L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Giacomo Draghi, trader de swaps de taux d’intérêt chez Morgan Stanley, a quitté Morgan Stanley à Londres pour rejoindre le hedge fund LMR Partners, affirmait hier Bloomberg. Le fils de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, a passé 13 ans au sein de la banque américaine, selon les registres de la Financial Conduct Authority britannique. LMR est un fonds alternatif basé à Londres et Hong Kong. Près de la moitié de ses 2,5 milliards de dollars d’encours sont concentrés dans son Alpha Rates Trading Fund qui cherche à «exploiter les opportunités de valeur relative dans l’univers des taux d’intérêt».
Giacomo Draghi, trader de swaps de taux d’intérêt chez Morgan Stanley, a quitté Morgan Stanley à Londres pour rejoindre le hedge fund LMR Partners, affirme Bloomberg. Le fils de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, a passé 13 ans au sein de la banque américaine, selon les registres de la Financial Conduct Authority britannique. LMR est un fonds alternatif basé à Londres et Hong Kong. Près de la moitié de ses 2,5 milliards de dollars d’encours sont concentrés dans son Alpha Rates Trading Fund qui cherche à «exploiter les opportunités de valeur relative dans l’univers des taux d’intérêt».
Le ministère russe des Finances a annoncé vendredi que la banque centrale achèterait l’équivalent de 6,3 milliards de roubles (98,8 millions d’euros) par jour sur le marché des changes moscovite en février. Soit au total 113,1 milliards de roubles entre le 7 février et le 6 mars. Ces opérations doivent permettre à la Banque centrale de reconstituer ses réserves de changes et de lisser le taux de change de la devise russe. Elle a par ailleurs maintenu son principal taux directeur à 10%, précisant que les marges de manœuvre pour de nouvelles baisses au premier semestre s’étaient réduites.
La remontée rapide des taux européens continue à surprendre les membres du Panel. Ils restent par ailleurs conservateurs sur la prochaine hausse de taux de la Fed.
Le ministère russe des Finances a annoncé vendredi que la banque centrale rachèterait l’équivalent de 6,3 milliards de roubles (98,8 millions d’euros) par jour sur le marché des changes moscovite en février. Au total, la banque centrale achètera pour 113,1 milliards de roubles entre le 7 février et le 6 mars. Ces opérations doivent notamment permettre à la Banque centrale de reconstituer ses réserves de changes et de lisser le taux de change de la devise russe.
Malgré son statu quo, le scénario dressé hier par l’autorité britannique est celui d’une croissance solide et d’une inflation bien au-dessus de son objectif.
A l’unanimité, les neuf membres du conseil de politique monétaire de la Banque d’Angleterre ont décidé jeudi de laisser inchangé, à 0,25 %, le taux directeur de l’institution. La BoE a en revanche relevé à 2% sa prévision de croissance économique du Royaume-Uni pour 2017, contre 1,4% estimé en novembre. Pour 2018, la prévision passe de 1,5% à 1,6%. La Banque d’Angleterre a dit s’attendre à un pic d’inflation dans le pays au deuxième trimestre 2018 à 2,75%.
A l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire, la Banque du Japon a maintenu cette nuit l’ensemble de ses mesures d’assouplissement monétaire et notamment le niveau cible du rendement à 10 ans à zéro. La BoJ avait été contrainte d’augmenter le montant de ses rachats d’obligations d’Etat à 10 ans la semaine dernière pour éviter une contagion des tensions sur les marchés obligataires européens et américains. Son programme de prêts aux institutions financières a cependant été prolongé d’un an.
Les acteurs européens ont profité des taux bas en 2016, pour émettre 16,9 milliards d’euros de dette pour 41 opérations, contre 19,3 milliards en 2015, selon une étude de Standard & Poor's
L'autorité japonaise devrait maintenir le statu quo demain, après avoir accru ses rachats de titres pour faire reculer le taux 10 ans vers son objectif.
