Toute l’actualité des métiers de la banque d’investissement, du trading, des activités de marché equities et fixed income, du corporate finance, et de ses principaux acteurs (Goldman Sachs, JPMorgan, Morgan Stanley, Deutsche Bank, BNP Paribas)
La banque américaine réinvestira les économies réalisées grâce à la baisse de son taux d’imposition. D'autres groupes préfèrent rémunérer leurs actionnaires.
Le secteur bancaire européen va se consolider durant la prochaine décennie, a déclaré hier le directeur général de la Société Générale Frédéric Oudéa, interrogé par Bloomberg à Davos. Si le dirigeant appelle les marchés de capitaux européens à approfondir leurs liens, il reste optimiste quant à l’avenir du système bancaire européen. «Je ne crois pas en un monde où la banque d’investissement est simplement concentrée entre cinq banques américaines, a-t-il déclaré. [Vu] Le volume de risque déjà présent dans le système, [cela] signifierait de la surconcentration. Les clients ne souhaitent pas cela».
Le secteur bancaire européen va se consolider durant la prochaine décennie, a déclaré ce matin le directeur général de la Société Générale Frédéric Oudéa, interrogé par la télévision de Bloomberg à Davos. Cela prendra néanmoins «quelques temps». Selon le dirigeant, les marchés de capitaux européens doivent approfondir leurs liens, mais ils ne courent pas le risque de devenir dominés par une poignée de banques d’investissement américaines, car les clients souhaitent diversifier leurs risques. «Je ne crois pas en un monde où la banque d’investissement est simplement concentrée entre cinq banques américaines, a-t-il déclaré. [Vu] Le volume de risque déjà présent dans le système, [cela] signifierait de la surconcentration. Les clients ne souhaitent pas cela».
Un total de 105 opérations ont été signées en 2017 par le Groupe BEI (qui regroupe la Banque européenne d’investissement et sa filiale le Fonds européen d’investissement) en France, représentant plus de 8,6 milliards d’euros de financements nouveaux, dont 48 dans le cadre du Plan Juncker pour près de 3 milliards d’euros. La montée en puissance du Plan Juncker en France, deuxième bénéficiaire derrière l’Italie, se traduit par davantage de projets de petite taille, «à caractère plus risqué». La BEI a notamment développé ses financements des phases d’industrialisation de l’innovation mais aussi des premières étapes avec les biotech. Elle compte poursuivre sur sa lancée en 2018, avec des besoins de financement stables à 60 milliards d’euros, dont 3,8 milliards ont déjà été levés en 2017. Mi-décembre, le conseil d’administration de la BEI a approuvé une autorisation d’emprunter jusqu’à 65 milliards d’euros au maximum en 2018.
Lombard Risk Management, le spécialiste britannique des systèmes de reporting réglementaire et de gestion du collatéral, a accepté une offre de rachat de l'éditeur de logiciels financiers Vermeg. L’offre publique, de 13 pence par action, valorise la cible, cotée à Londres, à 52 millions de livres, environ 59 millions d’euros. Fondé en 1988, Lombard Risk compte notamment parmi ses clients la Société Générale, qui utilise sa solution de gestion du collatéral pour ses activités de marchés de gré à gré et de dérivés listés. Domicilié à Amsterdam et fondé par l’entrepreneur tunisien Badreddine Ouali, Vermeg a reçu en janvier 2017 le soutien financier du Crédit Mutuel Arkéa, qui a pris 19,5% de son capital.
Lombard Risk Management, le spécialiste britannique des systèmes de reporting réglementaire et de gestion du collatéral, a accepté une offre de rachat de l'éditeur de logiciels financiers Vermeg. L’offre publique, de 13 pence par action, valorise la cible, cotée, à Londres, à 52 millions de livres, environ 59 millions d’euros. Fondé en 1988, Lombard Risk compte notamment parmi ses clients la Société Générale, qui utilise sa solution de gestion du collatéral pour ses activités de marchés de gré à gré et de dérivés listés. Domicilié à Amsterdam et fondé par l’entrepreneur tunisien Badreddine Ouali, Vermeg a reçu en janvier 2017 le soutien financier du Crédit Mutuel Arkéa, qui a pris 19,5% de son capital.
Du point de vue des institutionnels, ce nouveau moyen de « trading » n’amenuise pas encore les risques liés à des monnaies virtuelles par définition non régulées.
Société Générale Corporate & Investment Banking (SG CIB) a informé ses clients le 24 novembre de sa décision d’opérer sous le statut d’internalisateur systématique (IS) à partir du 3 janvier 2018, dans le cadre de l’entrée en vigueur de MIF 2. «SG CIB adoptera le statut d’IS sur une large gamme d’instruments financiers éligibles sous MIF 2 couvrant les classes d’actifs actions, taux, obligations, devises et matières premières, qu’il s’agisse de solutions cash comme dérivées», précise la banque. Tous les gros brokers, à l’image de Deutsche Bank, BNP Paribas, Goldman Sachs ou JPMorgan, optent pour le statut d’IS afin de se conformer aux exigences des nouvelles règles européennes.
Société Générale Corporate & Investment Banking (SG CIB) a informé ses clients le 24 novembre de sa décision d’opérer sous le statut d’internalisateur systématique (IS) à partir du 3 janvier 2018, dans le cadre de l’entrée en vigueur de MIF 2. «SG CIB adoptera le statut d’IS sur une large gamme d’instruments financiers éligibles sous MIF 2 couvrant les classes d’actifs actions, taux, obligations, devises et matières premières, qu’il s’agisse de solutions cash comme dérivées», précise un communiqué de la banque. Tous les gros brokers, à l’image de Deutsche Bank, BNP Paribas, Goldman Sachs ou JPMorgan, optent pour le statut d’IS pour se conformer aux exigences des nouvelles règles européennes.
Lazard poursuit son mercato. La banque a annoncé vendredi la nomination de Charles-Henri Filippi comme associé-gérant à partir de mars 2018. Il était jusqu’ici président de Citigroup en France, banque qu’il avait rejoint en 2011. Après des passages en cabinet ministériels, Charles-Henri Filippi avait intégré le CCF en 1987. Il était devenu PDG d’HSBC France en 2004, après le rachat du CFF par la banque britannique. Lazard avait déjà débauché Cédric Leoty de Citi fin octobre. Pour Citi à Paris il s’agit du troisième départ important en quelques semaines. Frédéric Giovansili a été nommé responsable des ventes de Nomura pour l’Europe de l’Ouest. Il était jusqu'à présent responsable des marchés pour la France, la Belgique et le Luxembourg chez Citi.
Lazard poursuit son mercato. La banque a annoncé la nomination de Charles-Henri Filippi comme associé-gérant à partir de mars 2018. Il était jusqu’ici président de Citi en France, banque qu’il avait rejoint en 2011. Après des passages en cabinet ministériels, Charles-Henri Filippi avait intégré le CCF en 1987. Il était devenu PDG d’HSBC France en 2004, après le rachat du CFF par la banque britannique. Lazard avait déjà débauché Cédric Leoty de Citi fin octobre.