L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Les circonstances actuelles justifient la poursuite d’une politique monétaire expansionniste en zone euro mais la Banque centrale européenne (BCE) pourrait envisager de rééquilibrer sa communication à mesure que l’inflation remonte, a estimé hier le président de la Bundesbank. «On peut se demander si le conseil des gouverneurs de la BCE ne devrait pas commencer lentement à envisager une sortie de la politique ultra-accommodante et rendre sa communication un peu plus symétrique», a déclaré Jens Weidmann.
La Réserve fédérale devrait relever ses taux d’intérêt deux fois encore cette année après le resserrement monétaire de la semaine dernière et elle pourrait se montrer plus ou moins agressive en fonction de l’inflation et de la politique économique de l’administration Trump, a déclaré lundi Charles Evans, le président de la Fed de Chicago.
La banque centrale de Norvège (Norges Bank) a maintenu à 0,50% son taux de dépôt jeudi, dans un contexte de redressement économique. Dix-sept économistes interrogés par Reuters anticipaient le statu quo. L’institut d'émission a dit que ce taux directeur pourrait rester à ce niveau des années durant, tout en n’excluant pas de l’abaisser encore.
La Banque nationale suisse (BNS) a maintenu jeudi, comme attendu, sa politique monétaire destinée à prévenir une trop forte appréciation du franc suisse dans un contexte d’incertitude politique persistante en Europe. Dans son examen trimestriel de la situation économique et monétaire, la BNS souligne que les perspectives de l'économie mondiale restent entachées de «risques considérables».
La roupie indienne s’est renforcée de 0,6% supplémentaire hier matin face au dollar pour atteindre son plus haut niveau depuis le mois de novembre 2015. Le mouvement d’appréciation de la devise indienne atteint même 2% depuis une semaine seulement et 4% depuis le 23 janvier dernier. Selon les rumeurs de marché, ce rebond serait lié à des achats de devise locale par les banques d’Etat indiennes pour le compte de la Reserve Bank of India. Ce phénomène s’apparente à une intervention indirecte pour soutenir la devise. Et ainsi permettre d’accompagner la baisse de l’inflation dans le pays, nécessaire pour poursuivre le cycle d’assouplissement monétaire de l’autorité.
La roupie indienne s’est renforcée de 0,6% supplémentaire ce matin face au dollar pour atteindre son plus haut niveau depuis le mois de novembre 2015. Le mouvement d’appréciation de la devise indienne atteint même 2% depuis une semaine seulement et 4% depuis le 23 janvier dernier. Dans ce contexte, les rumeurs de marché font état que ce rebond serait lié à des achats de devise locale par les banques d’Etat indiennes pour le compte de la Reserve Bank of India. Ce phénomène s’apparente à une intervention indirecte sur le marché des changes pour soutenir la devise. Et ainsi permettre d’accompagner la baisse de l’inflation dans le pays, nécessaire pour poursuivre le cycle d’assouplissement monétaire de l’autorité.
Un rapport parlementaire reproche à la vice-gouverneure de la Banque d’Angleterre de ne pas avoir dévoilé que son frère occupait un poste à responsabilité chez Barclays.
La Banque d’Angleterre (BoE) a annoncé mardi la démission de Charlotte Hogg de son poste de vice-gouverneur en raison de risques de conflits d’intérêt. Nommée à ce poste début février, elle avait dans un premier temps omis de mentionner que son frère travaillait chez Barclays. «Bien que je respecte pleinement sa décision, prise selon elle au regard de ce qui est le mieux pour cette institution, je regrette profondément que Charlotte Hogg ait choisi de démissionner de la Banque d’Angleterre», a déclaré Mark Carney, le gouverneur de la BoE cité dans un communiqué.
