L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La banque centrale allemande a publié jeudi ses résultats annuels, marqués par l’enregistrement d’une provision pour risque de 1,8 milliard d’euros. Le résultat net de la Bundesbank s'élève à 963 millions, dont 399 millions transférés au gouvernement, le plus faible montant depuis 2004.
Poursuivant sa politique d’assouplissement monétaire entamée à l’automne dernier, la banque centrale du Brésil a décidé hier soir d’abaisser de 75 points de base son taux de référence (Selic), ainsi ramené à 12,25%. Ce mouvement, attendu par 51 des 52 économistes interrogés par Bloomberg, est intervenu quelques heures après la publication d’un taux d’inflation de 5,02% à la mi-février, au plus bas depuis l’été 2012. La banque centrale et de nombreux économistes anticipent désormais une hausse des prix à la consommation inférieure à l’objectif officiel de 4,5% prévu pour 2017.
Le président de la Réserve fédérale de San Francisco, John Williams, a averti hier que la baisse des taux d’intérêt constatée depuis la crise financière à l’échelle mondiale devrait se prolonger et compliquer la tâche des banques centrales. Ces dernières ont en effet moins de marge de manœuvre pour abaisser les taux en cas de choc négatif ou de récession. Cela les forcera à recourir à des politiques alternatives telles que les rachats d’actifs qui, voici encore dix ans, étaient considérées comme exceptionnelles. «Ce qui a été perçu comme des politiques ‘extraordinaires’ - telles que les taux zéro ou négatifs, le pilotage des anticipations («forward guidance») et la politique d’expansion du bilan - devrait devenir la norme pour les banques centrales qui s’efforcent d’atteindre leurs objectifs macroéconomiques», en conclut-il.
La banque centrale suédoise a maintenu hier son taux d’intérêt de référence à -0,50%, conformément aux attentes unanimes des économistes. Elle a aussi laissé inchangé son programme d’assouplissement quantitatif. La Riksbank maintient cependant son biais accommodant, la force de la devise risquant de mettre à mal le retour de l’inflation vers l’objectif de 2%. «Le comité exécutif reste disposé à rendre la politique monétaire plus expansionniste si la tendance à la hausse de l’inflation était menacée et si la confiance dans l’objectif d’inflation était affaiblie», a déclaré dans un communiqué la Riksbank.
La banque centrale suédoise a maintenu mercredi son taux d’intérêt de référence à -0,50%, conformément aux attentes unanimes des économistes. Elle a aussi laissé inchangé son programme d’assouplissement quantitatif. La Riksbank maintient cependant son biais accommodant, la force de la devise risquant de mettre à mal le retour de l’inflation vers l’objectif de 2%. «Le comité exécutif reste disposé à rendre la politique monétaire plus expansionniste si la tendance à la hausse de l’inflation était menacée et si la confiance dans l’objectif d’inflation était affaiblie», a déclaré dans un communiqué la Riksbank.
Janet Yellen, présidente de la Réserve fédérale (Fed), a indiqué mardi que la banque centrale américaine pourrait envisager de relever ses taux dès la prochaine réunion de son comité de politique monétaire (FOMC), qui s’achèvera le 15 mars. Janet Yellen a invoqué les bonnes perspectives de l'économie américaine lors d’un discours devant la Commision bancaire du Sénat. Si le marché de l’emploi et l’inflation continuent de progresser conformément aux attentes de la Fed, un relèvement des taux directeurs serait pertinent «à l’occasion de nos prochaines réunions», a déclaré Janet Yellen. Cette allusion aux «prochaines réunions» de la Fed ouvre la voie à une éventuelle hausse des taux en mars.
Une hausse des dépôts à vue donne à penser que la Banque nationale suisse (BNS) est intervenue sur le marché des changes la semaine dernière pour contrer l’appréciation du franc, rapportent des traders selon Reuters. Les dépôts à vue, y compris le cash que les banques suisses placent auprès de la banque centrale, ont progressé à 539 milliards de francs (505 milliards d’euros) contre 535,194 milliards la semaine précédente, selon des données publiées lundi.
La Bundesbank a transféré l’an dernier 216 tonnes d’or à Francfort, selon un communiqué. La banque centrale a rapatrié 111 tonnes d’or de New York et 105 tonnes d’or de Paris. Elle compte détenir d’ici à 2020 la moitié des réserves d’or de l’Allemagne dans ses propres coffres-forts à Francfort. A la fin 2016, la Buba conservait 47,9% de son or à Francfort, 36,6% auprès de la Fed de New York, 12,8% auprès de la Banque d’Angleterre à Londres, et 2,7% auprès de la Banque de France à Paris.
La banque centrale allemande a transféré l’an dernier 216 tonnes d’or à Francfort, selon un communiqué publié jeudi. La Bundesbank a rapatrié 111 tonnes d’or de New York et 105 tonnes d’or de Paris. La Bundesbank compte détenir d’ici à 2020 la moitié des réserves d’or de l’Allemagne dans ses propres coffres-forts à Francfort. A la fin 2016, la banque centrale conservait 47,9% de son or à Francfort, 36,6% auprès de la Réserve fédérale de New York, 12,8% auprès de la Banque d’Angleterre à Londres, et 2,7% auprès de la Banque de France à Paris. Le reste de l’or parisien de la Buba devrait rejoindre Franfort cette année.