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La banque française dévoile jeudi «une collaboration stratégique» avec GTS, teneur de marchés électroniques basé à New-York. «Cette collaboration permettra à BNP Paribas de bénéficier des capacités technologiques et de trading de GTS avec pour ambition de fournir aux clients de la banque une liquidité plus importante et une meilleure offre de prix sur le marché secondaire des bons du Trésor américain», précise un communiqué. Une équipe dédiée, formée à partir des deux sociétés, s’appuiera sur une plate-forme technologique développée en commun pour intégrer la liquidité de GTS dans les modèles de prix de BNP Paribas sur les Treasuries.
La banque française cherche à étendre ses activités dans des pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne ainsi qu’en Europe du Nord pour conquérir des parts de marché dans la banque de financement et d’investissement (BFI) auprès des entreprises et des institutionnels qui contribuent pour environ un tiers aux revenus de BNP Paribas. « Nous n’excluons pas de racheter des portefeuilles que nos concurrents pourraient proposer de céder », a déclaré hier Yannick Jung, le responsable du Corporate Clients Financing and Advisory chez BNP Paribas pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Ces dernières années, BNP Paribas a déjà racheté des portefeuilles dans les dérivés actions à Credit Suisse, à ING ainsi qu’au Crédit Agricole CIB. Le groupe a aussi acquis un portefeuille d’activités de banque transactionnelle (« transaction banking ») auprès du britannique RBS.
Passé. Le poids des charges de restructuration, de même que celles liées aux litiges, se fait moins lourd pour les banques de financement et d’investissement (BFI) européennes. Selon Moody’s, qui se base sur les chiffres dévoilés par sept d’entre elles, le résultat cumulé avant impôts s’est élevé à 14 milliards de dollars au troisième trimestre 2017. Le tout représente une progression sur un an de 64 %, les moindres charges exceptionnelles ayant permis de contrebalancer les conditions de faible volatilité sur les marchés de capitaux ainsi qu’une activité modérée. Les progressions de bénéfices ont été particulièrement marquées chez HSBC (multiplication par 4,5), Deutsche Bank (+72 %), Credit Suisse (+85 %) et UBS (+43 %). A la Société Générale, en revanche, le bénéfice a reculé de 5 % sous le coup d’une provision.
S’appuyant sur un scénario de hard Brexit, la banque américaine estime qu’entre 150 et 250 postes pourraient être créés ou déplacés en Europe continentale.
Le courtier TP Icap, qui contestait le montant d’une amende de 15 millions d’euros infligée pour son rôle dans la manipulation du Libor, a obtenu gain de cause. Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal de l’Union européenne annule partiellement la décision de la Commission. Cette dernière «n’a pas commis d’erreur de droit ni d’erreur d’appréciation en retenant que les infractions reprochées à Icap étaient restrictives de concurrence», souligne l’arrêt. En revanche, elle «n’a pas explicité dans sa décision la méthodologie appliquée afin de déterminer les montants des amendes infligées. Le Tribunal annule donc, pour insuffisance de motivation, la partie de la décision fixant les amendes».
Le courtier TP Icap, qui contestait le montant d’une amende de 15 millions d’euros infligée pour son rôle dans la manipulation du Libor, a obtenu gain de cause devant la justice. Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal de l’Union européenne annule partiellement la décision de la Commission.
Le partenariat innovant signé avec BNY Mellon et HSBC pourrait aboutir à une vision reconsolidée du marché obligataire en s’appuyant aussi sur les titres en conservation.
Natixis a dégagé au troisième trimestre un bénéfice net part du groupe de 383 millions d’euros, en hausse de 29% par rapport à la même période de l’année précédente. Retraité des éléments exceptionnels, le bénéfice net atteint 411 millions d’euros, et progresse de 16% sur un an. Le produit net bancaire atteint 2,2 milliards d’euros, en hausse de 15% sur un an. Le ratio de solvabilité CET1 s'élève à 11,5% fin septembre, soit 0,2 point de plus qu'à fin juin.
