Le taux de couverture moyen des engagements des fonds de pension d’entreprise américains a progressé au mois de juin de 3,1 points de pourcentage pour s'établir à 89,5%, son plus haut niveau depuis le mois de juin 2011, où il s’'inscrivait à 91,4%, selon BNY Mellon Investment Strategy & Solutions Group. Depuis le début de l’année, le taux de couverture affiche un gain de 13,2 points de pourcentage.Durant le mois sous revue, les actifs des fonds ont diminué de 1,6% alors que les marchés boursiers américains enregistraient leur premier mois de perte depuis le début de l’année. Les engagements ont diminué de 5%, le taux d’actualisation augmentant de 39 points de base à 4,69% pour les entreprises notées Aa.
Seulement 70 ETF et autres ETP ont été lancés au premier semestre 2013, selon IndexUniverse, cité par The Wall Street Journal. Cela représente une baisse de 44 % par rapport aux 126 de la période correspondante de l’an dernier. Le recul est le signe que le marché des ETF est arrivé à une telle saturation que les sociétés de gestion peinent à trouver des niches qui n’ont pas encore été exploitées, analyse le WSJ. Ainsi, cette année, on a vu apparaître un ETF qui suit les actions nigérianes, un qui utilise la comptabilité judiciaire et un autre qui offre une exposition avec effet de levier au marché brésilien. Ces difficultés récentes pourraient représenter un problème pour les sociétés de gestion comme Fidelity Investments qui convoitent le marché des ETF, note le journal.
L’ex-homme fort du Qatar, cheikh Hamad Ben Jassem Al-Thani, a été écarté de la Qatar Investment Authority, dont il était vice-président, selon la composition du nouveau conseil d’administration du fonds souverain de ce riche émirat, publiée le 2 juillet par l’agence officielle QNA, rapporte l’AFP.Cheikh Hamad Ben Jassem a déjà perdu son poste de Premier ministre dans le gouvernement formé le 26 juin par le nouvel émir, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, au lendemain de son accession au trône après l’abdication de son père en sa faveur.L'émir a décidé par décret de restructurer le conseil d’administration de la QIA, qu’il préside lui-même et dont il a confié la vice-présidence à son demi-frère, le prince Abdallah Ben Hamad Al-Thani, chef du cabinet émirien.Le ministre des Finances, Ali Chérif al-Imadi, et celui de l’Economie et du Commerce, cheikh Ahmed Ben Jassem Ben Mohamed Al-Thani, figurent parmi les quatre membres du nouveau conseil d’administration de la QIA, selon le décret publié par QNA. Par un autre décret, Ahmed Mohamed Ahmed al-Sayed a été nommé président exécutif de la QIA, dont il était l’un des membres de l’ancien conseil d’administration.
Le QIF (qualified investor fund) de droit irlandais Insight Short-Dated High Yield Bond Fund d’Insight Investment* a été transformé au bout de trois ans en fonds conforme à la directive OPCVM et ses actifs d’environ 200 millions de livres transférés à la nouvelle structure coordonnée. Ce fonds géré par Ulrich Gerhard est investi en obligations à haut rendement et faible échéance résiduelle. Les titres en portefeuille affichaient à la mi-juin une échéance résiduelle moyenne de 1,1 an et environ 45 % de l’encours arrivent à échéance d’ici à la fin de 2015.* 255 milliards de dollars, l’une des boutiques du groupe BNY Mellon
Pour le mois de juillet, Invesco AM, AllianceBertein et Federal Finance ont été séléctionnées pour composer le fonds de Swiss Life AM se référant à une stratégie dite SL amLeague actions euro TOP3. La sélection réalisée parmi les sociétés de gestion présentes dans le mandat actions de la zone euro d’amLeague, en fonction des résultats d’un algorithme, se voient attribuer des pondérations différentes. De 4/9 pour la première société de gestion 3/9 pour la deuxième et 2/9 pour la dernière. Au mois de juin Invesco AM et Federal Finance étaient déjà présents.
Le 1er juillet, Morgan Stanley Investment Management (MSIM) a annoncé que Morgan Stanley Alternative Investment Partners (AIP) est parvenu à drainer des engagements d’investissement de 770 millions pour le Morgan Stanley Global Secondary Opportunities Fund LP II (GSOF II), un fonds spécialisé dans l’acquisition sur le marché secondaire de parts dans des fonds de private equity notamment des fonds de buyout pour petites et moyennes capitalisations ainsi que des véhicules de situations spéciales.Initialement, l’objectif d’AIP pour ce fonds était d’atteindre les 600 millions de dollars.Le GSOF II est le successeur du GSOF I qui avait été lancé en 2009, collectant 585 millions de dollars et dont le programme d’investissement a été bouclé en 2012.
