L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque Populaire de Chine a fixé hier le cours du renminbi à un niveau de 6,8779 contre dollar, en hausse de 0,3% par rapport à celui de la veille, et ainsi mis un terme à 12 séances consécutives de fixing à la baisse de la devise chinoise. Son cours accuse une chute de 2% sur le marché onshore (CNY) depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis le 4 novembre dernier et de 4% depuis mi-août face au billet vert. Il s’est néanmoins légèrement redressé de 1% face au panier de devises de l’indice CFETS depuis le 4 novembre.
La Banque Populaire de Chine a fixé aujourd’hui le cours du renminbi à un niveau de 6,8779 contre dollar, en hausse de 0,3% par rapport à celui de la veille, et ainsi mis un terme à 12 séances consécutives de fixing à la baisse de la devise chinoise. Son cours accuse une chute de 2% sur le marché onshore (CNY) depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis le 4 novembre dernier et de 4% depuis mi-août face au billet vert. Il s’est néanmoins légèrement redressé de 1% face au panier de devises de l’indice CFETS depuis le 4 novembre.
La présidente de la Réserve fédérale de Kansas City, Esther George, estime que l'économie américaine profiterait plus d’une hausse des taux rapide plutôt que tardive. Elle a soutenu une hausse des taux de 25 points de base lors de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) et a averti que le maintien de taux ultra-bas pourrait créer des tensions sur le marché du travail au point de provoquer une flambée des prix. Les traders évaluent à 83% la probabilité d’un resserrement monétaire en décembre, un an après un premier tour de vis donné par la Fed, selon les données de Thomson Reuters. Le président de la Réserve fédérale de Saint-Louis, James Bullard, s’est déclaré également favorable à un relèvement des taux directeurs de la banque centrale en décembre.
La BoJ a lancé hier sa première opération de rachat d’obligations d’Etat à taux fixe sur des maturités de 1 à 5 ans pour éviter toute tension sur les rendements.
La Banque nationale suisse (BNS) a réitéré hier sa volonté à freiner la hausse du franc. «Depuis janvier dernier, notre politique monétaire est fondée sur deux éléments. Le premier tient aux taux d’intérêt négatifs [...] et le deuxième élément est une volonté d’intervenir sur les marchés des changes si nécessaire», a déclaré le vice-président de la BNS Fritz Zurbrügg, lors d’une conférence organisée par UBS à Londres. «Nous avons un mandat, qui est d’assurer la stabilité des prix, et nous avons prouvé par le passé que nous ferons ce qui est nécessaire pour le respecter.» A Zurich, le président de la BNS Thomas Jordan, a fait passer au gouvernement suisse le même message lors de leur réunion annuelle sur l'état de l'économie du pays.
Le président et le vice-président de la Banque nationale suisse (BNS) ont mis en avant mercredi leur engagement à freiner la hausse du franc qui a atteint ses plus hauts niveaux face à l’euro depuis le mois de juin et les secousses qui ont suivi le vote des Britanniques en faveur du Brexit.
Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a déclaré mardi qu’il avait l’intention de quitter son poste à la mi-2019, que le Royaume-Uni ait bouclé ou non ses négociations avec ses partenaires sur la sortie du pays de l’Union européenne (UE). Lorsqu’il a pris la tête de la BoE en 2013, il était entendu que Mark Carney accomplirait un mandat de cinq ans au lieu des huit habituels. Le banquier central a cependant décidé le mois dernier de rester une année de plus à la tête de la BoE.
Les banques devraient profiter du mouvement de redressement et de pentification des taux européens en fin de semaine dernière qui a surpris les économistes.
La Banque centrale de Nouvelle-Zélande a annoncé hier soir avoir abaissé son taux directeur d’un quart de point à 1,75%, conformément aux attentes du consensus des économistes, afin de mieux équilibrer les paramètres gouvernant la croissance et l’inflation. «De nombreuses incertitudes persistent, spécialement au regard des perspectives économiques internationales, et notre politique monétaire devra potentiellement être ajustée en conséquence», a souligné le gouverneur de la banque centrale, Graeme Wheeler.
