L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Le Parti démocrate et ses alliés ont préparé un projet de motion, dont Reuters a pris connaissance, pour demander au gouvernement de trouver un autre candidat pour le poste «mieux à même de garantir un regain de confiance» envers l’institut d'émission, alors que le mandat d’Ignazio Visco arrive à son terme à la fin du mois. Les déboires du secteur bancaire italien seront sans doute l’un des thèmes de campagne des élections du printemps prochain et en évinçant Ignazio Visco, les partis au pouvoir espèrent émousser une opposition qui n’a de cesse de les vilipender sur la façon dont la crise a été gérée.
Malgré un taux d’inflation à 3%, le gouverneur adjoint de la BoE s’est dit réticent à voter une hausse de taux à cause de la faiblesse de la hausse des salaires.
Le taux d’inflation au Royaume-Uni, qui a atteint 3% sur un an en septembre selon les statistiques publiées mardi matin, devrait dépasser ce seuil en octobre, a prévenu le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), Mark Carney, lors d’une audition parlementaire. Une déclaration qui confirme les précédentes annonces de la BoE ouvrant la voie à un relèvement de ses taux d’intérêt lors de sa réunion de novembre.
Le premier fixing quotidien sous la nouvelle méthode de calcul démarrera le 23 avril 2018, avec un niveau sans doute légèrement inférieur aux taux actuel.
Le président de la Réserve fédérale de San Francisco a déclaré hier qu’il n’avait nul besoin de voir l’inflation augmenter pour soutenir une nouvelle hausse des taux d’intérêt cette année, aussi longtemps que la croissance économique sera au rendez-vous. John Williams, qui n’a pas de droit de vote cette année au sein du Federal Open Market Committee (FOMC), a estimé qu’une nouvelle hausse des taux d’ici la fin de l’année, suivie de trois autres en 2018, serait la bonne voie à suivre. Il a ajouté qu’une autre récession obligerait probablement la Fed à choisir à nouveau une politique monétaire non conventionnelle.
Le président de la Réserve fédérale de San Francisco a déclaré ce jeudi qu’il n’avait nul besoin de voir l’inflation augmenter pour soutenir une nouvelle hausse des taux d’intérêt cette année, aussi longtemps que la croissance économique sera au rendez-vous. John Williams, qui n’a pas de droit de vote cette année au sein du Federal Open Market Committee (FOMC), a estimé qu’une nouvelle hausse des taux d’ici la fin de l’année, suivie de trois autres en 2018, serait probablement la bonne voie à suivre. Il a ajouté qu’une autre récession obligerait probablement la Fed à choisir à nouveau de poursuivre une politique monétaire non conventionnelle.
Ewald Nowotny, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, a plaidé hier pour une approche prudente de la politique monétaire, évitant tout changement brusque, alors que l’institut de Francfort devrait décider sous peu de l’avenir de son programme de rachats d’actifs. Le conseil des gouverneurs tiendra sa réunion de politique monétaire le 26 octobre et le débat portera sur la question de savoir s’il est préférable de prolonger les achats sur une période relativement longue, avec des montants mensuels réduits, ou bien sur une période plus courte avec des montants aussi importants.
L’agence de notation S&P Global Rating se dit «quelque peu sceptique» sur le fait que l’économie britannique nécessite une hausse de taux prochainement et considère ainsi que les commentaires récents de la Banque d’Angleterre concernant la possibilité d’une prochaine hausse cherchent à soutenir la livre sterling et à contenir par ce biais les pressions inflationnistes importées. L’agence perçoit également les premiers signes d’un ralentissement des investissements d’entreprises au Royaume-Uni, du fait des incertitudes liées au Brexit.
Ewald Nowotny, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, a plaidé mercredi pour une approche prudente de la politique monétaire, évitant tout changement brusque, alors que l’institut de Francfort devrait décider sous peu de l’avenir de son programme de rachats d’actifs. Le conseil des gouverneurs tiendra sa réunion de politique monétaire le 26 octobre et le débat portera sur la question de savoir s’il est préférable de prolonger les achats sur une période relativement longue, avec des montants mensuels réduits, ou bien sur une période plus courte avec des montants aussi importants.
L’agence de notation Standard & Poor’s s’est dit «quelque peu sceptique» sur le fait que l’économie britannique nécessite une hausse de taux prochainement et considère ainsi que les commentaires récents de la Banque d’Angleterre concernant la possibilité d’une prochaine hausse cherchent à soutenir la livre sterling et à contenir par ce biais les pressions inflationnistes importées.
508 des 517 sièges disponibles au sein des divers groupes de contact de la Banque centrale européenne sont occupés par des représentants du secteur financier qu'elle est censée superviser, selon le Corporate Europe Observatory
Les obligations espagnoles sont tombées à un plus depuis près de 3 mois, lundi, sur fond de tensions entre Barcelone et Madrid alors que les responsables séparatistes catalans ont laissé entendre qu’ils pourraient opter pour une déclaration unilatérale d’indépendance.
La banque centrale chinoise (PBoC) a annoncé samedi pour la première fois depuis février 2016 une baisse du montant des réserves obligatoires de certaines banques à compter de l’an prochain. La BPC a précisé qu’une grande majorité des banques chinoises seraient éligibles au moins à une réduction de 50 points de base du ratio de réserves obligatoires. Elle a souligné que cette mesure visait à encourager les prêts de moins de cinq millions de yuans (638.000 euros) aux petites entreprises, les prêts aux propriétaires individuels, ainsi que ceux destinés à soutenir la production agricole ou l’innovation.
Les banques centrales risquent de tomber dans un «piège de la dette» les empêchant de prendre des mesures de normalisation de leur politique monétaire par crainte de provoquer des défauts d'émetteurs ou des turbulences sur les marchés, a prévenu vendredi un responsable de la Banque des règlements internationaux (BRI). «Nous devons ajuster les cadres des politiques monétaires», a déclaré Claudio Borio, chef du Département monétaire et économique de la BRI, en soulignant «le caractère souhaitable d’une plus grande tolérance à des déviations de l’inflation par rapport aux objectifs tout en renforçant le poids accordé à la stabilité financière».