Afin de rendre sa sicav Magellan action C investie en actions émergentes plus accessible aux épargnants, la société de gestion Comgest vient d’annoncer la suppression du seuil minimum de souscription - initiale ou ultérieure - et la division de sa valeur liquidative par 100 depuis le début de la semaine.Ces changements n’entraînent pas de modifications des frais liés à la sicav. En outre, la division de la valeur de l’action ne donnera lieu ni à une suspension du calcul de la valeur liquidative, ni à une suspension des ordres de souscription et de rachat.
Lancé le 1er février, mais réservé initialement aux clients existants de DoubleLine et à certains véhicules d’investissement de DoubleLine, le DoubleLine Floating Rate Fund est proposé depuis le 1er juillet au grand public avec deux classes de parts sans droit d’entrée. L’encours de ce produit géré par Bonnie Bahe et Robert Cohen atteint déjà 145 millions de dollars.Le fonds est investi en crédits bancaires (bank ou leveraged loans) et d’autres instruments à taux variable, principalement en dette senior garantie (senior secured).La souscription minimale pour les parts I (acronyme DBFRX) est fixée à 100.000 dollars (5.000 dollars pour les individual retirement accounts ou IRA). Quant aux parts N (DLFRX), elle sont accessibles à partir de 2.000 dollars (500 dollars pour les IRA) et comportent une commission de distribution (12b-1 fee) de 0,2 %.
George Kounelakis, l’ancien responsable des investissements pour compte propre de Morgan Stanley en Europe, s’apprête à lancer un hedge fund « événementiel » pour tirer parti des phénomènes de dislocation dans la région, selon Financial News qui cite des sources proches du dossier. II a réuni une vingtaine de personnes pour cette initiative.
La banque solidaire allemande Steyler a lancé le 1er juillet un second fonds ISR offert au public, le Steyler Fair und Nachhaltig -Renten, un produit obligataire confié à Warburg Invest et dont la sélection de titres, comme pour le fonds d’actions Steyler Fair und Nachhaltig - Aktien (lire Newsmanagers du 31 octobre 2012) , est assurée par l’agence munichoise oekom research.La sélection de valeurs selon des critères ISR est le premier stade de constitution du portefeuille, les titres retenus par oekom research étant ensuite validés ou non par un conseil d'éthique. Les émetteurs des secteurs de l’armement, de la pornographie des jeux de hasard sont exclus comme les titres de sociétés pratiquant le travail des enfants ou qui se sont rendus coupables de manquements aux droits de l’homme et au droit du travail.En second lieu, l’analyse financière détermine la composition du portefeuille, qui comportera principalement des obligations d’entreprises, mais peut aussi être investi en obligations d’Etats, en obligations convertibles et en obligations sécurisées. Les bénéfices tirés des commissions de gestion seront affectés à des projets d’aide des «missionnaires de Steyler» (un ordre catholique), comme pour le fonds d’actions. Le fonds est doté d’un amorçage de 10 millions d’euros.CaractéristiquesDénomination : Steyler Fair und Nachhaltig - Renten - R -Code Isin : DE000A1WY1N9Gestionnaire du fonds : Warburg InvestDroit d’entrée : 2 %Commission de gestion : 0,90 %Commission de banque dépositaire (M.M. Warburg) : 0,10 %
Les actifs des fonds d’investissement dans le monde se sont accrus de 7,3% au premier trimestre pour atteindre 23.780 milliards d’euros à fin mars 2012, selon des statistiques communiquées par l’Association européenne des gestionnaires d’actifs. Libellés en dollars, les actifs des fonds totalisaient fin mars 30.450 milliards de dollars.La collecte nette s’est maintenue à des niveaux élevés, à 320 milliards d’euros contre 369 milliards d’euros au quatrième trimestre 2012. Une évolution due pour beaucoup à une collecte record dans les fonds de long terme.Les fonds de long terme, c’est-à-dire hors fonds monétaires, ont enregistré des souscriptions record de 402 milliards de dollars au premier trimestre, contre 263 milliards de dollars au trimestre précédent.Les fonds d’actions ont terminé le trimestre sur une entrées nettes record de 109 milliards d’euros, contre seulement 14 milliards d’euros au quatrième trimestre 2012. Parallèlement, la collecte des fonds obligataires s’est inscrite à 143 milliards d’euros contre 163 milliards d’euros et les fonds diversifiés ont drainé 74 milliards d’euros contre 33 milliards d’euros précédemment.Les fonds monétaires ont affiche une décollecte nette de 82 milliards d’euros, à comparer à une collecte nette de 106 milliards d’euros au quatrième trimestre 2012. La décollecte est due pour l’essentiel aux rachats observés aux Etats-Unis pour un montant de 76 milliards d’euros.A la fin du premier trimestre, les fonds d’actions représentaient 38% du total des actifs, contre 24% pour les fonds obligataires, 15% pour les fonds monétaires et 11% pour les fonds diversifiés.
