Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Orthodoxie. Le 33e congrès du Parti démocrate-chrétien (CDU) allemand se tiendra virtuellement les 15 et 16 janvier. Le parti conservateur doit élire à sa présidence le successeur d’Annegret Kramp-Karrenbauer et donc, par ricochet, le candidat qui porterait ses couleurs aux élections de septembre 2021 afin d’espérer prendre la relève de la chancelière Angela Merkel. Trois prétendants sont en lice : Armin Laschet (photo), Friedrich Merz et Norbert Röttgen. Le premier, ministre-président du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie et fidèle d’Angela Merkel, joue la carte de la continuité. Le deuxième, défait il y a deux ans dans sa tentative de conquête du parti, associe libéralisme économique et conservatisme social, avec des appels du pied à l’électorat d’extrême-droite. Le troisième, président de la Commission des affaires étrangères du Bundestag, se présente comme l’homme du renouveau.
La politique monétaire restera durablement accommodante aux Etats-Unis, a indiqué, lundi, le président de la Réserve fédérale (Fed) de Chicago, Charles Evans, lors d’une conférence virtuelle. En septembre, la Fed a adopté de nouvelles règles concernant son objectif d’inflation de 2%, qui est désormais considéré comme une moyenne. La banque centrale entend ainsi laisser la hausse des prix dépasser ponctuellement ce seuil, sans nécessairement durcir sa politique en relevant ses taux. Dans son discours, Charles Evans a répété que la Fed ne devrait pas hésiter à laisser l’inflation dépasser sensiblement les 2% pour atteindre cette moyenne, afin de compenser les périodes prolongées de faible hausse des prix telles que les Etats-Unis en connaissent depuis plusieurs années.
La politique monétaire restera durablement accommodante aux Etats-Unis, a indiqué lundi le président de la Réserve fédérale (Fed) de Chicago, Charles Evans, lors d’une conférence virtuelle.
La Corée du Sud a dévoilé hier un nouvel ensemble budgétaire équivalent à 8,49 milliards de dollars (6,93 milliards d’euros) destinés à soutenir les PME affectées par la nouvelle vague d’épidémie de coronavirus et les salariés en proie au chômage. Un peu plus de la moitié de l’enveloppe sera utilisée pour financer des aides directes aux PME, aux travailleurs à temps partiel ou indépendants, et aux chauffeurs de taxi, selon le ministère des Finances. Des fonds sont aussi destinés aux PME des secteurs touristique et hôtelier, le gouvernement ayant imposé cette semaine de nouvelles restrictions : interdiction de rassemblements de plus de 4 personnes et fermeture des lieux d’activités hivernales.
Le gouvernement japonais a approuvé lundi un projet de budget record de 1.030 milliards de dollars (106.500 milliards de yens) pour l’année fiscale débutant en avril, a annoncé le ministère des Finances, malgré la pression sur les finances publiques. La hausse atteint 4% par rapport à l’enveloppe initiale prévue pour l’exercice fiscal actuel, avec une dette publique représentant plus d’un tiers des ressources. Le Premier ministre Yoshihide Suga a donné la priorité aux mesures pour lutter contre l'épidémie et stimuler la croissance, en dépit d’une dette publique déjà lourde - plus du double, 10.000 milliards de dollars. Les taux maintenus ultra-bas par la Banque du Japon (BoJ) ont permis de repousser tout projet de discipline budgétaire. Le budget doit être validé début 2021 par le Parlement, où Yoshihide Suga dispose d’une large majorité. Il sera déployé conjointement à un troisième ensemble budgétaire prévu pour l’exercice fiscal en cours sous la forme d’un budget de quinze mois destiné à faire face au coronavirus.
Les chèques pour aider les familles américaines fragilisées par la pandémie de Covid-19 seront envoyés dès le début de la semaine prochaine, a annoncé lundi le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, sur CNBC. Ces chèques de 600 dollars par adulte et par enfant sont inclus dans le nouveau plan de soutien à l'économie de 900 milliards de dollars (735 milliards d’euros) soumis au vote du Congrès lundi. L’objectif est de soutenir la consommation des ménages et de permettre aux familles les plus en difficulté de payer leur loyer. Le secrétaire au Trésor a également estimé que le plan de soutien, dont l’accord a été annoncé dimanche par les démocrates et les républicains, va permettre de soutenir les petites entreprises et de «ramener plus de gens au travail».
Effort commun. C’est sur le fil que le Conseil européen des 10 et 11 décembre, sous présidence allemande, est parvenu à trouver les mots qui, tout en permettant de conditionner le versement de fonds européens au respect de l’Etat de droit, ne heurtaient pas la Pologne et la Hongrie. « Je suis très soulagée, et cela m’ôte un poids, que nous ayons vraiment réussi, dans un effort commun, à transmettre au Parlement le budget, ainsi que le fonds de relance avec le mécanisme de conditionnalité. Ce fut un travail titanesque », a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel (photo) à l’issue du Conseil. Certains des pays dits « frugaux » – Danemark, Suède, Pays-Bas – qui bénéficient de rabais sur leur contribution au budget de l’Union européenne y trouveront leur compte également : si le mécanisme de « 12e provisoire », prolongeant les dispositions du cadre financier pluriannuel 2014-2020, avait dû être actionné, ces rabais auraient cessé de s’appliquer.
