Toute l’actualité des métiers de la banque d’investissement, du trading, des activités de marché equities et fixed income, du corporate finance, et de ses principaux acteurs (Goldman Sachs, JPMorgan, Morgan Stanley, Deutsche Bank, BNP Paribas)
Goldman Sachs a annoncé cet après-midi un bénéfice en hausse de 57,9%, au titre du troisième trimestre, porté par un bond des revenus du trading d’obligations, de changes et de matières premières (FICC). Son bénéfice net part du groupe ressort à 2,10 milliards de dollars (1,91 milliard d’euros), soit 4,88 dollars par action. Les analystes attendaient un bénéfice par action de 3,82 dollars, selon le consensus Thomson Reuters. Le bénéfice de la banque affiche ainsi sa deuxième hausse trimestrielle d’affilée, après quatre trimestres de recul.
La banque américaine a gagné son procès contre le fonds souverain libyen, qui l'accusait de l'avoir trompé. Le groupe français est poursuivi pour les mêmes motifs.
Les deux banques américaines ont affiché une progression très forte de leurs activités de taux et change au cours du troisième trimestre, traditionnellement plus calme.
JPMorgan Chase, la première banque américaine par les actifs, a pris près 2% dans les échanges d’avant-Bourse à Wall Street après avoir fait état de résultats meilleurs que prévu au troisième trimestre. La banque a annoncé un bénéfice net en baisse de 7,6% à 6,3 milliards de dollars (5,7 milliards d’euros), soit 1,58 dollar par action, alors que les analystes tablaient sur 1,39 dollar par action. Le produit net bancaire a quant à lui augmenté de 8% à 25,5 milliards de dollars, au lieu des 24 milliards attendus par la consensus.
Les inquiétudes entourant la santé de Deutsche Bank pèsent à nouveau sur les valeurs bancaires européennes ce vendredi. Après avoir abandonné jusqu’à 3,8% dans la matinée, l’indice Eurostoxx Bank perdait encore près de 2,5% à la mi-séance dans un contexte de volatilité marquée.
Royal Bank of Scotland (RBS) versera 1,1 milliard de dollars (983 millions d’euros) pour régler un litige portant sur la vente de créances immobilières titrisées (MBS) à des organismes de crédit mutualistes (credit union) américains. La banque britannique ne reconnaît aucune faute, explique dans un communiqué la National Credit Union Administration (NCUA), qui avait déjà conclu un accord avec RBS en 2015 pour 129,6 millions de dollars. RBS avait déclaré en janvier dernier avoir mis en réserve 3,8 milliards de livres pour les litiges liés aux MBS.
La banque et les autorités allemandes ont démenti hier réfléchir à un plan de sauvetage public, sans faire taire les spéculations sur un éventuel appel au marché.
Lors d’une conférence organisée par Bloomberg, le directeur général de Credit Suisse a déclaré hier que sa banque était plutôt bien placée pour faire face à l’impact du Brexit. Si son activité de banque d’investissement en Europe est gérée depuis Londres, Tidjane Thiam a précisé que le groupe avait déjà réduit son exposition à la City. «Nous avons supprimé environ 2.000 emplois à Londres depuis le début de l’année», a déclaré celui-ci, ajoutant qu’une éventuelle perte du passeport européen affecterait entre 15 et 20% de ses volumes d’activité sur ce segment de marché.
Royal Bank of Scotland (RBS) versera 1,1 milliard de dollars (983 millions d’euros) pour régler un litige portant sur la vente de créances immobilières titrisées (MBS) à des organismes de crédit mutualistes (credit union) américains. L’action RBS gagnait en début de matinée 1,4% à la Bourse de Londres, en réaction à l’annonce du règlement la nuit dernière.
Credit Suisse réfléchit à de nouvelles économies de coûts dans ses activités de marchés de capitaux, a déclaré hier son directeur général Tidjane Thiam, au cours d’une conférence à Londres. Le groupe avait annoncé en mars un plan prévoyant la suppression de 6.000 postes qui touchait particulièrement la division de trading. Après avoir causé de lourdes pertes au groupe, les activités de marchés devraient probablement afficher un résultat positif au troisième trimestre.
Credit Suisse réfléchit à de nouvelles économies de coûts dans ses activités de marchés de capitaux, a déclaré ce matin son directeur général Tidjane Thiam, au cours d’une conférence à Londres. Le groupe avait annoncé en mars un plan prévoyant la suppression de 6.000 postes qui touchait particulièrement la division de trading. Après avoir causé de lourdes pertes au groupe, les activités de marchés devraient probablement afficher un résultat positif au troisième trimestre, a également indiqué Tidjan Thiam.
