L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Après la nouvelle baisse du taux Selic de 100 pb mercredi, l'institution a même indiqué que la baisse de l'inflation lui permettra de le ramener à 8,5% cette année.
La Banque du Canada n’a pas touché à ses taux d’intérêt hier, estimant qu’on ne pouvait pas encore dire que la croissance, même si elle a été plus vive que prévu en janvier, était assurée d'être durable. La banque centrale, qui maintient ainsi son taux d’intervention à 0,50%, a relevé sa prévision de croissance réelle du PIB cette année, à 2,6% contre 2,1% prévus en janvier, mais elle a réduit celle de 2018, à 1,9% contre 2,1%. La Banque du Canada observe le statu quo depuis 2015, que l’on impute à la forte inflation du marché immobilier.
La Banque du Canada n’a pas touché à ses taux d’intérêt aujourd’hui comme cela était prévu, estimant qu’on ne pouvait pas encore dire que la croissance, même si elle a été plus vive que prévu en janvier, était assurée d'être durable. La banque centrale, qui maintient ainsi son taux d’intervention à 0,50%, a relevé sa prévision de croissance réelle du PIB cette année, à 2,6% contre 2,1% prévus en janvier, mais elle a réduit celle de 2018, à 1,9% contre 2,1%.
« Les marchés du repo ne sont pas encore stabilisés », relève William Dudley, président de la Fed de New York, dans un rapport publié ce midi par la Banque des règlements internationaux (BRI) sur les sales and repurchase agreements (emprunts de cash à court terme contre un actif apporté en garantie). Le comité sur le système financier global (CGFS) de la BRI a analysé les «changements dans la disponibilité et le coût du repo» et la manière dont ils «affectent la capacité de cet instrument de financement de court terme à soutenir» les marchés financiers.
Un environnement persistant de taux bas pose des défis "considérables" aux institutions financières mais pourrait se révéler propice aux gestionnaires d’actifs, avance le Fonds monétaire international, selon qui les régulateurs et autorités de surveillance devraient davantage se pencher sur les risques que ceux-ci font peser sur la stabilité financière.
Après la publication en début d’après-midi de chiffres de l’emploi américain inférieurs aux attentes, les investisseurs estiment que la Réserve fédérale sera moins empressée de relever ses taux. Ce rapport confirme «qu’il n’existe aucune urgence, pour la Fed, à relever ses taux en mai», et renforce peu la probabilité d’une hausse des taux en juin, estime Vassili Serebriakov, directeur de la stratégie changes chez Crédit Agricole CIB. Après la parution du rapport sur l’emploi, 66% des investisseurs pronostiquaient un relèvement des taux en juin, contre une proportion de 71% la veille, selon les données de CME Group. Ils étaient par ailleurs 55% à parier sur au moins deux relèvements des taux supplémentaires en 2017, après celui intervenu en mars, contre 57% jeudi.
Le bilan de la Réserve fédérale américaine, qui atteint 4.500 milliards de dollars (4.230 milliards d’euros), pourrait se normaliser autour de 2.800 milliards de dollars à la fin 2021, selon des projections publiées hier par l’antenne de New York de la banque centrale. Ces projections n’intègrent toutefois pas le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed, publié mercredi soir. Elles se comparent à celles publiées il y a un an, qui faisaient état d’un dégonflement du bilan à 2.200 milliards à l’horizon de la mi-2022.
La Banque centrale tchèque a abandonné jeudi son régime de change plafonnant la couronne tchèque à 27 pour un euro. La réaction des marchés a été plus calme qu’attendu, alors que jusqu’à 60 milliards d’euros de capitaux spéculatifs ont parié sur une appréciation de la devise. Les analystes s’attendaient à un retrait du plancher lors de la réunion du 4 mai prochain.
La Banque centrale européenne (BCE) n’a pas prévu de remonter ses taux d’intérêt dans l’immédiat. Son président Mario Draghi et son économiste en chef, Peter Praet, ont réaffirmé ce matin que la banque maintiendra pendant un certain temps encore sa politique monétaire ultra-accommodante, axée sur des rachats d’actifs et des taux à des plus bas record, car elle n’est pas convaincue du retour de l'économie de la zone euro à une croissance solide et durable. Cette déclarations, confirméee dans les minutes de la dernière réunion de la BCE publiées en fin de matinée, laissent penser que la BCE ne changera pas de discours ce mois-ci même si l’Allemagne ne cesse de réclamer un dénouement progression de sa politique dite d’assouplissement quantitatif (QE).
Gertjan Vlieghe, membre du Comité de politique monétaire (MPC) de la Banque d’Angleterre (BoE), a dit hier que la consommation des ménages devrait probablement encore se détériorer, soulignant la nécessité de procéder avec prudence avec les taux d’intérêt. Considéré comme l’un des membres de BoE les plus conciliants, il a considéré qu’une hausse des taux prématurée était plus risquée qu’un relèvement tardif. La faible croissance des salaires signifie selon lui que la hausse de l’inflation, stimulée par la dépréciation de la livre, pèsera probablement sur la consommation.
Gertjan Vlieghe, membre du Comité de politique monétaire (MPC) de la Banque d’Angleterre (BoE), a dit mercredi que la consommation des ménages avait déjà ralenti et qu’elle devrait probablement encore se détériorer, soulignant la nécessité de procéder avec prudence avec les taux d’intérêt. Considéré comme l’un des membres de la banque centrale britannique les plus conciliants, il a considéré qu’une hausse des taux prématurée était plus risquée qu’un relèvement tardif. La faible croissance des salaires signifie selon lui que la hausse de l’inflation, stimulée par la dépréciation de la livre depuis le vote en juin dernier en faveur du Brexit, pèsera probablement sur la consommation.