont dégagé une performance de 4,9%, soit la deuxième meilleure performance de l’ensemble des stratégies. Malgré des performances modestes, les hedge funds multi-stratégies ont enregistré de leur côté une collecte nette de 15,2 milliards de dollars au premier semestre, la collecte la plus élevée parmi toutes les stratégies. Concernant juillet, Eurekahedge indique que son indice Hedge Fund Index a gagné 0,62 %, tandis que le MSCI Monde perdait 2,59 %. Le secteur a enregistré sur le mois des souscriptions nettes de 5 milliards de dollars et les encours dans les hedge funds macro ont atteint le niveau record de 125,2 milliards de dollars.
En juillet, les fonds commercialisés en Suède ont accusé des rachats nets de 0,3 milliard de couronnes suédoises (soit environ 32,5 millions d’euros), selon les dernières statistiques de l’association suédoise des fonds d’investissement Fondbolagens Förening. Un résultat toutefois bien meilleur que celui de juin où les fonds avaient vu sortir 4 milliards de couronnes (environ 430 millions d’euros). En juillet, comme en juin, la décollecte a été tirée par les fonds actions (principalement ceux investis en actions suédoises), qui ont vu sortir 2,1 milliards de couronnes. Encore une fois, cela est bien inférieur aux 13,2 milliards de couronnes qui avaient été retirés des fonds actions en juin. Les fonds monétaires ont aussi accusé des rachats, à hauteur de 1,3 milliard de couronnes, ainsi que les hedge funds (-0,9 milliard). Les investisseurs suédois se sont en revanche reportés sur les fonds obligataires, qui ont enregistré des souscriptions nettes de 3,3 milliards de couronnes, et les fonds diversifiés (+0,8 milliard). Depuis le début de l’année, les fonds commercialisés en Suède affichent tout de même une collecte nette de 12,3 milliards de couronnes. Les rachats de 16,4 milliards de couronnes sur les fonds actions ont été contrebalancés par des souscriptions sur les fonds diversifiés (12,7 milliards) et monétaires (10,1 milliards). A fin juillet, les encours du secteur ressortaient à 1.919 milliards de couronnes (208 milliards d’euros), dont 1.104 milliards toujours investis dans des fonds actions.
Le nombre de nouveaux hedge funds en Asie a chuté de 38% au cours du premier semestre 2011, selon des chiffres recueillis par Bloomberg auprès de Eurekahedge.Les créations de hedge funds se sont élevées à 60 entre janvier et juin, dont 14 à Singapour et 11 à Hong Kong. Au premier semestre 2010, Eurekahedge avait dénombré 96 nouveaux hedge funds (162 sur l’ensemble de l’année). Depuis la faillite de Lehman Brothers en 2008, de nombreux investisseurs préfèrent travailler avec des firmes établies disposant notamment d’un personnel dédié à la gestion des risques. Au deuxième trimestre 2011, les hedge funds spécialisés sur l’Asie géraient un peu moins de 90 milliards de dollars, à comparer à un pic de 111,4 milliards de dollars en 2007, selon les statistiques de Hedge Fund Research.
Le groupe français d'énergie GDF Suez a annoncé le 10 août, à l’occasion de la publication de ses résultats semestriels, avoir signé un protocole d’accord avec le fonds souverain chinois China Investment Corp (CIC) prévoyant l’investissement de 2,9 milliards d’euros, confirmant ainsi des informations divulguées ces derniers jours dans la presse financière.En vertu de l’accord adopté mardi soir par le conseil d’administration, CIC doit investir 2,3 milliards d’euros en échange de 30% de la branche d’exploration-production de GDF Suez, et prendre 10% dans une usine de liquéfaction à Trinité-et-Tobago contre 600 millions, indique le groupe français dans un communiqué.Le groupe a par ailleurs maintenu sous condition son objectif financier 2011 après des hausses de 8% de son chiffre d’affaires et de son bénéfice brut d’exploitation (Ebitda) au premier semestre.