Chargé d’enquêter sur les cas de mauvaise administration des institutions de l’Union européenne, le Médiateur européen a décidé de s’intéresser aux liens de Mario Draghi, président de la BCE, avec le secteur bancaire. Dans un courrier daté du 17 janvier, la médiatrice Emily O’ Reilly précise avoir été saisie d’une plainte de l’ONG Corporate Europe Observatory, concernant la participation de Mario Draghi et d’autres membres de la BCE aux travaux du «Groupe des 30». Le G30 est un groupe de réflexion qui rassemble des banquiers centraux et des représentants de l’industrie financière dont certains sont d’ailleurs passés par la BCE, comme Axel Weber, le président d’UBS.
Pour la première fois depuis 2014, la banque centrale du Chili a baissé hier soir son taux directeur d’un quart de point à 3,25%, un mouvement anticipé par la quasi-totalité (20 sur 22) des économistes interrogés par Bloomberg. Sous la houlette de son nouveau président Mario Marcel, l’institution a précisé qu’elle poursuivrait cette politique monétaire accommodante si la croissance continue de ralentir alors que l’inflation, qui s’est élevée à 2,7% en décembre en rythme annuel, a atteint son plus bas niveau depuis trois ans.
La remontée récente de l’inflation dans la zone euro reflète avant tout les fluctuations des prix de l'énergie et rien ne montre qu’elle est durable, a déclaré jeudi Mario Draghi. Le président de la Banque centrale européenne répondait ainsi aux critiques venues notamment d’Allemagne sur la politique très accommodante de la BCE, alors que les indices des prix ont récemment rebondi.
La Réserve fédérale est susceptible de relever les taux d’intérêt plus énergiquement si les dépenses budgétaires de l’administration Trump se traduisaient par un prompt coup de fouet à la croissance, estime l’un des gouverneurs les plus attachés à une politique des taux bas. « Si les variations de la politique budgétaire débouchent sur une élimination plus rapide des capacités inemployées, l’ajustement monétaire sera sans doute plus rapide aussi, toutes choses égales par ailleurs », a déclaré hier Lael Brainard, lors d’une conférence parrainée par la Brookings Institution. Elle recommande la prudence concernant un resserrement de la politique monétaire depuis qu’elle a rejoint le Conseil des gouverneurs en 2014. Mais, à l’instar d’un nombre croissant de ses collègues, elle estime à présent qu’un creusement régulier du déficit budgétaire pourrait alimenter l’inflation dans une économie américaine qui tourne presque à plein régime.
La Banque de France a décidé d’étendre son mécanisme d’enchères inversées aux titres émis par des agences françaises éligibles au programme d’achat d’actifs de la BCE, le PSPP. Ce mécanisme est actuellement en place pour l’acquisition de titres d’émetteurs supranationaux. «Sauf exception, ces enchères inversées sur les titres d’agences se tiendront selon une fréquence hebdomadaire (fréquence susceptible d’être ajustée en fonction des résultats des premières enchères) les lundis de 15h à 15h30 (heure de Paris), en utilisant l’outil Bloomberg», précise la Banque de France dans un communiqué.
La Banque centrale européenne (BCE) a acheté un montant record de 24,7 milliards de d’euros de dettes la semaine écoulée, profitant d’une offre abondante de titres bancaires pour poursuivre son programme de soutien à l'économie. Le montant de la semaine dernière est le plus élevé depuis que la BCE a lancé en 2014 son programme dit d’assouplissement quantitatif (QE, quantitative easing) destiné à réduire les coûts de financement et à relancer ainsi l’inflation et la croissance dans la zone euro. Le bond des achats, qui compense une activité plus faible de la BCE sur le marché en décembre, a été notamment rendu possible par une offre abondante, comme souvent en début d’année, de titres sécurisés émis par les banques et adossés à des créances hypothécaires ou des créances des collectivités locales.
La Banque de France a décidé d’étendre son mécanisme d’enchères inversées aux titres émis par des agences françaises éligibles au programme d’achat d’actifs de la BCE, le PSPP. Ce mécanisme est actuellement en place pour l’acquisition de titres d’émetteurs supranationaux. «Sauf exception, ces enchères inversées sur les titres d’agences se tiendront selon une fréquence hebdomadaire (fréquence susceptible d’être ajustée en fonction des résultats des premières enchères) les lundis de 15h à 15h30 (heure de Paris), en utilisant l’outil Bloomberg», précise la Banque de France dans un communiqué.