L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
L'économie chinoise demeure «généralement stable» mais est confrontée à des complexités «qu’il ne faut sous-estimer», a déclaré la Banque populaire de Chine (BPC) à l’issue de la réunion trimestrielle de son comité de politique monétaire. Des données publiées samedi montrent qu’elle a injecté pour 618,99 milliards de yuans (84,32 milliards d’euros) de liquidités dans le système financier en mars via des outils de court et moyen terme, un chiffre en hausse de 50% par rapport à février.
La Réserve fédérale pourrait procéder dès cette année à un dégonflement de son bilan, qui atteint actuellement les 4.500 milliards de dollars (4.209 milliards d’euros), soit plus tôt que ce que la plupart des économistes de Wall Street prévoient. «Je ne serais pas étonné que, dans le courant de l’année ou en 2018, si l'économie évolue conformément à nos attentes, nous ne commencions à laisser progressivement les titres arriver à échéance plutôt que de les refinancer», a déclaré vendredi à Bloomberg TV William Dudley, président de la Fed de New York, en jugeant que cette mesure pourrait se traduire par une «pause» dans le cycle de durcissement monétaire.
La Fed pourrait procéder dès cette année à un dégonflement de son bilan, qui atteint actuellement les 4.500 milliards de dollars (4.209 milliards d’euros), soit plus tôt que ce que la plupart des économistes de Wall Street prévoient. «Je ne serais pas étonné que, dans le courant de l’année ou en 2018, si l'économie évolue conformément à nos attentes, nous ne commencions à laisser progressivement les titres arriver à échéance plutôt que de les refinancer», a déclaré à Bloomberg TV William Dudley, président de la Réserve fédérale de New York, en jugeant que cette réduction du bilan pourrait représenter un «substitut» aux hausses de taux, se traduisant par une «pause» dans le cycle de durcissement monétaire.
Le vice-président de la Réserve fédérale, Stanley Fischer, a indiqué hier lors d’une interview avec la chaîne CNBC qu’il estimait que deux nouvelles hausses de taux était un objectif raisonnable en 2017. Le membre du comité de politique monétaire a également indiqué que la Fed avait inclus dans ses projections une légère expansion budgétaire, mais que davantage de détails étaient nécessaires avant de faire des projections sur les effets potentiels de la politique budgétaire à venir.
Elle a profité vendredi de la hausse du rouble et du reflux de l'inflation vers son objectif pour baisser ses taux de 25 pb pour les ramener sous les 10%.
La banque centrale russe a réduit aujourd’hui son taux directeur à 9,75% et a dit envisager d’autres baisses ultérieurement en raison d’une inflation qui se rapproche de son objectif. Cette baisse, qui amène le taux directeur de la banque à son niveau de 2014, constitue une surprise pour certains intervenants sur le marché. La majorité des analystes interrogés par Reuters s’attendaient à un statu quo dans la politique monétaire de la banque.
La BCE a relevé de 400 millions d’euros le montant maximal que la Banque de Grèce peut prêter au secteur bancaire dans le cadre du programme de liquidité d’urgence (ELA), à 46,6 milliards d’euros au total, a annoncé hier la banque centrale nationale. Il s’agit de la première augmentation de ce plafond depuis août 2015, lorsque la crise grecque avait atteint un pic. Cette hausse, bien que modérée, reflète une augmentation des retraits de dépôts bancaires. Les entreprises et ménages grecs ont retiré environ 3 milliards d’euros des banques grecques depuis début 2017, selon un responsable du secteur bancaire grec.
Le président de la Fed de Minneapolis a souhaité hier que la Réserve fédérale établisse «le plus vite possible» un plan détaillé pour dire comment et quand elle réduira son bilan, actuellement de 4.500 milliards de dollars (4.170 milliards d’euros). Neel Kashkari a été la semaine dernière la seule voix dissidente lors de la réunion du comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed qui a voté une hausse de taux. Il est d’avis que la banque centrale ne doit plus relever ses taux tant qu’elle n’aura pas dévoilé son plan pour réduire le bilan, une position qui là encore le distingue de ses collègues du FOMC.
La BCE a relevé de 400 millions d’euros le montant maximal que la Banque de Grèce peut prêter au secteur bancaire dans le cadre du programme de liquidité d’urgence (ELA), à 46,6 milliards d’euros au total, a annoncé la banque centrale nationale jeudi. Il s’agit de la première augmentation de ce plafond depuis août 2015, lorsque la crise grecque avait atteint un pic.