Le Congrès des Etats-Unis va s’employer cette semaine à mettre un terme à des mois d’indécisions sur le budget fédéral et les mesures de relance anti-Covid. L’enveloppe globale pourrait atteindre 2.000 milliards de dollars. Les élus américains doivent boucler un projet de loi de dépenses de 1.400 milliards de dollars (1.150 milliards d’euros) pour l’année fiscale 2021, qui a débuté le 1er octobre, au risque d’une fermeture partielle («shutdown») de l’administration vendredi à minuit. Un groupe bipartite a présenté il y a dix jours un plan de 908 milliards et ses promoteurs ont démenti les rumeurs selon lesquelles ce programme serait au point mort.
Le gouvernement japonais devrait adopter mardi un troisième budget supplémentaire cette année (exercice fiscal fin mars), selon Reuters. Il intégrera les 19.200 milliards de yens (185 milliards de dollars) de dépenses publiques du troisième stimulus budgétaire annoncé la semaine dernière par Yoshihide Suga. Ce troisième budget additionnel sera inclus dans le projet de budget pour 2021-2022 qui sera annoncé la semaine prochaine. La Banque du Japon doit également annoncer la prolongation de certaines mesures d’urgence. Cette hausse des dépenses publiques contraint le pays à émettre 22.400 milliards de yens d’emprunts supplémentaires, à plus de 110.000 milliards d’émissions pour l’année fiscale en cours.
Le Congrès des Etats-Unis va s’employer cette semaine à mettre un terme à des mois d’indécisions sur le budget fédéral et les mesures de relance anti-coronavirus. L’enveloppe globale pourrait atteindre 2.000 milliards de dollars.
Le gouvernement japonais devrait adopter mardi 15 décembre un troisième budget supplémentaire cette année (exercice fiscal fin mars), selon Reuters. Il intégrera les 19.200 milliards de yens (185 milliards de dollars) de dépenses publiques du troisième stimulus budgétaire annoncé la semaine dernière par Yoshihide Suga mêlant mesures de soutien et de relance. Ce troisième budget additionnel sera inclus dans le projet de budget pour 2021-2022 qui sera annoncé la semaine prochaine. La Banque du Japon doit également annoncer la prolongation de certaines mesures d’urgence mises en place pour faire face à la crise du coronavirus. Cette hausse des dépenses publiques, ainsi que la chute des recettes fiscales des entreprises, contraint le pays à émettre 22.400 milliards de yens d’emprunts supplémentaires, à plus de 110.000 milliards d’émissions pour l’année fiscale en cours.
Le gouvernement français a dégradé vendredi ses prévisions de déficit et de dette publics servant de base au projet de loi de finances 2021 qui doit revenir en deuxième lecture à l’Assemblée nationale cette semaine. Le ministre du Budget Olivier Dussopt a indiqué que le déficit public était désormais attendu à 8,5% du PIB en 2021, contre une précédente prévision de 6,7%. Les recettes fiscales anticipées ont diminué de plus de 22 milliards d’euros. Par conséquent, la dette publique devrait atteindre un record à 122,4% du PIB en 2021, a prévenu le ministre de l’Economie et des Finances, contre une précédente prévision de 116,4%. Bruno Le Maire a indiqué que 20 milliards d’euros seront déployés pour soutenir l'économie l’an prochain.
Le gouvernement français a dégradé vendredi ses prévisions de déficit et de dette publics servant de base au projet de loi de finances 2021 qui doit revenir en deuxième lecture à l’Assemblée nationale la semaine prochaine. Face à la chute des recettes fiscales et aux dépenses supplémentaires liées à la crise du coronavirus, le ministre du Budget Olivier Dussopt a indiqué que le déficit public était désormais attendu à 8,5% du PIB en 2021, contre une précédente prévision de 6,7% établie en septembre.
La Chambre américaine des représentants a approuvé mercredi un texte prolongeant d’une semaine les financements fédéraux, afin d'éviter un «shutdown» de l’administration et d’offrir aux élus du Congrès davantage de temps pour s’accorder sur un plan de soutien plus global comprenant des aides au chômage et à la santé face à la crise du coronavirus. Il appartient désormais au Sénat de se prononcer sur le projet de loi, alors que l’enveloppe budgétaire actuelle arrive à expiration vendredi soir (5h00 GMT samedi). En cas de promulgation du texte, le Congrès disposera de sept jours supplémentaires pour parvenir à un accord sur un vaste projet de loi, prévoyant un plan de dépenses de 1.400 milliards de dollars, dont 908 milliards pour le plan de soutien à l’économie.