Toute l’actualité des métiers de la banque d’investissement, du trading, des activités de marché equities et fixed income, du corporate finance, et de ses principaux acteurs (Goldman Sachs, JPMorgan, Morgan Stanley, Deutsche Bank, BNP Paribas)
Comme annoncé en janvier dans son plan stratégique Supervision2022, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a confirmé hier lors d’un point presse sa nouvelle approche d’accompagnement des acteurs, avec le renforcement des équipes de suivi. Par ailleurs, l’AMF a annoncera désormais ses priorités. Pour 2018, celles-ci portent sur le contrôle des fonds propres des sociétés de gestion, de la valorisation des actifs, des méthodes de cessions temporaires de titres, de la gestion ISR, de la gestion sous mandat et du recueil des connaissances/expériences clients. Les équipes de suivi accompagneront en outre les acteurs dans la mise en œuvre de la directive MIF 2, du règlement Priips et de leur politique de tests de résistance, ainsi que dans la compréhension des dernières réglementations.
Comme annoncé en janvier dans son plan stratégique Supervision2022, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a confirmé ce matin lors d’un point presse sa nouvelle approche orientée vers l’accompagnement des acteurs, après plusieurs années dédiées à participer à l'élaboration des nouvelles réglementations. Cet accompagnement se matérialise par un transfert des efforts vers les équipes de suivi (sociétés de gestion et intermédiaires de marchés) et de contrôle, avec désormais des contrôles thématiques courts (une trentaine par séries de 5 acteurs), « a priori sans visée répressive ». Ils s’ajoutent aux contrôles traditionnels plus globaux (une trentaine, par acteur). Le gendarme des marchés annonce aussi désormais aux marchés ses priorités thématiques de l’année.
BNP Paribas a annoncé hier la nomination de Bertrand Valet au poste de managing director et responsable de la couverture des financial sponsors sur l’Europe continentale. «Basé à Paris, il sera amené à exercer régulièrement ses activités à Londres», précise un communiqué de la banque. Bertrand Valet est rattaché à James Seagrave, responsable mondial de la couverture des financial sponsors, basé à Londres. Fort de 25 ans d’expérience, Bertrand Valet rejoint BNP Paribas après avoir passé neuf ans chez Bank of America Merrill Lynch, où il était jusqu’à présent managing director au sein de l’équipe de couverture des financial sponsors EMEA.
BNP Paribas annonce aujourd’hui la nomination de Bertrand Valet au poste de managing director et responsable de la couverture des financial sponsors sur l’Europe continentale. «Basé à Paris, il sera amené à exercer régulièrement ses activités à Londres», précise un communiqué de la banque. Bertrand Valet est rattaché à James Seagrave, responsable mondial de la couverture des financial sponsors, basé à Londres.
Bank of America Merrill Lynch a accepté vendredi de verser 42 millions de dollars pour mettre fin à une enquête sur ses pratiques de trading, a annoncé vendredi l’attorney général de New York, Eric Schneiderman. La banque avait mis en place à partir de 2008 des accords avec des fournisseurs de liquidité tels que Citadel, Knight Capital et... Madoff Securities, vers lesquels elle dirigeait secrètement les ordres passés par ses clients sur sa plate-forme de trading de gré à gré (dark pool). De 2008 à 2013, la banque a ainsi réorienté plus de 16 millions d’ordres sans avertir ses clients de l’existence de ses accords. Depuis 2015, de nombreuses banques (UBS, Barclays, Credit Suisse,Deutsche Bank...) ont été mises à l’amende ou ont accepté de payer des indemnités aux autorités en raison de l’opacité de leurs dark pools.
La banque américaine Bank of America Merrill Lynch a accepté vendredi de verser 42 millions de dollars pour mettre fin à une enquête sur ses pratiques de trading, a annoncé vendredi l’attorney général de New York, Eric Schneiderman. La banque avait mis en place à partir de 2008 des accords avec des fournisseurs de liquidité tels que Citadel, Knight Capital et... Madoff Securities, vers lesquels elle dirigeait secrètement les ordres passés par ses clients sur sa plate-forme de trading opaque (dark pool). De 2008 à 2013, la banque a ainsi «routé» plus de 16 millions d’ordres sans avertir ses clients de l’existence de ses accords.
