Pénalisée par une forte hausse de ses charges de sous-traitance opérationnelle, la société de biopharmacie, spécialisée dans les maladies métaboliques et inflammatoires de la sphère hépato-gastro-entérologique, a publié hier soir une perte nette de 12,7 millions d’euros au premier semestre 2016, contre un résultat négatif de 8,9 millions un an plus tôt. «La société prévoit que ce poste de charges augmente sensiblement à compter du second semestre 2016», souligne Genfit, expliquant que ces dépenses sont liées à l'étude de phase 3 de Elafibranor, son traitement contre la Nash, maladie hépatique pour laquelle aucun traitement n’est aujourd’hui disponible. Etant donné que sa trésorerie de 94,6 millions d’euros disponible à fin juin «ne couvre pas les besoins de financement à moyen terme de la société», Genfit étudie différentes options pour financer ses recherches, dont une possible augmentation de capital.