La Société Générale a annoncé aujourd’hui des chiffres globalement inférieurs aux attentes pour le troisième trimestre, pénalisée comme la plupart de ses rivales par la faiblesse des activités de marché dans un contexte persistant de taux d’intérêt bas. Son résultat net, part du groupe, a reculé de 15,2% à 932 millions d’euros, et le produit net bancaire s’est replié de 0,9% à 5,958 milliards.
Le premier courtier interbancaire mondial TP Icap, l’ex-Tullett Prebon, qui a racheté les activités de courtage à la voix d’Icap fin 2016, a vu son titre perdre jusqu’à 9,1% à la Bourse de Londres ce matin, après l’annonce du départ de son directeur financier, Andrew Baddeley. Ce dernier quitte le comité de direction avec effet immédiat et quittera le groupe en décembre. Les analystes sont d’autant plus inquiets qu’Andrew Baddeley était un « architecte majeur » du plan d’intégration d’Icap dans Tullett Prebon et du programme de réductions de coûts associé, souligne Shore Capital dans une note. Andrew Baddeley avait pris son poste il y a dix-huit mois. Le directeur financier adjoint Robin Stewart le remplace par intérim.
Deutsche Bank et Barclays ont enregistré des résultats moroses dans leurs activités de trading au troisième trimestre. Alors que les banques américaines ont-elles-mêmes pâti de la faible volatilité sur les marchés financiers, la banque allemande a publié ce jeudi une baisse de 36% de ses revenus dans la division de produits à taux fixes et devises, à 988 millions d’euros. Le pôle «macro» de Barclays a lui affiché une baisse de 40% sur un an de ses revenus, à 368 millions de livres (412 millions d’euros).
Attendue. La banque toscane Monte dei Paschi di Siena (MPS), dont la cotation devait reprendre ce 25 octobre après dix mois de suspension, s’est entourée de banques pour la conseiller dans son processus de titrisation de ses 26 milliards d’euros de prêts non performants (NPL). Il s’agit de Mediobanca, JPMorgan, Deutsche Bank, Credit Suisse et HSBC. Cette information tombe quelques jours après l’annonce d’une offre devant permettre à l’Etat italien de racheter pour 1,5 milliard d’euros les actions distribuées à d’anciens petits porteurs en échange de leurs obligations seniors dans le cadre du plan de sauvetage public de l’hiver dernier ; et après la demande de la Banque centrale européenne (en consultation jusqu’au 8 décembre) afin que les banques de la zone euro augmentent leurs provisions pour couvrir la totalité des créances irrécouvrables apparaissant après le 1er janvier.
Le nombre de nouveaux banquiers attendus à Paris dans le cadre du Brexit est de 2.460, après les récentes annonces venues compléter celle de HSBC (1.000 postes) en début d’année.
Citigroup prévoit de démarrer ses activités en Arabie Saoudite d’ici à la fin d’année, après avoir reçu une licence de banque d’investissement en avril. « Le nombre total d’employés que nous voulons avoir dans le pays est d’environ 20 personnes pour nos plans à moyen terme », a déclaré hier à Bloomberg James Forese, président de Citigroup et responsable de la division dédiée à la clientèle institutionnelle, lors de la conférence Future Investment Initiative à Riyad. La banque américaine retourne en Arabie Saoudite après 13 ans d’absence.
Cédric Leoty va rejoindre Lazard en tant qu’associé-gérant en février 2018, a annoncé mercredi matin la banque d’affaires. Il était jusqu’ici co-responsable de la banque d’affaires de Citi en France, où il couvrait notamment les secteurs automobile, l’industrie et l'énergie. Cédric Leoty a commencé sa carrière en 1996 à la direction du Trésor avant de rejoindre Credit Suisse en 2000 puis Citi en 2004.