Les sociétés de gestion chinoises cherchent de plus en plus à utiliser l’enveloppe Ucits comme moyen de distribuer leurs produits en Europe, selon le cabinet d’avocats luxembourgeois Arendt & Medernach, interrogé par Asian Investor. Plusieurs fonds coordonnés européens vont être lancés par de grandes sociétés de gestion chinoises, d’après Stéphane Karolczuk, responsable du bureau de Hong Kong d’Arendt & Medernach.
Selon le premier classement annuel des family offices établi par Bloomberg, la première place en termes d’actifs sous gestion est occupée par HSBC Private Wealth Solutions, qui gère quelque 102 milliards de dollars d’actifs par le biais de 18 bureaux dans le monde. Le numéro deux est Bessemer Trust, à la tête de 44,5 milliards de dollars d’actifs. Sept des dix premiers fournisseurs de services de family offices sont contrôlés ou affiliés à de grandes banques, à l’instar d’UBS, de Wells Fargo ou encore de Sun Trust Banks.Les actifs sous gestion agrégés des cinquante premiers family offices ont progressé l’an dernier de 17% par rapport à 2009 pour s'établir à 477 milliards de dollars.
Le fonds de pension danois ATP, qui a ouvert un bureau à Londres en juin 2010, vient de recruter Jerry Gandhi en qualité de consultant stratégique dans le cadre de son projet de lancement d’une plate-forme britannique dédiée aux retraites, selon le site IPE.Jerry Gandhi travaillait précédemment chez RSA Insurance Group en tant que group pensions director. La plate-forme britannique devrait être lancée d’ici à la fin de l’année.
A l’issue du processus de sélection lancé le 25 janvier dernier pour des mandats de gestion passive investis en actions des pays développés, le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) a annoncé le 8 août avoir sélectionné BNP Paribas Asset Management et Amundi pour un lot concernant des mandats visant à répliquer des indices optimisés non pondérés par les capitalisations.Le FRR a également sélectionné Vanguard Asset Management Limited et Alliance Bernstein Limited pour un lot de mandats visant à répliquer des indices de marché pondérés par les capitalisations. Les mandats seront attribués pour une durée de quatre ans, renouvelable un an. Le montant global indicatif des fonds confiés au démarrage de la gestion s’élève à 1 milliard d’euros sur chaque lot.
Source, le fournisseur spécialisé dans la distribution de produits négociables en Bourse (ETP), annonce que ses produits Source Physical Platinum P-ETC (SPPT LN) et Source Physical Palladium P-ETC (SPAL LN) ont été reconnus en tant que certificats d’investissement islamiques conformes à la Charia. Les produits ont été approuvés le 26 juillet 2011 par un comité de conformité Charia composé de spécialistes de la loi islamique, indique un communiqué.
Durant les premiers jours du mois d’août, les fonds obligataires dédiés aux marchés émergents ont consolidé leur statut de valeurs refuge dans un contexte de crise généralisée, en raison des problèmes de dette des deux côtés de l’Atlantique et d’une multiplication de signes précurseurs d’un ralentissement de la croissance économique mondiale.Selon les dernières estimations d’EPFR Global, les fonds d’obligations émergentes ont ainsi affiché une collecte nette de plus de 1 milliard de dollars durant la semaine au 2 août, les fonds dédiés à la dette en monnaie locale enregistrant un intérêt jamais vu depuis plus d’un an. Depuis le début de l’année, les fonds d’obligations émergentes affichent une collecte nette de plus de 19 milliards de dollars. Autres bénéficiaires des turbulences actuelles, les fonds dédiés à l’or et les fonds d’actions allemandes. Il reste que huit des neuf principaux groupes de fonds d’actions ont subi des rachats durant la semaine au 2 août, ainsi que sept des neuf principaux groupes de fonds sectoriels. Les fonds actions ont ainsi terminé la semaine sous revue sur une décollecte nette de 7,9 milliards de dollars, les fonds obligataires accusant pour leur part des rachats pour un montant de 1,2 milliard de dollars en net.