La politique monétaire ultra-accommodante de la Banque centrale européenne (BCE) reste appropriée et ses effets secondaires sont pour l’instant limités, déclare Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, dans une tribune publiée aujourd’hui dans Les Echos. «La BCE continuera à soutenir la reprise de la zone euro dans un environnement international incertain», écrit Benoît Coeuré, ajoutant qu’«une politique monétaire très accommodante restera appropriée tant que l’inflation ne sera pas fermement établie sur une trajectoire la ramenant vers 2%». Il estime que les effets secondaires des mesures prises «sont pour le moment limités et ne remettent pas en cause leur pertinence» mais admet cependant que la faiblesse des taux d’intérêt «pèse sur la rentabilité des banques, un sujet de préoccupation en Allemagne».
Sabine Lautenschläger, membre du directoire de la BCE, a défendu hier la politique monétaire ultra-accommodante de l’institution mais a ajouté ne pas voir la nécessité de nouvelles baisses de taux ou d’un assouplissement supplémentaire. «Le phénomène des taux d’intérêt bas est plus complexe que ce que laisse penser le débat en Allemagne», a-t-elle dit lors d’une conférence à Munich. «Avec le temps, l’effet bénéfique de ces mesures décroît, alors que les risques augmentent», a ajouté la représentante de l’Allemagne au directoire de la BCE.
La BCE a annoncé hier qu’elle accélérerait son programme d’achats de titres (APP) le mois prochain avant une pause de 10 jours. «L’Eurosystème observera une pause temporaire dans ses rachats d’APP (...) entre le 22 et le 30 décembre inclus (...) dans l’anticipation d’une moindre liquidité de marché durant cette période et afin de limiter de possibles distorsions de marché. Les achats reprendront le 2 janvier 2017», précise l’institution. Les achats entre le 29 novembre et le 21 décembre seront accélérés «pour profiter des conditions de marché relativement meilleures attendues durant la première partie du mois».
La Banque centrale européenne a annoncé lundi qu’elle accélérerait son programme d’achats de titres (APP), le mois prochain avant une pause de 10 jours pendant la période de Noël. « L’Eurosystème observera une pause temporaire dans ses rachats d’APP (...) entre le 22 et le 30 décembre inclus (...) dans l’anticipation d’une moindre liquidité de marché durant cette période et afin de limiter de possibles distorsions de marché. Les achats reprendront le 2 janvier 2017 », lit-on dans un communiqué en anglais publié sur son site internet. Les achats entre le 29 novembre et le 21 décembre seront accélérés « pour profiter des conditions de marché relativement meilleures attendues durant la première partie du mois », ajoute-t-elle.
La Banque nationale suisse (BNS) se tient prête à intervenir sur le marché des changes si le résultat de l'élection présidentielle aux Etats-Unis provoque une ruée sur le franc, valeur refuge, a déclaré lundi Andréa Maechler, membre de la direction générale de la BNS. Dans une interview que diffusera ce soir une chaîne de télévision suisse, Andréa Maechler a refusé de s’exprimer sur le scrutin de mardi et ses conséquences possibles sur le franc et les marchés financiers. Le franc a atteint la semaine dernière un pic depuis fin juin face à l’euro en raison de la remontée du républicain Donald Trump face à la démocrate Hillary Clinton dans les intentions de vote aux Etats-Unis.
Le président de la Réserve fédérale de Dallas, Robert Kaplan, a déclaré vendredi qu’il y avait à ses yeux de plus en plus de raisons de relever les taux d’intérêt américains, mais s’est abstenu de prédire quand. «Je crois que les arguments pour abaisser le degré accommodant (de la politique monétaire) se renforcent», a-t-il dit devant la fédération mexicaine des banques. Il n’a par ailleurs fait aucun commentaire sur l’impact économique de l'élection présidentielle qui aura lieu demain aux Etats-Unis.