Le groupe financier espagnol N+1, présent dans la banque d’affaires et la gestion d’actifs, a décidé d’adopter une nouvelle identité, Alantra. Ce changement de marque permet de rassembler sous une seule bannière des maisons aux noms différents (N+1 Downer, N+1 Swiss Capital, N+1 Daruma, Dinamia) qui avaient rejoint le groupe au fil de son expansion internationale. Présent dans 19 pays dont la France, Alantra compte 57 associés et 345 professionnels. Elle affiche 3,2 milliards d’euros d’encours sous gestion en asset management.
Le groupe financier espagnol N+1, présent dans la banque d’affaires et la gestion d’actifs, a décidé d’adopter une nouvelle identité, Alantra. La firme fondée il y a 16 ans par Santiago Eguidazu en a fait l’annonce à ses troupes en fin de semaine dernière à l’occasion d’un séminaire à Ibiza. Ce changement de marque permet de rassembler sous une seule bannière des maisons aux noms différents (N+1 Downer, N+1 Swiss Capital, N+1 Daruma, Dinamia) qui avaient rejoint le groupe au fil de son expansion internationale.
La Réserve fédérale américaine a présenté vendredi un projet visant à limiter les positions prises par les grandes banques de Wall Street sur le marché de l'énergie, en les forçant à augmenter les fonds propres couvrant les risques liés à ces investissements. Les règles actuelles autorisent des établissements tels que Goldman Sachs ou Morgan Stanley à investir dans le stockage et le transport d'énergie davantage que d’autres banques, mais le nouveau projet de la banque centrale rendrait ces investissements plus coûteux en capital, donc potentiellement moins rentables. La Fed envisage aussi d’interdire à des institutions financières de contrôler des centrales électriques ou encore à des holdings bancaires de posséder des stocks de cuivre. La publication de ce projet, qui pourra être modifié, donne le coup d’envoi d’une phase de commentaires et de débats de trois mois.
La banque d’affaires américaine Jefferies a fait état hier après-midi d’un bond de 86% de ses revenus de trading au troisième trimestre de son exercice fiscal clos fin août. Le chiffre d’affaires total de son activité de courtage est passé de 184,9 à 343,6 millions de dollars en un an. Le trading de fixed income (taux et change) a progressé par rapport à fin août 2015, tandis que les ventes d’actions ont reculé de 27% sur un an. «Mis à part une période volatile de deux semaines après le résultat inattendu du référendum britannique sur le Brexit en juin, les conditions sur le marché secondaire du fixed income et des actions sont restées relativement stables une bonne partie du troisième trimestre», a déclaré Richard Handler, directeur général de Jefferies.
La banque d’affaires américaine Jefferies a annoncé cet après-midi un bond de 86% de ses revenus de trading au troisième trimestre de son exercice fiscal clos fin août. Le chiffre d’affaires total de son activité de courtage est passé de 184,9 à 343,6 millions de dollars en un an. Le trading de fixed income (taux et change) a progressé par rapport à fin août 2015, tandis que les ventes d’actions ont reculé de 27% sur un an.
«Le projet ‘Atlas’ visant à délocaliser les activités informatiques au Portugal (600 emplois concernés) témoigne de l’irresponsabilité sociale de la banque à l’ADN pourtant mutualiste », estiment les syndicats de Natixis (CFDT, CFTC, CGT, SNB, Unsa) dans un communiqué diffusé vendredi. Les élus du personnel dénoncent aussi «l’absence de patriotisme économique» de la banque. «Le projet consiste à ré-internaliser certaines des prestations effectuées aujourd’hui par des entreprises prestataires externes et de les baser au Portugal, a réagi Natixis. Il s’agit donc de créer 600 postes sur les trois prochaines années [...]. Par ailleurs, Natixis s’est engagée à créer en France, au sein de sa direction des systèmes d’information, 150 postes à horizon 2019. L’option d’une localisation en France a été écartée sur la base de critères économiques et de bassin d’emploi».
Deutsche Bank perdait presque 8% à la mi-journée à la Bourse de Francfort, après avoir annoncé que le département américain de la Justice (DoJ) lui réclamait 14 milliards de dollars (12,5 milliards d’euros) pour mettre fin à une enquête sur la vente de titres adossés à des créances hypothécaires (MBS). Le dédommagement réclamé par la justice américaine, qui fera probablement l’objet de plusieurs mois de négociations, est nettement supérieur à ce qu’anticipaient Deutsche Bank et le marché.