La Banque centrale européenne a recnontré une demande bien supérieure aux attentes pour sa dernière opération ciblée d’injection de liquidités à long terme (TLTRO 2). Quelque 474 banques ont demandé 233,5 milliards d’euros au guichet de la BCE. Un montant largement plus élevé que les estimations moyennes des économistes, qui oscillaient entre 100 et 120 milliards d’euros. Lors des précédentes TLTRO 2, la demande n’avait atteint que 30 à 60 milliards.
La Banque centrale européenne a fait carton plein pour sa dernière opération ciblée d’injection de liquidités à long terme (TLTRO 2). Quelque 474 banques ont demandé 233,5 milliards d’euros au guichet de la BCE. Un montant largement supérieur aux estimations moyennes des économistes, qui oscillaient entre 100 et 120 milliards d’euros. Lors des précédentes TLTRO 2, la demande n’avait atteint que 30 à 60 milliards.
La Banque nationale suisse (BNS) a déclaré hier que le franc suisse restait «significativement surévalué» selon la nouvelle méthode utilisée pour calculer son cours par rapport à ceux des devises des principaux partenaires commerciaux de la confédération. «Les adaptations permettent de donner une image plus complète et plus actuelle des nombreuses relations commerciales et concurrentielles de l'économie suisse», précise la BNS dans un communiqué. «L'évolution du franc suisse déterminée à partir du nouvel indice est très similaire à celle qui ressortait de l’ancien», ajoute-t-elle.
La Banque nationale suisse (BNS) a déclaré mercredi que le franc suisse restait « significativement surévalué » selon la nouvelle méthode utilisée pour calculer son cours par rapport à ceux des devises des principaux partenaires commerciaux de la confédération. « Les adaptations permettent de donner une image plus complète et plus actuelle des nombreuses relations commerciales et concurrentielles de l'économie suisse », précise la BNS dans un communiqué. « L'évolution du franc suisse déterminée à partir du nouvel indice est très similaire à celle qui ressortait de l’ancien », ajoute-t-elle.
La Réserve fédérale a l’occasion de retirer une partie de son soutien monétaire à l'économie américaine, a déclaré hier la présidente de l’antenne de la Fed à Kansas City. «La Réserve fédérale entre dans ce que je considère comme une période très décisive», a dit Esther George lors d’un événement organisé par le groupe Women in Housing and Finance. La dirigeante juge que la banque centrale doit faire attention à ne pas resserrer sa politique trop rapidement mais sans laisser l'économie américaine basculer en surchauffe. A ses yeux, une décision sur une réduction de la taille du bilan de la Fed ne devrait pas intervenir rapidement.
La devise s'est renforcée de 8% face au billet vert depuis le début de l'année avec l'accent mis par la banque centrale sur les risques du marché immobilier.
La People’s Bank of China (PBoC) aurait injecté mardi des centaines de milliards de yuans de liquidités sur le marché interbancaire, selon Bloomberg. Plusieurs banques auraient échoué lundi à honorer leurs échéances sur ce marché. Il s’agit notamment de banques commerciales rurales. Signe des tensions sur la liquidité, l’un de ces établissements n’aurait pas pu faire face à l'échéance d’une opération de repo overnight de 50 millions de yuans (7 millions de dollars). Les taux du marché monétaire chinois ont grimpé cette semaine à leur plus haut niveau depuis avril 2015.
La Réserve fédérale devrait relever ses taux d’intérêt deux fois encore cette année après le resserrement monétaire de la semaine dernière et elle pourrait se montrer plus ou moins agressive en fonction de l’inflation et de la politique économique de l’administration Trump, a déclaré hier Charles Evans, président de la Fed de Chicago. Interrogé sur l’engagement de Donald Trump de porter l'économie américaine à un taux de croissance de 4%, contre 2% ces dernières années, Evans a jugé qu’il était difficile d’imaginer un tel rythme au vu d’une économie qui se porte déjà bien, d’un marché de l’emploi «très solide» et de la santé de certains secteurs comme l’automobile.
Moody’s a abaissé la perspective sur la note de la Turquie. La réduction de la liquidité opérée par la banque centrale permet pour le moment de stabiliser la livre.