CPR AM vient de lancer CPR Global Return Bond, dont l’agrément de l’AMF a été obtenu en début de semaine. Il s’agit en fait d’une évolution du fonds CPR World Capi qui pesait 20 millions d’euros avant cette transformation. Concrètement, CPR Global Return Bond a pour cahier des charges de dégager de la performance dans un contexte de remontée des taux, un phénomène sur lequel l'équipe de gestion table en voyant les taux longs à horizon 2/3 ans aux Etats-Unis à 4 % et en Allemagne à 3 %.Dans sa construction, CPR Global Return Bond combine deux moteurs de performances - et non plus un seul comme son prédécesseur. Le nouveau moteur «carry actif» capte les meilleurs rendements sélectionnés via un modèle interne à la société de gestion et ce, sans qu’il y ait de sélection systématique des portages les plus élevés. Les stratégies de portage portent sur un univers large. Les actifs sont sélectionnés au travers d’une série de filtres tenant compte de leur potentiel à court terme et d’un ensemble de critères tels que la liquidité, le risque géographique, risque défaut, risque devise; etc. Cette source de valeur s’ajoute à celle dite classique de l’ancien fonds, basée sur une gestion discrétionnaire «top down» qui suit les vues macroéconomiques et financières de CPR AM avec pour référence l’indice mondial JPM Governement Bond Global. Au cours de la présentation du nouveau fonds qui a eu lieu mardi 2 juillet, l'équipe de gestion obligataire de CPR AM a rappelé que parmi les classes d’actifs qu’elle privilégiait à fin juin pour la construction d’un portefeuille obligataire dédié à des investisseurs institutionnels figuraient, notamment, le crédit investment grade et le crédit high yield, tous deux couverts en taux via des dérivés, ainsi que le crédit investment grade «buy & hold» en titres physiques couvert en taux. Caractéristiques : Code ISIN : (C) FR0010325605Droits d’entrée : 3 %Frais de gestion : 0,75 %Commission de surperformance : 20 % du gain du fonds au-delà de JPM Government Bond Global Index couvert en euro (coupons réinvestis).
Le Total Return Fund de Pimco a subi des demandes de remboursement de 9,9 milliards de dollars en juin, soit les plus importants rachats de l’histoire du fonds géré par Bill Gross ces 26 dernières années, rapporte le Financial Times. Le fonds a perdu 2,9 % cette année. Au total, les encours du Total Return Fund ont baissé de 285 milliards de dollars fin mai à 268 milliards.
Le 3 juillet le Fonds Stratégique de Participations (FSP) et ses fondateurs – BNP Paribas Cardif, CNP Assurances, Crédit Agricole Assurances (via sa filiale Predica), et Sogécap (groupe Société Générale) – ont annoncé les premiers investissements significatifs du FSP dans deux entreprises françaises, leaders dans leurs secteurs, Arkema et le groupe SEB. «A ce jour, le FSP, structuré et géré par le groupe Edmond de Rothschild, détient 6,05% du capital d’Arkema et 5,25% du capital de SEB SA», précise un communiqué. L’entrée au capital de ces entreprises matérialise la volonté du FSP d’accompagner leur développement en tant qu’investisseur de long terme et de participer à leur gouvernance. En regroupant les forces de quatre assureurs majeurs en France, le FSP, actionnaire responsable et engagé, apporte son soutien à la stratégie définie et mise en oeuvre par les entreprises sélectionnées pour leur solidité financière, leur capacité d’innovation et leur visibilité. Par leur investissement dans le FSP, les quatre assureurs, investisseurs institutionnels de référence, souhaitent orienter une partie de l’épargne longue des Français, détenue au sein de l’assurance‐vie, vers des investissements en actions, compatibles avec leurs passifs de longue duration.Les investissements du FSP, réalisés en concertation avec les entreprises cibles, se concrétisent à travers la représentation du FSP aux conseils d’administration. Dans cette perspective, le FSP proposera à chaque entreprise une personnalité indépendante pour siéger à son conseil et participer à sa gouvernance.