Beaucoup de bruit, une fois de plus, pour le passage au ministère des Finances allemand d’un ex-banquier de Goldman Sachs, Jorg Kukies, codirecteur des opérations en Allemagne et Autriche de la banque d’affaires. Les critiques de députés fusent, outre-Rhin, estimant, non sans un certain vague, que le budget public sert à financer l’évolution de carrière de l’impétrant. Certes, la passerelle fermement installée, aux Etats-Unis, entre la banque d’affaires et le gouvernement n’est pas un signe d’indépendance du pouvoir vis-à-vis du monde bancaire. Mais les allers-retours entre les secteurs public et privé sont, en soi, une bonne pratique de fertilisation mutuelle. Jorg Kukies a commencé sa carrière dans la politique, au demeurant. Plus grand est le brassage et moins forte sera la tentation pour les politiques de confondre intérêt général et particulier, dans la préoccupation d’un atterrissage réussi de fin de carrière. La question vaut pour les gouvernements comme pour la Commission européenne...
La banque allemande a prévenu que l’euro fort et des coûts de financement plus élevés amputeraient les revenus du premier trimestre de 450 millions d’euros.
Deutsche Bank a annoncé aujourd’hui s’attendre à un premier trimestre difficile dans sa banque de financement et d’investissement (BFI). A l’occasion d’une conférence organisée par Morgan Stanley, le directeur financier du groupe, James von Moltke, a ainsi indiqué que les fluctuations sur le front des devises pèseraient à hauteur de 300 millions d’euros sur les revenus et que la banque subirait un effet négatif d’environ 150 millions lié à des coûts de financement plus élevés. Deutsche Bank devra aussi composer avec une base de comparaison élevée du fait du bon premier trimestre de l’exercice 2017.
La plate-forme boursière a signé un partenariat avec la Société Générale, qui valide l’intérêt de son service d’aide à l’exécution auprès des clientèles de détail.
Deutsche Bank a porté à 2,2 milliards d’euros le montant des rémunérations variables de ses collaborateurs au titre de 2017, montre le rapport annuel de la banque publié vendredi. Le groupe allemand retrouve ainsi un niveau de bonus plus en ligne avec celui de concurrents comme UBS et Barclays, après un sérieux tour de vis: en 2016, alors que Deutsche Bank était au plus mal en Bourse, le directeur général John Cryan avait réduit de 80% l’enveloppe de bonus, provoquant la fuite des meilleurs talents. Pour 2015, les bonus attribués avaient atteint 2,4 milliards d’euros.
MIF 2 imposant une stricte séparation du financement de la recherche et de l’exécution, une société de gestion avait, comme d’autres, décidé de se passer de certains fournisseurs de recherche. Début janvier, sa direction générale reçoit l’appel de l’un des brokers déçus, surpris d’être évincé. Elle convoque ses gérants, en débat avec eux pour aboutir à la même conclusion sur la moindre utilité du prestataire. Celui-ci la rappelle une semaine plus tard pour se voir à nouveau confirmer les raisons de sa non-sélection. Résultat : les deux appels téléphoniques du broker seront… facturés au gestionnaire comme des « calls analystes » !
Saisonnalité. L’Autorité des marchés européens (Esma) a enfin publié le 7 mars les statistiques de janvier et février résultant du double plafonnement (DVC) de la directive MIF 2 qui limite les exemptions à la transparence « pre-trade » sur le trading actions pour prix négocié ou prix importé : jusqu’à hauteur de 4 % des volumes échangés sur un titre pendant les douze mois précédents pour un « dark pool » donné, jusqu’à 8 % des volumes échangés sur un titre pendant les douze mois précédents pour l’ensemble des plates-formes. En combinant les deux seuils, ce sont pas moins de 755 titres qui sont concernés par la remise en cause de leur exemption à la transparence entre janvier et février (au moins 727 juste pour le deuxième seuil). Les régulateurs vont désormais suspendre, chaque mois, les exemptions dans de tels cas pendant les six mois suivants : l’idée de faire revenir au maximum le trading des actions liquides sur les plates-formes transparentes – sauf pour les ordres de grande taille – se concrétise, mais le processus choisi par le législateur aurait pu être plus direct...
Le premier courtier interbancaire mondial TP Icap perdait environ 7% à 500 pence à la Bourse de Londres à midi, ayant reculé jusqu’à près de 10% dans la matinée. L’ex-Tullett Prebon, qui a fusionné avec Icap fin 2016, a publié au titre de 2017 un profit avant impôt de 72 millions de livres contre 167 millions de livres en 2016 en pro-forma, environ 8% sous le consensus et les estimations de Morgan Stanley, qui remarque que les ventes ont été ralenties par des moindres revenus de crédit, une faible volatilité et des restrictions sur les bilans des clients. Le bénéfice sous-jacent avant impôt, avant acquisition, coûts d’intégration et éléments exceptionnels, a grimpé de seulement 1 million à 233 millions, contre 244 millions attendus par les analystes, dans des résultats annuels que Shore Capital qualifie de « relativement faibles ».
La banque suisse est menacée d’interdiction de sponsoriser des transactions pendant 18 mois, alors que plusieurs grosses cotations sont attendues cette année.