L’actualité (lancement, levée de fonds, nouveaux produits) des start-up qui utilisent les nouvelles technologies pour proposer des services innovants dans le domaine de la finance.
Le spécialiste américain du paiement en ligne Stripe a recruté au moins une demi-douzaine d’avocats en vue de préparer son prochain tour de table, affirme Bloomberg. Parmi ceux-ci figurent le conseil en contentieux Tracy Talbot et le conseil sur les produits bancaires Lee Ann Anderson, qui était associée en marchés de capitaux chez Greenberg Traurig. Stripe cherche à boucler un nouveau tour de table qui pourrait lui permettre d’atteindre une valorisation entre 70 et 100 milliards de dollars (58 à 82,3 millions d’euros), indiquait Bloomberg le mois dernier. Contacté par L’Agefi à ce sujet, un porte-parole de Stripe avait précisé «ne pas commenter les rumeurs». Stripe avait été valorisé 37 milliards de dolalrs lors de sa dernière levée de fonds.
L’assurtech française Luko a annoncé lundi une levée de fonds de 50 millions d’euros, menée par EQT Ventures. Il y a un an, elle avait déjà bouclé un tour de table de série A, de 20 millions d’euros, auprès d’Accel, de Founders Fund et de l’européen Speedinvest. Lancée en mai 2018, la start-up qui veut «réinventer l’assurance habitation» revendique 100.000 assurés. Avec cette nouvelle levée de fonds, Luko compte «lancer de nouveaux services d’assurance et d’assistance, de renforcer les investissements dans la protection du foyer sur le volet technologique, d’ouvrir de nouveaux pays en Europe et de renforcer l’équipe avec le recrutement de plus d’une cinquantaine de collaborateurs en 2021», indique-t-elle dans un communiqué.
Revolut Business, l’entité BtoB de la fintech britannique Revolut, lance une solution d’acquisition de paiements en ligne pour les entreprises, leur permettant d’accepter les paiements par carte même sans avoir de site de e-commerce, annonce-t-il dans un communiqué lundi. Cette solution permet aux entreprises de 13 pays européens d’accepter les paiements par carte directement sur leur compte. Ce produit prêt à l’emploi fait partie du pack de démarrage de Revolut Business, offrant aux entreprises une solution de bout en bout, précise le communiqué. En outre, les entreprises peuvent également réclamer des paiements à n’importe qui, partout dans le monde, sans avoir besoin d’un site web ou d’une boutique en ligne, en utilisant un lien de paiement.
L’assurtech française Luko a annoncé lundi une levée de fonds de 50 millions d’euros, menée par EQT Ventures. Il y a un an, elle avait déjà bouclé un tour de table de série A, de 20 millions d’euros, auprès d’Accel, de Founders Fund et de l’européen Speedinvest.
Le superviseur financier de Singapour a accordé vendredi quatre licences bancaires digitales, dans le cadre d’une ouverture sans précédent du marché bancaire local à de nouveaux entrants. La Monethary Authority of Singapore (MAS) a octroyé une licence bancaire de plein exercice à une société commune entre l’opérateur en télécoms Singtel et l’application Grab, ainsi qu’au groupe local de jeux et commerce en ligne Sea, ce qui leur permettra de proposer des services à la clientèle de particuliers. S’y ajoutent le chinois Ant, bras financier d’Alibaba qui a dû renoncer le mois dernier à s’introduire en Bourse, et un consortium comprenant le chinois Greenland Financial Holdings ; ils pourront proposer des services de gros. Ces nouvelles offres de banque digitale pourraient voir le jour en 2022. La MAS avait lancé en 2019 un processus concurrentiel pour mettre en jeu jusqu'à cinq licences bancaires. Au total, 21 groupes avaient présenté un dossier. L’autorité a indiqué vendredi qu’elle pourrait accorder d’autres licences de banque digitale à l’avenir.
Le superviseur financier de Singapour a accordé vendredi quatre licences bancaires digitales, dans le cadre d’une ouverture sans précédent du marché bancaire local à de nouveaux entrants.
« La préservation de nos libertés individuelles nécessite la protection de nos données. » C’est avec ce constat simple mais martial qu’AG2R La Mondiale explique le basculement de son système informatique vers un nouveau moteur de recherche. Les 10.000 collaborateurs du groupe de protection mutuelle sont désormais équipés de Qwant, un système non seulement européen mais aussi inflexible sur la confidentialité des données de ses utilisateurs. La nationalité française de cette pépite ne gâche rien à l’affaire, ni le fait que le changement de fournisseur est parti d’une suggestion d’un collaborateur du groupe AG2R La Mondiale.
La cryptomonnaie libra promue par Facebook a été renommée diem (qui signifie jour, en latin), signe que le géant des réseaux sociaux cherche à mettre en avant l’indépendance du projet pour tenter d’obtenir le feu vert des autorités financières. Lancé en 2019, le projet libra a déjà été modifié en avril après les critiques des régulateurs et des banques centrales, qui ont mis en avant leurs interrogations sur les risques en matière de stabilité financière, de contrôle de la politique monétaire et de respect de la vie privée des utilisateurs. Le changement de nom s’inscrit dans une démarche plus large visant à simplifier la structure du projet, a déclaré Stuart Levey, directeur général de l’Association Diem, installée à Genève. Il s’est refusé à donner le calendrier prévisionnel de ce lancement même si, la semaine dernière, le Financial Times avait évoqué le mois de janvier. Stuart Levey a simplement dit que ce lancement n’aurait lieu qu’une fois obtenu le feu vert de l’autorité suisse des marchés financiers.
La cryptomonnaie Libra promue par Facebook a été renommé Diem, signe que le géant des réseaux sociaux cherche à mettre en avant l’indépendance du projet pour tenter d’obtenir le feu vert des autorités financières.
Le fondateur de Bridgewater, l’américain Ray Dalio, pourrait prochainement installer à Singapour un family office pour ses propres investissements et projets philanthropiques, selon un porte-parole contacté par Bloomberg. Aucun plan stratégique n’a été détaillé pour le moment. Néanmoins, le milliardaire a d’ores et déjà réalisé un don de 25 millions de dollars à l’association singapourienne Wealth Management Institute, destiné à lancer un programme d’investissement durable. A fin septembre, le hedge fund Bridgewater gérait 148 milliards de dollars d’encours.
Cyberguerre. Plus de la moitié, 56 % exactement, des entreprises ont subi une attaque par rançongiciel ou ransomware l’an dernier. De quoi faire monter l’inquiétude à ce sujet. D’autant plus que parmi les entreprises touchées, 27 % ont choisi de verser la rançon, ce qui a rapporté aux hackers la somme moyenne de 1,1 million de dollars par entreprise. Ces chiffres sont issus de l’étude annuelle Crowdstrike Global Security Attitude Survey 2020 réalisée par le cabinet Vanson Bourne auprès de 2.200 décideurs et professionnels de la sécurité informatique de douze pays. 73 % d’entre eux sont convaincus que les attaques menées par des Etats constituent la principale menace pour 2021 et 88 % craignent que les tensions internationales croissantes entraînent une augmentation des cybermenaces pour les entreprises. 40 % des professionnels de la cybersécurité pensent qu’une attaque menée par un Etat contre leur entreprise aurait pour but la quête de renseignements ou la volonté de tirer parti des vulnérabilités induites par la crise sanitaire.