Le régulateur espagnol, la CNMV, a constitué un registre des fonds et des sicav qui répertorie les produits coordonnés ou non. Funds People rapporte que seuls 757 fonds d’investissement sur 2.163 sont conformes à la directive OPCVM, principalement des fonds d’actions, des fonds obligataires et des diversifiés. En revanche, 1.406 fonds ou 63 % du total ne sont pas coordonnés. Il s’agit principalement de fonds garantis, de fonds avec objectif de performance, de certains fonds d’actions et d’ETF.En ce qui concerne les 3.046 sicav enregistrées par la CNMV, seules 604 sont conformes à la directive européenne, ce qui signifie que 2.402 ou 79 % ne sont pas coordonnées.
Aviva Investors vient de lancer un fonds obligataire high yield dédié au marché asiatique, rapporte Citywire. Ce fonds domicilié au Luxembourg sera piloté par Tim Jagger, senior vice president et gérant de portefeuille obligataire basé à Singapour.Selon le prospectus, Aviva Investors High Yield fund sera pour l’essentiel investi dans des obligations corporate high yield émises par des sociétés installées dans des pays asiatiques. Les deux tiers au moins de ces sociétés seront soit non notées soit notées en dessous de BBB- par Standard & Poor’s ou Baa3 par Moody’s.Le fonds, dont l’indice de référence est le JP Morgan USD Asian Non-Investment Grade Corporate, est autorisé à la vente à Luxembourg et à Singapour.
Quatre des 19 anciens d’ING IM vont gérer les trois nouveaux fonds coordonnés de dette émergente lancés par Neuberger Berman, indique Fundweb.Bart van der Made sera chargé du Neuberger Berman Emerging Market Debt - Hard Currency fund tandis que le Neuberger Berman Emerging Market Debt - Local Currency fund sera confié à Raoul Luttik. Quant au Neuberger Berman Emerging Market Debt Corporate Debt fund, il sera piloté par Nish Popat et Jennifer Gorgoll.
Le fonds d’investissement Kohlberg & Company va racheter le fabricant de pianos Steinway pour un montant de 438 millions de dollars, selon un communiqué publié le 1er juillet.Selon les termes de l’accord, Kohlberg va lancer une offre publique d’achat sur toutes les actions en circulation au prix de 35 dollars. Ce qui représente une prime de 33 % par rapport au cours de clôture moyen sur les trois mois au 28 juin 2013 et de 45 % sur 52 semaines. L’opération devrait être bouclée dans le courant du troisième trimestre.
THEAM vient de recevoir l’agrément pour la distribution en France de la part C du compartiment luxembourgeois Equity World Emerging Low Volatility qui donne une exposition à la croissance des marchés actions des pays émergents. Le fonds est basé sur la théorie de l’anomalie de la faible volatilité (Low volatility anomaly) selon laquelle les actions les moins volatiles affichent, en moyenne, des performances supérieures à celles délivrées par les actions les plus volatiles. Il cherche à maximiser le rendement absolu tout en conservant une volatilité inférieure à celle de l’indice MSCI Emerging Markets (NR), indique un communiqué.Six mois après son lancement, le fonds affiche des actifs sous gestion de 75 millions d’euros. Caractéristiques : Code ISIN: Part C (USD) LU0819732701/Part I (USD) LU0819733857Indice de référence: Indice MSCI Emerging Market (NR)Date de lancement: 10/12/2012Frais courants : Part C: 2.23%/Part I: 1.11%Frais de souscription max: 5%Frais de rachat: 0%
La Société Générale a annoncé le 1er juillet le lancement de trois fonds à formule. L’un, France Quatuor Garanti, offrant une garantie sur le capital garanti tandis que les deux autres, SG Multilys 3 Plus et SG Hexalys 3 Plus, prévoient une protection du capital jusqu'à une baisse de 40 % de l’indice Euro Stoxx 50 pour le premier et du CAC 40 pour le second sur lesquelles leurs performances sont calées. Les commercialisations des trois fonds sont prévues jusqu’au 30 septembre prochain. France Quatuor Garantie affiche une durée maximale de 10 ans, et offre 3 opportunités de sortie par anticipation à 3 ans, à 6 ans ou à 8 ans, sous conditions, avec un gain de 5 % par année écoulée.Pour sa part, le fonds à capital protégé SG Multilys 3 Plus est d’une durée de huit ans avec néanmoins des opportunités de sortie par anticipation chaque année, sous conditions, avec un gain annuel de 5,80%. Quant au troisième fonds, Hexalys 3 Plus, il se distingue par une maturité maximale de 6 ans, avec des opportunités de sortie par anticipation chaque année, sous conditions, avec un gain annuel de 5,70%. Caractéristiques : France Quatuor Garanti (FR0011502848)SG Multilys 3 Plus (FR0011502798)SG Hexalys 3 Plus (FR0011485176) Voir les caractéristiques dans les pdf en pièces jointes