Le ministre espagnol de l’Economie, Luis de Guindos, s’est dit hier «convaincu» que son pays obtiendrait l’an prochain un des six sièges du directoire de la Banque centrale européenne, instance qui assure la gestion quotidienne de la BCE et prépare les réunions du Conseil des gouverneurs. Le prochain poste sera à pourvoir à la fin mai 2018, date de la fin du mandat de l’actuel vice-président Vitor Constancio, ancien ministre des Finances du Portugal. Les mandats de trois autres membres du directoire, dont celui du président Mario Draghi, expireront en 2019.
A la différence de la Bundesbank, l'institution n'a pas jugé utile de doter comme en 2015 son fonds pour risques généraux dans la perspective d'une remontée des taux.
Le ministre espagnol de l’Economie, Luis de Guindos, s’est dit lundi «convaincu» que son pays obtiendrait l’an prochain un des six sièges du directoire de la Banque centrale européenne, instance qui assure la gestion quotidienne de la BCE et prépare les réunions du Conseil des gouverneurs. Le prochain poste au sein du directoire sera à pourvoir à la fin mai 2018, date de la fin du mandat de l’actuel vice-président de l’institut d'émission monétaire Vitor Constancio, ancien ministre des Finances du Portugal. Les mandats de trois autres membres du directoire, dont celui du président Mario Draghi, expireront en 2019.
Entre l’impôt sur le revenu et son dividende au titre de 2016, la Banque de France prévoit de reverser cette année à l’Etat 4,5 milliards d’euros. L’institution a annoncé lundi avoir dégagé un bénéfice net de 3,52 milliards d’euros en 2016, en hausse de 58% par rapport à 2015. Elle a bénéficié d’une croissance de 7% du produit net des activités à 7,7 milliards d’euros, liée à celle de son bilan dans le cadre de sa participation au programme d’achats d’actifs de la BCE, et d’une baisse de 2,2% de ses dépenses, précise-t-elle dans un communiqué.
Les créations d’emplois aux Etats-Unis en février ont affiché une progression très élevée avec 235.000 embauches selon le département américain du Travail. C’est sensiblement plus que le niveau attendu par les économistes interrogés par Dow Jones (197.000 embauches).
Le président de la BCE, qui a maintenu ses taux d'intérêt inchangés ce jeudi, estime que les hausses de prix en zone euro reflètent toujours la hausse des cours de l'énergie, mais il s'est toutefois voulu rassurant sur les perspectives économiques.
Son discours optimiste sur l’économie et le renforcement de ses craintes sur la surchauffe du marché immobilier contraste néanmoins avec l’atonie de l’inflation.
La Reserve Bank of Australia (RBA) a maintenu mardi son taux directeur à 1,5% au terme de la réunion mensuelle de son comité de politique monétaire, comme attendu. Le taux directeur australien reste ainsi à son plus bas record pour le huitième mois consécutif, après avoir été réduit en août et en mai 2016.
Dans son rapport annuel publié hier, la banque nationale de Suisse confirme avoir dégagé un bénéfice de 24,5 milliards de francs l’année dernière après une perte de 23,3 milliards en 2015. L’essentiel du bénéfice (19,4 milliards) ressort des plus-values réalisées sur les réserves de change, avec un bénéfice de 1,52 milliard de francs suisses tiré du taux d’intérêt négatif appliqué aux dépôts des banques, après 1,16 milliard en 2015.
Dans son rapport annuel publié ce matin, la banque nationale de Suisse confirme avoir dégagé un bénéfice de 24,5 milliards de francs l’année dernière après une perte de 23,3 milliards en 2015. L’essentiel du bénéfice (19,4 milliards) ressort des plus-values réalisées sur les réserves de change, avec un bénéfice de 1,52 milliard de francs suisses tiré du taux d’intérêt négatif appliqué aux dépôts des banques, après 1,16 milliard en 2015. «Le stock d’or a généré une plus-value de 3,9 milliards de francs. Les positions en francs ont quant à elles dégagé un bénéfice de 1,6 milliard», ajoute la BNS dans un communiqué. Une partie des bénéfices dégagés est transférée dans les caisses de l’Etat fédéral et dans celles des 26 cantons.